FON
me1rcs, ou plttlót les anciens analyfles Otlt appellé
fow·
Oio~s
d'une quantité quelconque
x
les différentes
prti{–
(•mes
de
Cttle
quanti<l!
(
voye::
P
u
1
S S
A
N
e H ) ;
mais
"aujoUrd' hui on appe!ie
fonOton
de
x,
ou en
~énéral
d'
une qnamité quelconque ,
une quami<é algébrique
compoféc de <a
m
de termes qu'on vo udra,
&
d.1ns ln–
q uclle
x
fe t¡ou ve d'une maniere quelconquc, méléc,
oo non , avec des conflantes ; :1infi
x-¡
+
.x3
,
¡/
(l
a
+
X X,
:;:;:-::-;¡ '
f
J
X
¡/
tl
1
__.
X 1 1
&(.
-¡-¡:-:4
font des foné't ions de
x.
De
méme
x•
y +
a
y3
,
& , .
efl une
fonEtion
de
x
&
de
y,
&
ninll des a
m
res.
Tous
IC>
lermes d'une
fonflion
de
X
ront cenfés
a·
voir la m c!m e
dtmc,.fion,
quand ils oe l'ont pas , c'efl
qu'il
y
a une conllantc lo ufentendue qu'on prend pou r
l 'unité; ainli dans
x'
+
x3
on doi< rcgarder
x•
com–
me
égale
a
a
-"' ,
a
étaot !'uoité..
.
.
.
QuunJ la
fouél iun
n'dl no fraa ton
m
radocal, fa. do–
m enlion cfl égalc
á
ccllc d'un de fes termes. Aonll la
fonl!ton
x>
+
x3
<fl de trois dimenfion• .
<..!ua11d
la
fonlltUll
ell une fraaion,
b
dimenfion. efl
égalc
i1
cellc du numi!tatcur moins cdle du dénomma-
teur .
A
in ti
·~
cll de dimcofion
t,
~
.r:__
"t
1
xl.
.d
-+-
x3
en
de: dimcnlion-
1'
&
..;11·.:~-c_;(•O
de
dimenfion
Hui–
le.
Voyr::
r ,,
IJ
Toe 11 Ro N
1'.
&
1
N T E'c; R AL.
Q~-llJ
13
fo>tflion
di
radrcale, fa
dimenC.nnell é–
galc " ccllc
de
la qu5ntité qui ell fous le ligne, divi-
fée par
1'
cxpofant du radien!; ainfi
¡/"
a
+
:x x
efl de
3
r:
3--,
~
=
I
dimen!ions,
x1/ ac
+
xx
& .J d;t.paa -f-x
•
¡
. .~--
&
.
{i
d
u
fom de
1
+
3
=
3
domenhr.ns,
y-r.
altl1
es
a -
tres .
FonOion bom•gtnt
cfl une
fonOion
de deux ou plu–
fi ems variable>
:x,
>'•
&c.
ct.IUS
loqnclk la fommc des
di¡¡wrliom
de
x,
y.
ó.e.
eil
la
mcm~
..
Ainli
;e>
y
+
a x3
+
b
y3
tfl
une
jonflton
homoge-
l:lC;
il
en
e(!
de
m~me
de
1axx.¡.
6
L+~,
V
.T:
tltX +JJ
&c.
1/oyo:.
H
O M O GEN E
f!i
l
N T E'G R A L •
FonOions (emblables
font celles daos lefquelles les va–
riablt~
&
les conflantes entren( de la meme maniere .
ainli
a a +
x x
&
A 11
+
X X
fon t des
fonfliom
(em~
blahlcs des eon!lantes
11,
a,
&
de
varoables
X
,
;r •
(O )
F o
N
e
T 1
o
N ,
(
Economie anima/e
)
el\ une aé'tion
correlpundante 3 la dcilinarion de l'orgaoe qui l'etécu–
te. Aonli la
fonllion
de la poitdtlc ell
la refpiration ;
c'cllc de la langue efl l'articulation des fons , le goi'u,
&c.
ccpendar. t le1 Medecins n'cntcndent g uere, par ce
terme, que les aa:ons quj
>
01\trC qu'eiJes
lont relati·
ves
a
la defl ination des organes' font en
me
me tems
tenfibles ; ainli ils n'ont pas mis la circulation, roais le
pouls au rang des
fonOions,
paree que la circulation ne
tombc pas
(ous les
li:ns:
ils ne mettent pa> non plus
la
chal ur en ce rang , paree qu'on ne la
con~oi t
pas
commc une aaion, mais comme une qua lité ou uae
difpolition du eorps, qu'on pem conlidérer indépendnm–
mctlt du mou,·eonen t lenlible des parties.
