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FOL

les nourrit. Les

folioleJ

des feuilles compofées fe gre·

fcnt a!fn fouvcnr les uues aui autrcs, enforre que deux

ou trois

folio/u

n'en compofent plus qu'une feule fur

un pédicule commun.

f/oyez. ln-dt.f!u' le

be/

ouvrage

de

M.

B

>nnet.

f/oy•z. ci·dtvant lt mot

F

t.

u

1

1. 1. E,

Oll

il

ell

p:1rlé

de cet ou••rage de M. Bonnet .

(D.

'J.)

FO L 10

ou cucore mieux FE

U 1

L L ET,

m ttr·

""

dt Ttnwr

de

livrtJ,

&c.

ligniti c

IR

pa¡,c. Voy•::.

IMPR~SSION .

A iuli

folio

7,

&

par abbréviation

¡o.

fi¡¡n ifi e

la

Jtptitme page,

&c.

Folio rdlo,

ou

f

0 •

r

0 .

liguifie

ltt premiere pagc d'1111

fet~illet .

Folio vufo,

ou

r.

v

0 •

le ro•·ers ou la fcconde pa–

ge du fcuillet.

C e mot efl italien,

&

fignifie littéralcmeut

fwillct

.

FoLIO, ttrmc

de L ibrairic,

un volumc

in-folto ,

ou

íimpkment un

in·folio,

efl un livre de l'é1enduc de la

feu ille reulement pliée en deux' ou dotll chaque feuillet

efl

la moitié de la feuille.

Les volumes au-deffous des

in-folio

font les

in·4°.

in-8°.

in-12. in-16.

in-24. &c.

Voy~;:.

L

1 V

RE.

Fo

L

¡o, dam

i'Nfage de

/'

lmprimrrie,

s'e·nreod du

chiffre numéral que l'on met au haut de choque page

d'un ouvrage. Le

folio rdlo

délignc

13

premiere pnge

d'un feuillet,

&

efl toOjours impair. Le

folio vcr{o

s'cn–

tend du revers ou de la deux ieme page du m€me feuil–

let,

&

e(\ touJoars pa;r .

F O

L 1

O T, r. m. (

Horlogrrie )

nom que l'on don–

noit autrefois au balancicr d'une horloge.

Voyn

E–

CHAPrEMENT,

BALA

N er E

R,

&<.

&

la

fig.

xxvij PI.

V.

de I'Horlogcrit.

(

T)

.

• F o

L

1o T, (

Scrrurerie

)

e ·

efl

lo portie du reaórt

qui poulfe le dem i-tour dans

les ferrures

:l

tour

&

de–

mi o u autres, comme il fe voit dans nos Pbnches de

Serrurerie, ce

foliot

monté fur une broche quorrée qui

· palfe

~-travers

le

pal~ trr,

&

la coU I'OIIUre de

lo ferro–

re,

&

aux

eur~mités

duque\

font des bou tons pour

ouv rir dehors

&

dednns. Aux

ferrures ou il

n'

y

a

point de double bouton' le boutnll'

a

coulilfe qui en

fur le palatre de lo ferrure fut pour ouvrir cn-dedans,

&

on ouvre par-ddtor> avec lo el¿ comme on vo:t dans

les ferrures ordinai1es .•Vous rrouvcre¿ dons nos Plan–

ches une ferrure benarde, vue du cllré du palaflre;

D

efl le bomon

a

couli!fe mon té fur

le

p~lc,

&

faifant

ouvrir le de m i tour, nu

lieu de la broche dont nous

avons parlé . Oo \'Oit la rneme forme du cOté de

la

cou verture qu'on a fupprimée, afin de découvnr

cou te:s

]e~

pieces qu i In compofent;

k

e(!

le

f •liot;

1

la téte du

foliot;

&

d~ns

le

re(\e des

figures,

1,

m, n,

r<pré–

fentell t les diflerentcs porties d'un

foliot;

1

le canon,

m

l'épauiement,

n

le talon,

1

le

foliot

enlevé.

F O L

1

U M de De{cart<J,

ou

limplemem

F 0-

L

1

U M,

r.

m. (

Gi•mltri,)

nom latin ,

&

qui

figni-

1ie

fruti/e.

