GUI
net de la pulpe de racine do
gt~imattve
paíTée par le
tamis, dou>.e onces; lucre blanc, deux
livres; eau de
tleurs d'oraoge , deux onces: cuifet au bain-marie ¡uf–
qo'a la conhil ence d'éleéluairc folidc: faires des rabler–
tes felon l'an .
Voyn:.
TADLF.TTES.
L'ufage de ces rablenes ell rri:>-fdquenr daos le rhu–
me. On les lairfe fondrc dans la booche; la lalive qui
s'en charge peor calmer la roux gunúrale
&
llomacalc.
La roux peélorale, le vrai rhume, ne paro1r poinr pou–
voir
erre
foulagé par ce remede.
Páte de
gt~imattv< .
Prenn de la gomme arabiqoe,
la plus blanche, deox livres
&
demie; du lucre blanc,
deux livres
&
quarre onces; d'cau commune, huir li–
vres: faires fondre le fuere
&
la gomme: palfc1., fai·
tes coire juli:¡u'a confificuce d'exrrait en remuanr conri–
nuellemeor avcc une fparule; alors remue1.
&
bana fon
&
fans relache, en jerranr dans vorre malfe peu-a·peu
lix blancs d'reufs bauus, avec demi-once d'eau de flcurs
d'oraoge: conrinue1.
a
bralfer ¡ufqu'a
ce
que vorre mar–
fe devienne d'un beau blanc: eMn cuife1. eneore fur
un fe u doux en remuant roü¡ours,
jufqu'a ce qu'en
frappanr fur
la maiTe avec la main, elle ne
s·y
colle
poinr. Tire?.· la de la baffine encore ch3ude, ¡enez·la
fur une feu ille de papier couvene d'une perire couche
de farine, elle •'y éreodra d'elle mfme,
&
prcndra une
épaiíTeur a-pco · pres uniforme, d'un d<mi-pouce ou en–
viron. Ceue prépararion efi coonue lous
le nom de
páte de guimartve,
paree que dans
les
difpenfa1res, la
décoélion de
gsúmauve
efi demandée au Jieu de l'eau.
On fair de cerrc
p~te
le
m~me
ufage que des rablet–
tes de
l(ttimauvr
.
La
racine de
guimarwe
entre daos plufieurs compo–
litions nfficinalcs.
(b)
G
U
1M BAR DE,
r
f.
(
Mmuiferie.)
ou¡il qoi
ferr á égalrfer le food des rainurcs, lorfque le guillao–
me ni le bou•·er ne peuvcor y arreindre. Ccr ouril ell
un morceau de bois piar eoviron d'un pié de long fur
cinq
a
lix
pouces de large,
&
un pouce
&
demi d'é–
paiíTcur, au mil ieu duque! on place un
fer de bouver
arre!
té
avec un coin.
G
u
r
M
nA
R
o
E,
(LA )
'}eux;
on appelle aurremenr
ce ¡eu de cartes,
la maria,
paree qu'rl ,·y fair un ma–
riage enrre le roi
&
la dame de creur; il fe peur ¡oüer
julqu'a neuf perfono es,
&
pour Jors on fo
ferr du ¡eu
complct de cinquanre-deux canes . La dame de creur
cll
la
guimbarde.
&
Jo principale carre du JeU.
G U 1M
BE
l~
G E,
terme d' Architellure gotbir¡ue ;
ce mot s'en tend dan') Ph1obert
d~
Lorme,
de;
el;
e
rain~
oroemenc; de mauvais goOc, aux
ció
rufpendues ou
culs–
de-larnpe de' voOre
gor hi4ues.
G
U
1M PE,
(.
f.
(
1/ifl. mod.)
parric du
véreme~t
des rel igieuJe,;
e
el! onc
ti
pece de bando ou de muuchorr
donr elles fe couvrenr le enu
&
la po•rnne.
G
U
1M P LE, f.
m. (
Comm.)
droir qui fe
leve
fur le fel daos q uelques cndrom óe la Brerague, parri–
culieremenr dans toure la pre' óré de Naores.
