GOU
·
Efl modur ;, r.bus, Junt certi deniqut finn,
Q_uos ultra titraqru "''l"it eonfiftere reE!um.
Artiele de M.
W
ATE LET.
G O
U
AL
1
A
R , (
Giogr.)
vil le du Mogoliflan;
les voyageurs en écrivent le nom de cinq ou flx manieres
différen tes, comme
Goualear, Gualiar, Guadeor, Goua–
lor, G011aleor
&
Guahor.
V.
GuA LE o R.
(D. '].)
G
O U
B
LE
U X
A
1
N S;
ter
me de piehe,
uli té
dans le reffort de l'amirauté de Poitou ou des Sables
<I'Oionne; Corte de planche entaillée fur laquelle les pl!–
cheurs de ce reffort arrangent leurs ains oo
hame~ons.
Les cardes des lignes aux
hame~ons
des pecheurs font
de trois efpeces ; la premiere
a
les ains, claveaux
o
u
hame~ons
de la méme groffour que ceux qui
fervent
aux pecheurs de Dicppe, pour la peche des raies, aux
groffes cardes,
ii
la cóte d'Angleterre; ils fervent ici
:l
prendre des porleaux, gro!Tes raies, des tives,
&
<\es
chiens ou
touiles
ii
Bayonn< , au cap Breton ,
&
au
vieux Boucane . On fait cette p€che durant les mois
d' Avril
&
Mai,
&
me me durant l'été,
ri
la peche des
fardioes n'erl pas favorable; on met ces ains dans l'ou–
verture d'un morceau de bois fendu , fur la longucur
duque! on les difperfe ; on nomme ces morceaux de
bois
gouble:
chaque
gortble
a
quorante ains;
&
un batean
a
ordinairement viugr-fept
a
vingt-huitgoub/er. Les ains
f<>nt parés
&
frappé> fur
la ligne ou corde, de broffe–
cn-braffe. Les femmcs qui préparent ces
goubler
amor–
cent les ains avcc de la chair de
fardine fraiche pen–
dant la faifon,
&
daos l'hyver avec les fardines falées.
La
deu~itmo
efpece crl femblable aux ains dont on fe
fcrt pQur
la péche des merlans daos le canal de la
Manche;
&
la troifiome qui a des ains plus petits, les
a
comme on les employe dans la peche des foles.
G O
U DA,
Gond<C
ou
Tergow,
(
Glogr.)
ville con–
tidérable de la Hollande méridionale, rttnarquable par
fon églife cathéd.ale
&
par
fes éclufes. Elle erl fur
I'Irrel, au con6uent de la p Irte riviere de G
•w,
:itrois
licues de Rotterdam, cinq de Leyde .
Long.
u.
1
1..
latit.
p.
1..
Ceue ville
di
la patrie de quelques geos de Jemes,
entre lefquch je peux nommer Schonreus ( Corneille),
&
H~r~focker
( N icolas .) Le premier s·en d fl n¡¡ué
dan< fon pay< par des comédies Caintes, o
ti
il a til< hé
<l'imtter
lo
llyle de Térence.
ll
etl mort en i6tt
á
7 1
ans. Le fecond en
COl
no de IOUS
le; Phylicion< par
fes ouvrage> en ce genre , Con éloge efl dan'
l'hift de
l'acad. do
Se.
11
eO mort
3
Uuecht le
10
Déc.
l72f,
~gé
de
69
an< . (
D . '}
)
G O U D RO N,
f.
m. (
Hifl. nat. Chimie,
&
Mat.
mld.)
fubt!Jnce rétineufe noire, d'uue c.utliOaoe< mol–
le
&
tenace, d'une odeur forte, balf.•m'que,
&
em~y
reumatiqu , qui porte daos les trartél de drogues , outre
le nom de
gortdron,
ceu! de
brai li¡uide,
de
tare,
de
<>ottdran
,
de
poix noiu liquide,
de
porx li'{_ttide
,
&
qudquefois de
poix nava/e, pix na val
ir,
pijja. f/oyez.
Por
x.
