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GUI

, ee qo'il va lire,

o:{!

ricé d'un autre 8Uteor que célui

, qu'il lit. Au défaur

de

guillemtes,

oo met les cira–

" 11ons d'autcurs en caraétcre iralique. Cer arriclc-ci

, ell précédé de

guillnnets,

pour en fairc voir la

ti–

" gure

&

l'ufagc, daos le cas o

u

l'arricle eft tiré d'un

,

autre auteur

11 •

GUILLOCHER , v. aét.

('Íolmut<r.) vov<.l;

.<

l'article

TouR la maniere de

guillocher.

Les Ver–

nilfeucs fonr des !abatieres de carron,

&

autre'S ouvra–

ges qui femblenr érce

gui/lochls,

par les ditférenres cou–

leurs qui y fnnt pofécs . Pour cer effet les ouvriers qui

forment la boite, la

gttillochent

fue le tour quand elle

eft bien feche , comme

01'1

fait aux boires d'écaille ;

enfuire le v<enilfeur cemplit ces guillochures avec dif–

férentes couleurs au vernis ,

&

enfuite y mer autant de

couches de vemis qu'il ell néceflaire pour

1~

cendre u–

nie

&

luifaote.

G U 1L

LO

C H 1

S,

C.

m.

tmne d' Archittl!ur.

,

c'ell un ornemeot qui fe taille fur les fucc , plate-bqo–

des ,

&

fotltes d'architrave en formes d'entre-bas. Cet

ornement ell antique:

il

s'en voir au plafond du temple

de Mars le vengeur

ii

R ome. (

P)

G u

1

L Lo e

H

t

S

ott

E

N T R

1!

1.

A

S, (

Jardinage)

ell

un compactirnen t formé de lignes ou d'allées quarrées

enrrelacées les unes daos les nutres. Ces

forre~

de def–

feios, qui fe fon t avec du bois, du gafon, ou de la

charmille , conv iennent égalemenr aux parterres comme

aux bofquets.

(K)

G

U

f

L

LO 1RE, C

U

V

E,

battre la

guilloir.;

voy

e-¿

l'article

B

R A

S~

e

R

tE.

G U

1M ARA E

N

S,

Vimananum, (G<og.)

ancien–

ne, fc;rre,

&

coulidérablc ville du Portugal , d•ns la

~rovince

d'entre Duéro-e-Minho, daos

la Comarca .

El le a été f<>uvent le féJOUC des rois de Pnrtugnl,

&

ce

qui

en

ell une fuite, les édifices publics moderoes nnt

de l'éclat. Elle ell a

3

lieucs de Brague,

II

de Por–

ro, t6

N.

O. de Lamégo,

66

N. E.

de Lisbonoe.

L o11g

9· 46

latit.

41.

2f.

Gttimarams

donna le ¡our

a

u pape Damafe, fuccef–

feur de Libere en 366; ce pape tint plufieurs concites,

cxcommunin les Lucifériens, iorroduifi t l'ufage de chao–

ter

l'alleluia,

&

eur un illullre fecrétaice en In pcrfoo–

ne de S. Jéróme .

Cette

• •lle ell

encore la patrie d'Alphoofe, premier

rni de Ponuga l, qui

dé6t

cinq rois Maures confédé–

rés,

A

la b'naille d'Ourique en

1 1

39·

&

moorut

a

Cnl"m–

bre en

n8s-,

agé

<le 76

ans .

( D .

J . )

G U 1M

t\

U V E,

f.

f. (

B otmt

)

alth.ea

Oll

bi(maf–

va

des 13otan!fles; fes carnét<rcs

ton

t les m

o

mes que

ceux de la

mat~ve ,

voycz.

