1000000038

GUR

G U 1

R E' ,

terme de Blafon. Voyez

R E'.

G U L PE, f. m.

terme de Bla{o",

rouneau de pou r–

pre qui rient le milieu entre le befan qui efl tou¡ours

de métal,

touneau qui efl toOjours de couleur .

Celui-ci efl nommé

guipe,

canfe qu'il efl de pour–

pre ,

que le pourpre efl pris

tantót pour couleur

tarnót pour métal.

Diél. de 'I'rlv .

.Chambers.'

GBLTZOW,

(Gfog.)

petitc ville d'AIIemagne

en Poméraoie.

L ong.

39·

20.

lat.

5'3·

39·

( D .

J.)

G U M E N E S

U M M E -; , (

Marilte

)

donne e< nom aux cables doot

fe ferr dans les gale–

res pour reten ir les grapins.

U M E N E

fe dit

termes de Blafon,

la corde

d'une anchre, foit qo'elle foil d'un méme émail que

l'autre,

d'un émaí! dtff?reOI: d'nur

l'anchre d'or,

gt<mene

de gueules. On dit aulfi

gume.

G U M M

A, (

Meduine

)

ce rerrne efi quelquefois

employé daos les éc11ts des M edecins, pour dé!igner

une forre de rumeor en k;ilée, de coolitlence afTez fo–

lide, le plus fou vent indolente , qui forvient fur les par–

olfeufes ou cartilagineufes ,

qui fe fo rme d'une

concrétion lymphatrque, par l'eflct d'un vice fcrophuleux

véroli~11e,

dominant daos la malfe des humeurs . ti

efi fai t mcntion de cene fo¡te

turneur par mi les fym–

ptomes de la vérole confirmée daos le

traiti

Aflrucfrtr

les maladier vlniFicnncs. Voy .

E eRo u

EL–

LE, Vr-'ROLE.

(d)

G U N DEL E ,

grmdelia, ( Hi(l. nat . bot.)

genr~

dt plante

lleur compnfée de plulieurs Aeurons

rallemblés en bouquets . l is forte nt d'on calice com–

mun,

ils tienneot

des fru its nai!fans qui font cachés

daos des lnges du ca!ice'

qui deviennent des remen–

ces eo pattie arrondies ,

en partie pointues pour l'or..

dinaire . Tournefon,

ret h..-b. eorol/. Voyez

PLAN–

TE .

(l)

GUNDELFINGEN,

( Géog.)

petite ville

Allemagne daos la Soüabe, fu¡eue

la maifon pala–

tine. Elle efi

fix

licues d'Uim.

L on.

2 7.

36.

lat.

48.

22.

( D .

J.)

•

G U N

TE R, (E

eH E L L E

1 G N E DE )

Vo–

yez

N~ .

G U N T Z BO U R G ,

Gu•tia

(

Géog. )

petite

villc d' Allemagoe au cercle de Soüabe . Elle

efl

for

Danobe,

lic ues d'Ulm;

c'ell

felon Beatos Rhe–

nanus, le

Gur:tienfil tranfieu$

des

~nciens.

L ong.

27.

34·

lat

48.

(

'J.)

GUNTZEN H AUSEN,

(Giog.)

petite ville

d'AIIemagne daos

cercle de Franconie, fur la riviere

d'Atmal, pres de W tffenbourg.

L ong.

28.

26.

lat.

48. s8.

Elle n'efi remarquable que par la naiffance d' André

O llaoder, un des prerniers fe8ateurs de Luther,

qui

défendit

(il

do8rine par nn grand nombre d'ouvrages.

mourur en t fS», a f4 ans . Tous les gens de fon

nom fe fonr diflingués dans la méme carriere.

(D . '].)

G U N U G

1, (

Géog.)

ancienne ville de la Mau–

ritanie cúarienfe. L e P. Hardoüin croit que cette vil–

le etl préfeotemcn t Meflagan.

