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GUA

t;os, Léon,

&

Zamora

tn

fom les villts les plus con–

tidérabics.

(D. '].)

G

u A D A L A

J

A R A ,

ou

G

u A D A L A X A R A ,

(

G!ogr.)

vil le confidérable de (' Amérique

leptemrio–

nale , capitale de la r iche

&

frrtile province de

m~me

nom, daos la Nouvelle·Eipagne, avec un €\'eché (uf·

fragant de

Me~ ico

. Nuno de Gufmao la fit batir en

1 f31 ;

elle eíl

a

87 lirues O . N. O. de Mexico.

L on–

tit.

271. 40.

lat.

N .

20. 2.

(D. ] .

)

G U ADA LA

V

1

AR,

(Géog.)

riviere d' Erpa–

gne au royaume de Valeoce; ce nom qui

lui a été

dooné par les Maures ,

fignific

<a" p11re

:

les ancieos

oor nommé cene riviere

Turia

.

Elle a fes

fourcrs

daos les monragoes qui féparem la Nouvelle - Caflille

du

royaume d' Arragon ; rile coule daos ce dernier

d'Occideor en Orient, fe courbanr vers le S. O. elle

entre daos le royaume de

V

aleoce , baigoe la capirale

au-deflous de laquelle elle fe perd dans la M éditerra–

née . Ses rioages font communémenr bordés dt faulos,

de planes, de pins,

&

d'autres arbres fernblables, de–

puis fa fource

jufqu'a fon embouchure.

(D.

J . )

G U ADA LENTIN, (

Giog. )

riviere d' Erpa–

goe qui a plulieurs fources daos

le royaume de Gre–

nade,

&

fe perd

a

Almnaran daos

le golfe de Car–

thagene .

(D.'].)

G U

ADA LO

U

PE,

aqud!

Lt~pid!,

(

Giog. )

vi!le

d'

Efpagne daos

1'

Ellrnrnadure, avec un célebre cou–

vem d'Hiéronymites, d'une flruéture magnifique

&

d'u·

ne richeffe immen(e; ils fonr au nombre de cenr viogt,

&

onr vingt-huir mille ducats de reveno pour leur en–

lretieo. La vil le efl fur le

ruiffeau de

m~

me nom

a

on-z.e licues de Truxillo.

Long.

13 .

1).

lat.

39· 1).

(D.

J.)

G

U A D A L O U P E

( L A )

ou

G

U A D E L O U P E ,

( Giog. )

!le de I'Amérique, l'unt des Antilles fraQc¡:oi–

fes, entre l'ile S. Domingue au fud , la Marie-Galao–

de au fud·efl, la Defirade

a

l'efl,

&

l'i le de Montfer–

rar au nord; fa plos grande largeur efl d' eoviron dix

lieues

&

ron circui1 de foixaore. Elle efl fertile, peu–

plée , défendue par quelques forts ,

&

conquife fur les

Efpagnols par les

Fran~ois

qui en fonr les mai tres de–

puis

•63¡;

les matelors la oommeor par corruption la

~ard<loupe:

elle efl divifée en deux partics par un pe–

l it bra< de mer. La partie orientale s'appelle la

grande

terr<

;

la panie occidentale donr

le milieu efl hériffé

de mootaJ¡nes , efl proprement la

Gllad,lollpe

.

V.y,z–

co la de(criplion Mraillée daos les

voya¡;cs

d~

La–

bal.

L o11g.

fuivaor Harris,

3' 9·

fl.

H ·

&

futvanr Va–

rio

&

Deshaye<,

3'5'·

18.

1).

lat.

14.

o. o.

(D .

J.)

GUA

0

A L

Q

U 1

V

1

R, (

LE)

B wtis

(

Giogr.

)

grand Aeuve d' Elpagne daos la Nouvelle- Caflitle

&

dans

1'

Andaloufic; il prend fa fource daos la Manche

ou p!Ot6t il rire

(oo

origine du mont Siéra-Ségura; re–

¡;:oir daos fon cours le Guardemena, le Guadaloulou,

le

Marbe !la , le Xéoil ; pafle

a

Cordoue,

a

Séville ;

forme quelques iles,

&

va re perdre daos le golfe de

Cadix,

a

S .

