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752

GRA

che, un palais

&

une académie.

Gratz:.

efl, fuivaot e lu–

vier, la

Muroé'la

de Pcolomée; cepeodaot d'autrcs au–

teurs n' en conviennent point,

&

m/ime révoquenr

en

doute fon ancienneré. Elle efl íur le Muer,

á

24

lieues

S.

O. de Vienne,

&

t8 N.

O. de Varadio.

Long.

fuivant Streer,

33d.

26'.

1{.

latit .

48d.

fo'. 6'.

( D.

J.)

G R A UD E N T

Z ,

Grudentum,

(

Glog.)

petite

ville de Pologne au palarinat de eulm íur la Villule,

avec un bon chftteau,

a

r4 lieues de

o~or'

l.ig,

8

de

Thoro,

30

N. O . de Warlovie.

Long.

37·

2.

la

t.

>3·

20.

C

D.

J.)

GRAVE, adj.

en tume de Grammaire:

on dit,

aetent grave , accent aigu_

\

aecent círconfl.exe;

&

cela

fe dit également

&

des drftérentcs élévauoos du

fon

,

&

des

figneJ profodiqtta

qui

les caraétérifent daos les

langues ancienoes'

&

des memes caraéteres'

tels que

DOUS Jes employons SUJOUrd'hui

>

quoique defiinés

a

U–

ne autre

6

n (

voyez

A

e e

E N T ) . (

E. R.

M.)

GRAVE, (

Phyf)

fignifie la meme chofe que

1"–

fant;

oo dit un

~orpJ

grave,

les

grava.

Voye?.

n-a–

prh

G

R A V l T

B

GRAvE, G R Av r TE', (

Gramm. Littlrat.

&

Mo–

ra/e.

)

Grave,

au feos moral, tient coO¡ours du Phy–

iique;

íl

exprime quelque chofe de poids. e·en pour–

quoi on

dit,

un homme,

1111 aute11r,

des maximcs de

poids,

pour

homme, autcur,

maximei

graves. Legra–

"Ve

ell au Íérieux

ce

que le plaiíanr

e(!

a

l'en¡oüé: il a

u

u

degré de plus;

&

ce

degré

di

contldérable. On peut

erre íérieux por humeur,

&

mrme faute d'idées. Oo el!

grave

ou par bieníéance, ou par l'imponance des idées

qui donoent de la

gravité.

IJ

y

a de la différence en–

tre eue

grave

&

etre un homme

grave.

e·en un

dé–

faut d't:rre

gra-vt

hors de propos. eclui qui efi

gra-ve

daos la íociéré el! rarement recherché. Un homme

gra·

'lle

e!l celui qui •'ell concilié de

l'autorité plus par fa

f.1gelfe que par íon maintkn .

P

i!tate g ravtm

tu

meritiJ

ji

forte vimm <¡rJ<m.

L'air décent efi nécefTaire par-rout; mais

l'air

grav•

n'ell convenable que daos les fonélions d'un minillere

importanr, daos

Utl

coníeil. Quand la

graviti

n'efi que

daos \e maimicn, comme

il nrri

ve

trcs-íouvenr, on

dir

gravement

des '>ncpties.

C.ue

eípece de ridicule in–

fpire de l'averfion. On ne pardonne pas

a

qui veut en

impoíer par cet air d'autoriré

&

de .foffifance.

.

L e duc de la Rochefoucauld a drt que,

la gravttl

•fr

ttn m)'fter.

du

corpi invmt(

pot~r

cacher la

dlfat~ti

de

1

efprtt.

Saos

e~aminer

(i

cette npreffion,

myftere

dtt cnrps,

ell narurelle

&

julle, il

íuffir de remarqoer

que la réAexioo

dl

vraie pour toos ceux qui af!'cétenr la

gravitl,

mais non pour ceux qui ont dans

\'occafion

une

gravité

conveoable

a

la place qu'ils tienne[, au

lieu o

u

ils íont, aux matieres qu·on traite .

Un aureur

grnw

ell celui donr les opinions ro . fui–

vies daos les matieres contenrieuíes. On ne le dir pas

d'uo auteur qui a écrit fur des chafes hors de dome.

