GRA
i
d'ontres
graduh,
fi
ce n'en 3pri:s avoir obrenu des
prov lions
A l'(gard da droir de confércr les hénéfices 31Tec1és
aux
grnduls'
quand
il
en dévolu ao fupéricor faure par
l'inl"crieur d'avo;r cooféré dans
lix
moil, le fupéricur
pcut conférer de lo memc
fa~on
qu'auroir fair
l'inl<!–
ricur,
&
C(Joféqoemmenr grarificr un dts conrendans ,
foppofé que l'inférieur e6r le droit de le faire, loit que
le bénéfke eOt vaqué daos nn mois de f:tvcur, ou que
ro01cs chofes fu!Tcnt égales entre les contendans ; aotre
chofe feroír
(i
le droit étoít dévolu au fupérieur, pour
a1•oir par
l'inférieur conft'ré
a
un clerc non
gradttl
;
c3r dans ce cas le collareur 3 perdu le droit de gra1ilier
pour avoir contreveno au concorda1.
Un
gradul
qoi
fe marie ou qoi s'cn ti:tncé, pcrd
fiJO
droir de nominalion.
11
y
auroit encore b'en d'aurres chafes
3
obfen•cr par
rapport 3UX
graduh
,
mais qoi nous JCUeroicnt daus
nne crop longue difcuffio11; ceur qui voodronr approfon–
dir ceue matiere,
penv~ot
confulrer
lo
ordom~<~n«s
d•
LoJtÍJ XII.
du mois de Mars
1498,
&
J
uin t po;
{,
toncordat, l'ldit de
t6o6,
t.
uaiti do mati.rrs blnl–
firiala
de Fuer ,
eelffi
de Drapier .
11
ne nous reno plus qu'a expliquer daos les fubdivi–
lions fuivan1es les difl'éren1es qualifications que l'on don–
ne auK
graduls.
(
11)
G R
A D
u
t:c'
A N
e
tE
N ,
ou plfitót comme on dit,
l'ancien gradué,
ou le plus
amirn gradttl,
n'cll pas
ceiui qui
a
le
premier obrenu fes grades ; on cotend
ordinaircmenr
par-1~
celui d'eotre plolieurs
graduls
nom•
més donr les temes de oomioatioo fotH anrérieures aux
!emes des aotres
graduh.
JI arrive néanmuins aolfi qo'
entre plulieurs
gradtúJ
nommés dont les
leures
(onr
de meme dale'
&
toores chofcs étanr égales entr'eux '
on
préfere celui qui en le plus aocien par fes grades.
( A )
G R
A
D u
1!'
1:.
s A R
T
s,
e(l
celuí qoi
a
obren u des
Jemes de maitre dans la faculté des Arts.
Voyn
M
A 1-
TRE-E.'s-ARTS.
(A)
r
G R
A
D u
E'
1!
N D R o
1 T
e
A N
o
N'
en celuí qoi a
ob1enu des degrés dans une facul1é de Droi1 ea D roit
canon feulemenr.
(A).
G
R
A
D
u
e'
E N
D Ro r
T
e
1 V 1
L ' en celui qui a
obteno des dégrés en droir civil frulement:
ce
qui ne
fe pratique plus qu'A
1'
égard des étrangers .
V
o
ya.
<e
qui" lté dit ri-dev. att
mor Do
e
T
1!
u R
E!l
D Ro
1
T.
(A)
GRAn o
E' E N
D Ro t r e
1
v t L
E T
e
A N
o N,_
Q.
O E, OU
in utroq11e jure,
en celui qui a obtenu fes
degrés daos l'unc
&
l'au rre faculté . (
11)
G R A un¡¡' n E FA
v
1!
u
R : on don
u
e quelquefois
ce
nom aux
grnd11b
limpies.
Voyez.
G
R
A
D
u
E' S
t
M–
I'L
s.
( A)
GRADUE' DA
S
LES FOR,MES, en cclui qui
pour obtenir fes degrés, a rempli
k
rems d'<tude
&
les
autres forme s nécefTaires, fu ivam les réf¡lemens obfer vés
dnns le royaume .
Voyn
G RAD
u e'
DE
G R A
e e
&
G
R A
DO e'
DE
.1'
R 1 V 1
LE
G E. (
11)
G
R
A
n u
E's D
1!
