GRA
cinq líeoes do fon Selino: elles font pbcécs E.
&
O.
fcloo de Win. La principale des deux
etl
la
Gando1
de Pline,
l. IV.
<.
xij.
&
la
Claudo1
de Prolomée,
l. /11 .
<.
xvij.
&
des aéles des Apót.
<h. vij. verf
16.
(D.
J
)
G O
Z Z
O,
(
Glog.)
par de Lisie,
le go:u;
1le d' A–
frique fur la c6te de Barbarie , au fud de la Sicile,
&
3
deux
1
ieues N . O . de !'ile de Ma!te. Un
li
grand
voifinage fait qu'elle a eu les
m~mes
maitres
&
la me–
me dellinée . Elle appartieot aujourd'hui aux cheva!iers
de Malte. Son circuir n'e!l que d'environ huir lieues ,
fa longueur de trois,
&
fa largeur d' une
&
demie ;
mais elle e!l environnée de rochers efcarpés
&
d'écuoils.
Cette ile e!l le
Gaulo1
de Plioe,
lib.
111.
<.
viij.
&
de Pomponius M ela ,
J.
/l.
<.
vij.
Silius lta!icus cit en
en parlant,
l.
XIV.
ver{
274·
&
flrat o
Gau!oo
[pe–
llabil< P onto. (D.
J.)
GR
GRABATAIRE,
f.
m.
(Liturg.
&
flijf.
u–
•llfiaft.)
on appe lloit autrefois
grabatairu,
ccux qui
différoient de recevoir le bapteme Jufqu'a la mort, ou
qui ne le recevoient que lorfqu'ils étoient dange reufe–
ment malades,
&
fans efpérance de vivre plus long·
tems, dans l'opin ion ou ils étoient que le bapteme ef–
fa~oit
tnus les péchés qu' ils avoient commis .
!7oyez
B
A P
r
~M
E.
Chamber1.
lis ont été nommés
grabatairu
de
grabat,
un mau–
vais lit fufpendu, étrnit
&
fans rideaux, ancieunement
cclui des cfclaves, des pauvres
&
des philofophes cy–
nique<. (
G)
*
GR.'\BEAU,
f.
m.
(Epi<.
&
Comm.)
frag- ·
rnens, pou ffieres, criblures
&
autres rebuts de matieres
fragi les, dnnt la vente en ma!Te e!l permife aux Epi·
ciers,
&
dont la vente en
grabeau
leur e!l défendue.
GRABOW,
(
G fog.)
pelire vil le de la balfe Sa–
:xe au duché de Mockelbourg , fur le ruifJeau de !'El–
de,
a
deox milles d'Al!emagne de Neu!ladt.
Long.
29.
35'·
lat.
5'3·
36.
ll
y
a deux autres perites vi!les de ce nom en Polo–
gne; !'une fu r le Profoe au palatinat de Kalish;
1'
au–
rre
au palarinat de Bel'l, pri:s de la foUtce du W ie·
pem.
( D .
J . )
GRACCHURIS,
(G /og. an<.)
ancienne ville
de l'Efpagne tarragonoi((: donr parlent T ite-Live, An–
wnio
&
Prolomée. Titos Gracchus Sempronius pro·
conful' ayant vaiocu les Celtibériens' le; r<<;UI
a
com–
polilioo;
&
pour laifler en Efpagne un monument de
fes uavaux, il batir la vil le de
Gracchuri1:
Feflu Pom–
peius prétend néanmoins qu'elle exiOoir loog-tems avarll
Sempronius ,
&
qu'on l'appel!oit a!ors
/1/t<rciJ;
mais que
ce fameux général romain l'ayant rel(arée
&
augmentée
confidérabkment, il lui donna fon nom. Quoi qu'il en
foit,
GracchuriJ
e
O préfentement
la
villc d' A)\réda ,
ou naquit la re!igieufe efpagno le, qui apresen avoir pris
le furn om fit tanr de bruit daos le fi ecle paiTé par une
vie de la fainte Vie rge, qu'e!le inritu la
myfti'!ue oítl
.ti<
D ieu.
