Table of Contents Table of Contents
Previous Page  850 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 850 / 922 Next Page
Page Background

822

GRI

introduit l'affeétation des

grimaas;

ce]ui que vous a–

vel

a

De VOUS pas fédUil<:

VOU~-rnemcs,

\'OUS lera dé–

voiler la vérité .

Etudiel les grands modeles, ils ne doivenr leur ré–

putatioo

&

Icor gloire qu'a la limplicité

&

a la vérité;

plus ils loor excmpts de

grima«,

plus leur réputation

doir augmenter .

Lifel auffi

&

relifel conrinuellement le petit nom–

bre d'auteurs anciens, dans lefquels la ·fi mplicité de l'i–

mitation triomphe des ulages , des pré)ugés, des me–

des, des mreurs

&

des tems .

.llrticle de

111.

\V

A

TE–

LET.

G R 1M A U D ,

voy.

Hu

L

o

T T E

&

H u

E T T E .

G

R

1MB E R G, (

Glog. )

perite villc d'Allemagoe

daos l'électorat de Treves, b!tie au doo1.ieme fiecle par

Jean, quarre-vingts-fixieme éveque de Treves . Elle efl

a

fix licues S. de cene ville .

Long .

24.

10.

la&.

49·

30.

( D

J.)

G

R

1M EL 1

N,

e

m.

(Commerce)

celui qui fait un

commerce de peu de conféquence.

11

fe dit particulie–

remeot, en termes de négoce de befliaux, de certains

particul jers qui, fans étre pourvC.s d'<ffice , fe trouveot

daos les marchés de Poilfy

&

de Sceaux ,

&

y

font

Jes fonélions

de

vendeurs, en

avan~ant

aux

m~rchands,

moyeooant quelque droit,

1'

argent des breuts

&

des

moutoos qu'ils onr vendos au x Bouchers de Paris.

Ce grimelinage

e(l

défendu

&

Melaré ufuraire par

arret de la Tournelle du

29

Avril 1694.

(G)

G

R

1M E L 1

N

A G E, petit gain que l'on .fait daos

uo tra6c ou daos une atfaire

(G)

G

R

1M EL 1

N

E R, v.

o.

g11gner peu daos uo né–

goce, fe comenter d' uo pro6t médiocre.

D illionn.

¡ie

Comm.

&

de Trlv . (G)

G

R

1M M, (

Géog.)

petitc ville d'AIIemagoe dans

l'élcélorat de Saxe en M ifnie, fur la Muld e,

:1

trois

mil

les d' Allemagne de Leipfik: elle appartient

~

l'éle–

éteur de Sose.

Long .

JO.

:z..

lat.

j't.

10. (

D .

J . )

~

R

l M

M

E

N, (

Cilog .)

uille ancJ<noe de Pomé–

rante, au duché de .Bardr,

a

cinq milles d'

A

Jlemagne

de Strahklfuod: elle fut entourée de murailles l'an r190.

L ong.

37· 4J·

lat

f4·

t8.

( D .

J. )

G R

1M

o

1

RE '

e

m.

v•yez ci-apr¡s

G

R

y

M

o

t–

RI! .

G R 1M PE RE

l\

U ,

e

·m.

picu¡ varius minor,

(

Orn.

)

oifeau qui reffemble beaucoup

a

l'épeiche par

fa

figur~

&

par Ion plumage, mais qui efl

,beo oco~p

plus pem .

11

ne pele pas une once.

ll

a

pres de

hx

pouces depuis l'extrémité do bcc Jufqu'au bout de la

queue,

&

prcs d'ooze pouces d'envergure. La queue

efl compofée de dix plomes,

&

a deux pouces de lon–

gueur; les quarre plomes du milieu font les plus lon–

gues

&

les plus fermes, elles oot une couleur noire ,

&

l'extrérnité du tuya¡¡ efl un peu recourbée en-dedan,,

&

appuie cootre les arbre¡ pour foOten ir l'oifeau lorr–

qu'il grimpc ·le long des troncs ou des branches ver–

ticales: les autres plomes de la queue font en partie

noires

&

en partie blanches . La gorge, la poitrine

<&

le venrre Iom d'un blanc faJe . 11

y

a du brun au-delil

des narines, du blanc fur le fommet de la tete,

&

du

noir fur l'occiput. Deux larges Jignes blanches s'éten–

deot depuis les yeux JU(qu'au milieu du cou, ou elles

fe ¡oigneot ;