Lucar de llaraméda : il ell

large d' une

lieue daos fon embouchure,

&

la marée y monte Juf–

qu'a Séville. L es Efpagnols anribuent

:l

fes eaux la

propt~été

de teindre en rouge la laine des brebis, c'eCl–

ii-dire

qu'clle~

peovent faciliter cene reinrure.

L e

Guadalruivir,

mot arabe qui

fignitie

le

grand

¡leuve,

efl le

B ll!tis

des aociens ;

le tems qui détruir

toutes chafes

y

a fait des changemens confidérables ; il

a

fermé fa branche orientale . Ceux qui favent les ré–

volu~ons

que des rremblemens de rerre

&

autres acci–

dens onr produit fur d'autres Aeuves, oe

s' érooneront

pas de celles qui fonr arrivées au

Glladalquivir .

(D.

')

)

GUA DAR A M A, (

Glog.)

petite ville d'Efpa–

goe daos la vieille Caflille; elle efl fur le Guadaran,

a

10

lieues N . O. de Madrid,

6

S.

de Ségov ie.

L on–

¡.ie.

13.

5'3·

lae.

40. 43·

( D .

J.)

G

U

A D

E

L, (

Glog.

)

ville de Per(c daos la Pro–

vince de Mékrao, fur la elite oriemale, avec uo

arre~

bon port .

L ong.

8o.

30.

14t.

2).

(D . '].)

G U A D

1

A

N

A , (

1, E )

/Inas

,

ou génitif

lln.e,

(

G!og.)

riviere d'Efpagoe qui prend fa fouree dans la

Nouvelle- Caflille proche de Caoamayez ; elle femble

d'abord fe cacher fous terre, renair enfuite par des ou–

venures que l'on appdle

los oyos d< Guadiana

;

coule

~

Calatrava, a Ciudad R éal; fe jene daos !'Eflrama.

dure; palfe 3 Mérida,

a

BadaJox; entre daos le Por–

t u~al

; fépare

1'

Algarve du Contado qui oppanienr

a

l'Efpagoe,

&

fe ¡eue en

fin

dans I'Océao entre Ca!lro

Marino

&

Agramonte.

Les Latins I'oot décri1 fous le oom d'

llnqs,

auquel

GUA

les Maores onl ajoihé les deux premieres fyllabes du

nom moderoe. Bochan a chcrché l'étymologie do mot

GllGdiana

daos les

langues panique

&

arabe , comme

li

la premiere

lui étoit connue , ou que

le> Arabes

euffenr été en Efpagne du rems des Romaios.

A u re!le, comme cene riviere a tri: • pcu d' eau en

été prcs de fa fource,

&

d'uoe eao qui par

la

lcnteur

de foo cours femble croupir fous des rochcrs , on o ero

qu'elle fe perdoit fous terre, paree que dans In

féchc–

reffe on la perd de vOe daos les lieu" voitins de lun

origine ; c'efl ce qui a dooné lieu

a

un be! efprit du

fiecle, de dire daos un de fes ouvrages, au fu¡ et des

fleuves d'Eipagne:, I'Ebre l'emporte pour le nom, le

, Duéro ·pour la force , le Tage pour la rcnommée,

,

le Guadalquivir pour les richcffes ; mais le

Gt~adi.<"

na

n'ayant

pa~

dequoi re mettre en parallele avcc les

, nutres , va de honte fe cnch•r fous rerre , . Cene

pen(ée puérile fait honneur au go6r de l'écrivain.

(D.

J.)

G U A D

1

L-B

A

R BAR, (

Glog.

)

riviere d'

Afti –

que fur la elite

fcptentrionale de Barbarie ; elle

a

fa

fource aupres de I'Orbus,

&

tombe dans la Méditer–

ranée

a

Tabarca: c'eCl

la

Tufca

&

le

Rt~bricatw

des

anciens.

( D . '}. )

GUA D

1

X, (

G!og.)

les Romains

1'

ont connue

fous le nom

d'lltci;

ancienne

&

grande vil le d' Efpa–

gne, mais dépeuplée, daos le royaume de G rcnadc ,

avec un éveché fuffragaor de Séville. Ferdinand le Co–

lholique l'a reprife fur

les Maures en

1489.

