Table of Contents Table of Contents
Previous Page  846 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 846 / 922 Next Page
Page Background

8 8

GRE

inconvénien!, malgré l'épithete de

cbair glairtufc

qu'on

leur a donnée, mais auffi dont les fo¡et> qu1 lont ac–

cufés d"avoir lts homeurs acres ne doivcm pas fe pro–

menre plus de bien que des bouillons de

grmo;u/lc

aux –

quels nous ne croyons guere, comme nous l'avons dé¡

a

io(inué. (

b)

G

RE N

out

L LE ,

(

lmprimeric.)

c'ell en géoéral

une efpece de vafe de fer rond ou quarré, plus ou moins

grand, au Pood duque! elt

ench~tTé

un gram d'acier fur

leqoel touroe le pivot ou extrémité d"un arbre , d'une

vis,

&c.

La

greno~tillc

de la preífe d'lmprimerie a fept

a

huit pouces de diametre fur enviran un pouce

&

demi

de haut: cn-ddfous ell une forte de pié ou d'allooge–

ment quarré de dix

a

dou"l.C lignes de long fur environ

trois pouces de diamerre, qoi s'embolte dans le milieu

du fommet de la platine' fi elle en de cuivre' ou daos

le milieu du fommet de la crapaudine, quand la platine

eft de fer.

f7oyez

C

R A P A UD

1

N

1!.

G R E

N

O

U

l L LE T TE ,

f.

f.

terme de

C

birur–

gie,

tornear qui

(e

forme fous la laoguc par !'amas de

la falive daos fes refervoirs. Tous ccux qui om parlé

de cene maladie avaot

13

découverie des organes qui

frrvent

ii

la fecréiioo de la lalil•e, n'om pu avoir des

idées précifos fur la nature de cette tumeur : on croit

que Cdfe en

par!~

daos le

xij. chap. du PI!. li'IJ.

qoi

a

poor titre,

de abfce./JII

Jt~b

lingruí.

Ambroife Paré dit

que la

grm011illette

ell

formée de maticre pituiteu(e,

froide,

hu

mide, grolfe

&

1dfqueufe , tmnbaot do cer–

veau fur

la langue. Fabrico d'Aquapeodeme met cette

turneur au nombre des enkiilées,

&

ajoilie qu'elle elt

de !a nature du melliceris ;. D ioois elt auffi de ce feoti –

ment,

&

il etlime que la

greno11illctte

ticot un pe u de

la oature des loupes. Munnick inltruit par les découverres

de l'aoaJOmie moderue' ne s"etl pas mépris rur la na–

lure de ce

ue

maladie; il di! pofitivemeo t qu'elle vient

d"une falive trop acre

&

trop épaitTé, laquelle ne pou–

van~

fortir par les caoaux faüvaires inférieurs, s'amalfe

fous la languc

&

y produir une IOrneur .

U

oe idéc fi

conforme

3

la raiton

&

ii

la na JUre des cho(es, n'a pas

été fuivie par M . Heitler; il a empruoré d' Aquapendente

tout ce qu'il dít fur

la

grenou;tlette

;

&

M. Col de

Villars, medecin de Pari•, daos fon

courJ de Chirt<r–

gie,

diaé aux écoles de Medecine, dii que la raoule

etl caufée par le féJour

&

l'épaiffitTemeot de la lymphe

qui s'accumule rous la membrane doOJ les veioes raoules

Í01> I couvenes. Enfin M. de la Faye, dans fes notes

fur Dioni

, reconnoli deu¡ efpeces de

grenouillette

,

les unes rondes placées fous la laogue, qu"il dit produi–

tes par la dilataiiou du canal excrétoire de la glande

íubliogoale ,

les aurres

Ú>nt

plus longues que rondes,

placées

a

la partie

latérale de la laogoe )

&

formées'

dit-il, par

la dilaiat;oo du canal excréioire de la glande

max illoire inférieure; il ajoOie que la falive efl la cau(e

matérielle de ces tumeurs, par

(on

épaiffilfement

&

l'a–

tooie du canal . Voila

le précis des diverfes opinioos

qu"oo a eues fur

la nature

&

le tiége de la

greno¡,i/–

lctte.