( D. ']

)

G U P P A S,

m. (

Com>mree)

poids dont on fe

fert daos quelques villes du détroit de Malaca, panicu •

lieremeot a Queda·' Quatre

gttppas

foot le guantas'

feize guantas font le hali ou nali.

fa ut quinze ha lis

gour le bahar pefant 45'0

li v.res po

ids de mare.

Voyez

HAHAR, HALl,

&c.

Diél.de

Comm.& de'l'rlv.

(

G U R, f. m. (

Comm .)

toile de cotan blanche, qui

vieu t de>

lndes orientales; elle a

aulnes de long,

fur 7 a

de large '

GU R A C

, (

Comm.)

toilcs peiotes qui vieonent

de Bengale ; elles onr

cobres de

long , fur deux

de Jarge ,

le cobre

efl

de 17 pouces de roí

G U R C K, (

Glog.)

ville d' Allemagne daos la balfe

Cariothie, avec un évéché foffragant de Salt1.boorg,

érigé l'ao

I073·

Elle efi fur la petite riviere de Gurck

) lieues N . E. de Clagenfurt, 16 S. E . de Sahz–

bourg.

·L ong.

3t.

fO.

lat.

47·

10.

( D .

J.)

G U R lAR E, (

Géog.)

'•illc ouvene d' Amérique

dans la Terro-Ferme, fu r la cóte feptentrionnle, afTe1.

pres de Caracns,

lieues oliefi du Cap-blnnc.

L ong.

3"·

32.

lat.

9·

30.

( 0 .

J.)

G U R

EL, (

Giog.)

petite province d'Aiie daos la

Mingrelie, boroée N . par l' lmerette, E. par le Cnu–

cafe, O. par la

mer

Noire, S. par la Turq uie . Elle

efl fous la domination d'nn prioce paniculier qu'on dit

chrétien,

qoi pour

~tre

maintenu daos

Con

iodépen–

dance, paye au grand-feigneur uo u ibut annuel de 46

GUT

877

enfan s,

gar~ons

tilles, qu'il livre au bachn d'Aica–

zike. Le

Gt~riel

fai foit anciennemeot la panie méridio-

na!e de la Colchide.

( D .

J.)

G U S E ,

termes de

lafon,

fe dit des tour–

teau

de conleur fang uine ou de laque.

Vaya;

TouR–

A U.

GUSE'L ! SAR,

(Géog.)

ville ruinée de laTur–

quie aliatique, dan>

la Natolie; Paul Loca apres avoir

donoé une magnifique defcriptioo de fes ruines, conclud

que cette ville ne peo r étre que ce!le de M agnélic daos

l' lonie.

Voyez

G N

E's

1 E .

( D .

J.)

GUSTA

ad¡.

llnatomie,

fe dit des parties

relarives au goO t .

Voyez

G ouT.

On donne le nom de

gujlatifs

aux nerfs qui fe difl ri–

buen¡

la langue qui efl J'organe du goC t; on les nom–

me auffi

h¡•poglof!es. Voyez

P o G

S S E

L A

N·

G ll

f:.

7'rotu gujlatifs,

ce font trois trous dont

litué

la partie antérieure du palais' derrierc les deots inci–

livcs , prend auffi le nom

d'incifif,

les

deux autres

lltués aux parties

latérales

poflérieures s' appclknt

trous palatins. Vuyez

1 S 1F

PAr. A T

N . (

U S T ROW, (

Géog.)

vitle d' Allemagne daos

la bafle-Saxe ,

u duché de Meckelbourg, dans la Van–

dalie proorement dite ; on y ptofeffe la confeffion· d'Aus–

bourg. Ell e efi

1 4

lieoes S. O . de Rofiock,

E. de

W i(mar,

N. E . de Schwérlu.

L ong .

30. 18.

latit.

í3·

f7. (

J.)

