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GRA

pour grimper plus facile ment fur les gros arbres. La

Marine a auffi fon

grappin. f/oy. i'Rrt. juiv.

G

R A

p

P

1

N ,

(

Mari>Je)

c'elt une pe1i1e anchre qui

a cinq paues ,

&

qui fert

a

tenir une chaloupe ou un

pe1i1

b~ument.

On porte fouvent le

grappin

a

terre.

Qudques-ons l'appcllent

hlri.f!on, rif[on, barpeau;

mais

le

Jerme le meilleur e(}

grr~ppin.

On dit

moudler le

gra~pin

..

,

.

.

,

,

Grapptn a marn

, ou

grnpptn d abordage

, e efi un

croe qu'on jeue

a

la main de deflus les haubans

&

le

beaupré, fur un vaiffcau cnnemi qu'on vcur accrocher.

Ce fonr les marelors qui doiveor Jeller le

grappin,

ou

fur les hauhans, ou fur le beau pré,

&

fouvenr fur les

écoJars:

&

lorfque le

grappin

s'

dl

auaché

a

qoelque

man<ruvre ou autre panie du vaiifcau ennemi, on h31e

la corde qui cfl auachéc au

grnpp;,,,

&

on fait appro–

chcr les deux vaifleaux .

On feJie encore les

grappins

daos les haurs du vaif–

fcau qu' un vcut aborder,

J~chant

d' accrocher la du–

neue ou le cbateau d' avanr,

&

d' y faUJer en méme

tems .

Grappin de brlllots,

c'efi un

grappin

qui a des cro–

che!S au lieu de paues . On les mer au bout du m3t

de beaupré

&

des vergues des brfilots , pour accroch.r

le nal'ire qu'on veut bruler.

(

Z)

G

RAS , adj. (

Gramm. ) Grns,

qui a de la graif–

fe.

f/oyez

G

R A

1

s sE.

fl

fe dit aufli de Jous corps

enduit de graille,

&

de ccux qui donncnt au wucher

la

m

eme fenfation que ces corps eoduirs de graifle, oo

que la grairfe meme .

11

s' oppofe quclquefois

a

mai–

gre

; on di1

faire grns, fnire maigre

.

11

dérigne en

d'autres circonflances la marque pr¡ncipale de l'embon–

poinl:

cette fe mme efl gra.f!e.

f

1

fe prend fubfiamive–

ment:

;e n'aime pas le gras de la viande; le gras de

la ¡ambe.

Daos ce dernter exemple

i1

efi fynonyme

a

chanm.

On l'employe :lu figuré:

ils'ejl engrai.f!l dans

'ettc affaire; rtnt caufe

grtifj~.

G

R A

,

(

CoJtpe des pierres)

fignifie un ex ces d'é-

pailleur de piene,

o

u de bois , ou d'ouverrure d' angle

plus grand qu'il n'efi nécelfaire pour le lieu ou la pier–

re , ou le morceau de bois doit etre placé. Le défaut

oppofé s'appdle

maigre

.

G

R A S ,

f. m.

parler. chanter gras

' défaut qui

vieot plus foovetll de l'éducarion que de l'organe.

f/o–

}'<Z

la grammaire

de Refiaut,

[ur la lettre

R.

11

efl rare que les en fans ne parlen!

pas

grns,

il cfl

rare ouffi qu'avec dts !Oins

on

ne vienne pas

a~bout

de

les guém d'un défauJ de prononciarion auffi defagréa–

b

le .

f/o)•e::.

G

R A S S E Y "- R ,

G

R A S S E Y E M E N T .

(B)

G

R A S,

en

Peinture,

&

en Swlpture,

efl un ter–

me dolll l'acception revient

:l

celle de

moo'lleux

, de

flou

&

de

large .

O

1

dit

gras large

, &c.

G

R

A

s

D E

LA

J

A

M BE ,

efi fa parrie cbarnue, en

Jarin

fura.

G

R A S DE

]

A M

BE ,

(

Manlge)

l'aide du

gras de

;amb<

efi , aprcs celfe du pincer, la plus forre de

JO

u–

tes les aides des Jambes du cavalicr.

f/oyez

J

A M

BE S

éj'

MANE'G E .