Ce n'ell point une maladie rare , il n'y a point de

praticien qui o'air eu occalion de voir uo grand nombre

de rumcurs de cene efpece : quaod elle> oe funt

.Jl3S

iovétérées, la liqueur qui en fort relfemble parfaitement

par

fa

couleur

&

fa confitlaoce,

a

du blanc d'ceuf;

la mat iere ell plus épailfe

fi

elle a féjourné plus long–

tems; elle dcvieot quelqutfois plitreufe,

&

pcUt

m~me

acquérir une dureté pierreufe. 11 fembleroit done plus

narurel de penfer que l'épaiffiiTement de la falive o'clt

point la caufe de la

grmotúllrtte,

pui(que l'épaiffitrc–

men t de cette humeur elt l'dlei de fon (é¡our . Cette

maladie vieot de la difpofition viciée des .folides ; elle

dépeod de l'oblitératiun du canal excréteor: en etfet on

guérit toujours ces tumeurs fans avoir rccours

a

aucun

m

oyen capablc de délayer la falive,

&

de changer le

vice qu'oo foppofe daos ceue humear; c'etl une mala–

die purement lncale ; l'atonie do canal ne

retiend¡oir

pas la lalive;

&

l'oo n'a Jamai . obtenu la guérifon de

ceue maladie que par le moyeo d'uo ttou fiflu leux recté

pour l'excrétioo de la fal ive daos un des poiots de l'oo–

verture qo'on a faiie pour

l'év~cuation

de la matiere

renf<rmée dans la tumeur. J'en ni ouven pluiieurs;

&

il

elt prefque toO¡ours arrivé, lorfque l'incifion n'avoit

pos alle-z. d'étendue , que les levres de la plaie fe

réu–

nilfoieot,

&

l• tornear

(e

reproduifoit qudque tems a–

pres: les ancieos ont fait

la meme obferva1ioo. C'etl

In

raifon pour laquelle Paré préfere le C3Uiere aaoel

a

la lauceue, daos ces forres de cas. D ionis dit auffi qu'il

a

va des

grcr.o~illettel

qui revenoieot' paree qu'oo s'é–

toit contenté d une fimplc ouvenure avec

la

lancette.

GRE

Pour prévenir cet incoovéoiem, il preferir de tremper

daos un mélnnge de miel rofa1

&

d'efprit de

vi~r'oi ,

un pctit linge auaché au bour d'uo brin de balai,

3\cC

Jeque! on trouera rudement le dedans du k1!le , pour

le faire eü"oli<r ou fe coofumer.

11

n'y a po1ot d'au–

teur qui ne (emble regreuer que la

lituation de la tu–

mear ne permeue pas la dilfeétion tola

le

du k•ile. Les

fue

ce~

que Fabrice d'

A

quapenden te a eu• en incifant

feu lemeot la

tumeur dans wure fon éJcndue , ne lui

om point Óié cette prévention:

&:

M. Heirler conleil–

leroit l'cuirpation,

(j

In

na10re des parties voirines qu'

on pourroit blelfer, n'y apponoii , dii-il, le plus graod

• obOacle; mais

ti

ce prétendu kilte, ri cene poche o'ell:

nutre chofe que la glande mcrne ou fon canal ucré–

tcur dilaté par

la réJeotion de l'bumeur faliv3ire , on

conv ieodra qo'il feroit dangereux d'irriter le fond de

In.

tumeur, pour en déJruire

les

parois,

a

u défaut de l'ex tir–

pation qu'oo etlimc néce(Jaire'

&:

qu'oo etl raché de

oc

pas trouver pollible. Toutes les fois qu'on a fait une

atrcz grande iocifion qui

a

permis l'aflailfcment des levre;

de la plaie, il n'y a point de récidivc: Munnick recorn–

maode exprerférneot cene incifion ;

&

R ,,ffi us me1

la

petite ouvenure qu'on fait daos ce cas,

au

nombre des

fautes principales qu'on peut commettre dans la méthode

de traiter cettc maladie,

&

d'oú dépend le rtnouvcl–

lement de la

tumeur.