&

les c6rés de ces lillnes fonr terminés

par du noir. L e commencemenr du dos

&

les perites

plumes du haut de l'alle, foot ooires; les grandes plo–

mes

&

les autres perites plomes des alles , loor parfe–

mées de taches blanches qui oot la forme d'un demi–

cercle . Le milieu du dos el! blaoc, avec des lignes

noires tranfverfales . Le m

a

le differe de la femelle, en

ce qu' il a

le

fommet de la t€te rouge ,

&

non pas

blaoc. Willughby ,

ornieh. Voyez

E

pE

re HE,

P

1

o–

CHET, 01S I!AU. (/)

GRIMSBY, (

Giol{·)

ville

a

marché d'Angle–

terre daos Lincolnshire, lur I'Humber,

a

huir lieues E.

de Lineolo. Elle dép,ute oo parlement .

L ong. t6 .

S+

lat.

f3·

10. (

D .

J.

)

G R

J

M S E L, (

Géog.

)

rnontagoe de ouiffe aux

confin> do haut Vallais

&

du dépanement de Goms,

qu'elle fépare do canton de Berne . Elle ell tri:>·hau–

re ,

&

l'on ne peut

·y

mooter que par des fentiers efcar–

pés . O o trouve fur cette mootagoe une li riche mine

de cryCial, que l'on eo tire des pieces de quelques quin–

raux .

Voy<::.

a

ce fuJel

le trewe.-quatrieme volflme des

'I'ranfaé1tons pbilof•phir¡Hu

.

.M.

Haller o'a pas oublié la montagne de

Grim{tl,

ni fa curieufe mine , daos fa charmame defcription des

.A lpes. , Ces lieux, dit-il, ou le foleil oe Jctle jamais

, fes doui regards , font ornéi d'uoe parure que le

GRI

, tems ne fiétrit ¡amais,

&

q6e les hyvers ne fauroieut

,, Tavir; taotfJr le Jimoo hu mide f<>rme des \00t<"> du

, plus brillaot cryflal,

&

raru6< des g<Otte naturelles

, qui oe lont pas moins furprenanre'; un roe de áia–

" mans ou fe ¡ouent mille cou r«trs , éclate

:i ·

travcrs

, l'air ténéhreux,

&

l'éclaire de les royons. Difparoif–

" fe1. foibles produélioos de J'ltalie, ici le diamJnt por–

" te des fteurs; il croit

&

formera bien-ti:H un ro–

" cher folide , .

On appelle

f/eur de cryftal,

un fé)¿nite fort

cvm

·

mon dans les carrieres du lieu. l\1 H rllcr BJolite avoir

vu la plus grande piece de cryllal <¡u'

no

ait Jamais

découve¡t fur ceue montagoe; elle pefoil 69; livres •

Du tems d"Augutle, on trouva un bloc de cryflal du

poids de ;o Jivr<s, qui fut con facr¿ aux llieux comme

une merveille. (

D.

J.)

G

R

1

N

G O LE', adjtél.

terme de Blafon

;

il fe dit

des croix, fcrs de moulio ,

&

aurres chufes de m¿me

nature qui fe tcrminent en tetes de ferpens. On appel–

loit autrefois ces ferpens

¡.argouilles;

&

on

a

dit en·

fuite

gringo/e

par corruption , d'ou el! venu

¡:rrngo/1

Kaer de Mon<fort en Breragoe, de gueules

a

la croir

d'hermine, anchrée

&

grin,~ollt

d'or ...

G

R

1O

T

TE, f. f. elpece de bourllre des anciens,

faite avec de J'eau , do fel

&

de la farine d'orgc nou–

vcau, qui avoit été auparavant róti . On

y

Jnignoir

quelquefois de la coriandre, de moutl, de l'hydromcl:

c'étoit·la la nourriture du peuple romain , Je bqudle

il efl foovent parlé daos l'h•Cioire ,

&

qu'on appelloir

polenta. Voyez

Po

LE. N T A • (

D .

