742
GRA
lis prenoient en ourre autrefois de grands pro6ts fur
Joémolument du fceau; C
0
dl pourquoi loordonnaolCC de
Charles V
l.
du moi
de l'vlar 1413, ordonna que
l'au–
dimri'r
&
le conrróleur ne preodroienr doréna\oant que
fix
foul.i
par JOUr , comme lc:s autres
noraires du
roi,
avcc Ieurs memes droirs accoiuumés d'ancienntté; dé–
fenles Jeur furenr faite• de prendre aucuns dons ou aurres
pro6rs du roi , fur peine de les recouvrer fur eux ou
leurs héririers.
Préfemement la confeélion des bourfes fe fair rous
les rrois mois par le
grand-auditncier
qui en de quar–
lier, en préfence du contróleur,
&
de
!'avis des ancicns
officiers de la compagnie des
fecréraires du roí , des
déput6 des officiers du marc door ,
&
du garde des
rolles.
L e
grand-audirnc itr
préleve d' abord pour
lui une
!~>m
me
de
8000 liv. appellée
bottrfe dt prifircnce:
a–
pres ce prélevemenr
&
autres qui fe fonr fur
la malfe,
il compoi'e
l.s bourfes donr
il
arrére
le róle ; il en
préfenre une au roí,
&
en
"~oír
cinq pour luí; ce qui
luí tiene lieu doancien gages
&
r~xarions
.
Les
grandi-audimcitri,
comme éranl du nombre
&
collége des
íecré10ires du roi , ont de rout tcms ¡oüi
des privilégcs accordés
il ces charges; ce qui leur a éré
confirmé par dit!"érens édits, norammenr par celuí
du
mois de Janvier
I))l,
qui les crée fccrétaires du roí,
f.1ns quoils foient obligés d'avoir ni renir aucun office
dudir nombre
&
collége;
il
efi dir quoils ¡oüiront de
tous les priviléges , franchires, exemprions, conceffions,
&
oélrois accordés aux íecréraires du roi, leurs veuves
&
enfans.
Les !emes patentes du r8 Février tf83 leur donnenr
droir de franc-fa lé.
Les archives des
grmsdJ-audimciers
&
conrróleurs
g~néraux
de
la chancelleric
JC>nt dans une falle de la
maifon clauCirale de
íainte-Croix de
la Breronnerie;
ce qui a été auroriré par un br ever du ror du f Jan–
vier
1610.
L e'
e
eres de l'audknce qui avoienr éré érigés en rirre
dooffice par édit du moi> de Mars 163 1 ,
0111
été tilp–
prim ~s
&
kurs chal¡(<> réunies
a
eelle> des
grands-aw
di~nci~rs.
qni
le:. font cxercer par commiCflou.
Au nombro des
ttits officiers de la grande chancel–
lerie, fom le fourric:r, les
d~us
ciric-rs,
&
les dc:ox por–
tes-rotfre-, qui payent
t•anouel
de
kurs
offices nux qua–
tre
grnnJJ-ntldi~nci~rJ
&
aux quarn:
conuOicurs
géné–
f !H1X
•
&.
a défaul de p:1yc m<"nt en cas de mort , ces
offic;s lo>mbeot dam leur caruel
& "
leur proht.
v.,.,,
M iraulmonr , en
fes
mlmoirt.r
[11r
In
cbnnccllene
de
Fran":
Jnly o en roo
tr,,iet! do oJfices;
T<~lertau,
hift.
de la
tha~tallrrit.
(A)
G
R A N
1) -
e
H A M 8 R E ,
(
']
urijprudmcc
. )
Voy
o;
au
mut
C
ll A
\f
8
lt
lo
•
G
k A
N
1)"
e
o~ ~.
1 L , (
']
uri(prttdenet.
)
f/oya.
au
mot
e
o
N
F 1 L' /'
ortult
G
R A
~
1)"
e
o
N
S~
1 L.
GRAN D ,.J o
u
R
'o(fi,Jf. de Francc)
eCece' d'arli–
Ít'S JOitrnudltll; e
c:I(•ICIJl
dt:)
lc.·ancc:s que:
lt!) feigncurs
oo no) rois tt·noieut ou
fa ifuit'n t tenir de:
trms eu rt:ms
en ctrrainc
villes de kur dépcndance , pour ¡u¡;er des
nff'aires ch•iles & crimine!
les~
Le!l.
grandJ-}OtlrJ
out
éu!
arpollés au lieu de
grandi-plaiJ¡,
dir
Loit<au.
