GUI
retirer bien avaot dans les rerres, ou pour fe maiotenir
ils fe fo01 all ic!s avec les naturels do pays . Depuis cet·
te c!poque, les Hollandois
&
los Aoglol> font prefque
toot
le cotnmerce des cótes de
G11iné<:
les Brande–
bourgeois
&
les Daoois
y
ont cependatll quelques com–
pwirs.
~ous
le regne de Jean
11.
roi de Portugal, qui tra–
vatlloir avec
1301
d.'ardetH
a
l'étab\ifftmelll des colonies
portugaifes daos
les ludes
&
en Afrique , on troova
de l'or fur les cOtes de
Guinle
,
mais en petite quan–
tité; c'efl peut-etre de-la qo'on donne depois
le nom
de
guinlu
aox monnoies que les Anglais fircot fra.p–
per avec l'or qu'ils amafferent daos
le meme pays .
(
D
J.)
~
G u
J
N
E'E; (
LA
N o uvE r.
LE )
Giog.
graode con–
trée de I'Océao orieutal des Moloques; on
ignore
¡¡
c~efl
une lle, ou
(¡
cette contrée cfl attachée au con–
tioem des terres Aoflrales: quoi qu'il en foit, elle efl
entre le deuxieme
&
le neuvieme degré de lat itode mé·
ridiooale,
&
entre les r46
&
les
16)
degrés de longi–
tude. Elle va en fe retrt!cilfaot ver
le nord-oliert,
&
en s'élargitfant vers le fud efl: par les
1fO
degrés, on
y
apperc;oit une mootagne oommée par
les Hollar1ctois
Sneberg,
paree qu'elle ert chargée de neige . On dit
que ce pays fut découvert en
1
)27
par Alvar de Paa–
védra, mais il o'y fi"t que paO<r : le terroir fertile pa.r
lui·meme, ell habiré par des fauvages d'un tciot bruo
olivane.
11
efl bien étonnan t qu'on ne conooüfe rien
de l'tntérieur d'un pays voifin des Moluqoes,
&
que
tour ce qu 'on en f• tt fe réduife &u gifement d'uo,e par–
tic d-
fe1
cOtes. (
D . '}. )
G U
1
N E S, (
Géog
)
perite ville de France en Pi–
cardie , fJtuée dao un pays marécageux,
a
deux
li~ues
de la mer; el le dl capitale d'un petit comté qui fai–
foit autr efo, pJrlte de cdui de Bvulogue .
LoJfg. '9·
30.
la&.
fO. f7
(
D
J .
)
G U
1
N G A M P , (
Glog.
)
petite vi\le de Frioce
en Breragne, capitale du duché de Penthievre,
a
103
lieues
fud-nliell de París.
Long.
14
39·
!f.
lat.
-18.
33·
42. (
D .
J .
)
·
G
lJ
1
N GUA N
S,
(
Comm . )
toile de cotan qoel–
quefoi6 mélée de lils d'écorce d'arbres, qoi n'efl ni
fi.
ne ni grolfe, tantOt bleue
1
tantót b:lanche, de huit au–
lles de long rur l<ois quarts
00
cinq huitiemes de lar–
ge,
&
qu'on tire des Indes orientales, fur·tout de Ben·
gale;
il
y
en a qui font moitié foie mollié
écorce •
( J)
G U 1N G U E T, Cm. (
Marim.) Voyer.
E ' L 1
N·
G U E T.
G
U
1
O N A G E,
f.
m. (
Jt~rifprudmce)
efl la me–
me chofe que
gt~iag•.
Voye?. ,; -
d<vant
G u t
A
o
E .
(
1
bU
1
PE' , adj. pris fubfl. (
Brod.
)
point de bro–
derie qui n'a lieu que fur le véliu ; il fe fait en con–
duifaot le fi
1
d'or ou d'argent
il
une certaine diflance
oií oo l'anéte,
&
en ramenam la fui re de ce fil au
poitlt d'oú l'oo efl partí,
&
toujoors de meme.