J.

)

G R

1

o T

T

1!, (

B otan.

)

fruit du griot:ier .

Voya;

GRIOTT!ER.

G R 1

O

TT

1

ER,

f.

m.

(Botan .)

arbre qui por–

te les eriottes

o~

groffes cerifes

a

coune qncue; elles

Iom

fe~

mes, plus

doli~es

que les

.aut~es,

&

d'unc cou–

leur qui tire fur le noir . J;e .

gnoetr<r

el! une. cfpecc

de cerifier nommé

cerafru

1

.4ttva, frullu maron ,

J

R.

H.

6lj'.

ctrafus fativa major

,

C. B. P·

449·

eo

an-

glois,

large fpanish-rherry

. .

.

. .

Cer arbrc n'efl ni haur

or

drort ;

rl

Jelle plufieurs

branches garnies de rameaux fragiles; Ú>n rrouc el!

mé–

diocrement gros ; Ion écorce di d'uo rouge norrdtre.;

Ion bois efl blanchatre dans la circonfc!rence,

&

nor–

rfttre dans le crear; f<s fcuillcs font larges, veinées •. noi–

dcres ; fes ncurs font en rofes, compofées de plulreur.s

pétales blaocs difpofés en rood,

&

de qudques

~ramr­

nes de

m~

me couleur qui en occupent le milieu; lcur

calice eCI partagé en cioq fegmens recourbés ; il s'en

éleve un p>flil qui fe change en un fruit arrondi,

clm–

nu, trcs-fucculcnr dans fa maturité . Quand l'arbre e(l

jeune,

il

donne des fruits plus gros que les autres elpe–

ces de cerifiers,

&

qui font foOtenus fur des queuei

plus coartes: on oomme ces fruits en Botanique,

re–

rafa fativa majora .

Depuis le tems de Lucullus , oo

cultive

cet

arbre daos toure l'Europe . (

D

J.

)

G R 1 P ,

f.

m . (

Marine

)

ancien oom qu'on don–

noit au rrefois

a

une forre de petir bfttimeut que l'on

armoit pour aller en courfe', tel a-peu·prcs qu'efl au –

jourd'hui le brigantin. (

Z)

G R 1P

PE

R,

v. n. (

Manllfall. d'ourdiffage.

)

Si

une étofl'e tTappée inégalemenr, ou fabriquée lur une

chaioc mal tendue, ou fur une lifiere mal difpofée ,

forme

a

la furface de petits plis' des tiraillemens

'&c.

on dit qu'elle

grippe.

G

R 1

S, (

Gramm.)

Si l'on imagine une infinité de

petits point< noirs , diCiribués entre une infioité de

pc–

tits poiors blancs, on aura le

gris'·

&

roures fes

<ll13rl·

ces , felon que les poiors noin ou blancs domrr1cronr .

Voyez

a

l'art. {uiv.

les diverles efpeas de

gris.

G

R 1

~

, (

Ll1anlge

&

Marhha/1. )

épithete par

1~quelle nous délignons un cheval , dont le poil

no

la

robe préfente uo fond blaoc mélé

de

uoir, ou

m(mo

de quelqu'autre couleur: nous admettons diverfes elpe–

cei de

gris.

Le

gris {ale

efl celui daos lequel le poi! no'r domi–

ne . Si les crins de )'animal loor blancs , la robe en

c:l

d'autant plus belle.

Le

grii brttn

el! diffc!rent du prem'er, en ce que les

poils uoirs

y

fuot en moiodre quanmé que dans le

¡:rii

lale , qooiqu' ils 1' emporteot néanrnoins fur les

~oil~

blancs .

Le

gris fanguin

,

le

gris rouge,

ou

le

grii vintttx

,

efl

110

gris

melé de b31 daos IOU! Je poil .

Le

gris argenté

ofl une robe fur laquelle noos ap–

percevons un

gris

vif, peu charg¿ de ooir,

&

dont le

fond blanc brrlle

&

reluit .

Le

gris pommt/1

fe recoonolt

a

dei marques alfcz

¡¡rao-