11
ell drt dans la pancarre de ceue
prevor~,
que
le
roi
&
doc prend par chacun an fur le fel, palfanr
le
trépas S. N na ir
e,
le droir appellé
le drvoir de guim–
ple,
c'ell-á·dire
le devoir de falage,
fur rrois varlleaux
portanr chacun plo• de fix moid> de fel, mefore nao·
toife, au choix
&
éleélion do receveur, une fois en
l 'an .
Voy
a.
/u diélionn. de
e
ommeru
&
de TrlvoltX
.
(G )
G U
1
N DA ,
r
m. (
T ondeurt de drapt)
perire pref–
fe
ii
mouliner
&
fans vis, door on fe ferr pour donner
]e
cnu
~
froid aux éroffe> de laine, apri:s qu'elles fonr
tendues
a
fin ou en dernlcr , comme dil<nr les ou–
vrie"; la preíTe á vis ou
a
¡umelles n'ell plus d'ufa–
ge. L e
g11indn
n'efi gu ere employé qu'a Paris, Tours,
&
Orléans.
G U 1N
DA
G E, f. m.
trrme d'Arcbiteélttre;
c'ell
l'équipage des pourb, moutles,
&
cordages, avec les
halemens' qo'on arrache
8
une machine
&
a
un
far–
deau, pour l'enlever; ce qui etl rignifié par
car<he/ium
daos Virrove, lorfqu'il parle des machines de guerre.
(
p)
G U 1
DA L ,
f.
m. (
Arcbiteé111re
)
~·oy.
C n
1!–
v
R
1!.
G U 1N DA T, adj. pris fubfi.
(
J1larin•
) c'efi
la haoreur d'un pa v llon, d'u .e Oamme, ou d'une cor–
nene; fa Joogueur fe oomme
battant.
( Z )
(1)
11
y
ea a auffi
de:
l-i
au11et
de long. Oo
fait
des Guinies
.1
Den–
gaJe,
&:
i.
la COte
d~
1--t.Jq_rc
qui
dl
conriga.C au Cap de Como..
GUI
G
U 1 N O A N T
l;>'U N
p
A V 1 L L O N, (
Jlfarin<)
c'efl
fa hauteur, c'efl -a-dire la parric du pavillou
qut
regne
h: long du baron de pavillon qu'on aopelle
ipars;
&
fa
longueur qu'on no
m
me le
battant,
el! la parrre qui
vohige en J'air. (
Z)
G U
1
N
DE R ,
v. aél.
temu
d'
Arcb.e<llure,
c'e!l:
enlever les ptc'rres d' un b3umenr par
re m..yen des
machmes, C<1mme grue, gruau , guindal , ou eugrn.
(
P)
GUiNDERESSE, f.
f. (
Marme)
cordage
qui fen
a
guinder
&
a
amener les m3rs de hune
(Z)
G U 1N D
RE ,
C:
m. (
Manufaélt<ret •n fm )
¡·e–
rire"' tnurnenes de rofeau lur le(quelles on mer
le> é–
chevaux de foie
a
devider; elles
001
ordinairemenr qua–
ror ze a quinze pouces de diamerre fur dii
~ouces
de
haureur.
G
U 1
N E'E, f.
f.
(
Commrrce
) toilc de coton
blanche pl(lrór fine que grolie, qui vienr de Pondiche–
ry; la piece ell de vingt-neuf
a
rrenre aunes de longueur,
fur
i
de largeur: il a des
gttinlo
fiufs, rayées, blan–
ches , bleucs , qui n'onr que
trois aunes
&
demie de
long fur deux tiers de large . Ces roile s font bonnes
pour la rraite qu'on fa ir fur les cótes d' Afrique; c'efi-
13 ce qui les a faír appeller
guinrtt
. (
1)
G
u
r
N f,H,
f.
f. (
Commerce
) monnoie d'or qui fe
fabrique en Anglererre; elle a éré ainfi appellée de
la
conrrée d'ou J'on apporra la mariere dont les premie–
res
furenr frappées . La
g11inle
a beaucoup varié de
valeur: elle ell de vingr-uu fchelings .
