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GYA

~ros

d3ns une liqueur appropriée,

&

on la contioce pcn–

dasH long- tems. On pourroit fans inconvénient la preo·

dre

a

une dofe líeaucoup plus conlidérable.

Voyn;

E

P l·

LEI'Sle.

(b)

G U T TU

R

A

L,

adj.

m

Anatomie,

fe dit

des

pan ies relatives au golier: l'artere

gt~tturale

efl une brao–

c he de la carotide externe qui fe dillribuc principalement

a

la partie fupérieurc de la glande th yro.ide

&

au golier.

(L )

G

u

T

ToRAL, (

Gramm . )

on di!lingue en différen·

tes clalfes les diverfes articuladons ulitées daos chaque

Jangue;

&

cette dillinélion fe

fond fu r la diverlité des

parcies or¡(aniques qui paroilfent le plus contribuer

a

la

produélion de ces aniculations. Les con fonnes qui les

repréfenten t fe partageot de meme: de-la le

labiales'

les linguales' les

gutturales,

&c.

Voye:z.

e

o

N S

o

NNE.

( E.R . M)

G

U

T

TU

S,

(

Antiqrútés.)

nom pu remeot

latin ,

donr les antiq uaires font obligés de fe fervir; paree que

nous n'avons point de nom

fran~ois

qui y répunde. C'é–

toit un vafe dont le facri6cateor fe fervoit chez les R o–

mains pour prendre le vio & le répandre goutte-3-goutte

fur la viélime.

Voye:z.

S

A

e

R 1 F 1

e

E.

Vigenere fur Ti–

tc-Live donne la figure du

guttus,

tel qu'on le voit re–

préfen té · fu r les médaillei

&

d' au tres monumens aoti·

ques.

Diélionn. de Tr<voux

&

Chambers

.

GUTZKOW ,

(Giog.)

petite ville d'AIIernagne,

capitare d·un comté de méme nom appanenaOte

a

la

Suede; les Daoois

&

les R uffiens la fa ccagerent en

1

3f7·

Elle eO fur

la Péene,

a

4licocs S . O. de W olgts,

l f

N. E . de Gu11row .

L ong.

3 1.

32.

latit.

f4 ·

( D .

'J.)

G U Z,

f.

m. (

Commeru)

c'ell !'aune dont on fe

fert a Mocha, pour mefurer

les loogueurs.

On

l'ap–

pelle auffi

coü.:. Voyez cet. article.

(

G )

G U Z

A

R A TE,

o11

G U Z U R

1\

TE, (

Glog.)

prov ince de ¡·empire du Mogol daos l'lndoul1an; le Mo–

gol Akébar s'co rendir maítre en

1

fÓf:

Amadalab en

e(l la capitale.

Ce pays le plus agréable de la prefqu'tle

en-de\~

du

Gange, ell arrofé de beiJes ri vieses qui le fcnilifen t

ct·

trl!memeot;

il

conrien t plufieurs vil les o u bourgs ,

otl

J'on

fabri~ue

des marchaodifes tres-précieufes, des bro–

ca(ds d·or

&

d'argeot, des étoffes de foie magnifiques,

&

d'odmirables toiles de cotoo. Thevenot préteud que

le

Gu:z.arat

paye au M ogol vingt mil lions par an ,

&

la

Iomme du P. Catrou ell encore plus forte;

mois les

récits de ces deux voyageurs paroi(leot plOtó t des cal–

culs romanefques, que des oppréciatioos

éclais~es.

( D .

'}

)

·

•¡

d

I' A

h. 1

'

GYAROS,

(G<og.)

peme 1e e

re 1pe ,pres

de Ddos; tous les ancieos en fon t meotion . Pline lui doo–

ne douze mil le pas de circuir,

&

la pl3ce

a

foiX'aote·

deox

mil

le pas

d'

Andros. Elle el1 noo-feultment fnrt pe·

tite, mais en partie coovene de rochers; ce qui fait di–

re

a

Juvenal,

Satyre

X .

V.

170.

Gyard!

<iat~fru fcopt~lif,

parVÓ'fll< Seripho.

Rome y reléguoit les criminels; c'el1 poorquoi nous

lifom dans Ta¡:ite, que L ucius Pifoo opine qu'il fa lloir

ioserdire le fe u

&

l'eau

a

Silanos,

&

le relégu cr daos

J'lle de

Gyaros.