1l

feroit ridicule d'appeller Euclide, Archimede, des au–

teurs

grave~.

11

y a de la

gravitl

dans

le flyle. Tite- L ive, de

Thou, oot écrir avec

gra1•itl.

On ne peut pas dire la

mi'

me chofe de Tacite, qui a recherché la précifion ,

&

qui lairfe voir de la maligniré; .eocore moins do car–

dinal de Rerz, qui rnet quelquefois dans fes récits une

g~ieré

déplacée,

&

qui s' écarte quelquefois des bien–

féances.

Le llyle

gra-vt

évite les faill ies , les plaifanteries; s'il

s'éleve quelquefois au fublirne,

ti

dans l'occafion il ell

touchnnt,

il

renrrc bien·terr daos ceue fage(Je, dans cet·

te fimplicité noble qui fait fon caraétere; il n de la for–

ce, mais peu de hardiciTe.

S

a plus graode difficuhé ell

de n'etre point monotone.

Affaire

gravt,

cas

grave,

fe dit plurót

d'~ne

.caoíe

crimine !le que d'un proccs civ il. Mnladic

grav•

fup–

pofe du daoger.

Article de

M .

DE

VoL T A r R E.

G

R

Av

E,

adj

(

Mttfi~ue

)

fon

grave. 1/oyez

S o

N

&

G

R A

V

r

TE'.

(S)

GRAVE,

ou

GRAVEMiiNT, adv .

( M"fi'{tt<)

da

m

la mulique italiennc, c'efl le rnouvemenr le plus

le

m;

dans

la

fran~oife,

il ell íeulemeot le fecond en

lenteor. Le prem•er s'indique par

le mot

lmtement.

(S)

G R

Av

E,

f.

f.

(

Mar in•

)

c'el1 un terrein plein de

caillourage fitué' ao bmd de la rner, íur lequel les pe·

cheu" érendent

la

morue oo aorres poilfoP.s qu'ils veu–

lent faire fécher. L e mor

grav•

n'efi d'ufage que daos

GRA

l'ile de Terre-ncuve, l'lsle-royale,

&.

le golphe Saint–

Laurent, oii la

p~che

efl contidérable.

CZ)

GRAvE,

Gravta,

(

Géogr.)

forte vrllc des Pays–

Bas dans le Brabant

hollaodoi~.

Elle en fur la rive gnu–

che de la Meufe qui remplt fes follés,

il

2

lieues de

en

y

k,

il

3

de Nrmegue,

6

de Boi>-lc·Doc, 26

N.

E.

de

Bruxelles.

Long.

23.

t 6.

lnt .

fL

.¡6.

( D.

'J.)

GRAVE L

1

N

E::,, (

Glogr. )

les Flamands l' ap–

pellent

Grtvelingen,

en latín mnderne

Gravnringa,

vil·

le forte des Pays-Bas daos

la Flandre franr;orle,

íur

la frontiere de

1'

Artois. Théodoric comtc de Flsndres

la fit batir vers

l'an

t

1

6o,

&

la no

mm~

Nimport.

f7oyrz:.

de Valois,

notit. ga/1. page

266. Les fortiñca–

tions íont du chevalicr de Ville

&

du maréchal de Vau–

ban. Les Anglois prircor

Grav.lineJ

en

1383,

&

les

Franr;ois en 1644:

l' archidoc Léopold

In reprit en

t6p,

&

le maréchal de la Ferté en

J6f8.

Elle fot cé–

a

la France par

le rraité des Pyrénées; elle efi daos

un terrein marécageux for

l'

Aa, prcs de la mer,

a

í

lieues O. de ea!ais,

6

S. O. de Dunkerque , t6 S.

O. de Gand.

Long.

fuivant ea

m

ni,

19d. 39'.

(.

la–

lit.

f Od.

58'.

40".

( D. '}.)

GRAVELLE,

C f.

(maladie) 11oyr:t

PrER–

R E.

G

R A V E L LE ,

voyez

e

E N D R E S .

GRAvE

L LE;

les

CloutierJ d'épingl•

appellent de

ce nom le rartre qui s'arrache aox douves de tonneau;

ils

le font

íécher,

&

s'

eo

íervenr pour jaunir

leurs

clous.