Voy.:.
S
eH E–
LrNG.
G
u
1 N E'l!,
(
LA )
Glog.
valle conrrée d'Afrique,
qui
r~oferme
plolieurs royaumes grands
&
petirs,
&
divers peu¡:-les dilteremmenr gouveroés . Ce grand pays
ell firué corre la Nigririe au nord, I'Abyffinie
3
l'o-
rient ,
&
la Cah"rerre au midi .
·
La
G
11 inle
a éré cnrieremenr inconnue aux anciens .
N ous n'en connoitfons guere que
les córes qui com–
mencenr a la riviere de Sierra- Lionna ,
&
s'érendeot
¡ufqu'au Cap-Negre, c'efl -3 -dire environ dix degrés en–
de~a
de la ligne,
&
fei7.C degrés au-dcla.
On divife la
Gttinle
en haure
&
baiTe; la batfe
Gui–
nle
ell
le mi!me érar que le Cong<1, donr la rraire des
Negre1 fair
le plus imporranr commerce des Porrugais
dans ce pays-13 .
La haure
G11ini•
efi
bMn<'< au
fud par l'Océan,
&
comprend
divn•
pays
que l'on trouve de fuire
&
qu'
ou fUbdivife
chacon
en
divrrs royaumes, dont les noms
changenr a mefure qu'on avance d'occidenr en orient:
ces pays fon t la
córe de Malagueue ,
la cóte des
Denr>, la córe d'Or, les royaomes de
]
uda, du grand
Ardre,
&
de Bénin . Tout
le négncc de' Européens
fe
fair fur les cótes des lieux que nous veoons de nom–
mer.
Les narurels fonr des idolarres, fuperfiirieux, vivaos
rrc>-mal-proprement; ils fonr pareiT<ux, yvrognes, four–
bes, fans
fouci de !'avenir, inlenlibles aux é••enemens
heureux
&
malheureux qui ré¡otiilfenr ou qur afll igent
les aorres peoples;
il> ne connorlfent ni podeur ni re–
renue dans les plaifirs de l'amoor , l'un
&
l'aurre fexe
s'y plonge bruralemenr des le plus bas
~ge.
Leur peau ell rres·noire; leurs cheveux foor une vé–
rirable laine,
&
leurs moorons porrenr du poil . lis. voot
rour nuds pour la plOparr;
&
ceux qui font alfe1. ri–
ches poor erre veros' onr une efpece de pagne qu'ils
roulenr aurour du corps,
&
qu' ils Jaitfenr pendre de–
puis le nombril jufqu'a mi-¡ambe: ces derniers fe fror–
rent d'huile
&
de peinrure,
&
oroenr Jeur cou, lcurs
bras,
&
leurs jambes, d'aooeaux d'or , d'argenr, d'ivoi–
re,
&
de cornil .
Prelque rous les narurels de
Guinle
font expofés
a
des dra¡¡onneaox, efpece de vers qui enrrenr dans Icor
chair ,
&
la rongenr par des ulceres qu'rls
y
caufeot .
La perire vérole efi un aurre fléau encore plus redoa–
rable,
&
qui les emporre de-rems-en-rems par mrllier..
IJ paro1r que les D iépnis déeouvrirent ceue contrée
en
1364
toas Charles V.
&
qu'ils y
001
nav .-gé avant
les aurres oarions européeones ; mais ils
n'y
formeren t
aacune habirarioo . Les Porrugais plus avifés s'y établi–
r<rH au commeoccment du
quio~ieme
fiecle,
&
l'année
t6o.f
for
J' époque iarale de Icor déroore; alors
les
Hotlandois
les chalferenr des forrs
&
des comproirs
qu'ils avoient for les córes,
&
les coorraigniren r
d~
fe
red·
rin; oa
y
en tc.iat eo bJeu cWr .
&:
en bleu brat de
la
m!.me
loagucur
.