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702

GRA

'Jefem de veine en veine rme {ttbtile Jlttmme,

C ourir pnr tottt men c_órps

fitó&

que je te vois;

Et

dan1

leJ dou.x tranfports o¡}

,'lgare motJ ame,

Je ne fastroi.s trottver de lmtgru, ni de voix.

Un nteage conftu fe ripand fur ma vúe,

Je

n'ente~di

pltei, je tombe en de do11cei languer<ri;

Et pále, fam haleine, intudite, fpudtte,

Un fri.Uon me (aifit, je tremble, je me merlrJ

.

En fin voici la u adoétion angloife.

Blefl

tH

th'

immortnl god

if

he

Th, jouth w/;o fondly Jet¡

by

thu,

/Jnd heari, and fa¡ tbet al/ the while,

Softly Jpeak, and fwutly fmde,

My

bozom glowed, the Jrtbtle

flame

Ran qrúck throttgh al/ my 'l!ttal frame ,

O'er my dim

eyer

a darkneji hung,

M

y

ean

with hol/ow

mrtrm~tri

rtmg.

In dewy dampi my /imbi were &bi/l'd ,

My blood with gentle horror¡ tbrill'd ,

M:t

feeble pulz.e forgot to play,

l

faint'd,J~tnk,

and dy'd away.

( D .

J.)

GRADA

T

1o

N,

en terme d'/Jrchitdhre,

fignifie

la dífpolilion de pluGeurs parlies rangées avec fymmé–

trie

&

par degrés,

de

fone qu'elles formen! une efpe–

ce d'amphiléatre ,

&

que celles de dcvaot oe nu1fent

point

a

celles de derricre.

Les Peíotres fe

ferveot auffi du 1erme de

gradation

pour marquer le changement infen1tble d•s coulcurs, qui

fe fai< en diminuan1 les <cintes

&

les nuaoces.

17oyez

D

E'G

R ADA

T

1

o

N.

Chamben.

G R A D E,

C.

m. (

Jurifpr. )

fe prend quelquefois

pour

degrJ d'honnmr

ou

digniti.

JI

s'cntcnd au!Ii des degrés que l'on obtien t daos les

oniverlltés; on dit

fairc infinrur

fe~

grade!, jetter fe¡

g rade! Jttr tm binlftce.

Les

grades

ob1enus

per faltum,

(out ceux qui ont

· é1é obtenus précipitamment fans avoir le 1ems d'étu–

de nécerfaire,

&

f3ns obferver entre l'ob1eotion de deux

degrés les imedlices néceifaires.

/7oyez

D

E.G R E'

&

GRADUE's .

(A)

G

R A D H, (

Juri(p. rom.)

L'empereur Juninien éta–

bli< qu' il

faudron paifer par cinq dit!er.ens

g:ades,

a–

v anr que d'arriver

á

ceiUI de doéteur es

lo1s;

ti.

or–

donua done que dans la prem1ere année on expl1quat

aux écoliers les

io!li1mes qui ponoient fon nom;

&

J'on appelloit cellX á qui l'on enfeigooit les príncipes

de cene JUriCprudcnce,

jufliniana~i:

dans la feconde an–

née on Jeur intepréloi< les édil> perpemels des pré1eurs;

&

il~

étoient furnommés

edillalcs:

daos

la <roílieme

anoée , ils pailoieot

á

l'érude des décilioos de Papiníeu,

donr ils prenoient le uom de

papinianifl.t::

daos la qua·

trie me année , no leur faifoi t expliquer les eodroÍt> les

plus difficile> des Iuis,

&

on les appelloi<

lyt.t:,

du mol

grec

,ú••

(olvo,

paree qu'ils é<oieor plus libres dans leurs

rravaux: dan> la cinquieme année, on les honoroit du

t itre de

prolyta~,

ou gens alrranchis des émces de droi1.

Cet é1abltífement de Ju!linien ne fut pas de longue

durée; tome¡ les

S

ciences

déj~

wmbées de fon tems,

s'éteignireot avec l'empire romain,

&

les premiere.