On appelle

a

inri une courbe du fecood gen–

re ou ligne du

troilieme ordre

K A O D R,

repréfeutée

fig .

4f·

Ana/y[.

&

dont la pnrt ie

A O D

relfemble

:l

peu-prc~

a

une feuille, ce qui lui a faii donner le no

m

de

f olium.

Soient

les coordonnées

A B'

X

Be

ou

B D' y'

l'équation de celte courbe fera

x3

+

)

3

=

a x

y

;

les

axes

A B, A F,

tnuchant la courbe en

/1

.

P our don–

ner l ce 1tc équatioo une forme plus cnmmode , qui

faffe découvrir aifément la figure de la courbe, Je di–

vife en deux également l'angle

FA B

par la ligne

11 O

,

&

J'1magine les nouvelles coordonnées rtébngles

A P,

z

&

p

e'

11

J'&urai ' . comme il efl rrcs-aifé de le

.t.+

z:.-•

proover

X

= ...,...

&.

J

=

-;¡;:

(

UO)'<Z

T

R

A

N S F O R-

M

A

T 1

o N

DE S

A

X E S ) ;

&

faifan t la fubflitution, il

vient

u1.:= (az.z;. -

::t.:):

(.a+77)pourl'é·

quatio n de la courbe rapportée aux axes

A O

,

G A M

perpendiculaires l'un l l'autre. D 'ou l'on voir,

1°.

que

li

z

efl lnfiniment petite, oo a

u

=

±

z,

&

qu'ainfi la

courbe coope de pan

&

d'autre l'axe

A O

fous uo an–

glc de

4yd. 2°.

que

u

a tOUJours deux valeurs

él(

ales,

&

qu'ainfi les deux panies de la courbe font égales

&

fem blables des deux cl\tés de

l'axe

A O

:

3°.

que

G

1.

~

12:.

a =

Jl

1

,

on a

u

=

o;

&

que

(j

a

<

/:;:•

on a

u

ima-

g ioaire; qu'ainfi faifanr

2

A O

::=a¡/

2,

la

courbe ne va

pos au-dela du point

O,

du cóté des

z

pofitives: 4°. que

lj

z

-=-· v•,

u ea

iofinie;

&

que

(j;:;

e!l

<~'

6

6

Y'1

.A

(J

" en

imaginaire . Done preoant

AN= -

6

-=

T

l

&

menan!

K N R

perpendiculaire

a

A N,

cette ligne

K~

R

fera afymptotc de la courbe.

Voyez.

As

Y M·

rTOTE.

Cene courbe efl auffi quarrable. Pour le prouver de

la

maniere la plus fimple, je n·prend

l'équation

x3

+

y j

=a xy,

&

Je fais

y=x

z,

j'aurai

yd

x

élémeot de

l'~ire

de

13

courbe

=

xz.dx

,

doot l'inrégrale efl ·';"

-

fx~-r

J r.

.

Ür

y=

x

.t

donne

x

=

1

:~J

&

X

x

d~

ti

G

t..

t.

ti%.

dont l'iotégrale efl aifée

a

trouver. Car

=(--;-::;;;-; ,

••

t..%.dr..

foit

1

+

;:.3

=

u3,

on aura

zzdz;::::;uudu;&

(t-+-"

3 )

1

... J ..

=--;;:¡- ,

doot !'intégrate efl forl limpie.

f/oy~z

1

N

TE·

G

R A

r,

&

T

R

A N

S F

o

R

M.~

T 1

o

N . D one,

&c.·

M.

de l H opital ,

analyfe des infiniment pctJtJ, feEI.

~doune une méthode de trouver les afymptotes de cette

courbe par

les

rangtnres .

Voyn

TANGENTE,

&<.

(o)

F

O L

K

STO N,

(

Giog.

)

perite vil le. d' Anglmr–

re, daos le comté dt

Kent.

Elle paroit étre ancienne,

ti

du-moins les médailles romaines qu'on

y

a déterrées

(onr une bonne preu,•e de ron ontiquité. Mais ancieo–

ne ou modcrne , elle

a

1~

gloire d'avoir dooné naiffancc

a

Guillaume Har•é, immonel par fa découverte de la

circularion du lang.

