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GRA
'Jefem de veine en veine rme {ttbtile Jlttmme,
C ourir pnr tottt men c_órps
fitó&
que je te vois;
Et
dan1
leJ dou.x tranfports o¡}
,'lgare motJ ame,
Je ne fastroi.s trottver de lmtgru, ni de voix.
Un nteage conftu fe ripand fur ma vúe,
Je
n'ente~di
pltei, je tombe en de do11cei languer<ri;
Et pále, fam haleine, intudite, fpudtte,
Un fri.Uon me (aifit, je tremble, je me merlrJ
.
En fin voici la u adoétion angloife.
Blefl
tH
th'
immortnl god
if
he
Th, jouth w/;o fondly Jet¡
by
thu,
/Jnd heari, and fa¡ tbet al/ the while,
Softly Jpeak, and fwutly fmde,
My
bozom glowed, the Jrtbtle
flame
Ran qrúck throttgh al/ my 'l!ttal frame ,
O'er my dim
eyer
a darkneji hung,
M
y
ean
with hol/ow
mrtrm~tri
rtmg.
In dewy dampi my /imbi were &bi/l'd ,
My blood with gentle horror¡ tbrill'd ,
M:t
feeble pulz.e forgot to play,
l
faint'd,J~tnk,
and dy'd away.
( D .
J.)
GRADA
T
1o
N,
en terme d'/Jrchitdhre,
fignifie
la dífpolilion de pluGeurs parlies rangées avec fymmé–
trie
&
par degrés,
de
fone qu'elles formen! une efpe–
ce d'amphiléatre ,
&
que celles de dcvaot oe nu1fent
point
a
celles de derricre.
Les Peíotres fe
ferveot auffi du 1erme de
gradation
pour marquer le changement infen1tble d•s coulcurs, qui
fe fai< en diminuan1 les <cintes
&
les nuaoces.
17oyez
D
E'G
R ADA
T
1
o
N.
Chamben.
G R A D E,
C.
m. (
Jurifpr. )
fe prend quelquefois
pour
degrJ d'honnmr
ou
digniti.
JI
s'cntcnd au!Ii des degrés que l'on obtien t daos les
oniverlltés; on dit
fairc infinrur
fe~
grade!, jetter fe¡
g rade! Jttr tm binlftce.
Les
grades
ob1enus
per faltum,
(out ceux qui ont
· é1é obtenus précipitamment fans avoir le 1ems d'étu–
de nécerfaire,
&
f3ns obferver entre l'ob1eotion de deux
degrés les imedlices néceifaires.
/7oyez
D
E.G R E'
&
GRADUE's .
(A)
G
R A D H, (
Juri(p. rom.)
L'empereur Juninien éta–
bli< qu' il
faudron paifer par cinq dit!er.ens
g:ades,
a–
v anr que d'arriver
á
ceiUI de doéteur es
lo1s;
ti.
or–
donua done que dans la prem1ere année on expl1quat
aux écoliers les
io!li1mes qui ponoient fon nom;
&
J'on appelloit cellX á qui l'on enfeigooit les príncipes
de cene JUriCprudcnce,
jufliniana~i:
dans la feconde an–
née on Jeur intepréloi< les édil> perpemels des pré1eurs;
&
il~
étoient furnommés
edillalcs:
daos
la <roílieme
anoée , ils pailoieot
á
l'érude des décilioos de Papiníeu,
donr ils prenoient le uom de
papinianifl.t::
daos la qua·
trie me année , no leur faifoi t expliquer les eodroÍt> les
plus difficile> des Iuis,
&
on les appelloi<
lyt.t:,
du mol
grec
,ú••
(olvo,
paree qu'ils é<oieor plus libres dans leurs
rravaux: dan> la cinquieme année, on les honoroit du
t itre de
prolyta~,
ou gens alrranchis des émces de droi1.
Cet é1abltífement de Ju!linien ne fut pas de longue
durée; tome¡ les
S
ciences
déj~
wmbées de fon tems,
s'éteignireot avec l'empire romain,
&
les premiere.