Les comres do Ch•mpagne t< nn'<lll les
grands-jottrl
il
Tr<>y<' deux
fois l
0
3onee, comme les ducs de Nor–
mandie
leur
~chiq u'er
,
&
le; "'" k ur par kmenr. Les
grandi·JOl<rJ
de
Troyes er..ienr la JU!tice de Champagne,
1a111 que cerre provmce fur
~ouvernée
par
íes pwpres
comre<,
&
tes fepr pairs de Champagne affifloienr leurs
cornres
a
la renue des
grmuls-tours
.
Dans les temes
parenres de Charles
V
J.
du 4
lVIars
14oi,
i1
en porré
que le com1e de
J
nigny, cumme doyen des fepr pairs
de Champagne, feron rnu¡uurs affi, aupr es du comre,
quand il uendroir fon érat
&
grands-;011rs.
Coen
vrail~
femblabl emtnt de Troyes que IOU>
les autres
xrands–
jot<rl
Ol>l
prix leur nom ; c:tr Philippe-le-Bd ordonna
en 1302, que les
grandJ-jostrJ
de Troye> fe riendroient
deux tois
1°311,
&
quoil s'y trnuveroir des commiflaires
ecclélratliques
&
genrils-hommes. L e duc de Berri avoit
aulli le droir de faire renir le;
¡,rands-jour1
pour le pays
de Ion ob¿itTance .
Daos
In
froire,
le nom de
gra11ds-jo11ri
a éré ípécia–
lemenr appliqu6
~
des rrrbunaux euraordinaire• , mais
íouvernins , que nos roí• onr quelquero·s érabli
d>ns
les prov inc<s
~loignée>
des parlemen; donr etles re(for–
tilfenr , pnur
rétormer
ks abns qui
~'y
IOttodoi(oienl
da~ loadmi~itlrar ion
de la ¡u
JI
ice , pour jugcr le\
aff•ir~s
qur y nart!or<lll ,
&
pou~
atlranchir les peuples des droirs
<¡ue les fetgncurs uíurpcrenr fur cus: par
~uroriré.
GRA
Coquille définit les
grands-jo11rs
de foo fiecle , nn
tribunal compoíé de prt!tidens, maltres des roquetes
&
conti:iller> du parlemcnr, nommés par lemes pareriles,
féans dans la ville marquée par le roi pour cerraines
provinces, fpécifiés avec pouvoir de JUger en deroier
rrOort de toure matierc criminelle,
&
des at!aires ci vi–
les ¡urqu'a la concurrence de lix cenrs
liv. de rente
ou de dix mille liv. en capital.
Les
grands-iourJ
ont ¿¡é renus au nom du roí
a
Poi1iers, en 14í4, 1nr, Ií4l,
t
fÓ7, 1f79;
it
.'\n–
ger;, en t)39;
a
Moulios, en If34, If4o, 'Hf;
i
Riom, en If4Ó ;
ó
Tours , en
'5"47 ; a Troye;, en
1
5"3f;
a
Lyon eo
1
f9Ó,
&
ailleur .
A
vant lo<'reélion
du parlement de DiJon, les
grandJ-¡ot~ri
du duché de
Bourgognc fe renoient
a
Benune.
Les lettres paremes porranr érablilfemenr de
grands–
jours,
nommoieot les juges
&
le> amre> nfficier, dunt
le tribunal de,ooir
~tre
compoíé,
&
dérailloient les ma–
tieres dont ils devoient
connoicre .
Les !emes patentes données pour
les
grands-jourJ
érablis
a
Clermont en Aout IÓÓf , amrbuoient aux
commilfaires pour la province doAu-ergne, a-peu-prcs
la meme auroriré qu
0
onr les parlemens daos leur rdlort,
ranr en matiere civile qu'en matiere criminelle
&
de
police . Ces
forres de !emes potenres devoienr étre
enreginrées au parlemenr; celles données pour IOAuvcr–
gne l'onr éré le f Seprembrr t66); mais auffi dcpuis
ce rems le>
grandi-;ours
íe fom
é
vanoüis. (
D .