Agréda e!l daos la vicille CaOrile, a trois
lieue> (ud-oüell de Tarragone.
L ong.
r;.
f4 . /.
41.
5'3
( D .
J)
G
R
A CE,
f.
f.
en terma de ThéoloJ!.ie,
figni fie un
don
que D ieu confere aux hommes par la pure libéra·
lité,
&
fans qu'ils ayent rien fait pour le mériter, Coit
que ce don regarde la vie préfente, íoit qu'il ait rap ·
pon
a
la vi
e
future.
De-la les Théologiens di!linguent d'abord
des
gracn
daos l'ordre naturel ,
&
des
gracu
daos l'ordre do fa·
lut; les premieres renferment les dons de la création ,
de l'eue, de la confervation, de la vie, de l'inte!ligen–
ce,
&
tous les avantages de !'ame
&
du corps; ce qui
fait dire
a
S. Aug.
ep.
177.
ad l nno<. Q¿tádam
nDn
improbandd ratione duitur gratia D ei c¡uá crtat.i {u·
mus
huminn
.....
t¡utÍ
&
effemuJ ,
&
viveremro
,
&
Jmtirrmus,
&
Íntelligeremttl.
e·
e!l aoffi par la
grt~<e
de Dien que les aoges
&
les ames des hommes
(1}
Pélage dans le prernier ét:u de fa béréfie n':1dmit que la feule
gr.ace c:xtéricure laquclh: con61loit dans la loi. la
do&nne.
la
rrédication.
&
)e,
:I.Uifi!S
f.:c.our.s
extl:rituu .
Mais le
C:udínal
N.orp, le
ll.
Garoer, le
1'.
l'étau,
&:
pluficurs
antre~ Th~oiO
gtc~s
enfcigneot ':lu'il fam la conliJérer c:n deux
:nnrt:' étau.
Et
vl:rnnblement en
confulrnotS.
Augultin
de
Gr.sti4
Chrifti 'b"p XXVI.
on comprend que Pélnge forcé par de trCs-valablcs argumcn,. des
Catboüques avoua daoa le fecond
ét:at
de
(a
bérefie
non-feuJement
GRA
font immortelles, qu'e 1' homme
a
fon libre arbitre ,
& c.
Les
gracu
daos l'ordre du falut, font celles qui de
leur nature ont rapport
&
conduifent a la vic éternel·
le ;
&
e'
c!l de celles-ci principa!ement que traitent
les Théologieos, lorfqu'ils agitent les matieres de la
grace.
lis définilfent la
grace
daos l'ordre du falut en gé–
néral, un don furnarurel que D ieu accorde gratuitcmeot
ii
des
e
tres intelligens, relati vement
a
leur falut; ce qui
convien t
i\
IOUte
g>ae<
luroature!le, tant a Cel!e qui
efl
con fr'rée en venu des mérires de Jefus-Chrifl, qu'a cel–
le qui felon S. Thomas
&
plufieurs autres fchoiaOiques,
fut accordée a
u~
anges daos leur créatioo,
&
au pre–
mier homme daos l'état d'innocence.
Mais quand il s'agit de la
grae<
de Jefus-Chri!l ou du
Sau veur, ils la dr'finitfent un
don fitrnatu rel
que D ieu
accorde gratuirement a des créatures inte!ligentes en víle
de la paffioo
&
des rnérites de J efus-Chri!l
&
rel~tive·
menr
:i
la vie éternelle.
Oo pcut remarquer daos ceue dr'finition,
1°.
que le
mot
don
eO un terme tres-vague auquel on n'auache
F3S
l'idée nette.
2
°.
Les Thr'ologiens ne foot pas d'accord fur l'ex–
plication de ce mot
Jurnat11rei,
qui entre daos !eur dé·
tinition.
L es ons prétendent que c'e!l ce qui furpa!fe les for–
ce s téhves de la nature.
Le~
aurres enten dent par
jurnat1trel
ce qui e!l au-deí–
fu s des forces aélives
&
p• ffives de la nature.
