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GUA

prifonoiers de guerre ,

&

qu'ils les mangent enfuire a·

vec délices; mais nous n' avons encore que des reln·

tions menfonger<S

&

fuperficiclles de ce pays-13,

&

les

Efpagools n'y polfedent que deux petites villes ou boÜrgs

tres-éloignés l'un de l'autre.

(D.

J

)

GUA LATA, (

G<og.)

royaume d' Alie daos la

Nigritie; il ell borné a

u

nord par des D.rveches , au

fud par le royaumc de Zanhn)\ua,

a

l'dl par une chai–

ne de mootagnes,

&

ii

l'oüerl par les Ludayes: on ne

connoit daos tout ce pays que quelques endroits habi–

tés par des peuples qui menent une vie fauvage

&

mi·

férable; on y recucille feulcment du riz, du petit mil·

Jet, de l'orge,

&

des dams . Sanut dit qu'il y n daos

ce royaume une vil le fans murailles nommée

Hodm ,

lituée

ii

llx journCes du Cap- Blanc , par le 19J. 30'.

de latitude fepteotrionale, mnis que cette place n'cij fai–

te que pour la comrnodiré des carnvanes qui vonr de

Tombur en Barbarie.

(D.

J.)

GUA LEMBO U LÓ U, (

Glog.) vo)'e.t

G

LcMOOULE.

G U A L E'O

R ,

o"

G O U A D E'O R fe ion de Li–

sie, (

Giog.)

grande ville de 1' empire du Mogol en

Afie, capirale de la province du mcme nom, avec une

bonne fortereffe ou le grand Mogol tient fes tréfors ,

a

vingt lieues S. d' Agra.

Long.

93·

t8.

lat.

l).

(D.}.)

GUA M,

atllrcmcnt

GUA N,

ou

GUAHAN,

(

G/og.)

la premiere

&

la plus mérid iona le des 11es d<S

Larrons,

Oll'

ce qui efl la meme chofe' des iles Ma–

riannes; elle dé pend des Efpagnols qui y onr un petit

fort avec fept cauons, un gnuverneur,

&

quelques fol·

dats; c'efl-U que fe viennent rafraichir leurs vaiffeaux

des Philippincs qni vont d' Acapulco

ii

M anille; mais

pour le re!llur

les vents nc leur

laiffcnt pas aifément

reprendre ccue route .

Guam

efl

a

fepr licues de Rota

oo Supana, fuivant le P. Morales;

&

fmv&nt 'vVodes

Rogers,

a

quaranre lieues ; fon rerroir efl rougdtre

&

~ride

. Les principaox fruits qu' elle produit

(ont

des

pommes de pin, des melons d'eno , des melons rnu–

fqués, des oranges, des ciuons , des noix de cacao.

Le

vent

reglé y foufHe

tOOjoUr s du

fud- efl, excepté

pendant la moo!Ton de l'oiiell, qui dure depuis la mi·

]oin

JUf~u·A

In

mr Ao6t. L es habitans y font prefque

tous naturels du pays; leur teint efl d'un brun

oliv~rre

·

il$

V00l tOUt OUdS

1

a

la referve

d'on

torchon

QU i

leU;

pend

a

u derriere,

&

les fe mmes

y

pmrent de peritS ¡u·

pom.

Long .

1)7.

10.

lat.

13.

>).( D .'].)

GUA MANGA , (

Géog.

) ville conlidérable

&

épifcopale de 1' Am(rique rn¿ridionale, capital

e

de la

province de meme nom au. Pérou, d_ans

l'audien~e

de

L ima· fon commerce conll!le en currs , en pavrllons

qui

fe~vent

de ríd aux pour les lirs,

&

en con

ti

ro res .

eeue villc cfl daos une plaine ouverte ,

a

20

licues

des montagoes des

Ande~,

ii

7 licues de Lima

&

a

8o

de Pifco.

Longit.

306. 40.

lt~t.

mlrid•on.

13. 4·

(D.

'J. )

G U

l\.

N ABA N E , (

Hifl. nat.

boe.

