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FOL

mes ne prouvent rien, dit-il,

~-moins

que l'on ne con–

fondo les cellule< adipeufes avec les giandes fimplcs; ce

qui lui paroit abfurde .

13oerhanve croit que les in¡eél:ions de Ruyfch <thcent

les

fo/limlt~

des glandes fébacées ,

&

leur donneot ll

forme d'un peloton de

''ailfeaux entortillés, o

u

d' un

corpufcule fphérique

&

dur ,

11

fait dire

á

Malpighi

que les extrémités des vaiíl'caux artéricls s' émincilfent

&

fe réduifent comme en filcts porcux, d' ou tranfu–

dent dans le< cavité· des ¡;!andes limpies, des humeurs

e.

tri:mement fines.

11

Mvdoppe cene expJication par

les

belles découvenes de Ruyfch fur les difpoliuons ex–

trCmemenr variécs des arteres qui fe portent 3 ces

oc–

ganes; décou vertes qui aident

i

concevoir

la diver lité

des fecrétions.

Boerhaave renvoye fur la flruél:ure des glandes con–

gh)bées , , :\

la leure de i\l alpighi 3

la Société royale

de Lnndres . Ruylch a trout·é que les glandes du mé–

fcntere n'olii-ent que des pclotons de vai!Tcaux dtliJt les

replis font admirables, auxqucls adherent de petirs cnrp

pnlpenx.

11

donne

:i

la fin de fa

lettre une planche

gravée par Wandelaar ,

oid~

du doél:eur Arcnt Canr ,

qui repréfente une porrion du méfen tere préparée por

Ruyfch. J3oerha:lvc qui avoit vO cette préparation , a

avoüé que

1'

enrrelacemcnt des

vaiffeau~

íanguins ne

permcttoit pas de croire qu'ils fuíTent placés fur

la

me–

me

membrane .

B .>erhaave paíle enfuite au poiot principal du fyfleme

de i\lalpighi: il

prétend avec ce célebre anatomifle ,

que des vaiíTeaux capillaires artériels de ehaque vifce–

re, dans leur ana!lomofe avec les veines, parrcnt des

tonos

auffi anériels, m ais plus déliés , qui pompent

n·Óc

humeur plus fubuk que le fang qu'ils vérfent dons

des

[olliwlo

dont

les condu its excrétoires abouriílent

O.

d'aut res \•aiffeau¡ plu, conliMrables,

&

ainli de fui–

te, Jufqu'3 ce qu'ils fe réuniílen t en un

feul . Malpi–

ghi place par -tout des

folliculo

entre les extrém ités des

'aifli:aux artériel<

&

les vaitleaux excrétoires. Ruyfch

n'admet que quelques-uns de ces

follimlo;

mais il dé–

c l3re qu'il ne conno\t point ieur tirio imime

Boerhaave, pour avoir un poiut fixe,

s'3tro.che

:1

con–

fid érer

les rechcrchcs de Malpighi fur le foie en pnr–

riculier. Malpighi eut recours

:i·

l'

Anatomie comparée

des animaux, en

commen~ant

par les plus petits qu'd

croyoit étre plus imparfaits,

&

qu' il regardoit comme

les ébauches de In nature; il trouva dans le

lima~ous

&

daos les léfards le foie d'un volurne rri:s-conlid¿ra–

ble par rappot t

a

la

grand~ur

de leurs corps' compofé

de plufieurs lobes coniques diflinél:s ,

&

qui communi–

quoieot enfemble. Chaque lobe étoit un amas de pttits

grains, ayant chacun leur membrane propre,

&

réunis

en forme

de

grappe. D aos les chenilles

&

les vers

a

foic, le foie efl compofé d'un grand nombre de petits

facs membrnneux

d~ns

lefquels (e (épare la bile,

&

qui

aboutiíTem

:i

un liwl organe. On oblerve la diflrnél:ion

du foie en

lobes ,

&

ceilc des lobes en

Jolliculo

dans

plufieur~

autres animaux '

&

m&me dans l'homme '

a

l'a>il uud, ou avec le fecours ·du microfcope . Ru yl'ch

avoue qu'il nvoit dt!montré lui-meme autrefois ce> pe–

tits grains qu' on voit daos

le

foie humain pour des

g landes hépatiques : mais il dit 11voir reconnu depuis

que cette apparence naifToit des extrémirés des vairleaux

fangui01 , ropprochées fous une forme globulcufe fans

aucune membrane particuliere qui ·les enveloppe :

la

preuve qu'il en donne, c'efl que ces petits grains pré–

tendus glanduleux n'arr&tent point fes Í!lJeél:ions.