G
R
A
e
E,
(om
ceux qui obticnnenr
des degrés en droir par bénéfice d'A¡;e ,
&
ceux qui
obrien11enr des degrés daos certaines univerlirés
ou
l'on
a
b
facili1é de les accorder fans exiger le 1ems d't'mde
néceO'aire. Ces forres de
gradttiJ
ne peuvet11 en venu
de leurs grades réquerir des bénéfice . (
il)
G R
A
Do
t!.'
E
N
M
l!
DE
e
1 N
E' en celui qui a oble·
nu des degrés daos une facul té de M edecine. Les
gra–
JuéJ
en Droir [ont préférées aux
graduh
en Medeci–
ne . (
11)
GRAn u e' No
M
ME', en celui qui a obrenu des ter–
tres de uomioation de 1' univerfilé o
u
il a pris fes de·
grés, par
lefquelles 1' univerlité le préfcnle aux colla–
reurs
&
pacrons eccltlianiques poor écre poun•
a
des bé–
nétices qui viendrom
a
vaqoer daos les mois qui -fonr
altoélés aux
gradttb. (A)
GRAOoe's DE PRtVILE'GE, fom ceux quien
ltalie
&
dnns qoelques aotres pays carholique on t obte–
nu du
p~pe
ou de fes légars
&
nutres perfonnes qui pré–
tcodent en avoir le pouvoir, des le11ces
il
l'efiot
d'~cre
difpenf~s
des examens
&
aurrcs exercices . Ces fones
de
gradull
ne
fonc poiot recooous daos
le royaume,
:i
!'eftet de rcquérir des bénéfices. (
11)
R
A
u De'
Q.
u AL
1
r t
E'
en celui qui a les quali–
t~s
requifes pour polféder un' béoéfice. Entre plolieors
graálltJ.
le plus qualifié en celoi qui a le grade le plus
élevé, ou en pariré de grades
qui a d'ai!leurs quelqu'
nutre qualité qui doir le faire préférer, comme s'il cl1
noble. (
11)
Tom• VII.
GRA
70S
G R
11.
Du
E'
R
1!
M P
L t, e(l celoi qoi ¡>o!Tede do-mo'n;
4co.
liv.
de reveno en bendices obteous en
v<:.·J de
fe, grades, ou
6oo. hv.
en
b~nt!fices
obreuus autrc–
menl
qu'~n
verto de fes grades,
li
c'en oo ecc'tt'
lil -
qoe fécolier; car
li
c'en
un
régulier , le plus petit be
é·
ti
ce fuffir poor le remplir.
Voytz. ce •'f«Í m •ft
,¡;,
<1-
dnat.t
au mot G R
A D
u
E',
&
ci-aprt!
R
r:: r
L
¡;,'–
rr oN.
(il)
G R
A
D
u!!'
R E'G
u L
1
E R, en un religieux ou cha–
noine régulier qui a ob1enu des degrés daos uoe uoi–
<•erfité: for qooi il faur obferver qu'il n'y a que cer·
cains ordres qui foieut admis
a
preodrc des degrés.
(
¡J )
G R A
D
u
1!'
DE
R
1G
u
E
u
R'
110JtZ
G R A D
u
E '
NOMME'.
G
R A
Do
e'
per {altttm,
en celui qui a ob1eou fes
degrés fans obferver le tems d' étude
&
les
inrer(lices
néceffaires entre l'obtenlion des ditférens degrés. Les
grades ainfi obrenus
pt~·
faltum
nc fervent pas en
Fr~n
ce poor requérir des bénéfices.
Voyn
G
R A
IJ
u e'
DE
G R A CE.
(lf)
G R
A
Du
1!'
s l!'c
o
r.
1
ER, en un cccléfianique fécu–
lier qui a obrenu des grades.
Grad"l [lwlier
en op–
pnfé
a
grad1tl r<gulier;
oo confood
quelquef<.~is
¡:rn–
tlul
Ja'ic avec
grad11i [<wlier. Voy•z.
G RAD
u
E'
RE'–
GUL IER.
( A)
G R
A D
u
E'
sEPTENA
1 R
1!:
on donne quelqoefo[s
impropremen t ce
ticre de
gradué
a
celui qui
a
pro•
fe!Té peodant fcp t ans daos un collége de plein exerc'–
ce, ou qui a fait pendaot fept ans la fonfl'on de
prirJ–
opal.
