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GRA

vail manque d'efprit, non par la fa ute des graveurs, mais

par 1' ingratitude de ce gen re de

gra'lmre,

qui ne peur

feconder leur intemion •

On recherche depuis quelque tems en Frsnce les opé–

rations de la maniere naire nvec plus de foin qu'aurre–

fois, dans l'int ntion de les JOindre aux opérarions de

la

gravure

en rrois couleurs que nous a enle1gnée Jac–

que> Chrinophe le Blon.

V.

GRAvo R E

~

N e o o–

LEORS A' L'IMITATION

))E

LA PI!!NTURL

GRAVURI! EN TAILLE-DoueE POUR

1 ~1-

PRIMER E

N

eO ULEURS. Cet art nouvellemenr

m is en pratique n'en qu'une branche de \¡¡

gravurc

~

l'imitation de la Peinrure invcntéc par le Bton.

Voyez

G RA v

u

R E

E N

e o

u

LE

u

R

s.

On reconnolrra dans

cclui-ci plulieurs avantages particuliers pour I'Anatomie,

pour la Géographie,

&

pour quelques autres arts enca–

re; ils y gagneront le tcms qu'on employe

3

graincr

le cuivre,

&

les planches tireront confidérablemcnt plus

d'épreuves que n'en tirent les planches grainées.

Un

li–

vre imprimé chez Bria!Ton

~

Paris, fournit des mode–

les de ce genre mixte de

gravure;

il

a pour titre :

ad–

vtr{aria

anatomica

prima de omnibtu ctrtbri, ntrvo·

rum

&

organorum frmélionibttJ animalibru infcrvim–

tittm defcriptiotJibtts

&

iconifmiJ, auélore

Perro Tarín,

medico.

Ces planches font de

l'invention

&

de la main du

fieur Robert, él eve de le 131on dans la

gra1mre

en cou–

leurs . Deux cuivres fuffifent pour imprimer ainfi; ils

feront grovés

a

l'cau-forte

&

au burin .

Voyt:t.

G R A–

v U RE A' L'E A

U-F

OR T

~

& G

R

AVURE AU BU–

R 1

N. Le premier imprime le noir , le fecond

le rou·

ge, avec le minium,

&

l'éprcuve fort de la preOe com–

me un delrcin

a

deux crayons. On peut encare pour

l'avanragc de 1'Anatomie, JOindre une troilieme plan–

che qui appurte les veine bleues

fur des places épar–

gnées par les deux premieres planches . On aura re–

cours, pour le parfait accord des angles , al\

X

moyens

que nous a1ons déJa enleigné<.

Foyn

G R Av u

RE

E N

e o

l'

LE

u

R S .

Cn articles

¡,,r

la gravurt

en

(ou–

leurs

&

1,.

gravure m maniere noir< font de

M.

de

Mo NTD ORGI! .

GRAVL'RE SUR LE CRYSTA!.I!T

LE

VER–

RE,

•••Jr<. la artic/n

V

E

R R ER

1E

&

V

t.

R

R

E.

G

R AVU R

E

S L' R M

t

r

AU

X ,

pour

les médail–

]es, le' monnoies,

&c. Voyn les articlu

M

o

N N

o–

YA GE & MoNNOtE .

GRAVO Rl! EN PrER RES FINES,

voy.

l'arti–

cle

p

1 E R R

1!

S G R A V¡;'¡; S •

G

R

Av

u

RE,

terme de Cordonni.r;

il fe dit d'u–

ne

rnie qu i fe fait avec la pointe du trnnchet autour de

In

femelle du foulier p•>ur noycr les poi nts .

GRAVUR

E

DE GARACTERES o'IMPRIME–

R 1 E;

la

gravure

de< c01 aélercs fe fait en rehei fur un

des dcux bours d'un murceau d'ncier d' env iran deux

pouces geométriques de

long ,

&

d.:

~rofTeur

propor–

tionnée

a

la grandeur de I'ObJel qu'on y veut formcr'

&

qui doit

y

étre raillé dans

la derniere perfcél·on a–

vec les regle> de l'art,

&

fuivant les proportions rela–

tivcs

3

chaquc lettre. Car c'e!l de la perfeélion du poin–

t>On que dépendra

la perfeélion de

tomes

les

m~mes

)emes qui en fero

nt émanées. Voyez

Po

1

N~

o

N

s

D

1!