On la nomme

a

préfent

J""r";

elle

n'a point changé de f1lce; elle ell autli fauvage, auffi

dei'erte, auffi délailfée qu·autrefois.

(D.

'J.)

GYFHORN,

(Giog)

petite ville d'AIIemagne,

daos

la baile-Saxe, au duché de Lunebourg, fur 1'Al·

ler

&

l'(fe qui s'y

JOiguem e• femb le,

ii

10

licues N.

E.

de Branfwick,

9

S.

E.

de Zell.

Long.

28. 24.

lae.

p .

36

( D .

J.)

G Y M N

í'l

S E,

f.

m.

gymnafium,

(

Liulr. grtq.

&

rom. )

éditice public cht7. les Grecs

&

les Rornaios,

oú ceox qui vou1o ent s'intlru're

&

fe

perfcél1onner daos

les exercices, uoovoient tous les fecours néc<lfn'res. Ces

lieux fe nomrnoieor

gymnafes,

a

caufe de la oudité des

ath etes;

poleflrel,

a

caofe de la lutte, qui

~toit

on des

excrc•ces qu'on y cultivoir le plus;

&

qoelquefois che7.

les Romaios

thermes,

paree que l'appartemeot des baius

&

des étuves en faifoit une des parties principales.

Les d•ffc!rentes picces qoi cumpofoietH ces graods é–

d'fices peuveot , fuivant M. Butetre, fe réduire

i

doo–

ze principale<, favoir:

1°.

les portique!i'ntétieurs oü les

Philofophes, le, Rhétcurs, les Mathérnaticieos, les Me–

decios,

&

amr,s flvans , taifoiem des

le~oos

publique>,

d1fputoieur, ou hfo ent leors ouvnges.

2°.

L'éphéb:am,

oú les ¡eunes gen

s'aOembloient de graod matin , pour

y appreodre les erercices daos le pauiculier ,

&

fans fpe·

GYM

étateor;.

0 •

Lé coryceum, autrem•nt nommé

l'11pody·

terion

oo le

gymnaJUrion ,

qui étoit une efpece de gar ·

derobe oú l'on quittoit fes habits, fo1t pour les bains •

foit poo r les exercices.

4°.

L'é ¡eothé!iom, l'aliptérion '

ou l'unéluarium, de[Jiné aux oignemens qui précédoiént '

oo qui fui voient l'ufage des bains, la lutte, le

panera~

ce,

&c.

f

0 •

La palettre proprement dite, ou l'on s'e·

xer~oit

:l

13

lutte,

a

u pugilat,

a

u

pancr~cc ,

&

autres

exerciccs.

6°.

Le fphxril1érium o u ¡eu de paume réfer–

vé pour les exercices oü l'oo employoit une baile.

7°.

Les grandes aliées non· pavées, lefqüelles

o~cupoient

le tcrrain cornpris entre les portiquc>

&

les murs qui

enwuroient tout l'édifice.

8°.

Les xy!les , (

xyf/i)

qui

étoient des paniques , fous lefquels

k

athletes s'exer·

\Oient pendant l'hyvcr

&

le mauvais tems.

9°.

D 'autrcs

xyf!es, (

xyf/a)

qui

~roieo t

des aliées d¿couvmes, de·

11ioées pour l'été

&

pour le beau teros,

&

dont les unes

étoicot toutes nues,

&

les outres plaotées d'arbres.

10°.

L'appartement des bains compofé de plulieurs pieces.

11 °.

L e 11ade qui étoit un terrein [pacieux , demi-circu–

laire, fablé,

&

entou ré de gradins pour les

fp•él~teurs

des exercices.

12. 0 .

Le grammatéion, qui étoit le lieu

de!liné

~

la garde des archives athlétiques.

Ces

gymna{es

étoient gouvernés par plulieurs officiers;

tels éto1ent

1°.

le gyr¡¡naliorque, ou le fur-intendnot

d~

toote

la gymnal1ique;

2°.

le xy!larque, ou celui qu i

prélidoit aux xy!les

&

au llade;

3°.

le gymna!lc o u le

maltre des exercices, qui en connoilloit les diftércntes

qualités,

&

les accornmodoit aux ftges

&

aax divcr·

fes complexions; 4°. le pcedotriba, ou prevót de fa lle

1

employé ,

a

enfcigner méchaniquement les exorcices ,

fans en entcndre Ie.s avantages, par rappott

a

la fanté.

