GRI
brand« de coul ur blanche
&
naire parfemées,
ii
di–
llanees a!Te?. égales , foit for
le corps, foit fur la croo–
re .
L e
gri1 ti[onnl
ou
charhonnl
a des taches irrégulie–
rement <'parles de cótt!
&
d'autre, comme ti
le poi!
cOt été noirci avec un charbon.
Le
griJ tor.rdillt
ea un
gri1
fale approcham de la
couleur d'une grive.
Le
gri1 truité
autremeot appellé
tigrr,
confiflc daos
un
fond blauc melé ou d'ahao ou de noir, femé par
de petires Laches aUe·¿ égaJemcnt fur
tOO!
le Corps .
On appelle auffi ceue robe
griJ moucbrté,
ces taches
approchant de
la
fi gure des mouches .
L e
griJ de fo urÍJ
efl ainli nommé par fa relTemblao–
ce au poil de cet animal. Quelquos chevaux de cette
robe on t les Jambes
&
les J3rrets garois de raies uoi–
res, comme ccrtaíns mulcts; d'aotres en ont une fur le
dos; les uns ont les crins d'uoe couleu r claire, les au–
trcs les onr noirs.
Entin il
efl
encere une efpece de
gri1
que nous ap–
pelloos
grÍJ l tourneaux . Voyez
E
To uR
N E A
u.
(e)
G
R
1
S ,
(
P
E T 1
T · G R
1 S )
m
P lumafferie,
ce font
des plomes qoi foor ordinairement fous
le veutre
&
fous les alies de l'autruche.
GR l S A
1
L LE,
f.
f. (
Peintr<rr)
fa~on
de pein–
dre avec deux couleors, l'une claire,
&
l'autre bruue:
au· rnoycn de leur rnélange
1'
on exprime
les
lamieres
&
les ombres. On appelle encare c<·tte
fa~on
de pein–
dre,
fa ir<
dr~
tabl•aux d• clair-obfcur .
L'on dit une
grijail/e,
peindre UOe
grifail/e
.
f7o)'e<.
CA
M
A
Y
E U.
G
ll l
s A
1 L LE, (
Perruquier
)
c'ell un beau mélan–
gc de che veux blancs
&
bruns. Les perruques en
gri–
Jaille
ronr eheres.
G R 1
s
A R
T
,
...
yn
e
o
L
t
N .
G
R 1S N
E
Z ,
petite ·rn ontagne do Boulnnois, qui
ftnme la pointc méridionale de la haie de W 11lan . Le
Ro1 y entretient un g11etteur
tn
tcms de guerre.
Voyez
GARDE·CI\res.
Ce11e mnntagne elt le poin t des c6tes de France le
plu; proche des córes d' 1\ngleterre . Le trajet de cene
moota~oe
a
celle de D ouvres o'e fr que de cinq licues
&
dcmie,
a
2400
toifes la licue .
O
o pem obferver que
les banc> de pierre qui compo(ent ce11e montagno , foot
abf"olument de meme nature que ceux des falaifes de la
c6te
de
D nuvres; oo y retrouve los mémes bancs
a
la
rncrne hauteor
&
de la meme épaiiTeur .
Ce~
baocs foor
de p1erre calcinable fort blanche; ce qui peut avoir fait
donner le nom
d'A/bion
a
I'Aogle•erre. Cette canfor–
miré de' bancs des elites do détroit , donne
lieu de
pcnfer que ce détroit s'dl formé par une irruption de
la mcr qui a
(~paré
1'
Angletcrre do Continent. (
T)
G RlSET TES,
f.
f. pi. (
Hiji . nat.
&
Cb'!ffe)
font de pelltS oifeaux de paiTage qo'on appelle au!lJ
Jy–
riotJ;
ils ont le bec
&
les ¡ambes plus counes,
&
font
uo peo plus petits que les moyennes bécaffi nes . lis ont
le plumage d'un brun-noir , hormis le ven tre
&
les bouts
des aiks qoi font blancs; leur chair ell blanche, teo–
dre
&
tres · Mlicare;
&
c'ell un des meilleurs mets ,
quoiqoe raila tian t .
