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GUA

GUARA

ott

GUA U R A, (

Glog.)

comme l'é–

crir M. de L isie , port

de 1'

Amérique méridiooale daos

13

mer du Sud, fur la cóte du Pérou,

a

une licue de

l'lle Sainr-Marrin, (ous le

11d. 30'.

de

latirude méri–

dionale.

f/oycz

le

[ttppllmmt

aux

voyaga

de

Wodes

Roger.

(D.

'J.)

GUA

R

C

O, (

Glog.)

vallée de I'Amérique méri–

dionale au Pérou. Elle en fort lnrge,

&

couvertc d'ar–

bres odoriférans . Les In cas avoient fur Con cóteau u–

ne fomprueufe forterelfe qui conduifoit jufqu'a

la mer

par un. e[calier conrre lequel fe brifoient les Rots. Cet–

te forreretTe o

u

l'on gardoit le thréfor des Incas, étoit

b1ltie de groOes pierre> de

taille jointes enfemble fans

aucun morrier,

&

cependant avec

tanr d'art , qu'on

pouvoit

a

peine appercevoir les joinrures . Le tems a

fait

tomber cetle maífe , mais

les

ruines font encare

connoitre quelle en a été la magoificence. La \'allée

de

Guarco

&

toutes

les vallées voHioes étoient alors

peuplécs d'un nombre ptoc!igieux d'habitans, qui onr

prefqoc entierement difparu.

( D . '].)

G U ARDA FUI, (

Glog.)

capitale de l'Ethiopie

en Afrique, fur la cóte d' Aby!linie,

á

l'extrémiré o–

riental e du royaume d' Adel,

&

a

l'entrée do dérroit

de Babel-Mandel.

Long.

312.

lat.

1 1. 40.

( D .

'J.)

GUA R D

1

A ,

(

Géog.)

ville de Portugal, dans

la provmce de Beira ,- avec un éveché futfragant de

L isbonne,

a

r

2

lieoes S. E. de Vifi:n,

20

0.

de L a–

megQ ,

jO

N. E. de L isbonoe.

L ong.

11.

18.

lat.

40. 20.

(D. '}.)

GUA

RD 1

A-AL

F

E'R EZ, (

Géograph.)

perite

villt d' lt11lie prefque deferte au

royaume de Naples ,

dans

le comré de Moli(e, avec un évoché foltraganr

de Bénevem. Elle efl fur

le T iferno,

a

deux lieues

N. O. de Larino .

L ong.

32. 28.

lat.

41.

jO.

(D.

'J.)

-

G

U A

R GALA

ot<

G U E R G U E L A,

(Giog.)

vil le d' Afrique, capitale d'up petit royaume de m€me

nom, dans le Bilédulgerid, au S. do mont Atlas; on

s'y nourrit de darres, de chair de chameau

&

d'aorru–

che. Elle en

a

140

lieues S. d'A lger.

L ong.

37· 30.

lat.

2j. fO.

( D . '].)

GUA

R

M A

Y, (

G/og.)

port

&

vallée de

I'A–

mér ique méridiooale, au Pérou daos la mer do Sod ,

fous

le

rod.

30'.

de

lam. méridionale . L a vallée

aurrefois tri:s-peuplée, n'en plm qu'uoe habitarían de

patres qui

y

nourritfent des cochons.

( D .

'J.)

G U A S C O, (

Glog.)

pon, riviere,

~

vatlée de

1'

Amérique méridionale, fur la

c6<~

du Ch1ly. La val–

lée

e(]

pleine de perdrix ,

de

breb1sl,

&

d écure01ls ,

doo r les peaux fonr d'ufages. L e port efl une bate OU·

verte.

L atit. mlrid.

28. 4í·

( D .

'J.)

'

GUA STA L L A,

Gt<ardaftal!rtm,

(_

Glog.)

pe ti –

te mais forte ville d' ltalie, en Lombard1e, au duché

de' Mamoüe

fur la frontiere du duché de Modcne .