·M AuvE. Ses racines qui

fortent d'uue tete, futll blanches en-dedans, nombrcu–

fcs

de

In groffcur d'un doigt, tibreufes,

&

rempli<s

d'u~

mucilage gluant ; fes tiges fonr.

ha~tes

d"environ

rrois piés

&

dcmi, tendres, gceles , cyl!odrrques,

vel~es,

garnies de ti!uilles alterne , d'un verd-pale,

arr~ndt_es

,

poinrues, blonchftrres, cotonneufes, longue d envtron

trois pouces, ondées, dentelées ,

&

P?rtées

fue u?e

grande qurue. Ses fl <urs naiffent des a¡f!"elles des futl–

Jes · elles font d'un blanc tiraot fur

le rouge , d'une

fellÍe piece, partngée en cinq

parti~s

JUfque vers

1~

_ba–

fe

&

garnics dans cet eodrott d un

tuyau pyra

mtdal

ch~r¡té

d'étamines

&

de

fomm_et~;

le pi_ll il s'emt

¡ol.te

dnns ce tuyau,

&

devient un trutt applatt

&

_arro

~dt,

compof~

de plulieucs capfules, difpofées en manrere d an–

neau

arranaées autour d'un placenta qni occupe le cen–

tre. Ces cnplilles

font

membraneufes, minces, eo for–

me de re in ,

&

elles conriennent une graine de meme

figure.

,

11

n'ell pas nifé de décider

(i

norre

guimauvt

ell

1

al–

:b.ea

de D inlcoride ; on peur

fnutcnir égnlement le

pour

&

le

contre:

mais nos botamlles m'?:lernes l'ont

rrop bien caraétérifée, pour qu'on. la

cont~~de

dans la

tuite:

~lle

vient pnr-rout dans les lteux ma_mtmes, ?ans

les mnrai< , le long des ruifl"eau

x,

&

fleur~t

au mots 9e

J

uillet. On fnir un grand ufage en Medecme

d~s

feU!I–

les, des tleu's, des graines ,

&

fue-tour des rncmes de

cette plante.

( D.

J.)

G u

1M A

uvE,

(

P h.trma<it

&.

M11t. med.)

on

n'cmplnye ordinairement en !Vledecme que

la

racroe de

cctte plante; elle cmnieot un mucilage abondant: oo

en retire par une

legere ébullition dans

l'eau ¡ufqu'a

rrois gro

&

quelques grains par once, Ce Ion Cnrthe.u–

fer M11i

il

ell difficile d'eOimer nu ¡ulle la qoanrné

de .cene matiere, paree que

li.>n poids varíe confidérn–

blemenr Cdon le plus ou le moios d'eao auquel elle en

auie .

Voyn. /';u-si</•

Mue ¡

LA(;~

a .

G.UI

Ce mocilage ell In vraie partie

médicamemoul~

de

la

gtt.imauve .

Les ufages médicinaux de la

guima11w

¡.,¡

font cnm–

muns •

vec

les autres fubllances végetatcs mucilngineu–

fes;

&

les propriétés parriculiercs que plulieur> anttU<'

lui ont

accord~es

conrre la pleurtiie,

l'a~hmc ,

les gra–

vicrs,

&

Jes petÍtS CSicUJS deS

celOS

&

de

la

V

{f¡e,

ne font ríen moins que véritiécs. On l'ordonne pncr

l'ufage inrérieur fnus forme de tifanue, ordiuaire:nent

avec d'aurres remedes analogues , rels que les fruits

doux, le chieodent, la réglit!e, l'orge,

&<.

·

On doit avoir foin de ne la fairc eotrer qu'eo perite

quamité daos

ce~

tifannes,

il

la dofe d'une once rour-au –

plus par pinte d'euu,

&

de ne l"intrnduire daos la dé–

coélion que fur la fin de l'ébullition, paree que rrop

de mucilage rendroit ceue boilfon gluanrc, épaiífe,

dé–

goutante,

&

nuifible

~

l'efiomac.

On employe encore ceue racine

en

caraplafme, daos

la vOc de ramollir les tumeurs infiammaroirts, de cal–

roer les dnuleurs qu:elles caufent,

(!i

de les menee

:1.

fuppuration; " " en fait des toriom

&

des fomema11ons

daos la mcme v(le: quelques praliciens recommandeoc

ces remedes extéricurs daos quelques stfeélions des par–

ties internes, daos la pleuréfle, par exemple , l'inflam–

motion do toie , des rcins,

&

de

In

''eme.

Voy•:t

que!

fucccs nn doir aueudre de ces remedes aux

articles

1

M F

L

11 M M

A

T

O 1 R E S

1

(M ALA

D 1E S )

&

T

0-

p

t

QUE.