Comme on a reconnu de tout tems, qu'un étre in–
liniment fage efl J'auteur de notre corps
&
de Ces di-
ers organe1; on a auffi fenti qu'il avoit arrangé
&
di–
fpofé toutcs les pieces de cette admirable machine, fe–
Ion des vues ou des deflioations:
&
c'ell pour remplir
ces 'Oes qu'elles agilfent; en con(équencc de quoi, o n
::ppclle
fonOions
ces aaions, commc étan t faites pour ·
, ·acqu;tter d'un devoir auq uel leur flruau re
&
Icor po-
1itiun
1
s engage nt . Toot mouvemeot lenlible d'un or·
ga::e n'rfl done pas une
fo nflion;
un m emb<e qui tom–
b' par f' gravité ou par une imputrion extérieure ' ne
fait P-" en cela la
fonflion
.
Oa J i• ifc ks
follfltons
commc
les qualités qui en
font les pr'ncipes:
il
y
en a qui font
communes aui
végétaux , telles que
la nutrition , digefl ion , généra·
tion ' rccrétion; les nutres font propres aux animaux '
rc ll~~
que 1:> fenfation , J'imagination ,
les pa!Iioos, la
\'t
1 '11°11,
ks mouvemens do crear, de la poirrinc:, des
tn"nbres,
&e
On les loOdiv i!e en
faines
&
eo
U–
¡/,·r.
Tomt VIl.
FON
43
Les Medecins font partagts au fujet du príncipe de
certaines
fonélioni,
comme des mouvemens
nalUreis.,
tels que cdui du creur, de la poirrine; les uns
&
les
autres croyent que !'ame en efl la puilfance mouvan·
te : quoique ces
mouv ~mens
ne foieot pas
libres ,
ils
prétendent qu'il ne faut pas multiplier
les
~tres
fans né–
ceffi<é:
&
que
la force mo uvaute de
l'ame n'efl pas
tOUJOUrs détertninéc
a
agir par la volonté
no
par la no–
tion dilliné'te du bien
&
·du mal ;
&
ils alleguent eo
poeuve les paffions
&
les aaions que nous faifons, en.
dormaot ou par coOtume: les autres p<étenden t qu'on
ne do:t rapporter
a
!'ame' comme príncipe ' que les
a–
éHon don t elle a pleon e connoiffan ee ,
&
que fa volon–
té
décermine;
encore
méme
nc
veolent-ils
reconnoitre
pour volontaires que celles que nous faifons volontie<S,
&
non ce lles que nou s faifons par fmce
&
malgré
nous: ils attribuent celle-ci au pouvoir des machines ;
ils prétendent que les machines
on~
un pouvoir d'agir,
d'augmenter le m ouvement, indépendammen.t d'auclin
m!teur, ou ne
r.t~oivt:m
pour moteur que 1a madere
fubtile, le re!fort de l'air , des libres; ils prétendent
m~ me que le mouvemctH, une fois imprimé
a
nos orga–
nes•, ne fe perd ¡amais ,
&
qu'on n'a que faire de chcr–
cher ailleurs le príncipe de nos aaions naturelles : telle
ell la eonrrove<fe qui regne pa<mi les Medecins
&
les
Chimiflcs o u prétendus Méchaniciens.
V.
O
E
e
o
N
o–
MlE ANtMALI!, NATURI!,
MouvEMENT,
(
lVicd.
)
P
u
1 S S A N
e
1'.
M
o
T R 1
e
E, (
E
con. anim.)