On la retire par une efpece de liquarion ou de di(iil–
lation
per de(eenfum
,
exécutée dans un appareil en
grand; des arbres
rélineu~
de notre. pay ; du
~in_,
du
fapin , du mele7.',
&e.
Ces prot!\:dés Cont dccms
~
J'article
P
1N.
1/oyez. eet article
.
Pomet avance_ fans
fondement que le
goudron
découle par incilion avec fa
couleur nnire, de>
troncs des vieux pins dépouillés
d'écorce.
Voyez.
P
1 N •
Le
gortdron
a été mis par les aociens pharmacolo–
gines au rang des médicamens, auffi-bien que tous les
produits rélineux, f'>it naturcls, foit artificiels, des ar–
bres coniferes, Celu i-ci peut, commc toutes les nutres
matieres balfamiques
&
rélineufes , fournir un ingrédient
llti!e auK empUrres agglutinatifs,
& ti
1'
AO V
tUl meme
nux emp lfttres
&
aux onguens réfolutifs; mais on préfere
ordinairement les fubrlances analogues qui n'ont éprouvé
aucune altératiou par le feo; cene qualité de fobrlance
altérée par le feu ,
&
plo< encare un vice plus réel,
fa ¡;rande ténac•té ou vil' ori té ont
ba~ni
le
goruJ,o'
de
l'ordre des médicamens derlinés
3
l'ufage intérieur; en–
forre quo ce n'étoit plus un remede par mi nous , torf–
que nous apprimes des peuples du nouveau monde
ii
en retirer une infulion
a
froid, qui fut for t emplnyée
il
y
a qoel ues aonées
Cuus le nom
d'•ar1 de gortdron,
&
que nous avons
nbf~lument abandoo o1é~
au¡ourd'húi_ ,
peot-atre fans raifon,
&
par pure incoorlance: car quor–
qu'il fnit tre<-vraiffemblable que l'eau de
goudron
a díl
_Erincipalem<nt fa ••ague au nom du célebre GenrAe
5erkeley, évéque de Cioyoe; qui ooa>
a
fait connolue
GOU
655
ce remede,
&
plus encare au fingulier ouvrage dans
Jeque! il a publié' fes venus: quoiqu'il ne faillc pa; cro1re
que l'eau de
goudron
ef! un remede fouvornin contre
tootes les affeCtions cachea iques, rhumauques, arrhriti–
ques, fcorbutiques , catarrhales, véoériennes, o;d¿mareu–
fcs, éréfypélareufes, mélancholiques , hyrlériques,
&c.
qu'elle produife des effi:ts merveilleux dans l'hydropilie ,
les coliques, les dou lc urs néphrétiq ues, les fteurs biso–
ches. les pleuréfies, les péripneumonies, les aOhmes, les
obflruaions des vifceres, les hydropifics, les dyffenteries,
les ulceres des reins, des poumons, des inteOins, de la
matrice, les mal:..dies de la peau, la foiblclle de l'erlo–
mac, les fievres imermille!]res, continues, malignes, les
incomrnodirés auxquelles font particulierement Cu¡er- les
gens de mer, les femmes, les gens de
Le
mes,
&
taos
ceux qui mene
m
une vie fédentaire; qu'elle t'oit on pré–
fervatif sfsilré contre le venin de la petite vérole
&
des
a•¡ tres maladies ér" _,,, '', contre les m1ladies des dents
u dzs gencives,
G
c.
u
..;I1érieurcmenr
en lotion, en
bain, en in¡eaion , daos les ulceres putrides,
r<~belles,
la galle, les dames, la paralylie, les rhumatifmes ,
&c.
Quoiqu'on
ne
doive pas craindre , avec le traduaeur
de l'ouvrage de Berkeloy, de ne pas avoir qualifié ce
remede aOez hooorablement , lorfqu'on !'a appellé nn
fpécifique merveilleux;
¡¡
en certain cependant que l'eau
de
goudron
n'efl pas un fecour<
a
négPger dans le traite–
ment de plufieurs maladies de l'dlomac, dans Ie_s embar–
ras des rcins
&
des voies urinaires, les malad1es de la
peau, les fuppreffions des regles, les affcaions reJéma–
teufes,
&
peut-etre mtme dans les malad1es
vér.'~able
meot putrides ou gangréneufes, daos les amas btheux,
les maladies fcorburiques,
&c.