On employe auffi aux rnemes ufages, mais beaucoup

plus rarement , rant pour l'iotérieur que pou r l'exté–

rieur, les feuille<, les femences ,

&

les

fleurs de

gr:i–

mavve;

ces pa.-ties foor moins mucilagineufes que les

raemes.

On prépare avec In

guimauve

un firop fimple,

&

des

tableues; elle donne

ton nom au

firop de

guimauv~

compofé ou firop

de ibifco

,

au firop de

gHimmwe

de

F

eroel,

&

ii

In

p3 te

de

guimnuvc,

&

:l

1

onguent ap–

pellé communtmen t

d'alth<1!a .

Sirop de guimatt'lJe fimple.

Preo~~

des racioes frat–

ches de

guima~<ve

mond ées

&

coupées par rranches ,

li s ooces: faites-les cuire dans huit livres d'eau com–

mune: pnffe-¿, a¡oarez li x livres de fuere, claritie'l.

&

cuifez eo conliflence de !irop.

Cene compofi tion a les memes ufagcs iorérieurs que

la décoétion de la racine. Elle n'cll pas de garde, c'ell

pourquoi les bons npothicaircs la renouvellent u e;-fou–

vent, fur-tout en été.

Sirop

d•

guimattve de F.rnrl.

Prene?, de racines de

¡:t~imnuve

dc:ux oncc:s; de pois chiches one once; de

rncine ' de_ chiendent, d'afpergcs

&

de réglifTe, de cha–

cunc dem•-once;

de

raitins

lees mondés

demi-once;

de

fOmmirés de:

guimatt'Vtl,

de mao,te,

1

dc par

étaire,

de pimprenelle, de planrain, de capilla'rc commun, de

chacun une once; des qoatre

~candes

femences JToides

maJeur<s,

&

des mineurc s, do chacone rcois

grus :

coi–

fez daos demi-l ivro d'enu JUfqu'a la moitié: pallez:

a–

joutez

a

la cnlnrure qunrre livrcs de fuere: clariñei

&

uuitkz. en confitlence de firop.

On ordonne ce firop depui> demi-once jufqu'a une

&

deux onces daos les julcps béchiques

&

diurériques;

oo

I '~Jofite

en plus grande dofe au

x

riCaones

&

aux

émulfi'ons pour boitfon ordinaire; on le fair preodre aum

par perites coillerées pour ca lmer la roux . C'ell

un

re–

mede fort ionocent, c'efi-a-dire peu dangereut

&

peu

otile.

Le firop de

ibi[<o

ell proprement le mr!me que ce–

Jui-ci; les feuls de fes ingrédiens qui pourroienr !'en fai–

re dtfférer cffentieliement, foot

les

racines de

raifon

fauvnge

&

de raiforr de Jardín, qui contienneor, com–

me on fnit, un alkali volatil libre; mais

la décoétioo

que ce.; rncines effoient, remet la parrie qo'elles four–

nifTent au Grop daos le rang de limpie extrait.

O»gum& d'altbd!a.

Pren•z d'huile de mucilage, deut

livres; de cire ¡aune, demi-livrc; de poix réline

&

de

térébenrhine claire , de chacune quarre onces : faites fon–

dre le tout

a

petit fe u: retire"L du feu'

&

rtmue"L

a–

vec une fparule de bois ¡ufqu'a ce que le mélnnge foit

refroidi,

&

vous aurez votre onguen t .

11

n'y a pns uo arome de mucilage de

guim~uvt

dans cet onguem (

voyn

M

u

e

1 LA G E);

il dl réfo–

lullf, maturatif,

&

a~oud yn; .

oo l'emplnye quelqnefois

avec lucces daos les rhumautme< ltgers

&

daos lts dou–

leurs de cóté ou faufl"

pleuréli~s.

Qnetqoes rncdecios

en fonr faire auf!i des fr étioos legeres fnr le cóté daos

les vraies pteuréfies

(voy.

P

L

1!

u

REs 1E,

R

Bu

M

A–

TI ME,

&

TOPIQUE).

Z:ableues

,¡,

lllÍnttJIJ'/U

lle l• pbarm.

Jr

París .

Pce–

nt¡;