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FON

cette parrie , ou apres les op6rations de Chirurgie faites

fur les vifeeres qu'il renferme, comme la taille la ré–

duéliou des hernies'

&c.

fom defiinées

a

préve~ir

des

affeélions intérieures. La

fomoztation

la plus u!itée dans

ce cas, efi compofée d'huile rofat

&

de vin .

La maniere d'appliquer les

fommtations

liquides, c'efi

d'en imbiber des linges o

o

des

flan

elles,

&

de les éten–

dre mollement fur la partie.

Les

fomentations

feches qui font fort peu uíttées ,

font plus connues fous le nom

d'fpitbeme fec,

&

plus

encare fous ceux que portent les efpeces particulieres

d'épithe me .

V

oye::

E

P 1 T HE M E. (

b)

F

O N e

E A U, (

Manlge)

perite pbtinc étampée

en perite portian circulaire, armée de quotre queues

d'aronde, ayant un bifeao dans les parties qui les fépa–

re, pour

~tre

rivées aux extrémité> do canon do

mor~

don< elles bouchent exaélement !'orífice.

V.

MoR s .

(e)

• F

o

N

e

E A

u,

f. m . (

Verrerie)

c'ell une cfpec.:

de rabie fur Jaquelle on fait le por; il en faut cinquan–

te ou foixante, chacane de trente-

u

o ou deux pouces

en quarré, de plufieurs planches jointes

&

cloüées fur

deux morceaux de chevron . Les coins de ces rabies

fonr arroodis; fur les foixame, il doit

y

en

avoi~

deux

de

33

pouces en quarré. C'efi fur celles-ci qu'on fait

le fond du pot; il faut qu'il

y

en ait une des trois qui

foit couvcrtc d'une toHe groffiere.

V•y. l'

art.

V

E R–

R

~

R 1 E.

• F

ONCE'E,

f.

f. (

Ardoi{erie)

terme ufité dans

le

percem~nt

&

l'cxp!oitation des mines d'ardoifes.

Po–

ya:.

l'artide

A

R

Ji>

o

1 S E •

*

FONCEMENT DE PIE·, FONeER

D

U

P

1E' , (

Bas au mft.)

c'ell une des maoreuvres

du travail du bas au mérier .

Voyez

<et

article.

• F

O N

C E R ,

e-a tume de Boiffelier

,

c'efi don–

ner

a

une planche la figure de la p1ece qu' on pcut

a

fon extrémité inférieure , pour tetenir ce que ceue pie-

ce doit cootenir

.

• F

o

N

e;:

E R LA

S

o

1 E ,

terme d• Gaúer

;

e'

ett

baifi'er

la

foie apres qu'elle a été levée pour

y

lancer

la

naveue; on íe fert pour ce-Ja d'un ioO rumem appel–

le.

pas dHr,

&

du bftroo rond.

f/oyez

G

A

z

E.

F

o" e e

R,

parmi fu Pátiffiers,

c'efi préparer un

m arceau de

p~te

pour faire le tond d'un pité , d' une

tourto, ou roure autre piece de patifTerie.

.. F

o" e

E R'

•n ttrme de R ajfinerie'

c'eft applanir

la

piHe du paio,

&

de la rendre plus uoie qu'il e!l pof–

fible. On

coup~

pour cela le fuere daos les endroits

trop élevés avec le coureau croche; oo l'amene dans

les creux,

&

on les rape avec la rruelle.

Voy.

C o

u-

TEAu,

CRoCHE

&

TRUE LLE .

F

O

N

e

E

T,

f. m .

terme

de riviere,

forte de ba–

rcau qui efi des plils grands dont on íe ferve fur les

rivieres .

11

y

en a qui ont

2&

toifes en1re chef

&

quil–

le,

fans le gouvernail .

Le grand· maitre a

37

toifes de long,

y

cornprís le

gouvernail.

D efcription de la conftrué!ion d'

un

ft!'hcet

&

du

?~'"

9ui le compofent.

Pour

la

confiruél1on d'un ba·

teau de

J

70

piés de Jongueur'

a

compter du pié du

chef JUfqu'au. pié de la quille.

Le chef commence de delfus la planche do fond en–

avanr,

&

contient

en

mamanr jufqu'au nez

22

piés de

longueur.

Du pié de la quille qui efi fur le derriere en mon–

l<lot

JUfqu'au haut, il

y

a enviren deux piés

&

demi

de pente.

L'on donne

il

nn pareil batean,

22

piés de largeur

dans fon milieu .

Pour le confiruire , l'on commence par pofer

il

plat

des planches des deux. cótés qui ont trois pouces d'é–

pailfeur, que l'on nomme

fmullu.

A

u bout de ces femelles cu-avant, l'on

y

pofe deux

pla.nches de

la

m ~ me

épaiifeur, que

1'

on nomn¡e

des

llÍdu,

qui arrond iífent le fond de devaot do bateau .

Et en-arriere l'on met auffi deuK ailes de memc

é–

poiífeur que les fe melles, qoi

vonr

en arroodilfant joio–

dre la quille .

E¡¡-dedans de ces femelles

&

de ces ailes', l'on met

3 plat des comre·femelles; ce font des planches fciécs

eo. chan!atte, qui oot

3

pouces d'épailfeur

d.u

c6té qui

JO!nt les femelles

&

les ailes ,

&

du cóté do fond íeuc

lcmenr deux pouces

&

demi.

.

Les aurres planches qui font en-dedans de ces contre–

femelies qui garoiífent le fond ( raifon pour laquelle on

les nomme

planchet de fond<

)

ont

;¡,

pouces

&

demi

.Q'épaiífcur,

&

doiveot

ctr~

tOUleS de hetre ,

7ome f/ll.