é–
rincelles de leur reoailfance ne commenccrent
a
paroi –
tré que dans les douzieme
&
treizic me
fiecle; il fal–
lut en exciter l'émde par des honoears
&
des
gradei
,
qui donoent encore des droirs
&
des priviléges qu' on
ne dev roit accorder daos des ¡jecJcs éclairés , qu' á
ceux qui les méritent par leurs 1alens
&
leurs lumieres.
(D .
J . )
G R A D 1N,
C.
m. (
Architellure
)
pe tile marche
o u petí1 degré; on en
prati~ue
fur la table d'un autel,
d'un buffel; on donne le m eme nom aux bancs élevés
les uns au·deiTus des autres, aux amphitéatres,
&
aux
édifices publics .
G
R A D
1
N ,
(
Hydr.)
les
gradim
foor des éléva1ions
ou degrés de ploml) ou de pierre, pra1iqués daos les buf–
fets d'eau
&
cafcades' o
a
l'eau en tombant forme des
nappes . Quoique ces
gradini
fui•eltt ordinairemenr une
ligue droi<e, on en voit do circu\aires.
(K)
G
R A D
1
N S
D
F.
G
A Z O N, (
'Jardinage)
ce fout
des marches ou efcaliers formés l'ar du gazon, dont
on compoCe les amphilbéatres , vertugadins , cafcades
champetres,
&
e!lrades qui oroent les Jardins.
Ces
gradim
<erminent
a
mervei\le le coup-d'ceil d'une
~rande
allée,
&
Ce
plac~nt
fort bien daos les renfou-
GRA
cerneos de charmille qu'oo peut pratiquer daos la falle
vene d'un bofquet.
(K)
G R A D
1
N E,
f.
f.
(Swlpt~tre)
io(lrument :\ )'ufage
des Sculptears · c'en une elprce de cileau
3
plulieurs
dents.
17o)'e:::.
~o¡
Plancha.
11
y
a des
gradinti
de
dJf–
féremes longueurs,
&
m~me
de ditlereu1es maticres,
fe ion que l'ouvrage en ou "" marbre ' ou en pitrre'
ou en <erre . L es den<S de la
gradim
ont dcuK ur;ges;
!'un d'abattre beaucoup plus do marbro dan
le tra,•ail,
que fi elle étoit fans denrs;
&
l'autre, de nacer par
l'intervalle qu'elles laJffenl entr'elles, cer<aínes par<ies dc–
licatcs: comme les poils de la barbe, les fourcils, les
cheveux,
&c.
G
R
A D
l
S
CA, (
Glog.)
les Allemands écrívent
Gradtfch;
petí1e, mais forre ville du comté
do
Gortz,
fur le Lizonzo, aux front ieres du Fríoul,
&
fuJette
a
la maifou d'Autríche,
a
2 lieues de Gom.,
il
4 d'Aqui–
lée,
a
22
N . E. de Venife .
Longit.
31.
10.
l<lti•.
4í·
p.(D. J.)
G
R A D
<S
e
A,
Gratiana,
(
Glogr.)
,,jJJe for te de
Hongrie, daos
In Croatie, prile fur les Turcs par
les
lmpériaux en
IÓ91.
Elle en fur la
S
ave' aux froolíe–
res de la Bofoie, á
8
licue•
S.
O. de Zagrab.
Lon.
40.
10.
latit.
45'· 38.
( D .
J . )
G
R A
D O,
Gradtu, ( Glog.)
peti<e ville d'l talie,
otuée daos une ?le de
m~me
nom, ror la c6te du Frioul,
daos l'élat de Venife,
a
4lieues
S.
d'Aquilée,
22
N.
E.
de Venife. Elle doit fa fondarion aux
ravages d'At–
tila en 4í4· Elle a é1é prefque réduite en cendres en
1374,
&
elle ne s'en pas relevée de ce defanre; fon
patriarchat
ell
uni
a
l'évecbé de Venife .
L ong.
31.
ro.
latit.