é–

rincelles de leur reoailfance ne commenccrent

a

paroi –

tré que dans les douzieme

&

treizic me

fiecle; il fal–

lut en exciter l'émde par des honoears

&

des

gradei

,

qui donoent encore des droirs

&

des priviléges qu' on

ne dev roit accorder daos des ¡jecJcs éclairés , qu' á

ceux qui les méritent par leurs 1alens

&

leurs lumieres.

(D .

J . )

G R A D 1N,

C.

m. (

Architellure

)

pe tile marche

o u petí1 degré; on en

prati~ue

fur la table d'un autel,

d'un buffel; on donne le m eme nom aux bancs élevés

les uns au·deiTus des autres, aux amphitéatres,

&

aux

édifices publics .

G

R A D

1

N ,

(

Hydr.)

les

gradim

foor des éléva1ions

ou degrés de ploml) ou de pierre, pra1iqués daos les buf–

fets d'eau

&

cafcades' o

a

l'eau en tombant forme des

nappes . Quoique ces

gradini

fui•eltt ordinairemenr une

ligue droi<e, on en voit do circu\aires.

(K)

G

R A D

1

N S

D

F.

G

A Z O N, (

'Jardinage)

ce fout

des marches ou efcaliers formés l'ar du gazon, dont

on compoCe les amphilbéatres , vertugadins , cafcades

champetres,

&

e!lrades qui oroent les Jardins.

Ces

gradim

<erminent

a

mervei\le le coup-d'ceil d'une

~rande

allée,

&

Ce

plac~nt

fort bien daos les renfou-

GRA

cerneos de charmille qu'oo peut pratiquer daos la falle

vene d'un bofquet.

(K)

G R A D

1

N E,

f.

f.

(Swlpt~tre)

io(lrument :\ )'ufage

des Sculptears · c'en une elprce de cileau

3

plulieurs

dents.

17o)'e:::.

~o¡

Plancha.

11

y

a des

gradinti

de

dJf–

féremes longueurs,

&

m~me

de ditlereu1es maticres,

fe ion que l'ouvrage en ou "" marbre ' ou en pitrre'

ou en <erre . L es den<S de la

gradim

ont dcuK ur;ges;

!'un d'abattre beaucoup plus do marbro dan

le tra,•ail,

que fi elle étoit fans denrs;

&

l'autre, de nacer par

l'intervalle qu'elles laJffenl entr'elles, cer<aínes par<ies dc–

licatcs: comme les poils de la barbe, les fourcils, les

cheveux,

&c.

G

R

A D

l

S

CA, (

Glog.)

les Allemands écrívent

Gradtfch;

petí1e, mais forre ville du comté

do

Gortz,

fur le Lizonzo, aux front ieres du Fríoul,

&

fuJette

a

la maifou d'Autríche,

a

2 lieues de Gom.,

il

4 d'Aqui–

lée,

a

22

N . E. de Venife .

Longit.

31.

10.

l<lti•.

4í·

p.(D. J.)

G

R A D

<S

e

A,

Gratiana,

(

Glogr.)

,,jJJe for te de

Hongrie, daos

In Croatie, prile fur les Turcs par

les

lmpériaux en

IÓ91.

Elle en fur la

S

ave' aux froolíe–

res de la Bofoie, á

8

licue•

S.

O. de Zagrab.

Lon.

40.

10.

latit.

45'· 38.

( D .

J . )

G

R A

D O,

Gradtu, ( Glog.)

peti<e ville d'l talie,

otuée daos une ?le de

m~me

nom, ror la c6te du Frioul,

daos l'élat de Venife,

a

4lieues

S.

d'Aquilée,

22

N.

E.

de Venife. Elle doit fa fondarion aux

ravages d'At–

tila en 4í4· Elle a é1é prefque réduite en cendres en

1374,

&

elle ne s'en pas relevée de ce defanre; fon

patriarchat

ell

uni

a

l'évecbé de Venife .

L ong.

31.

ro.

latit.