FON

41

Ces planches de fond foot Joinres

&

retenues cnfem–

ble. avec des bours de merrain de

6

pouces que

1'

on

nomme

taj

{ea.YX

,

&

que )'on pofe

a

(fOÍS pÍés

&

de–

mÍ de diOance les uns des autrcs fur la JOÍnture de

deux planches ,

&

l' on remplit les joiotures entre les

talfeau x, avec des pieces de merrain de trois piés

&

demi de longueur, que l'on cloue, ainfi que les ra[–

feaux, avec du clou

a

tete de diamant pour une plus

longue durée.

La quille efi une piece de beis que l'on met dcbour

3

l'extrémité de derriere; elle a

14

piés de hauteur fur

12

a

14

pouccs d'épailfeur ; elle efi fciée en chanlat–

te'

&

le cóté du gouvernail n'a qoe

6

a

7

pouces d'é–

pai!feu r.

Par-delfus les ailes de devaot, l'oo place de 1chaque

cóté quarre perites lambourdes ; ce font des planches

qui onr comme celles du fond, deux pouces

&

demi

d'épailfeur; elles font plus Jongues les unes que les aa–

tres,

&

00! 1

j

a

pouces de i111gcur

&

m eme plus

par le bout qui prend delfus le chef,

&

elles vienoent

en diminuant fe fermer fur le fond,

ou

elles fe troo–

vcnt réduites

¡¡

7

a

8

pouces de Jargeur'

&

on les

cloue fur les ailes avec de gros clous aigus.

L'on m et auffi de chaque cóté par·de!Jus ces quatre

perites lambourdes , rrois grandes Jambourdes; ce font

des planches auffi de deux pouces

&

demi d'épailfeur,

&

plus longues les unes que les aurres : la premie

re

doir

avoir, quand cela fe peut trouver,

30

ii

piés d*

longueor; la feconde

40

a

piés;

&

la troifleme

jO

a

H

piés: elles ont de m e me

lj

a

pouces de hau–

teur,

&

m eme plus do

el\

té do pié du chef,

&

VOOI

en diminuan t (e fermer fur le food,

ou

elles fe trou–

vem réduites

3 7

a

8

pouce• de hauteur .

11

ne fe met que trois lambourdes derriere de chaque

CÓté , de deo

X

pouces

&

de mi d' épailfeur , fur

18

a

20

pouces de haureur e11 montant ii la qoille,

&

elles

vont en diminuant auffi de moitié fe fcrmer fur le

fond.

Entre les lambourdes de devane

&

ce\les de derrie–

re, pour clore la bordaille on mer de chaque cóté deux

planches que

]'cm

oomme

rebordt

,

qui ont

3

pouces

d'épailfeur fur

18

¡¡

20

pouces de largeur'

&

40

a

4.!'

piés de longueur, dont on encloue fur le fond, c'eO-ii–

dire conrre Jes femeJ!es, enviroo

30

ii

32

piés,

&

1~

furplus

q~i

el! le meme bour, monte fur les cótés des

lambourd~

de devant

&

de d<rriere .

Par-deífus les rebords

&

les lambourdes, on met un

tour de planches qui ont deux pouces

&

. demi d'épaif–

feur,

&

de

a

I

7

pOUCCS de haoteur , qui ptennent

des deux cóté> du bareau depuis le chef jufqu'a la quil–

le; ce qui forme

av~c

le, rebords le fecood bord,

dont on donne

2

pouces

a

chaque bord .

Pnr·delfus ce tour de planches on en met un pareil

qui prend auffi du cbef

a

la quifle' 'de la m eme épai(:

feur

&

pareille hauttur; ce qui fait le tro11ieme bord.

E t par·dtlfus ce rroilieme

botd

on met la fous-bar–

que ; c'efi un quarrieme tour. de planches qui prend de

m eme do chef • la quille'

a

la rél'erve qu' elles ont

3.

pouces d'épailfeur !ur

20

a

22

pouces de hauteur .

Toutes ces planches de tour font encoururées avec

des clous aigus

&

des clous

a

clan'

&

l'on met des

agnans en

·deda.ns

pour reteoir les pointes defdits clou¡

a

clao.

L 'on met fur les planches do fond du batean

6o

&

tant de rabies, qui onr

9

pouces de haureur

&

9

pou–

ccs de marche,

&

íí

a

6o

pieces de lieure de m eme

haureur en largeur; ces rabies

&

oes lieures font pofés

en-travers dudit bateau,

&

le bras de lieure m onte cen–

tre la bordaille EOUr la retenjr; on les place tant vuide

que plein .

A

la levée de devant au lieu de rabies, ·on

y

met

fepr crochuaux; ce fom des pieces de bois ceinrrées qui

s'enraillent dans le chef,

&

qui montent des deu¡ có-

• tés de la levée, ou ils fonr retenos avec: de bons bou–

lons de fer

&

des chcv illes..

L es rabies

&

les lieures font (eulemeot Fetenus avec

de bonnes chevilles '

don~

la. re¡e

efl

par- delfous le

(ond do bateau.

Sur chaque bout des rabies, il fe- place un clan

a

bolfe de hu it pouces en quarré, plus forr e.n haur cen–

tre la íous - barque, qu'en-bas pour foíltemr le porre–

l'eaa.

Er (ur le bout des pieces de lieure,

!'

oo met auffi

contce la bordaille un clan limpie, moins gros que le

clan

a

boífe.

Tous les bras de lieure

&

tous les clans font rete–

nos avec de boJJnci chevilles en

~ordaille;

&

pour plus

f

de