11

in–

fere ici l'avcu que lui avoit fait Boerhaave de vive voix

&

par écrit; aveu dont il lui avoit permis de faire u–

fagc daos fa réponfc: qu'ayant examiné ces grains dans

un foie préporé par Ruyfch,

il

n'avoit pu y

rien dé–

couvrir, mi:me aidé d' excellens m icrofcopes , qu' un

no mbre prodigieux de petits canaux diflinél:s

&

arran–

gés tres- régulierement , qoi paroiífoie11 t former le tiffu

des grains. Bocrhaave

ttc

croir pas cette obfervation

d éci live, paree que

1'

inJeélion comprime

les cav ités

qu'elle ne pénetre point ;

&

lorfqo' elle ne peut paíTer

par les orífices des arteres capillaires, elle force

les

vai!feaux fci'remc ,

&

rnome les émiffaires. D 'ou il ré–

fu lte que la replétion des artérioles répandues fur

la

furface du

follimlt,

n'en laiffe point de veflige. Mais

Ji

l'injeélion

le

fait JOUf a-travers les orífices des arre–

res capillaires, oo ne reconno i t la place du

follim/,

que par une extravafarion qoi rend tour coofus , com–

me

il

arrive

da~s

In

replétion du pannicule graiíTeox ,

des corps fpongreux de la verge

&c.

Ruyfch foOtienr

qu 'il rétablir

les vaiíTeaux daos 'leor état naturel , en

m<nageaot l'in¡eélioo, quoiqu'il foit roOJours

1~

rnaitre

FOL

en la

for~ant,

de produire une inflammation artificielte"

Ruyfch avoit éorouvé qu' en

f~ifnllt

macérer dans

l'eau pcncant long'-rems un ·foie ÍOJ<él:é, on n'en coti–

fervoit que les exrrémités des arteres capillaires , qui

formoient des pinceaux: mais ou voit aifémenr que la

rnembrane propre des

follimltJ

n' éta!lt poinr garantie

par la circ, avoit pu étre corrompue

&

eotralnée par

cette macératioo. R uyfch objeéle encere , . que

la ma–

riere in¡eél:ée daos la veine-porte péll<tre ln!ls obflacles

JOfqu'aux conduits biliaires,

ta!ldis qu'elle devroit étre

ardrée par les

folliwltJ

qu' on y

(uppofe . Boerhaave

n'élude cette difficulté,

qu'~n

dbutant du fait dont Ru–

yfch offre de le convaincre . Ruyfch a va néan morns

dans plulieurs vifceres des corpu!Cule> ronds : mais il

les regardoit comme les

e~trémirés

pulpeufes des vaif–

feaux capillaires,

&

non comme de>

follimltl

glandu·

lcux accompagnés de leurs émiífaircs.

11

n_e reconnoif–

foit point ces

folliwlel

daos les veffies plernes de lym–

phe, ou d' une matiere t!paiíle, qoi occupcnt la place

du foie dans certaines maladies ;

il

faifoit naitre ces

veffies des vaiíleaux obflrués

au~quels

un fluide con–

denfé

&

retenu doone une figure fphériquc o u polye–

dre . Boerhaave oppofe que les véficules devroien t pttn–

dre daos ce cas une for me alongée

&

non fphérique:

il le prouve par ce qui arrive daos les embarras de'

ca–

naux confidérables d11 corp> humain . Ruyfch imaginoit

encnre que

la toile celluleufe enflée par un amas de

férofités, détruifoit les cavités des petits yailleaux,

&

produifoit ces hydaridcs qui paroilloienr

fulpendues

:1

des fibrilles. Buerhaave n' accorde pas que

1'

hydropifie

ait ¡amais produit ces bulles

fphériques dans

la

toile

celluleufe; puifqu'on o'en trouve point dans

1'

hydropi–

fie du (crotum, mais feulement daos les ovaire<

&

daos

les nutres vifceres ou Malpighi a va des

folliwln.