Elle efl pre; du Pó,

á

6

lieue> N. O. de Reggio,

8.

S.

O.

de Mantoüe.

L ong.

~8.

8.

lat.

44· 4f·

(D.

'J.)

(

1)

G U ATA O, (

Gfog. )

lle de

1'A

mérique fepteo–

trionak ,· dans la mer do Nord,

&

l'une des Lucayes.

E lle cfl environnée d'écucils, de bafTes,

&

de rochers.

Son

ex~rémité

orientale en

a

2jd.

46'.

&

fon curémi–

téoccidenrale

á

27d.

6'.

(D.

'J.)

G U A

T

1M

A L A, (

Géog.)

province confidérable

de ·I'Amérique feprentrionale, daos

la nouvelle Efpa–

gne. Elle embrafTe

12

autres provinces,

&

abonde en

cacao. Les ind•ens qui l'habitent fous la domination e–

fpagnole, Í<>n t gro!lier ,

&

la pl6part profellent la re–

li~;ion

chrétienne'

a

laquelle ils melcnt mrtle fuperfli–

tions; ils aimenr ertrcmemem la dan fe

&

les boifTons

qui pe

u

veot eni

v

rer, couchent fur des ais ou des ro–

feaux liés enfcmble, un peu élevés de terre, pofés def–

fus uoe naue,

&

un petit billar de bois leur fert de

che ver; ils ne porrent ni bas ni fouliers, ni chemiCes;

leur unique vercmcm confi(]e en

un~

e[pece de lurplis'

qui pend depuis les épaules jufqu'au-delTous de la cein–

ture, avec des manches ouverres qui leur couvrent la

moiti¿

dn

bra<.

Guatimala

dl

la capitale de la pro–

lllioce.

( D . '}.)

G

u

11

r

1 M 11 LA ,

(

Glogr.)

grande

&

riche vil!e de

1'

Amérique feptcntriunale dnns

la oouvelle

~fpagne,

capirale de la province du méme nom, avec un éve–

ché,

&

une école que les Efpagnols oomment

tmh•er-

GUA

/iel.

Cette ville erl fi tuée daos une vallée environnée

de hautes monragncs qui Cemblent pendré delfus, du

cóté de l'orient.

11 y

eo

a

une entierernent !lérile, fans

veraure' couverte de cendres. de pierres'

&

de cail–

loux calcinés; e' e(] le gibe! de 1' Amérique, terrible

volean qui vomit fans ce!fe des fiammes, des torrens

de feu birumineux,

&

quelquefois

JCI!C

des pierres

&

des raches qui pourronr un JOUr détruire

Guatimala

de

fond-en-comble; elle fait néanmoins un commerce con–

fidérable avec le Mexique par le fecours des mulets,

&

par la mer avec le Pérou.

Long.

286.

f.

lae .

14

6.

(D. '].)

GUA

X

A CA, (

Géogr.)

province de l'Amérique

feptenrrionale, dans la nouvelle Efpagne.

Elle

a

100

lieues le long,

jO

de large,

&

en tri:s-ferti!e en fro–

men¡, mays, cacao, cafre,

&

cochenille. Antiquéra

en eH la caoitale . La vallée de

G11axaca

commence

au p1é de la' montagoe de Cocola, íur la latir. fcpten–

trionale de

r8d.

(D. '].)

G U A

X

A T E'C

A

S , (

Glog.)

province

de

l'A–

mérique f'epteotrionale au Mexique; elle renferme plu–

lieurs bourgades qui font tituées fur

In riviere de Pa–

nuco,

&

c'efl pourquoi

M.

de Lisie appelle cette pto–

vince

Pantuo.

(D. '}.)