'].)
G
R
A"
D-e
Ro
1 X, (
Hlfl. mod.)
daos loordre de
Malre, on donne ce nom anx piliers ou chefs des lan–
gues qui fonr baillifs convenruels, aux grands-prieors,
aux baillifs capitulaires,
a
l'évéque de Mal re, au prreur
de l'églife,
&
aux ambatfadeurs du grand-maírre aopres
de< fouverains.
1/oy<z
M
A L
T E
Otl
Ü R
D
R
E D
E
MALTI!.
(G)
G R A N
o-
M A
1
T
R E
o
E
s
A R
u
A
r, s'
r
R '
E
R
s
DE
F
R
AN
e
E,
(
Hrft. mod.)
coécoir anciennemenr un
des grands officiers de la couronne, qui avoir la furin–
rendance íur. rous les officiers des machines de guerre,
avant
l'invention de
l'3rrillerie; on en rroove daos none
hillnire une fuire depuis
S.
Louis Jufque fous
Fran~ois
premicr.
(
G)
G
R A N
o-
M
A
i
T R E DE
F
R A N
e
E,
(
Hift. mod.
)
officier de la couronne appdlé autrcfois
{ot~tJ.rai"
mai–
trt d'hóttl dtt
rot;
il a le commandemenr íur 1cu; lrs
officiers de la maifon
&
de la bouche du
roí, qui lui
pr~renr
IC>U>
fermenr de fidéliré,
&
des charges def–
qnel< il dii"pofe: depnis Awoul de vVeíemak, qualifié
de
fouwrmn maítre
d
0
hóttl du roí
Philippe-le-Bel, \'ers
l'an
1290 , on compte qoarante-deux
grandJ maítres
d,
franco
,
jufquoil M. le prince de Condé , qui
ert
au:ourd hui rn éru de ceue charge, qui pendan! ra mi·
noriré a
été
exercée par l'vl. le comre de Cha10lors ,
ron oncle.
G
R A N))-
M
A
i
T R E
DE
S
C
~'R
I!'M O N 1E S
DE
F
n
A N
e
E, (
Hift.
mod.)
officier do roí donr la charge
étoit autrefois anncx¿e
a
celle de grand-maíue de la mai–
l(>n du roi;
rile
en fur fépar<!e par Henri
111.
en 1)8j.
L e
g>·and-maltre des clrimo11ies
a foin du rang
&
de
In
féance que chacun doir avoir dans le
aélions fo–
lemnl"l les, comme au facre des rois, aox réceprioos des
ambatladeurs,
au~
obfeques
&
pompes funebres des
rnis , des reines, des princes
&
des princeOe> ; i[ a íous
luí un mairre des cérémonies
&
un aide des
c~rémo
nies. ·La marque de
Ín
charge en Un baron
COUVCIC
de \"elours noir , dnnr
le bout
&
le pommeau
fon
e
d
0
Y"OÍre. Quand le
grand-maitre,
le mairre, ou l'aide
de> cérémonie , vonr poner l
0
ordre
&
avenir
les
cours
Jouveraines , ils prennent place a
u
rang des confeillers;
a1oec ceue différence , que fi c"etl le
grand-mai<rt,
il
a roü¡our, un r.onfeiller aprcs luí; ti codl
le
mairre ou
loaide des
cér~monies,
il
fe met aprcs le dernrer con–
feiller, puis il parle allis
&
couven,
l'ép~e
au córé
&
le bliron de cérémonie en mai o.
GRAND-MAiTRE DE
~ÜRDRE
DE MAL-
1\IALTF.,
~
TE.
GttAND-PñNNETIER,
PANN FTJER o
GIIAND
Pt~toiÓT,
PRtVÓT .
GRA~D-PRJE.t' R,
Voyez
PRtEUR.
GRñ~D-Qu~ux,
Qun>x.
GIII\~U ·TURCOI'EL·
ÜRDRE
DI! MAL-
LII:lt;
Te.
Gt<AND-VI IR,
v,
IR.
GRi\ND-MAiTRE n'ARTJLLERII!,
(Hifl.
11104.