&c. (
d)
F
o
N
e
T 1
o
N
s ,
da
o~
1'
l mprimerie
,
font de certai–
n:s dtfpoliunns
&
préparations que chaque ouvrier ell
obligé de faire, fuivant le genre de travail auquel
i1
elt
dcU ru~ .
Les
fonflions
du eompo fiteur font de dillrobuer
de la lettre, m eu re en page , d'imporer, de corriger fes
fa
utes fur
b
premie
re
&
fur la fecunde épreuve ,
&
d'a–
l•oir íoin de
les f.ormes JUfqu'a ce que la derniere
é·
preuvo étam corrigée,
e
\le; fnicnt en éta< d'etre m ifes
lous prdfe. L es
fonflrons
des o uvricrs de la preiTe ,
font de tremptr le papicr
&
de le remanier , carder la
lainc
&
préparer ks cuiiS pour les bailes, les mouter,
&
démonter, broyer l'eocre tous les matins , fa ire
les
épreoves, laver
les
formes,
&
les mettre en
train:
comme il
y
a
le
plus ordonairemcnt deux ouvricrs
a
une
preOe ,
les
fon{l ions
fe partagent entre Je, deux com–
pagnons.
F O
N
D ,
f.
m .
&
au pluriel
fonds.
Ce mot a plu–
fieu<S acceptions analogues entre elles, taot au propre
qu'au figuré.
Fond
figoifie premieremeot
ia
partie
la plus balfe
d'un tout . L e
fó nd.
d'uo puits , le
fond
d'uoe riviere,
le
fond
de la mer, de
fo»d en- comble,
c'ell-á-dire de
bas en-haut; ( on prononce de
font-m·c•mble
,
ce qui
fait voir qu'il faut éerire
fond
an lingulier fans
J' )
le
fond
du panier. 133tir daos un
fond,
c'ell batir dans
un lieu bas : il faut meme un
fond
a
ce tonneau' c'efl·
a-dire qu'il y faut aJOOter des douves qui ferviront de
fond.
L e
foud
Jes
for~ts ,
le
fond
d'uoe allée; il s'efl re·
tiré daos le
[011d
d'une fol11ude, daos le
fond
d'un clol·
tre.
2°.
Fond
fignitie nuffi
profondwr;
ce
haut-de-chauf·
fe n'a pas a!le1. de
fond ,
c'efl-a-dir< de profondeur •
La digeCl ion fe fait daos .le
fond
de l'eflomac ; un fof–
fé 3
fond
de cu ve efl un follé fec
&
efcarpé des deux
cótés, á l'im itation d'un vafe: on dit familierement
di·
jwmr
a
fond de
m ve ,
c'efl-ii-dire
amplemcnt
.
E a
terme de Jell on dit
aller
a
fond '
pour dire écar <er au·
tant de canes qu ·on peu < en prendre dans le talon En
terme de Marine, le
Jond
de cale e!l
la partie la plus
baile du vaitfeau; c'efl celle oti l'on met les provilions
&
les m archandifes .
P rmdre fond,
c'efl jeu er l'ancre :
coultr
a
fond
~e
dit dans le len; propre d'un
vailleau qui fe
rempht
d'eau
&
; 'enfonce. On dit par figure d'un ,homme,
dont la fortuna e1l
renverfée, qu'il
eH
cottll a fond
•
On dlt encore
en terme de Marine ,
donncr fond,
c'e!l-a·dire
jetter'
l'ancre.
On fonde quclqutfoi> fans
trouver
fond.
Un bon
fond
dans le feos propre, en
t~rme
de M arine
veut dire
11n
bon
a11crag~,
c'e0-3.·
dire que le
¡.,d
'de la mer fe rrouve propre
~
retenir
l'ancre:
bas-fond
el! un endroir de la mer oti il
y
a
peu d'ratr, ou ('eau efl baife.
11
y a des earroffes
il
deux
fonds.
O n dit par méta·
phore le
fond
de
l'ame,
1e
fo nd
d'une atfa•re; ce qu'il
y
a de plus caché, ce qui fait le nreud de la d ffic ul–
té : on dit au!Ii en ce feos le
fond du fac.
Oo dio
qu'il ne faot poiot qu'on Cache
lo
fond
de
F
2
oo-