GUA

Y A

Q U

1L,

ou

G U

Y

A Q U

1

L,

(Gfog.)

ville, baie,

&

port de

1'

Amérique móridionalc au

Pé–

rou, capi tal

e

d'une province de

m~me

no

m,

dans l'au–

dience de Quito, avec deux forts. La riviere efl navi–

gable

a

14

lieues au-defTus de

la

ville; mais rous

vJil~

feaux qui y mouillenr, fon t obligés d'atteodre un pilo–

te; paree que l'entrée de cette riviere en tri:s-dange–

reufe. La province en fertile en bois de charpenre

d'un grond ufage pou r la conflruél:ion

&

la réparation

des vailleaux . On y recueille une fi grande quaotité de

cacao, qu'on en fournit prefque toutes les places de la

mer du Sud,

&

qo'il s'eo tranfporte tous les ans plus

de

30

mil le balots, dont chacun pefe

8r

livrc:¡;,

&

le

balar vaut deux piallres

&

demi ,

11

n'y a point de mi–

nes d'or

&

d'argent dans le pays, mais

toutes Cortes

de gros bétail.

Gt~ayaquil

a une audience royale, dont l'Efpagne vend

les cmplois; cette vil le fut pillée en

168s

par des

Bí–

buniers fran<;ois de Saio t-Domingue·, qui eo

~etire:cnt

plus d'uo mil!ion en or, en

pe;les,

&

en

p1errenes

~

L'inquifition

y

rcg<><

avec íévénté,

&

oe défendra Ja–

ma;s

des

ftíbul1iers cette malheurco fe ville.

Guayaquil

efl fituée

a

7

licues de Puna,

&

i

10

de la mer.

Long.

300.

40.

lae. mérid.

ro.

( D . '}.)

G U A Z A COA L C O ,

t

Glogr.)

rivicre de la

nouvelle Efpagne en Amérique, dans

la province de

Guaxaca qu'elle arrofe,

&

va

fe perdre enCuite daos

la baie de Campeche .

( D . '}.)

G U

1\

Z U M A, genre de plante

a

fleur en rofe ,

compofée de plufieurs pétales difpofées en rond; il s'é–

leve du fond du calice un pil1il qui devient dans la fui–

te un fruit ovoi'de' charnu

&

tubercnleux

a

l'extérieur

t

ligneux daos

1'

intérieur,

&

divifé en plufieu rs

loges

qui cootiennen t des femences en forme de rein . Plu–

mier,

nova plant. Amer, gmer.

f/oye:¡;

P

r.

A N

T

1!.

(/)

GUA

Z Z O, (

Peinltlre

)

c'efl le nom que les I–

talicns donnent

a

la peinture en détrempe.

On a quelque raifon de croire que ce- geo re de peiu–

ture en le premier qui ait été pratiqué' paree que too–

tes Cortes de couleurs s'y pcovent employer,

&

qu'il

ne faur que de l'eau avec un peu de gomme ou de col–

le pour les dérremper

&

les nxer. On peinr

¡¡

gt~a!'ZO

fur des murs de platre, fur des bois, fur des peaux ,

fur des toiles, fur du papier fo;r;

(ou

plus grand ufage

en confacré pour les éventails

&

les décorations

d~

théatre; cependant il en afTe'L indifféren r fur que] fond

on l'employe, pourv

íl

que ce fond ne foit pas gras,

&

que ce ne foit poi

m

fur un enduit frais, o

u

il eotre de

la chaux, comme fonr les enduits poOl'

In peinture

a

frefque. Elle

a

cela de common avec cette derniere ,

que les clairs en font tres-vifs;

&

elle a

de

plus, que

les bruns en re(fonent mieux. Un avantage particulier

de la peinture

a

gt<azzo,

c'efl qu'étanr expofé

a

quel–

que lumiere que ce íoit, elle produír fon effet ;

&

plus

le jonr efl grand, plus elle paroir éclatante. Elle dure

long-rems

a

couvert dans un lieu fec,

&

fes couleurs

ne changent point tant que le fond fubfi(]e. Enfin elle

efl

{J.) Ce Duché pre(elltement appanie:at

a

fon

Aheífe

Royal

e Mr. le Prince Don Pbiljppe

Iof.uu

d'Efpagne.

8c

Dllc de P3rme,

8c

Pl~i(aaco,