_
Pour faire l'eau de
gortdron,
,
ver fez quatrc prn tes
, d'c;nu froidc Cur une de
_goudron,
puis
remue1. -les
, &
les melez intimement avec une cuilliere de bois
ou un bftton plat, durant l'efpace
de
cinq
3 _rix
mi-
" notes; apres quoi lairTe7. repofer
1~
vaiffeau bren eu-
aement fermé pendan! de
u~
fois vmgt-quatre heures'
" a
fin que le
guudron
air le tems de
Ce
précipiter. En–
,
fui te vous verlerez wut ce qu'il
y
a de clair, l'a–
;; yan t auparavant écumé avec foio fans remuer le vai_f–
" Ccau,
&
en remplire7. pour votre ufage de•
bouterl~
,
le< que vou bouchere?. exaaemeo!'
le
goudron
qut
" rene n'étant plus d'aucune vertu, quoiqu'il puírle
en–
,
corc fervir aux
ufaaes
ordinaires
....
Moins d'eau,
, ou l'eau, piu>
bau~e,
reud la liqueur plus folle;
&
,
art eontraire.
Sa couleur ne doít pas erre plu, clarre
que celle du vin blanc de France, ni plus foncée
, que celle du vin d Efpagne , .
Reeh.rcheJ Jur les vertu
r
de /'ear1 de go11dron, tra–
drtitcr de l'angloir du fieur Berkeley .
La dofe de ceue
eau varie Celnn J'age, les torces du mabde, l'iodication
:l
remplir,
&e.
La reg le la plus générale pour les adul–
tes, c'clt d'en prendre depuis une demi-livre ¡ufqu'a u–
ne iivre,
&
me me ¡ufqu'a deo
X
\ivres IOUS
les JOUrS ,
le matin
a
¡eun,
&
le foir ou
1'
apres-tttidi plulieurs
heures aprcs
le repas,
a
chaud ou
a
froid ' fe ion l'état
de l'etlomac, le goOt du malade,
&c.
Berkeley dit que
Con
eau de
gortdron
en en méme
tems un Cavan
&
un vinaigre. Carthcufer nous apprend
fa compofition d'une maniere plus pofirive: feion cer
auteur, l'eau de
goudron
efl chargée d'une Cubflance ré–
fineufc, gnmmeufe,
reji11a gttmmea
,
qui fe mamfene
non-fculement par l'odeur, le goO t,
&
la couleur qu'
elle donne
il
l'cau, mais encare par la dirlillation ( c'ert
ceue fubtlance que le doaeur Berkeley appelle
favon);
&
de quelques parties acides qui font Cenfibles au goO t,
&
qui donnent a l'eau la propriété de rougir le fir?P
de viole:te,
&
de faire efi<rvefccnce avec les alkahs;
c'eO la le vinaigre de Berkeley.
Cartheufer admet eocnrt dans ce11e eau des panies
qu'il appelle
oleo Jpirituof<t!
bal
(aa.ic.~:
cwe
e_xprdlion
ne détigne aucun erre chi::.1iqu
e bien détermmé;
_elle
peut convenir cepeodant au principe de l'odeur qur crt
fort abondan't daos l'eao de
goudraiJ.
L'acid7 _dont el:e
tfl
chargée,
e(!
un produit de la décom:JO(IIIOO qu
a
éprouvé la refine qui s'e(l changée en
gor:dro11
d~s
l'o–
pération par Iaquelle on prépare celle dernrere fubllan–
ce
comme il arrive daos l'aoalyfe par le feu de tou–
tcs' les fubllances balf•miques
&
rétineufes.
f/o)'e<.
RE'–
StNL
(b)
G O U E'
otl
G O
U
E T ,
f.
m.
parmi /u Mar–
eh,mds de b•is
e(!
uoe grorfo ferpe doot les Flo11eurs
fe
fervent pour' faire
les
coches de leurs chJoticrs
&
a
utres . Les Bucherons ont la meme ferpe pour cou–
per Ieur bois,
&
les Vigoerons pour aiguifer leurs écha·
lats,
GOUEL