Fo NDER tE &

CA

RAeTE.RE.

G

R A V U RE, DA N S LE S O M M 1

1!

R

D'Ü

R G U E,

en l'efpacc prilinatique

K L ,

fig.

2.

PI. d'Orgue,

qui

e(l

le vuide que laiOent enrr'clles le; barres

HG, FE

du fommier : c'en dans ces efpaces que le vent conre-

110

dans la

laye entre, pour de-la palfer aux

tuyaux

Jarique l'on aune une foupape.

V oye<.

S o

M

MtER ,

SouPAPE,&<.

G

R

A

Y,

Gradiwm,

(

G;og.)

ville de France dans

la Franche -Comté, capitalc du Bailliage d' Amont.

Elle- éroir

M]'l

connue vers l'nn tOfO ; elle e!l

lur la

S One ,

:1

f

lieues

N .

de Dole, tO

N . O.

de

Befan~on,

8

N E.

de Di1on.

Long

23d. 1

lat

47d.

>9··

p·.

(D .

J.)

G R A Y E , [

f

voyez.

F

R

t.

u x .

G

R A

y

L LA T'

r

m

'UO)'e<;

e

o

R

N

E

t L

L

E .

G

RE BE,

f.

m.

colymbru ma;or criflatus

&

cor–

nutru,

(

Urnit.)

oi(cau aquatiquc du

g~nre

des col ym–

bes qui n'ont point de queuc,

&

dom

les doigts font

bordés d'une membrane qui ne les unit pss les uns aux

:aorre.s.

L e

grcbe

qui a fervi de fu¡et pour cette defcription ,

av oit env iran deux piés de longueur dcpuis

1'

extrémi–

ré du bec JUfqu'au bout des ongles; la tete étoit peri–

te, les ailes

&

les ¡ambes étoient tres-courtes , il n'y a–

voi.t P<;>int

d~

queuc ; le bec

~toit

droit, pointu,

&

é–

trolt; 1! avott deux pouces un quart de longueur depuis

GRE

la pointe jufqu'aox coins de la bouche; les plumt; du

derriere de la tete étO!cnt un peu pltt' longuc; que tes

nutres,

&

formo ient uue peute

cr~te

panagCc "' deux

pointe; . Le fronr, le lommet,

&

le dcrncre de la te–

te, le cOté polléricur du cuu, le dos, le croupion,

&

toutes les plumes qui paruitloient fur

les

ntle> lorfqu'el–

les étoicnt pliées, 3\'oÍcnt une couleur brune, cendrée,

excepré fur les bords de la piupart des plumes , ils

~to1ent

de couleur cendrée claire. Les cótés de

la tete, le cOté

antérieur du cou, la gorge,

&

le ventre en cnt cr avoient

une couleuriblanche, luilante,

&

argcnt<c. Le• cOté> de

la poirrine

&

du corps nvoient des teiore; de cendre, de

blanc,

&

de roullatre;

k

bec étoit en partie blanc, en

arde cendré, en partie rougelttre; les pattcs avo·cnt une

couleur cendrée,

&

les bords des membranes de> do1grs

étoient Jaltnftrres; il y avoit quatre doigts

a

chaque pié ;

le doigt cxrérieur éroit le plns long ,

&

le pu!léricur

étnit le plus coun; les onglos reffcmbloicnr

a

ccux de

1'

homme . La poitrine

&

le vcntre du

grebe

fonr

tres· recherchés

3

caufe de la belle cnulcur

i>lanche

&

brillame des piumes

&

de leur finelfe. On en fa·t des

manchons, Jes

p~r<mens

de robes,

&

d'autres parures

de

fe

m

mes.

11

y

a

benucoup de ces oifcaux !Ur

le

lac

de Gene ve; on tire de cette vil le le plus grand nom–

bre des peaux de

grebe

&

les plus hclles; il en vient

nuffi de Suiffe; il s'en trouve en Brctagne, mais elles

ne font pas

fi

belles; on les appeile dan>

le commer–

ce

grebes de pay1.

]'en ai vt1 un

.t

Montbatd en

B~ur­

gogne il y a cinq ou fix ans, il y fut toé dlns le plus

grand froid de l'hyver; on en a víl aut!i aux env iwns

de París,

&c. Voyez.