4f·
p.
( D .
J.)
GRADUAT LON,
C.
f.
(Mathimat. prat.
&
.llrti mlch.)
on fe
f~rt
de ce mo1 pour marquer
l'a–
étion de
gr~duer
:JU
de divífer une grandeur quelcon–
que en degrés.
17oyez
DE
G R E'
&
G
R A D
u
E R •
G
R A D
u
A
T
1
o
N,
batiment de (a/ine :
ce bA<iment
ell placé daos une faline,
&
delliné
a
féparer par
éva–
poration
les eaux douces qui
íe trouveo< mélées avec
les eaux falées; ou
a
faire par la feule aélion de l'air
&
des veots, ce qai ne s'opéroit que par le feu, d'ou
il réful re une moindre coofommation de bois.
Le
b~rimen t
de
grad11ation
de la faliue de
Rozier~s
en L orraine , bAti en 1740 daos une ile de la tiviel-e
de Mcunhe,
a
3120
piés de longuenr, 24 de large,
&
42 de baut .
17oyez
tl
l'article
S
A L
1
N E,
la defcri·
p1ion de ce ba1imcnt,
&
les raifons de fon u<ili<é.
G R A D U E'S, f. m. pi. (
Jurifpmd.)
en géoéral
font ccux qui ont ob1enu des degrés dam une univer–
fi<é,
rels que le degré de maitre-es-Am, celui do ba–
chelier, de
licentié, ou de doéteur .
L es
gradttéJ
¡oüilfen1 de plulieurs p1éroga1ives.
11
faut etre
sradtté
pour e<re
,.,a
dans
la piOpart
des alfices de JUdicarure , do· moins dans les cours fou–
veraines
&
daos les bailliages
&
féoéchauíTées.
Mais c'en fur·tou< en matiere béoéticiale que les pri–
v~léges
des
gradtlii
Cont
coofidérables,
&
qu'ils
lont
fufceptibles d'uo plus grand détail . On emcnd ordinai–
rement par le ter me de
gradr<h
daos ce<te matiere,
ceux qui apres avoir émd1é daos une uoiverfité fameu·
fe do royaumc,
y
oot obteuu des degrés
&
les oot fait
lignitier
a
des patrons ou collateurs' afio de pouvoir
requérir les bénéfices daos
les mois qui leur font af–
feélés.
1/oy•z
U
N
1
V
E R
S 1
T
F.'
FA M E
US
E.
Les dcgrés obtenus daos des u01verfités étrangercs,
oe fon1 pns conlidérés
a
l'etfet d'obrenir des bénéñcc•;
il
faut néanmoins excepter l'u oiverfité d'Avígnoot, qui
joüit • cet égard des memes priviléges que les univer–
filéS du
royaum~ .
On comprend aoffi quelquefoís fous
le nom de
gra–
dul!,
1ous
CCI\X
qui ont obtenu des degrés, quoiqu'ils
ne les ayem pas fai 1 lignifier
a
des patrom ou colla–
tcurs.
Les
g•·adJ<éi
qui cnt fait fignifier
lcurs grades peu–
veot requérir
&
recevoir des bénéfices;
c~ux
qui toe
le> (lOt pas faí<
lignifier ne peuvent pas rcqu¿rir, mais
leulemeot recevoir cenains bénéfices qui ne pr.uvent .?tre
pollédés que par des
graduti.
On di(lingue trnis fones de
gradtth:
favoir ceux quí
ont élé
re~lls
dnns
les formes prcfcrites par les llalu<s
&
reglemens aulorifés par les loi1; les
graduh
de gra–
ce qui om
la capacité requife , mais qui ont été di–
(penfés du 1ems d'étude
&
de qudques exercices ordi–
naires poor
y
parvenir; eofio, les
graduis
de privilége.
O o appdle ainG ceox qui en
ltalie,
&
daos quelques
autres pnys catholiques, oot ob1enu du
pap~ <~u
de fes
Jégars
&
auues perfonnes qui prétendenl en avOJr
le
pou-