Elle

ctl

daos UO rerroir rres-fertile, environné de tOUS CÓtés

de

hautes montagnes,

&

arrofé par des

rorrens ; a neuf

licues N . E. de Grenade, fcpt S. O . de Baca, dix –

neuf N . O . d'Aiméria.

L ong.

1).

23.

lat.

37· ).

(D.

].

)

GUA G

1

DA, (

Gtog.)

ancienne ville d' Afrique

au royaume de Trémecen , daos une plaine agréable ,

a

quaroru lieoes de la mer

&

a

pareille diflaoce de

la ville de Trémecen. Elle abonde en blés, en pSm–

rages,

&

produir les plus belles m ules d' Afriquc; Pto–

lomée nomme cene vil le

L anigara,

&

la met

á

nd.

de long.

&

a

33·

de latit.

nos

géogr~phes

mudernes

efl iment la

long.

a

r6d. 24'·

&

IR

latit.

J

33d· 46'.

(D.'].)

GU AGOC!NGO,

(Géog.)

ville de I'Améri–

que

fepreorriooale

dan

la Nouvelle · Efpagne, entre

Puéblo de los Angeles

&

la vil! e de Mex ico , a dou–

te licues S . E . de cene derniere.

L ong.

277. 10.

lat.

19. 40. (

D . '].

)

GUA

1

A CA N A , (

Hift . nat. bot.)

genre de

plante

á

Aeur monopétale campaniforme; il fon du ca·

!ice un piflil qui entre daos

la partie inférieurc de

la

fleur,

&

qui devient un frui1 mou, arrondi,

&

parragé

en plufieurs loges; il con1ien1 des femences tres-dures,

fclon J . Bauhin,

&

carr;lagineufes ,

felon Crefa lpin.

T ourneforr,

infl. r<i herb. Voyn

P 1.

A N T

1! . (

1 )

G U A

1A V E ,

g11aiava

,

( Hifl. nat. bot.

)

genre

de plante obfervé par le P. Plumier ;

la fleur e!l en

ro

fe,

&

compofée de plufieurs pétales difpofés en rond:

le ca!ice a la forme d'uoe cloche.

11

devienl un fruir

qui a prefque la figure d'un c:euf,

&

qui efl de cooli–

flence molle,

&

garni d'une

~ouronne;

il

y

a dans fa

chair plufieurs perites femenees . Tournefon,

infl. reí

herb. appmdix.

Voyn

P

L

1\

N TE. (

l )

GUA ! R A N E, (

Géog.

)

provincc du Paragoai ,

qui efl pour la plus grande panie (ous le

tropique du

Capricorne ; les chaleurs exceffives qu'il

y

fa it

&

l'hu–

m idité de ron terroir ,

la renden r également propre

:1

produire des maladies

&

toares fortes de fruits , ainli

que de graios; cepeodant on n' y mange poinr d'aotre

pain que la manioque, ni d' autre chair que celle des

animaux que l'on toe

d

la chaO"e; il y a beaucoup d'é–

laogs, de finges, de rigres,

&

de couleu vres; le pays

<'O efl infeété. Les oifeau x y foor en grand nombre ,

fur-tout les perroquets dom on compte vin¡¡r efpeces,

parmi lefquelles il s' en trouve de fort jolts verds

&

bleus, gros comme des moineaux

&

tr~s-faciles

a

ap–

privoifer.

O o parle de cioq tleuves qui arroíeol ceue cootrée;

on les nomme

1'Huibai

,

le Tip_axiva

,

1, Paranapa–

na, le Pirape,

&

le Parana .

La

largeur de cctre va–

lle provincc efl d'une étendue immenfe,

&

JOfqu' ici

enrieremenr ioconooe; cepeodanr les Jéfoites y oor éta-

bli une miffion .

Voy.::-

PAR

AGuA 1 .

.

L e' Guairains oceupent tout le pays entre

la nvtere

des Amazones

&

le Parana,

&

entre le Parana

&

le

Paraguai, ¡ufqu'aux con

ti

os

do

Pérou; leurs armes foot

la

maO"ue

&

les fleches : oo dit qu

'il&

eograitfeor leors

pri-