ÜISEAU.

(l)

. G

RE

e '

e

m. (

Grammaire)

ou langue

greftte'

Oll

grcc

ancien ' en

la

langue que pntloicnt le; ancicns

Gr<CJ,

relle qu'on la trouve daos les ouvragc de leurs

auteurs, Platon, Ariflote, lfi>cra re, Demoflhene, fhu–

cydide, Xenophon, Homere, H éfiode, Sophocle, Eu–

ripide ,

&c. Vo.yez

L A

N G

u

E .

La langue

!."9'"

s'cn confervéc plu1 long·tems qu'

aucuoe aurre, malgré les révolotions qui font anivées

dans le pays des peuples qui la parloient.

Elle a

été ccpendan r altérée peu· a:peu, depuis qnc

le fiége de l'empire romain cut été rrnn1féré

a

Conllan–

tinople dans le quarrieme fiecle: ces changemens ne re–

gardoient point d'abord l'analyfc. de la langue , la con–

nruélion. les inflexion< des

tn iHS'

&c.

Ce n'étO!t que

de nou,•enux

mm~

qu'elle

acquéroit,

en prcnant dt!s

noms de dignité d'offices, d'emplois , &r. Mais dans

la fuite les incu rCJons des Borbares,

&

lur-!Out

l'inva–

fion des Turcs, y

0111

caulé des changcmc111 plus cnn–

fidérables. Cependant il y a encore

3

plulieurs égards

b<aucoup de relfemblance entre le

grct

lnodt·rne

&

l'an–

cien.

f 'o;cz l'artide fuivam

G

R

t.

e

v

u

L G A 1

RE.

Le

grcc

a une grande quantité de

moti;

fes

infle–

xions loor autant vnriées, qu'elles fonr limpies dan; la

plílpart des langues de l'Europe.

Voy.

1

N~

LE

x

1

o N.

JI n trois nombres; le lingu lier, 1< duel,

&

le plu–

ricl (

voyrz

N

o M

n

R E ) ; beaucoup de tem s dnns les

verbcs; ce qui rtpand de la variété dans

le di!Cour< ,

empéchc une certaine

féchereile qui accompagne

toíl–

¡ours une trap grande uniformité,

&

rend ccue langue

propre

~

tomes Iones

de

vers.

f'oyez

TE

M P

s.

L'ufage des participes, de l'aotillc , du préu!rit,

&

les mors compo!'és qui font en grand nombre dans cet–

te langue, lui donnent de la force

&

de la brié•·et¿ ,

fans lui ríen Ótcr de

la

clarté nécelfaire.

Les noms propres dans le

grec

fignificnt fouvcnt quel–

que chofe, comme daos les

langnes orientales.

"-' li

Arifiote

fign ,fic bonnc lin;

Démoflhrn<

fign ·fic

lorcc

du peuplc;

P bilippc

fignific qui

nne

les chcvnu.\;

!fo–

cratc

lignifie d'une égale force,

&c.

Le

grcc

en la langue d'une nation pnlie, qui avoit

du goOt pour

les

i\m

&

pour le

Science; qn'ellc

a–

voit cuitÍI ées avec fucci:s . On a con!'ervc dans ks

Langues vivantes quantitt! de mors

grccs

ptopres des

A

m;

&

quand on a voulu donne r dts noms aux nou–

ve iles iuvcntions , nux infirumens,

3tH

machines~

on a

fou\'en t eu recoors o.u

grtc,

pour trou ver d3ns cene lan–

gue del mots fa ciles

compolú qui exprimaiJcnr l'u–

lagc ou

l'elfet de ces noovelles

invcncons. C'eil

lur

ce qu'ont

été

formés les noms

d'acottj/t,¡uc, d'art"onrc–

tre,

de

btUD'11UtYt,

de

thumcmutrc

,

de

logcu ithmt•,

de

tr!efcope,

de

mi<rofcope,

de

loxodromie,

&c.

G

R

t.

e v u

L G A 1

:t

E

o"

M

o

JJ E R "

e,

ell

la

1anguc

qu'on pnrlc au¡ourd'hU! en Grecc.

On

3

é'crir p•u de livres

en

$"c

\'ulgairc dcpuis la

prife de Connaminople par

les

furcs;

ceu~

que l'on

voir