4f·

p.

( D .

J.)

GRADUAT LON,

C.

f.

(Mathimat. prat.

&

.llrti mlch.)

on fe

f~rt

de ce mo1 pour marquer

l'a–

étion de

gr~duer

:JU

de divífer une grandeur quelcon–

que en degrés.

17oyez

DE

G R E'

&

G

R A D

u

E R •

G

R A D

u

A

T

1

o

N,

batiment de (a/ine :

ce bA<iment

ell placé daos une faline,

&

delliné

a

féparer par

éva–

poration

les eaux douces qui

íe trouveo< mélées avec

les eaux falées; ou

a

faire par la feule aélion de l'air

&

des veots, ce qai ne s'opéroit que par le feu, d'ou

il réful re une moindre coofommation de bois.

Le

b~rimen t

de

grad11ation

de la faliue de

Rozier~s

en L orraine , bAti en 1740 daos une ile de la tiviel-e

de Mcunhe,

a

3120

piés de longuenr, 24 de large,

&

42 de baut .

17oyez

tl

l'article

S

A L

1

N E,

la defcri·

p1ion de ce ba1imcnt,

&

les raifons de fon u<ili<é.

G R A D U E'S, f. m. pi. (

Jurifpmd.)

en géoéral

font ccux qui ont ob1enu des degrés dam une univer–

fi<é,

rels que le degré de maitre-es-Am, celui do ba–

chelier, de

licentié, ou de doéteur .

L es

gradttéJ

¡oüilfen1 de plulieurs p1éroga1ives.

11

faut etre

sradtté

pour e<re

,.,a

dans

la piOpart

des alfices de JUdicarure , do· moins dans les cours fou–

veraines

&

daos les bailliages

&

féoéchauíTées.

Mais c'en fur·tou< en matiere béoéticiale que les pri–

v~léges

des

gradtlii

Cont

coofidérables,

&

qu'ils

lont

fufceptibles d'uo plus grand détail . On emcnd ordinai–

rement par le ter me de

gradr<h

daos ce<te matiere,

ceux qui apres avoir émd1é daos une uoiverfité fameu·

fe do royaumc,

y

oot obteuu des degrés

&

les oot fait

lignitier

a

des patrons ou collateurs' afio de pouvoir

requérir les bénéfices daos

les mois qui leur font af–

feélés.

1/oy•z

U

N

1

V

E R

S 1

T

F.'

FA M E

US

E.

Les dcgrés obtenus daos des u01verfités étrangercs,

oe fon1 pns conlidérés

a

l'etfet d'obrenir des bénéñcc•;

il

faut néanmoins excepter l'u oiverfité d'Avígnoot, qui

joüit • cet égard des memes priviléges que les univer–

filéS du

royaum~ .

On comprend aoffi quelquefoís fous

le nom de

gra–

dul!,

1ous

CCI\X

qui ont obtenu des degrés, quoiqu'ils

ne les ayem pas fai 1 lignifier

a

des patrom ou colla–

tcurs.

Les

g•·adJ<éi

qui cnt fait fignifier

lcurs grades peu–

veot requérir

&

recevoir des bénéfices;

c~ux

qui toe

le> (lOt pas faí<

lignifier ne peuvent pas rcqu¿rir, mais

leulemeot recevoir cenains bénéfices qui ne pr.uvent .?tre

pollédés que par des

graduti.

On di(lingue trnis fones de

gradtth:

favoir ceux quí

ont élé

re~lls

dnns

les formes prcfcrites par les llalu<s

&

reglemens aulorifés par les loi1; les

graduh

de gra–

ce qui om

la capacité requife , mais qui ont été di–

(penfés du 1ems d'étude

&

de qudques exercices ordi–

naires poor

y

parvenir; eofio, les

graduis

de privilége.

O o appdle ainG ceox qui en

ltalie,

&

daos quelques

autres pnys catholiques, oot ob1enu du

pap~ <~u

de fes

Jégars

&

auues perfonnes qui prétendenl en avOJr

le

pou-