G u
t
pE'
en
terme de Boutonnier,
il
fe
dit d'ou
ñl de deox 'ou plulieurs brins re10rd u enfemble daos le
feos oaturel
&
d'un troifieme de meme ou de ditfé–
rente
cooleu~
attaché plus oo moins
loin du roüet,
mais vis-a-vis', fur oo c!merillon; le roüet en mouve·
ment y met les mahres brins qui font accrochés a l'é–
merillon
qui touroe
&
fair tourner
le rroifieme que
l'on conduit de l'émerillon jufqu'au roliet, en
laiffant
entre les tours qu'il fait fur
les malrres bríos, plus ou
moins de di!lance . Le
guipl
peut eotrer daos
toute5
fortes d'enjolivemeos .
*
GUIPER,
V.
aa. (
R ttban . )
c'efl dooner la
derniere main a la frange que l'oo appelle
t"ipie :
lorf–
que· cette frange efl hors de deiTu_s le meder,
c:c
for–
me di!Te rens coupoos , comme
1!
fera dtt
a
1
artule
T
1
s sER
&
comme oo
le voit daos
noi
Plan<hu
elle efl teo'due par deux 6celles fur une lougoeur prife
3 volooté.
~es
ficelles foot fixées
:l
demeure le long
d' un mur mais
il
faut qu' elles en
foieot éloignées
d'environ deux piés , pour la commodité de la guipen–
fe,
&
que la fraoge foit tendoe le plus qu'il. efl poffi_–
ble · plus elle l'efl mieux il en efl: cela fatt , la gut–
peufe palfe le
doi~;
index de
la main gauche daos
la
7'ome VIl.
(1)
Ces forres de raíles fe tirent plí'lt6t de b c6te de Coromandel.
car c'eA:-14 que s:'en
fait
la plus gr:1nde qn_aorité . les
plus
beaux.
&.
le.s
meilteure• .
Toute.s ces forres de rotle Joot
toÜJOUrl
de 18
coudée , ou Cobdw, ebaque piece. ce qui fait
7
..¡
aune• •
8t
GUI
boucle que· forme le coupon ; puis avec le crochet da
guipoir, elle débarra lfe un brm de la pente eo
le pre–
nant contre la ulle de la frange, oií il efl plus ai!e
a
faifir; ce brin féparé
&
pris daos le crochet do goi–
poir ; elle fai t tourner rur lui· meme le guipoir avec le
pouce
&
le doigt index de la main droite,
&
cela a–
vec violence. Le guipoir mis en mouvemem de cettc
maniere, rcrord le brin qui lui efl attaché,
&
c'e(l
de
l'habileté de la guipeufe que dépend
la beauté de la
guipare; puifque !i
la fraoge efl trap
gniple
elle grip–
pe; que fi elle ne
l'efl pas affez , elle fe trouve trap
la
che; le brin
gtlipé
e(! terminé par
le boot d'en-bas
par une petite boucle que
le crochet du guipoic
y
a
laiffée: ce brio e11 paflé entre le doigt auriculaire
&
l'an–
nulaire de la main gauche, pour avoir la liberté d'en
féparer
&
grúpcr
d'autres. L orfque la guipeufe a fini
ce coupon, elle en prend uo nutre, aptes cela un troi–
lieme , toUJOOrs en reculant de la droite
a
la gauche ;
lorfque la longoeur tcodue efl canlidérable, comme de
qoatre
a
cinq aunes, pJu(ieurs guipeufes peuvent y trP. ·
vailler, eo coofervant entre elles offe1. de dillanee pouc
ne fe pas nuire !'une
a
l'autre. On facilite le tour do gui–
poir, en le garnilfant de cire; ce qui lui.donne lo-for–
ce de tourner avec plus de vélocité. Voici' une autre
fa~on
de le fai re tourncr, que l'on appellc
filer:
lorf–
qu"e la guipeofe s'efl emparée do brin avec le crochet
de fon guipoir , elle approche
la paume de
la maiu
droite de celle de la gauche;
&
par le frouement des
pouces
&
de ces deux parties dont elle tire la droite
á·
el le, elle dono
e
le mou vement au guipoir avec la me–
me dextériré qne de l'autre m•niere.