O o les u oovc en Ao \lt, Septembre
&
08:obre, au
bord des marais
&
des
terres JOignantes , oo fur
les
c6tes de
la mer ; ils vom par bandes ,
&
font tres·
diffi ciles
a
approcher , quoiqo'ils aiment
a
fe
repnfer
fur les petites mottes de terre, pourquoi on les appel·
le auffi
pih
·de- ttrr<
.
Mais des qu'il y en a un de
bleilé, laiiTe?.-le crier pour qu'il faiTe venir les autres;
ou s'1l ell mort, retourne7.-le fur le dos, tOot le relle
de la bande, apres avoir un peu tourné , rev ien t
ii
l'en–
droit d'óu elle en panie;
&
appcrcevaot le mort, elle
viendra voltige r autoor de lui ; pendant ces virernens
on en toe beaucoup , quand on
!L
eu la précaution de
fe couvrir de quelques bottes de rofeau ou de braocha–
ges.
11
faot les manger vite , car ils ne fe gardent pas
plus do vingt-quatre heures , fans fe corrompre.
G
R 1
S O
N
N
EM
E N T, fub. m.
ttrmr d'llrchi–
teiJurr;
oo enreud par ce terme dans
1'
Archite8:ure la
premiere efquilfe
d'
un delfein.
17oyt:c
E
S
Q
u
1 S S
E •
(P)
G R l P S W
AL
D,
Grip{'i!aldia
,
(
Glo$ .
)
_vi!le
d' A llemagno daos
la Poméranie , autrefois unpénale ;
mais depuis fuJette aux Suédoi<, avec un boa pmt,
&
une unil·ertit.é fo!ldée ea.
T4f6
par
Wratisl~s . 1~. ~~e
de Poméra111c. Elle c!l pres de la mer, vJs-a-vls 1 de
de Rugen,
it
huir lieues
S.
E. de Stralfund,
22
N .
O.
de Srérin.
L ong.
fuivaor los géographe< do pays,
~od .
fui••nn• Pylius, 33d .
2' .
(.
/at.
Hd·
14'.
1' .
felon
.M..
Ca!lini ; fa duféreoce de Pans eu
lonz•t.
a
été
GRI
82 3
trouvée par une
~clip
fe de foleil , tantOt de
p
d.
4r'·
tant6t
de
f?.
d.
4o'.
Hiji. de l'acadimie du S,iencn,
année
t
700.
Kohnius , ( ]oachim ) habile bu manilte, naquit
a
Grip[wald
en
1647,
&
mourut le
1
r
Décembre
r697
i
cinquante ans. O
o
a de tui de favantes notes fur Pao–
fanias, fur Elieo, fur Pollui,
&
fur D iogene Laerce.
(D.].)
G RISONS, (LES)
Géog.
peupledes Alpes que
les aociens hinoriens nornmeo t
Rbd!ti;
ils doiveot leur
origine
a
des colonies que les Tofcans envoyereot au–
dela de
1'
Apennin. Le . pays qu i occupeot les
Gri(onl
modernes a pour bornes au nord les corntés de
T~rol
&
de Sargans,
a
l'occideot
les cantons de Glaris
&
d'U
ri,
a
u midi
le comté de Chiavenne
&
la Valte–
line,
&
a
l'orient le Tiro! encare
&
le comté de Bar–
mio.
11
efl panagé en trois panies qu'oo appelle
lig11u,
en allemand
bunt,
favoir la ligue Grife, la
ligue
d~
la
Caddée ,
&
la ligue des di! commonaurés ; les deux
premieres
fonr ao mi di,
&
la
troifieme ao nord : ce
fon t comme trois can rons, dout chacoo a fon gouver–
nement
a
parr,
&
qui réunis forment un corps de ré–
publique dans
lequel réfide l'autorité fouvcraine . La
longueor do
pays appartenant
a
ce corps de républi–
que, efl d'environ Jrente-cinq
l1eues du nord au
!ild:
on a donné aux habitans
le nom de
GrifonJ,
pareeque les prtmiefi qoi daos le quinzieme Jiecle fe lig.ue–
rent pour fecoüer le ¡oul( de ceux qui les opprimo[enr,
portoieo t des habits groffiers d'une éroffi: grife qu'ils fa–
briquoicnt chez eux.