) genre de

plante

a

fleur en role compolec ordinairemenr de rrois

pétalcs difpofés en rond ; il s'éleve du fond d'un cali·

ce

a

trois feuilles un piflil qui devient dans la fuitc un

fruit am)ndi ou conique,

cham

u, rnou; ce fruit

ren–

ferme plulicurs femences du.es

&

oblongoes. Plumier,

nova plant amer. gm. Voyez

PLANTE. (

1)

G

U

A N AH A N [, (

1

s LE

DE)

Géograpb.

au·

rrement nommée par Chriflopbe Colomb,

1'

í/e de S.

Sauve11r;

ile de

1'

Amérique feptentrionale ,

1'

une des

Lucaies daos la mer du Nord; ce fut la premiere ter–

re que Colomb découvrit daos le Nouveau·Monde en

1492

le 1our mé:me que les Efpagnols avoieot delfein

de le ' tuer, fatigués de ne rien trouver; elle efl au íud

de Guanima

&

au nord de Triaogulo, avec un a!Tez

bon port .

Long.

Jl.

30.

lut.

2).

10. 40.

(D. ']

)

GUA N A PE, (

G<og .

) port de la mer du Sud

dans l'Amérique méridionale au Pérou daos l'audience

de Lima

au midi de Truxillo. Les navires qui vien–

nent de Panama ont coOIUme d'nborder

a

ce port pour

y prendre ce qui leur efl néce!faire .

S

a polirion cll a·

peu-prcs fou

le

8d.

30'

de laeit. mlridion. ( D .

'J.)

GUA N A P 1, (

Giog.)

volean des Jodes orrenra·

les, pre> de \'lie de Néra. JI fume fans ceffe, vom!t

fouvent des

R

•mmes

&

do feu de Con íommet ; mars

s'érant eotr' ouven daos le dernier fiecle,

il Jetta tant

de pierres hors de fon íein , que le canal creufé

enr~e

cene mnnragne

&

celui de Néra en fut comblé,

&

na

pas été navigable dcpuis ce rems. la. Cette momagne

nrdenre cfl par le

4<.

degré de

latitude méridionale .

Voyez

VoLeAN.

( D .

'J.)

GUA

84-5

GUA N

A Y

A, (

Giog.)

ilc dé l'Arnérique, dans

le golphe de Honduras ,

a

lix ou fept

licues du cap

auquel elle eCl oppofée vers le nord • oüefl. Criflophe

Colomb qui la découvrit

le premier,

1'

avoit appellée

l'ilc des pins,

:i

caufe de la quanrité de ces

arbre~

qui

y sbondent: mais elle a retenu jufqu'a préíent le nom

fauvnge de

gua>Ja)'a;

on rranfporte dans

fon golphe

for des mulers les marchandile> de l'audiencc de Gua·

timala , pour les charger fur les

vaiiTeaux d' Efpagne ,

qui ont coOtume d'y arri ver rous les ans .

(D.

'J.)

GUA N

• A V E L

1

e A,

ou

GUA N CABE–

L 1CA, (

GÍogr.)

petitc vil le de

1'A

mérrquc méridio·

nale au Pérou, daos l'audiencc de Lima,

a

6o lietles

de Pifco .

Long.

jO). 30.

lat. mhid.

12. 40.

e•ert nupres de cette ville qu'efl la grande miniere de

mercure' qui

ferr

a

purifier l'or

&

l'ar~ent

de toure

1'

Amérique méridionale. Ceue mine eCl

creufée daos

une monragne forr vafle ,

&

les feules dépenfes qu'on

a faires en bois pour la fotuenir, font immcnfes. On

trou ve daos ceue mine des places, des rues,

&

une

chape! le o

u

l'on célebre la meife les jours de fe res; on

y efl éclairé par un grand nombre de chandclles allu ·

mées pendant qu'oo y lravaille. Les parriculiers y font

travailler

a

leurs frais'

&

(onr obligés íous les plus gran·

des peines de rememe au roi d'Ei'pagne !Out

le

rnercu–

re qu'ils en rirent. On le lcur pnye

a

un cenain pri>

fixé;

&

lorfqo'on en a tiré une quanrité fuffifanre, l'en–

llée de la mine ell fermée,

&

perfonne n'en pcur avoir

que de celui des magafins . On tire communérnent

tous les ans des mines de

Guan¡avelita

, puur on mi–

lion de livres de vif-argeot' qu'ou mene par !erre

a

Lima, puis

a

Arica,

&

de-la

a

Potoli. Les lndiens

qui travaillent daos ces mines deviennen t au bout de

quelques années prrclus de tous leurs membres,

&

pé·

riffenr en fin miférablemenr.