Ceux-ci enteodent par
furnfltflrel
ce qui furpalfe les
force~
taut phy fiqu es qo' intenuoonellcs des filblla n·
ces cxi!lantes
&
des accidens qui leur font coonatu–
rels .
Ceux-la font confi!ler la
(urnalttralitl
daos un ccr–
tain rapport
a
D ieu comme auteur de la
grt~<e
&
de
la glo re.
D'autres eofio la font con fi Oer daos une excel lence
au-defJus de forces
&
de l'exigence des natores créées
&
créables; daos une union avec D ieu ou réellc
&
phylique, comme l'union hypoflatique, ou intentionnel–
!e immédiare , ou intentionnelle médiate.
Oo peur choifir enrre ces divcrs fenrimens celui qui
paroirra le plus clair; car ils
(ont
rrcs-théologiques.
Ceue
gra«
[e divife en une infiniré
d'efpcce~:
favoir
r
0
•
en
gra« incriée
&
gro« crUe:
la premiere e!l
l'amour que D ieu pone aux créarures ,
&
la volonté
c;u'il a de les rendre érernellemeu t heureufes; ceue
dé·
nomiration e!l rout-a-fai t impropre: la feconde, ce lont
les moyens
&
les
b~rofaits
qu'il ltur confcre pour par–
vemr
a
ceue fi n . S. T homas,
l/1,
pare. qu<f/ . ij. 4rt.
10.
E!l1Uj, Sylvius , Be! lar m.
&c.
2°.
En
gra<e de D ieu
~ gr~~<<
du Chrifl
:
!'une
e!l celle qui tO contérée fans égard au x mér ites de J <–
fu s-ChriO, on l'appelle auffi
grace d< Janti;
c'cO
h
grace
des anges
&
dAda m avara leur chüte: l'autre
dl
cellc qui e!l conférée en conlidération des mérires
du Rédempreur, on la nomme auffi
grace mEdicina/e;
elle a lieu daos l'état préfen t de l'homme.
S.
Tboma1,
Cajétan ,
&c.
3°. En
grace extérie11re
&
grace inti rinJrt :
la pre–
miere <fl ctlle qui rernue l'homrne par des moyens ex–
térieurs, tels que la lar , la doéhine, la prédication de
l'évangile; les Pélagiens ne reconnoifioient que ceue
o·
fpece de
gra<e:
la reconde t!l cel!e qui le touche in–
térituremeut par de bounes penfées, de faims delirs , des
réfolutions picuf<>,
&<.
( r)
4°. En
grae< donnle gratuitemtnt
&
grau 'fUi rend
flJ!.rlabl<
n
D~eu,
ou , comme s'npri ment
le~
Théo–
logiens,
gratta graeiJ data,
&
gratia gratum {acinn :
par
gr11tza g>'fltll daM,
ils eotendent un
don Jumatllrtl
que D ieu cooferc
a
quelqu' un poar le fa lut
&
la fan–
élification des a
u
tres, quoique en venu de ce don il
o'opere pas toiljours la fienne proprc : te!s font le don
d<s !angues,
le
don des miracles , le don de prophé.
tie,
&c.
Par
grt~tia
gratum
fa<iml,
ils cntendent un
don f¡¡r/Jatllr<i
deCliné primllivement
&
pnr fa nature a
la
la loi,
Be
la doé\rine, mais auffi , la gracc
t¡• .c
di/rtli•11nn in{pira1,
non p:lt pourl3nt comme
ab(o~umc:ot
néceü:ure pour les a:m•res du
faluc, mais
pour
agir
plus facJiemem Dans
le troiGcme
ét.ltaJmit
aoffi la néceffit¿ abrolue d'un imérieur c!:ciairciífement, maiJJ il n'ap.
prouva
pas
la grace qui
excite
la volomé,
&
l'inrufion de lacha–
rit~.
C'c:ft aioli que S. Augulhn pnrlc: de Pélagc
d:ms
le
fu(Jir
livre:
dt
GrAtl" Chrifti, ,Ju:p. VIl Xll. n•. VI. XLVJI.