• G U
1
PO
1
R ,
f.
m. (
Rubanier
)
c'efl ua petit
inflrument de fer en forme de petite broche , de la lon–
gúeur de cinq a fix pouces ,
&
terminée en. haut en
poiore extremement délic!e, taornée •n crochet rccour–
bé; J'autre boot tll inféré daos une petite matfe circu–
laire de pLomb de !ept
ií
huit
ligoes de diametre ,
&
d'eoviroo un de mi· pooce de long : cene petite maffe
fert
ii
lni donoer do poids
&
a
conferver roo rnouve–
ment,
11
arrive fouven t que la partie crachue qui ert
foible
re cafle; mais on peut la réformer avec la por–
tino
r~llanre
de la petite broche qui le compare
&
ce–
la
~u tant
de fois que l'oo voudra, a·moins que l'inflru,
ment n't"n devlnt trop court.
*
G U
1
P U RE
1
en
ter
me
d,
Brodem·
,
ce n'ert
amre chofe qo'un oroemeot de relief dont le fond efl
«mpli de gros fil ou d'un canon découpé , recoovert
eofuite de fil
d'or
en deux no de clioquant lim pie; ces
_lils fe meueot
a
la broche .
Voyez
B Ro
eH
E . Moins
JI
y
~.de
canon,
me!ll<ur~
efl la
grr
ipure:
le can on ,
le vello, ou parchemm qu on
y
fait entrer, empéche
que
les ouvrnges en
gt<ipure
ne poitrent s'cxpofer au
lavage oi
a
l'eau.
GUIPUSCOA,
(LE)
Géog.
petite province
feptentrionale d'Efpagne, bornée
a
l'efl par les Bafques,
au nord par I'Océao,
il
l'oliefl par la Bifcaie , au
fud
par la N•varre . .Le pays •boode en tout , excepté en
froment : T olu fa en efl la capitale.
lgoace de Loyola , food ateur des Jéfuites, oaquit
da•1s la prov ince de
Grl'ipu{c oa
en r49 1 ,
&
mourut
a
R ome en
!))6,
ftgé de foixante·ciuq ans : fa vie e!t
bien Gnguliere. N¿ avec un efprit romanefqoe, en reté
de llvres de chevalerie, il
commen~a
par erre page
a
la
cour de Ferdinand, roi d'Efpagoe , embraffa
le parti
des ormes, fut blelfé au fiége de Pampelone en t
p
1 ,
&
fe dcvoüa daos fa con valef'cence
a
la mortifi cauon.
On fait la fuite de fes avanrures, la maniere doot
il
s'ar–
ma cheval ier de la Vierge, fon proJet de combattre un
Maure qui avoit parlé peu
refpeélueufement de celle
dont il étoit chevalier; le partí qu'il fuivit d'abandon–
ner la chofe
a
la décifiou de foo cheval, qui prit un
autre chemin que celui du Maure ; fes premieres étu–
des de latín faites
a
Salamanque a l'age de rrenre-trois
ans; fon empri[onnement por l'inquifition; la cootinon–
tion de fes études
a
París ou
il
ñt
fa. phil•>lophie au
collége de fainte·Barbe ,
&
fa rhéologie aux Jacobins;
f<>n voyage a R ome en
1
í3 7 ave e des Efpagnols
&
des
Franyois qu'il s'affocia pt>ur former une congrégation;
la confirmatioa de fon in!litut par Paul
111.
&
enfin fa
nominstion en qualité de premier géoéral de fon or-
Sssss
dre.
non huit.
a
1.
¡.
coudées l'aune de l'aris, retoo
f:1
ju.fte valeur. Ve...
yez le
Dlflit~~n.
de M.
G4!1ArJ
imprimé
a
Geaeve .