Sous ces quatre principaux officiers dout on peo t coo·

fu!ter les anides , fervoit une foule de fubalternes, dont

les

nnms alfe7. peu importans délignoicnt les ditférelltes

fooél io ns qu'ils avoient en fous-ordre.

(D. J. )

GYMNASIARQUE,

f.m.·(

Littlr.gm¡

.

&

rom.)

officíer qui avoit la furintendaoce

& l'

admin llra–

tion fuprerne des gymnafes; Plaute

l'appelle

g;mnnfii

pr..:ftélru .

Le.

gymnafiarr¡ru

régloit fouverainemen t tout ce qui

regardoit la police du gymnafc; fa

judfdiélion s'éten·

doit fur les athletes, & fur tous

les Jeunes gens

qui

ve·

noien t y appr<odre les exercices

nécefTai~cs.

11 étoit le

dirpenfateur des récompenCcs

6<

des chSumens;

&

pou r

margoe

de ron

pouvoir

fur

ce

dernier atticJe,

il

avoit

droit de portee une baguetle ,

&

d'en faire poner devaot

lui par des be.deau!L, toO¡ours prt!Is

a

exécuter fes

Or·

dres lorfq u'il s'agilfoit de punir ceux qui coouevenoient

aux lois athlétiques; il paroh m eme que cet officier

fupreme exm;oit daos le gymnaft> une efpece de faccr·

doce,

&

qu'il

y

prenoit foio des chofes facsées. Pou–

fanias témoigne que JUfqu'á fon tems, le

gymnajiar,zru

d'Oiympie cé,ébroit chaq ue aonée J'anniverfaire

d'JE.

tolus; il étoit vétu de pourpre

~

la célébration des Jeux

publics.

Les prérogatives do

gymnafiarqru

alloient

m~me

¡uf–

qu'a lui permeme de célébrer de> ¡eu: en

Con

nom pro–

pre, comme il ell facile de le recueillir d'o ne ancicnne

infcription publiée par Fulv ius U rlinus, ou il •ll parlé

de Batan le

gymna/iart¡lic,

qui avo't donoé drs ¡eux gy–

moiques en l'honneur d'Hercul•,

&

eo mémoire d\1 re·

tour de la faoté du prince; daos lefquels ¡eux

il

avoit

propofé des prix pour les combauaos. Plutarque daos

la vi

e

de Marc-Autoine, nous repréfente ce romain

au

milieu d' Athenes , fe

d~pouíllam

de toutes les marques de

[o

dignité, pout prendre l'équipage de

g)'mnafiarque,

&

eo faire publiquemeot les fonél ioos.

A u relle, tout ce qui conceroe les

gymnafiar'ftlel

&

le~

autres ofliciers des gymnafes, ell traité

fi

complé·

tement daos une (avante d'(fenation de M. Vandale

de

gymnafiQrchis,

qu'il cll

a

propos d'y renvoyer le leéleor.

car I'Encyclopédie n'a poiot pour ObJet les détails de

ce

geore d'érudition.

( D .

'J.)

G YM N AS

TE,

f.

m. (

Liulr. gm¡.

&

rom.)

oflicier prépofé pour accomrnoder les ditlérentes efpeces

d'eserciccs d'ofage daos les gyrnoafes, aur diverfes com–

plexions des atbletes,

&

pour tes é1evcr daos ces uer–

cices . La plupan des aoteurs confoodent le

gym11•ft•

&

le pédotribe,

pd!dotriba,

&

Pollos co1r'autres appelle du

meme nom, celui qui préúdoit aox lieu_x

d'exe~cicc

&

aox eiercices mfmes · mais Gslleo établtt uoe drffér<n·

ce cooliMrable eotr.'ie

gymnafle

&

le

pé~o~ribe:

Elle

conúfio feton lui, en ce _q_o-.

le

g¡m11ajle

JOrgoou

~

la

fcicoce des exercices

00

dltetmemcnt exaa de tous leors

avantages par rai'port

a

la

f~oté

i

au lieo qoe. le pé_do–

tríbet>o, pre~Ot

de fal le , peu mquset fur ce dermer pornt ,

bor-