La rerre qui contienr le vif-argent des min'es de

Gtta/1-

¡avtlica,

ell d'un rouge blanchlrre, comme de la bri–

que mal cuite; on la concaíle, dir M. Frézier (

vo·

)'ages de la mer du Jud),

&

on la me1 daos un four–

neau de rerre, dora le chapiteau

en

une voOte en cul–

de-four, un peu fphéro'ide; on l'érend fur une gr_ille

de fer recouverle de rene, fous laquelle on entrwent

un petit fe u avec de l'herbe

icho,

qui efl plus propre

a

cela que toure nutre matiere cornbullible; c'ell pour·

quoi il en défendu de. la couper :\

20

licues

a

la ron–

de. La chalcur fe con¡munique aotravers de cene ter–

re,

&

échaulfe tellement

le minérai conca!Té, que le

vif-argcnt en fort volatilifé en fumée; rnais comme le

chapiteau ell exaélement bouché, elle ne rroo ve d'iffue

que par un petít rrou qui communique

a

une íuice de

cucurbires de terre, rondes ,

&

cmboirécs par le cou

les unes daos les nutres; la ccue fumée circule

&

fe

coudenfe, par

le moyen d'un peu d'eau qu'il y a a

u

fond de chaque cucutbite, ou le vif-argent 1ombe con·

denfé,

&

en liqueur b en for mée . Daos les premieres

cucurbites,

il

s'en forme moins que daos les dernieres;

&

comme elles s'échauffent fi forr qu'elles c>fferoient,

on

a

foin de les

tafraichir par-dchors avec de l'eau .

(D. '].)

GUA N C HA e O, (

Giog.

J

port de

la mer du

Sud dans 1'Amérique méridionale, fur la elite du Bre–

lil, fous le huirierne dcgré de latitude méndionale'

a

9

licues de

la monragne de Guanac. Ce port ell rempli

d'une

li

grande quaotité d'herbes

m~ririmes,

que, quand

on ell fur les ancres, il faut avuir grand foin

de les

en débarrallcr fréqucmment.

f/o)'tZ

a

ce fu1et le

Jup·

plimcnt

t~ux

voyages de

W odes Roger.

(D. '].)

GUA

N

1M

A, (

G<og.)

petite ile de I'Amérique

feprentrionale dans

la mer du Nord,

&

!'une des Lu–

cayes; elle s'étend en long l'efpnce de 12 licues; Chri–

llophe Colomb qui la découvrit, la nommn

Sainte–

Marie de

lt1 Con<eption. Lo11g.

32. 30.

lat.

24. 12.

(D.'].)

GUA NUCO,

(Giog.)

ville del'Amérique rné·

ridionale, capitale d'une conrréc de meme. nom, daos

l'audience de L ima· elle abonde en ce qm

dl

néceí–

faire

á

la vie

&

elie a quelques rnille lnd iens triburni–

res; elle efl

'a

4f licues N. E. de Lima.

L ong.

34-

40.

la&. m!rid.

(D. '].)

GUAPA

Y,

(LE)

Giog.

g!ande riv iere de

I'A·

mérique méridionale. Elle a fes fources au Pt!rou, dani

les monragncs des Andes;

&

apres un tres- long cours,

elle prend le nom de

Mamorre,

qu'elle perd en tom–

bam daos le Reuve des Amnones;

voyez

la carre que

les

J

éíuites ont donné en 1717, des

rources

d~

ceu

e

riviere, aupres de laquelle ils ont quelques mrffions.

(D,

J.)

GUA-