Enfin Malpighi,

&

H Jrvey avant lui, on t remarqué

daos la formation du poulet une parfaite reilemblance

du foie avec une gra pe de raifin atrachée

a

fon pé–

duncole; conformation femblable

3

celle des

foies dé–

générés dont nous avons parlé plus haut.

Les deux fyflemes qu'on vient d'expnfer partageroot

toO¡ours

les favans . Ceux qui aimenr une précifion

fcrupuleufe daos les faits, adopteront l'opinion de

Ru–

yfch. Celle de l\llalpighi enrralnera ceux qui chcrchcnt

daos un fyfleme ce haut degré de vraillemblance qui

differe

fi

peu de la vérité,

&

qoi finte plus une imagi–

oalion vive .

(g)

F

o

L L 1

e u

LE, (

Chir11rg.)

fac oo kyfle, femblable

a

une membrane qui renferme la matiere des arbres ir–

réguliers ou enkyOé.<, tel

que le

fl éntome,

1'

athéro–

me,

&

les m élicéris .

Voya.

a1

moti

&

K

Y S TE .

(D.'].)

• F O

L L

1S, (

Hifl. anc.)

perite monnoie de cui–

vre d'abord, enfuite d'argent, dont on ignore la val<-ur

précife: on l'égale

a

celle du ceration

&

du quadrons.

L es habitaos de Conflantinople

en

payoiem deux tou<

les •ns pour la répararíon des murail le>. O u don na auffi

le nom de

folliJ

~

un impOt créé par Conllanttn le

grand.

F

O

M

A H

t\

U

T

ou

F

O M A L H A

U T,

f.

m.

(

t"m' d'llflrommtt.)

C'efl

Ir

nom d'une étoíle de la

premiere grandeur, qui efl dans l'eau de

la conilella–

lion du Verfeau .

Voy. artx moti

A

e

E

N

s

t

o"

&

De'

e

L 1 N A

t

S

o

N

la pofition de cette étoile. D' au–

tres écrivent

pbomalhattt,

&

d'aurres

fomahan

&

pho–

maha>t. (O)

FOMENTATION,

C

f.

( P harmac

&Thl–

rap_mt.)

la

fomtntatron

efl une efpece d'épirheme ca–

raaérifée par la circonflance

d'~tre

appliqoée ;\ chaud.

VoJ•Z

E 'r

1 T HE M E •

L a

fommtat1on

efl oo liquide ou feche . La premie–

re fe compofe des décoél:ions ou des infulions de diver–

fes parties des végéraux; on en fait auffi quelquefois

avec le vio, l'oxicrat, le lait riede, les huiles par ex –

preffion, l'eau-de-vie, l'urine,

&c.

La p!Opart des remedes ex ternes peovent

s'

appliquer

fous forme de

fomtntation

:

aiofi on peut faire des

fo–

mtntationl

émollientes, difcuffives, ré'percoffi\•es, ré–

folutives , fotlifiantes, flupéfiantes,

&e.

Vaya. cn ar–

ticla

.

Les

fomentatiom

fom alfe'z. communément emplo–

yé'es daos le traitement des af!eél:ionl eu¿r'eures ; il

y

a apparence qu'on néglige trop ce fecours dans la co–

ration des maladies internes; on oe les met plus en o–

fage que daos l'mBammation des vifceres du bas- veo–

tre

&

la retention d'orine.

Voy_. 1

N F LA M " A

r

J

o

:<,

RETEs T 1 o N o'u

R

1 sE •

L es

fommtattom

appli–

quées fur le ba1- ventre dans les plaies pénétraores de

ce[-