11

ne faut pas diffimuler qu'il

reoommaode auffi

la detlruaion du kifie : mais pour

parveoir

a

ce but, il ne propofe que des remedes atlrin–

gens

&

defficatif>' door l'effei en boJOé

a

donner du

relfort aux parties qui ont fouffert une Jrop grande ex–

teolion '

&

3

les réduire ' auiant qu'il elt poffible '

a

leur étai oaturel : c'efl done par pare préventlon que

cet aureur croyoit dilfoudre

&

oonfumer iofenfiblemeot

le kille avec des remedes de cene efpece.

Les tomeurs falivaires foot

le

glandes m€me,

&

leurs ruyaux excrétoires dilarés par la matierc de l'ex–

crétion retenue . Aiofi le nom de

tu"mtt~r

mllijlic

nc

con vieot qu'impropremeot

a

la

grenot<illctte'

au-moins

efi-il cenaio que fi

l'on sppelle ces fones de dilataiions,

tumwrs

cnkifUe~,

elles oe (oot pas do geore de celle¡

donr on doive détruire

&

extirper le kitle ; c'ell bien

alfez de les ouvrir daos tome leor longueur, l'on peut

meme retraocher les levres de l'iocilion ' daos le

en¡

ou ces bords feroÍenr toméliés, durs, ou incapables de

fe rérablir a-peu-pres dans l'étaJ naturel'

a

caofe de la

grande euention que ces parties auroient foufferte par

le ''olume confidérable de la tumeur. ]'ai obfervé que

la guérifon radicale dépcndoit to"OJours d'un trou tiflu–

leox qui refloit pour l'excréiion de la (alive;

&

lorf–

qu'il fe troove inférieurement derriere les deots incifi–

ves, il y a daos cenains mouvemeos de

la

langue,

une éjaculalion de faliv e tres incommode . On peur

préveoir ceJ incouvénieni, pui(que pour la guérifon pan–

faite' il

(uffi¡

de procurer

a

l'humeur falivaire rtJeoue

une iOue qui oe puifle pas fe coofolider; il Cemble que

12

pcrforation de la tomeur avcc le camere aauel, com–

me Paré l'avoit propofée, feroit on

m

oyen auffi efficace

que l'incifion , mais moins douloureux , 6! préférable

en ce que l'on feroit atr.iré de former l'ouverture de

la rumeur pour l'excrétion permanente de la (alive, dan¡

la pan ie la plus éloignée do devam de la bouche ,

&

de mettre les malades

~

l'abri de l'incommodité deba–

ver conJinuellemeot, ou d'éJacoler de la falive fue le5

pcrfonnes

a

qui ils parleot.

(Y)

G R

E'S '

'IJOJCZ

G

R A 1 S •

G

R E's,

(.

m. (

f/incrie)

ce ront les grotres dents

d'en ·haut d' un fanglier qui toucheni

&

frayeot contre

les défenfes,

&

qui f"emblcot

les

aiguiler ;

e'

etl d' ou

ce

oom elt venu.

GRES

1L,

f.

m. (

Vcrrcrie)

c'ctl ainfi qu'oo ap–

pelle des fragmens de cryltal' deltioés a clre remis en

fufion daos les pors ,

Poy_.

l'art .

V

E R R E R 1 E.

GRES l L LE R,

G

R E'S E R,

ou

G R

O

1

S

E

R

dtt

verr~

1

en

termn

de f7itrier,

e'

en

le f:u;onner

a–

vec l'ouril qu'on oomme un

f?.rlfoir

.

f/oya,

G

R E'–

S O 1 R.

G

RE

S O l R,

f.

m.

termc de f7itricr,

elt

UD

in–

tlrument de fer qui fert

a

égruger Jes

e~Irémités

d'un

carre11u de vcrre . Cet intlrumenr ell de fer ; il a

a

cha–

qoc

exrrémité une eoraille, daos laquollc

1'

OU\'rier eo–

gage le bord du verre

~

égrifer ; ce qu' il exécute en

tenaot ferme fon outil de la main droiie, en touroant

le poigoet fur lui-méme ,

&

faifant glilfer de la maio

gauche le bord do verre daus

1'

eotaille du

grifoir,

a

mefure que le Jravail avance .

G

RE

V

E,

f.

f.

(

Glog.)

le mo1 de

Grt'!Je

(igoi6e

une

place

fabloooeufe , un

riva~e

de gros lable

&

de

gra-