G U

TTE, (

OM M E) (

Cbimir , Pbarmacie ,

M at.

mld.)

gomme gfttto

un fue gu'on pourroit

tres-bien compter parmi

les gommes-réunes , puifqu'il

efl réfineux

mtlé d'eoviroo une flxieme partie d 'une

matiere infolube daos l'efprit-dc-vin,

qui fe dirfou t

tres-bien daos les menfirues aqucux.

Elle

peur contra–

éter auffi

la faveur de cette derniere partie une legerc

unlon avec l'eau qui la tient fufpendue fous la

forme

d'uo lait jaunatre ; mnis ceue

di llo.luti~n

imparfahe elt

peu c<>oflante ;

les

pa~ticules ré~neufes, ~e

réunrffcnt

bien-tOt au fond du vatlleau ,

latffem la.ltqueur furna–

geaote claire

!impide.

Cette liqueur éclairde par le repos, prend une cou–

leur de fang qoand on

verfe de l'alkali fiKe ou d'e

l'eau-de-chaux . Cette propriéré l'a faite compter par

quelques ameurs par mi les réa8ifs employés

l'analyfe

des eaux minérales; mais ce moyen efl pour le moins

íuper Bu .

Voyez

1 N

~·R

(E Au.)

gommc-gutte

efi un purgatif hydragngue des plus

efficaces; elle efl au ffi vomiti ve. Geotlroi recomman–

de beaucoup ce remede , pourvO qu'on l'admioillre avec

précaurion

propo<; il prétend que daOS tOO

i<>

CaS

od les évacuans a8ifs font

iodiquts, on ttou•·e

~ans

celui-ci cer avantage fiogulier , qu'il etl fans gou t

f.1ns odeur, qu'on le doone eo perite dofe, qu'il fait

fon erfet en peu de rems, qu'il difTout puilfammeot les

íucs vifqueux

tenaces en quelque partie dt1 corps

qu' ils croupilfeot

qu'ils foient attaché ,

cn6o qu'

chaffe par

le vomilfement ceux qui fon t daos l'erlo–

rnac,

tous

les au tres' fort abondnmment par les t<l–

les.

en tixe la dofe

deux' cinq ' ou iepr grains'

jufqu'a quinze.

dit avoir fouvem donoé ce remede

dcpuis deux grains ¡ufqu'3 quatre, fans ca.ufer de vomif–

femenr;

que

l'oo réitcre cette doi'e pendant plulieurs

jours, il n'y a plus de vomiffement, fur-ltlut fi

011 l'é–

tend dans beaucoup de liqueur; que fi on le don11e fous

forme de pilule, il excite plus facilemcot

vomif–

fement, mais tres-rarement lorfqu'il efl ¡oiot avec le mer–

cure doux.

gomm<·gutte

efl un

in&rédien t tres-ordinaire

tres-otile des

opiate~

des pilules purgatives

fondan–

tes,

en patticulier des pilules mercoridles dont la pi O–

pan des apothicaires ont des ditpenfations fecr.res : El–

le entre daos les pilules hydragogues de Boncius

daos

poudre hydragogue de la pharmacopée de París.

L a

gomme-gutte

a été vamée particulieremeot coo–

tre la gouue; mais fa répuratioo

cet égnrd ne s'efl pas

foutenuc .

(b)

GUTTET E, (PouJ1R E

DE)

felon la pharma–

copée de Paris, (

Pharmacie

Mat. mld.)

Prenez du

bois de gui de chl'ne, de racines de

raxi11ellc, de ra–

cines de pivoine mSle

de fa fe menee. de chacun de–

mi-once; de femcnc cs d'arochc deos gros; de crane

humain trois gros'; de cornil rooge préparé deux gros ;

de carnes de pié d'élan de mi-once; de feuilles d'or un

fcru pule: faites du

1001

une poudre 1res-fi ne.

Cette pnudre pa!fe pour un grand antifpafmodrque,

pour un fpécifique éprouvé cunue l'épilepúe . On la

donne

la dofe d'un fcrupule' d'uo demi-gros

d'un

gros