L onJ!..

t8. r8 .

lat .

sr. 7· (

D .'J. )

FOLLE

ENCHEHE,Qttrifp.) voyn

nEN–

e

H

~

R E

l'artide Folle cncb<r<.

FOLLE lNTIMAT!ON,

('Juri{p.) voytz

INTIMATJON .

• F

O L LE S,

r.

f.

ttrme de Phhe,

c'efl un filet

avec lequd

~n

prend des rayes, anges, turbots

&

au–

trcs gros poillons.

11

y

e

u

a de deux elpcces, de fiot–

tées de non Aoutes. L es

foilu

Bouées out le haut du

fi let garni de Aoucs de

tiége ;• elles le

tendent

fur les

fahlcs

a

u pié des banc; ' ou

a

la chclle des -écores ' des

baOes ,

&

dans fes

lieu x ou il ne reile que quelques

pió d'eau. L e filcr efl arceté par le pié d'efpacc en

efpace, par les deu> bnurs. A u moyen des fiottts dont

il eil garni , il joue

&

rerle

libre ; ainli

il arrete de

bord

&

d'autre les poiffons qu i •'avancent pendaot la

marée vers In cOte, d'aurant plus facikmetH qu'ayant

enviroo denx braíTes de haut,

il

forme un ventre, une

bourfe ou follée, qui

re~oit

&

retient

tout ce qui fe

préfeotc.

Pour pecher

a

la.

folle

avec Cueces, il faur fe pla.:er

fur

les poiores des bancs qui découvrent de haute ma–

rée,

&

dom l'eau fe retire avec

rapidité, afin que le

poitfon en forre entraloé dans le filet ; d'otl l'on con–

t¡oit qu'il doit croifer le mouvement des eaux.

La feco11de efpece de

folles

que les Pecheurs nom–

meot

foii<J jimpln

&

no!' 8ootées, fe tendeot différern–

ment, quoique fur les memes foods . On les d1fpofe e

o

ligne droile' un bou!

a

rerre

&

l'autre

3

la mer. pour

oue les rayes qui voo¡ ordinairernent par trottpes, pu if–

fcllt fe prendre au pa!hge

&

de Hot.

U

11 pecheur peut

rendre fcul les

folles

flnt:ée

; m:tis

il

f~ut

f tre deu x

pour les non Aon<!es ; daos ce dernier cas 011

plante

des p<rches de qunuc

á

conq piés de haut,

tl

la

d'flan–

ce

1'

une de l'autre d'euviroP deux

á

troi• bratlcs ; o n

amarre fur ces perche

la

folle

par le hao!

&

por le

bas, au moyett d'un wur·mon, qui n'efl qu'un li!11Pie

tour croifé f?.Os ncrnd. Commc ce filct a dtux braf–

fcs ou env irou de haut,

&

qu'il n'ell éle•·é du 1errein

que de deux piés

&

.d<tni au plus, il forme uoe gran–

de bourfe o u follée qui arrtte le poil!on . On tend ce

filet le plus 10idc que l'on peut, paree qu'i\ mollit af–

fet

a

l'eau.

Les mailles des

folla

ont fix pouces en quarré. Les

folla

fe tendent auffi quelquefois, en forre que le buot

vr:rs la mer en recourbé comrne

une

crofie d'é\iéque,

c'erl de cette maniere que font conflruits les pares des

/lnglois.

Cette difpofition oe convient évidemment qu'aux

fol–

le~

non flootées que de, piqucts ou pieux aiTujettiffenr ,

doot elles prennent la d1fpofition,

&

qui la leur con–

ferveot fous les eaux •

11

y

a une autre efpece de

foii<J

que l'on appelle

fol–

les

a

la mcr

;

les msilles de ce tilet Ct>ot détcrmioées

par l'ordonnance

~

s

pooces en quarré; la

piece de

follo

a

12

braffes de long

&

6

piés de haut ; choque

mntelot en fournit 18

a

20

picces,

&

le maÍrre p(cheur

le double; ainfi

1a

tiffure ou la loogueur do filet peu t

avoir