ll•
,rc~urent
le Calvinifme en
rp4,
&
contra8:erent
des alliances avec les Suiffes en d1tférens
tems ; rnais
en
1002 ,
les
trois ligue
enfemblc s'alliereot avec la
ville de Borue,
&
en
1707
elles renouv cllerent une al–
liance foleuoelle avec Z urich
&
quelques·ons des can–
tons voifi ns . Quoiq ue les trois ligues foieot melées de
protefians
&
de catholiques ,
le nombre des premic rs
l'empone de beaucoup fur celui des derniers , qui dé–
peodent pour le fpiritael de l'éveché de Coire
&
de
l'abbé de D i!Teoti'.
'
Le goavernement tempere! en démocratiquc, le peu–
ple élit fes magiflrats
&
ofticiers;
&
tous ceux qu i ont
alteint rage de feizc ans, Ont droit de fuffrage . Les
affaires qui regardent le corps de l'état fe termineo t dans
des dietes générales compofées des dépotés de chaque
ligue qui s'a!femblent auffi fouvent que la nécellité le
demande. Le s a!faires part iculieres de chaque ligue fe
traitent dans les dietes provinciales.
Le comté de Bormio , celui de Chiaveone,
&
la
Valteline, poUédés par les
GrifonJ,
ne font proprement
qu'une vallée tres-étroite qui s'étend au pié des Alpes
Rhétiques , mais qui peut avoir vingt licues de lon–
gueur. L ' Adda qui
fort
do moot Braulio orrofe cette
vallée daos
toute fon étendue , lui fait beaucoup de
bien ,
&
quelquefois beaucoup de mal par
fes ioonda–
tions . (
D . ] .
)
G R
1
V E,
t11rdt1J,
f. f. (
Ornitholog.)
genre d'oi–
feau donr on dillingue quatre efpeces, lavoir
la dren–
ne, la
gri-vr,
la
litorne,
&
le mauvis: tous ces oi–
feaux palfent communément fous
le nom de
griva
,
quoiqu'ils foient
i"ort
différens les uns des autres foi t
par la grandeur du corps
&
par la cou leur du ploma–
ge , Coit par la qua lité de la chair. ] e détigoe par le
nom de
grive ,
ce!le que l'on oomme en latin
turdus
jimpliciter diéltiJ, Jeu v';¡ci'IJoruJ minor
'
e'
ell.
a-
dire
grive fimplement dite, o
u
pttite mangtu{e de gui;
ce–
pendant elle ne mange point de baies
de
gui;
elle
n'a
été ainfi .appellée' que paree qu'el le reaemble beaucoup
ii
la drenne, qui mange réellement du gui.
La
grive
ea
plus petitc que la litorne
&
un peu plus
groffe que le mauvais; elle pefe enviran trois onces,
elle a neuf pouces de
lon~ueur
depuis
l'extrém ité du
bec Jnfqu'au bout de la queue ou des parrcs; le bec
ea
long ?'un pouce,
&
il a une couleor brune;, la
l~o
gue paro11 fourchue quand on la regard c de pr"'; lm–
térieur du bec efl jaune,
&
!'iris des yeux a une coo–
leur de noifette. La
grive
rellernble beaucoup
a
la dreo–
ne par la couleur
&
les taches de la poitrioc
&
du ven–
tre; ces taches fon t bruoes, la poitrine a une couleu r
jaun~rre'
&
le ventre
ea
blanc: les taches de la poitri–
ue fonr plus étenducs
&
en plus ¡trand nombre fur la
gr;.,,
que fur
le msovis. Les petites plu rne; qui cou- ·
vrent la face inférieure de l'aile font de couleur rouffe
Jaun5tre,
&
celles qui coovreot les grandes plomes foot
Jaunñtres
it
la pointe; les petites plomes do deffou< de
la queue oot uue cooleur blaochatre . Il
y
a
dix buit
gran-