Ces deux fooélions éqoi\'aleot !'une
&
l'autr~
a
un grade. Le (eptcnaire en
m
eme préféré
a
{OUS
les
g•·adttlr'
excepté
3UX
doéleurs en Théologic. (
11)
G R AD u
e'
S
1M 1'
LE' en celui qui n'a que les l<t–
tres de fes degrés avec une auenation du
tems d'écu–
do;
á
la dill'éreoce des
gradulr
nommés, qui onr en
cutre des !emes de nomioatioo fu r un collarcur ou pa –
tron. Les
grad11éJ
limpie ne peuvent requérir
qu~
le·;
bénétices qui vaque
m
au mois
de
faveur.
V oye::. Cl·de–
••ane
au
mol
G
R A ll
u
e'. (
A)
G
R A D U
ti'
1!
ti
T HE
O
LO
G 1 E,
en cclui qoi a ob–
tenu qoelqoe degré daos la faculté de Théologie, com–
me de bachelier, licencié, ou doéleu r . Ces
gradt<lr
!out
préférés
a
tous les autres en parrie de degré.
(A)
G
R A
n u
E"
in utroque
,
voye1.
ei.
deV(lpt
G
R A ..
D
u
e
E "
D
R
o
1 T
e
1
v
t
L E T
e
A N
o
N • (
11)
G R A D U EL,
f.
m. (
H1(l.
ecclfjiaft.
&
Litur.
gie )
on appelloir aucrefois
grt~drul
& un
livre
d'é~lr
li:,
&
les prieres qo'il conreuoit,
&
qui fe chomokor
apri:s
1'
épltre .
Apri:; la leélurc de l'épitre, le chancee mnnwic fur
l'ambon
~,·ec
fon livre nommé
grndu~l
ou
antiphoni.r,
&
ch3n!Cllt le
rlpom,
que nous nommons
gradud,
il
caufe des degrés de l'•mbon:
&
rlponJ,
il
caule que
le cha:ur répond 3U chantre.
Voyct
A
M B
o
N.
AoJmtrd'hui on ne donnc plus le nom de
grad11cl
qu'a certain verfet qu'on chan re aprcs l'épicre,
&
qu'on
chautoit autrefoiS for l<s degrés de l'autel; ou felou
U–
godo, en moma
m
de nole
en
note; ou bien fe ion Ma–
cri, pendan!
que
le diacre monroic 3U pupi1re, qui
é–
tult élcvé
fnr plulieurs degtés pour chanter
1'
évan–
gile.
Oo appelle aum
gradm!J
les quinze pfeaumes que
les
Hébreu~
chamoieot for les quinze degrés du temple .
D'aorres croyenl que ce nom viem de ce qu' on éle–
•oit fa voix
par dcgrés
en
mootant de con.
Voyez.
PSEAUME.
Le cardmal Bona, daos fon
traitl tic la divine p{al–
modie,
dit que les qoinze pfeaumes
gradruh
nous fooc
relluuvenir qu'oo n'arrive
a
la perfethon que par de–
grés. lis marque enfuite les quio·¿e degrés de venu qui
correfpondent aux quiO'l.e pfeaumes
graducls.
ll-y en a
cioq pour les commen.¡ans, cinq pour
ceu~
qui fonc
p)o, a1•ancés,
&
cinq pour les parfairs .
Dilfionnaire
de Trlvoux
&
ChnmbtrJ,
(
G)
G
R
A D
U E R,
v. aél. (
Mathém. prat.
&
ArtJ
ml<b.)
c'ell divifer en dcgrés un
inllrumeot de Ma–
tbématique, de Phylique,
&<-
Ce mor
d•grl
ligni6e
d3nS ces inllrumeos des
portio <$ale;
ou
inlgaln,
mais
plus ordinairement
lgales,
qui loor marquées oo (épa–
rées par de petites lignes; comme les degrés d'uo qoarr
de ceccle, les degrés d'uo lhermometre, les degrés d'u–
oe échellc quelconque; lorfqu'il en quefiion d' innru–
meoc de Mathémariqoe, on fe fere plus du mor
divi–
{tr
que du mor
gradtur;
sinli on dit:
ce
'fllart d,–
eercle tft mal diz•ifl: la divifion n'm rft pat exafie.
(0)
Vvvv
GRA-