1/oye:t

JAu

N

r R. Les Teiotutier> re Íervent du

meme nom .

• GRAVE R, v. aét.

&

oeut. c'ell imirer les ub–

jets de la nature

&

les (cenes de

la vie, avec des

trairs rracés au burin, ou autrement, fur des fnbllan–

ces capables de les rerenir,

&

d'eo lai!Tcr l' emprcinte

fur le papier, la toile, le fario, par le moyen de l'im–

preffion. Oo

grave

rur preíque toutes les maricres do–

res, le fer, l'acier, la pierrc, le cuivre, le bni•,

&c.

Voye?.

ca dijférem trava11x aux artitlcs

G

R

Av u–

RE .

G

R

Av

1!

R ,

en terme d'Artificier,

fe dit

d~

l'effct

d'uo feo trop vif

a

l'égard d'un C3rtOUChe

~UI

n'ell p3S

de force .fuffifante pour y rélifler parfniternent, foit par–

ce que les révolutions da canon ne íunr pas txaétement

collées les unes íur les aurres, foit paree qu'elles ne

fonr pas alfn nombre

o

fes, ce qui fait que le carmuche

perce ou fe fend.

Ditlionn.

de

Trév.

G

R A VE R,

~n

terme de Botttonnier,

e' e

O l'aé'tion

d'imprirner fur un cercean tel ou re! ddTein. On

a

pour

cela des poinr;ons qui couvrent rour le cerceau;

&

d'un

coup de maneau forr ou foible, ídon l'épaiOeur de la

piece, on y marque l'ernpreiote du p1>inr;on. Quoiqu'

il n'y ait rien de trop merveilleux daos ceue efpecc de

gravure, ceux qui la font ne lailfenr pas de fe cacher

foigneufement pour rravailler: fi c'ell de peur qu'on ne

leur dérobe leur íccret' o

u

cfl-il done ce fecrer?

11

en

plus vraiiTemblable de croire que c'efl pour prcter

a

ceue mancruvre une difficulté

imaginaire , qui abufc

ce•Jx qui voudroient s'occuper dans cerre partie, ou pour

donner do relief

ñ

leur ouvrage,

&

[e

faite mieux pa–

yer de leur rems. Si c'ell cela, ces ouvriers oe forll

pas mal-adroits.

G

RA vER,

en ttrmt de Piqueur en tabatiere,

c'efl

rracer les dc(Jeins íur la rabariere, en forre que les trairs

ne s'eftilcen r point; ce qui arrivcroit, fi

l'on ne fe fcr–

voit que du crayon ou d'aurre matiere fcmblable. On

ne peur cependanr faire aucun uíage du burin daos ccr–

re opération; fa forme triaogulairc f<roir des """' qui

couvriroienr les clous,

&c.

mais on

ne

fe fert que d'u–

oe aiguílle ordinaire.

GH.AVESENDE,

( Giogr.)

petire ville d'Au–

glet<rre, daos la proviuce de Kent, fur la Tamile,

il

20

mil les au·delfous de Londres,

&

~

¡

de Rochdl er .

e·en un pon

&

parfage

trc~-fréqueuré.

Long.

' 7·

58.

lntit.

fl.

30.

( D .

J.)

G RA VEU R

en cuivre, en acitr, ntt b11rÍ11,

,,e

/'eatt

fort~,

en bois, en mani(rc> nture,

&

en rlmr·

obfwr,

(

Arts moderna.)

ce

fom-l:i aurant

d'

anilles

quí par le moyen du deJfeio

&

de l'incifion fur les ma–

tieres dures, imirenr les lumieres

&

les ombres des ob–

¡ers vif!bles.

Les glorieux monumens do favoir des ancíens ont

prefque tous péri: mais

li

:1

tant d'avaotages qu'ils fem–

blenr avoir fur oous ils avoieot ¡oint l'art de gr!Vcr

que de richerfes nous eo re••ieodroienr? elles

trompe~

roient ootre dooleur,

tanti folatta

ltu11u

1

&

peur-etre

nous appercevrioos-ooos moios de nos pertes.

11

feroit

fans doote échappé quelques empreiotcs de tant de ra-

rcs