(e)

G

R A

s

F

o

N D

u ,

épi1bere par laque lle on défigne

un

~heval

aueiut de la maladie que l'on nomme

grar

fo~dure.

f/oy ci-npr.

G

RAS F

o

N DURE.

(e)

G

R A, S-

.F

o

N D

u

R.

e ,

f.

f.

adipis fu

ji

o

, (

Manfge

&

Marubal. )

malad1e . Le nom qu'on lui a donné

dérl~nan1

précifément ce qo'clle n'e(l pas ,-on oe f.1u–

roi1 forrner des domes fur l'ignorance de ceux de qui

elle l'a

rc~u.

Un Jravail forcé, uo repos exceffif

1'

occalionnent .

Le dégout, l'agiJation , l'inqoié1ude, l'aélion de !'ani–

mal qui fe couche, fe releve,

&

regarde

fan~

ceife fon

flan

e,

&

le bauemen t plus ou moins violent de ceue

parde , en font de> figne

fréqucns, mais équivoques .

Celui qui lui appartient elfeotiellernent réfuhe de la pré–

fence d'unc mariere vifqueufe , épairre

&

blancharre

qui fe trouve mélée 3vec les excrérnens,

&

qui

fou;

la forme d' une cfpece de roile , en enveloppe

&

en

coerfe' pour aiilfi dire' les parrie; marronnées .

efl

ce fymp10me univoque qui en a grofficrement impofé

lorf~ue

l'on s' e(\ perfuadé que ce11e humeur

muqueuf~

&

ceue pré1endue mernbrane ne font aucre chofe que

la grailfe fundue, comme fi

le mbe inreflinal en étoit

inrérieuremenJ

&

confidérablement garoi,

&

cornme fi,

du tiflu cellolaire du périwine dans leqoel elle

en

ré–

pandoe, elle pouvoiJ en fe fonda

m

fe frayer une route

daos ce canal, &

~lre

db-lors

&

par ce moyen éva–

cuée avec In tiente .

Quiconque cnv ifagera la maladie dont if s'agit fous

GRA

l'afpeél d'une affeélion infiammaroirc du bas-ventre,

&

fpécialement du méfentere

&

des

iotefiins , concevra

une Jufle idée de fon génie

&

de fon caraélere. En

<

tfet

fi

l'on foppofe , eofoite d'un exercice ouJré

&

de

l'ex1remc accélérarion du mouvement circulaire, une

phlogofe fixée plus particuliercmeor ,

&

:\

raifon de

cerraines difpofitions, fnr les panics de !'abdomen: ou,

li

l'ou imagine, enfoite d'un repos rrop long

&

coofé–

quernment

ii

la fiafe des humeurs, un engorgerneot

daos le tilfu vafculeux de ces memes pnrties' néceflai–

remen r enfiammées , des que lturs fibres nerveufes ti–

rnillées , o

o

des que les humeurs flag nantes aya

m

ncquis

un degré d'acrimonie fufciJeront des ofcillarions plus

fréquemes

&

plus forres,

&

donneront lieu

ii

une cf–

fervefceoce; tous les fignes qui caraélérifent la

gras–

fondure,

ne préCenterom rico qui air droit de furpren–

dre;

&

l'oo verra fans peine commcnr le mucus, toil–

JOurs abondam daos les intefiins qu'il

lubréfie ,

&

qui

d'oilleurs efi de la na1ore des focs albumineux que la

chaleur durcit, peor, dans un lieu que la main meme

du maréchal 1rouve bríllanr , étre parveou au poinr de

confiflance qu'il

a

acquis , lorfqu'il e(\ entrainé avcc

.fes crotins qu' il recouvre.

Lo phlogofe qui fe manifefie violcmment daos la

région abdominale efl-ellc unil·erfelle ? la

gras-fondure

fera joime

a

la courbature ' ou

¡¡

quelque autre mala–

die aigue . L es engorgemens qui ont lieu dans le Jif–

fu vafculeux dont j'ai parlé, fonr-ils accompagnés de

celui des vailfeaux lymphatiques des parries membra–

neufes qni enveloppent les aniculaJions? il

y

aura four–

bure

&

gras-[oftdure

eo móme-tems . L 'ioflarnmarion

enfin efi-elle tri:s-legere

&

bornée feulement aux intc–

fiins? les defordres qo 'elle fufcirera

f~ront

a

peine feo–

fibles.

Du refie c'efl uoe erreur née .de la faulfe idée que

l'on s'ell formée de ceue maladie , de croire que les

chevzux chargés de grailfe foicnt les feul! qui poiifcnt

y

é1re expofés ; la maflc des bumeurs contenaot

en

eux , il efl vrai, une grande qoanri1é de parties fulphu–

reufes, efl trcs-fufceptible d'alkalifation

&

d'esplofioo;

mais d'une aune pan, la force

&

la

ri~idiJé

des foil–

des dans les chevaux maigres ne les

y

rend pas moins

fujm .

Lorfque fa

gras-fond~~re

efl fimple ,

il

efi rare que

les fui1es

en

foient funefies . Elle efl auffi

plus ou

moins dangercufe , felon

fes d1vccfes complications ;

elle

cede néanrnoins, daos tous les cas,

il

un

rraite–

mcoJ mé1bodique, poorvfi que les fecours qo'elle exi–

ge ne foienr pas tardifs .

Ce

Jraitement mé1hodique con–

fifie uniquement

&

en général , da,s des faigoées plus

ou moins rnultipliées, daos

l'adminifiration d'un plus

ou moins grand nombre de lavemeo; émolliens,

&

daos

le foin de tenir etaélemcnr !'animal

a

un régimc' hu–

meélanr

&

délayan1; car on doit abfolumeot profcrire

Jous remedes cordiaux

&

purgatifs, capabies d'cnllam–

'!ler, d'irriter encore davanragc,

&

d'occafionoer infail–

hblement la morr de !'animal .

(e)

G

RAS S E

ott

G R

A

CE ,

en latin

Grinnicum

,

(

Géog.

) petirc ville de France en Provence , avec

un ~

évéché fuftragaot d'Embrun. Elle erl fur une monra–

gne ,

:l

f>x

licues O.

de

N ice, cinq N. O. d'A01ibes,

vingt-fix N. E . d'Aix .

Long.

24. 36.

5'·

lat.

43· 39·

2).

( D . ').

)

G

RAS S

e

B

o u

L 1 N E'

(

Marine.

)

f/oyez

B

o u–

L 1 NE.

G

RAS S E L, f. m. (

Manige

&

Marlch .

) Le

gra.f!el

rermine la ponion de l'arric re main, queje nom–

me .

la cui.f!e

.

11

occupe conféqoemment la partie fu–

pér~eure

de celle que l'on doit appellcr

In jambe,

fui–

vant la nouvelle diflinélion que j'ai cru devoir faire,

en égard aox ettrémirés pofiérieures de !'animal.

f/o–

yez les 1/imens d'Hipp. vol.

l .

f

1

efi formé par un os d'une figure il-peu-pres quar–

rée, défigné par le nom de

rotule,

qui fe Jrouve fur

l'éminence anrérieure, liife

&

polie de l'eurérnité infé–

ricure do fémor. Cet os efi malntenu par les ligamens

capfulaires de l'articulation qu'il recouvre ,

&

par

les

tendons des mufcles euenfeors de la Jambe , qui s'y

auacbent ava01 de par venir au tibia.

11

fait l'office d'une

poulie, en glilfnnr lo" de la cootraélion de ces mu–

fcles fur l'émineoce dom J'ai parlé.

Les chevaux peuveot boitcr du

gra.f!el. f/oyez

E

1'–

FORT.

(e)

G

RAS S

ET TE,

f.

f.

pinguiwla,

(

Hijl.

'""·

bot.

) genre de plante

a

fte_ur monopélale anomole' ou–

vcrtc des dcux cóJés, ma!S relfemblaOJe

a

fa

6eor de

fa violeuc, prefque divifée en

deu~

levres,

&

rermi-

oée