652
G O R
G O R
J,
(
G~og.)
pl•tite vil ,e d'Afie en Géorgíe,
dr.u• u..c pl2;1.e ctllre deu> montagn<>, fur le bord du
tl
·u\'e
K
ar,
~
ti!VIfnrt vin¡\t 1kue.
de
Téflis du cóté
du
1
or
.
L ong
6
2.6
lae.
41.
8.
(D.].)
GORll, E, (
l.OMr~·
DF),
G<•.~·
cnntrée d'lta–
Jie cum¡lll< luu' le F rtuul en général; elle c!l bornée
au oord par
la haute Carnio l<,
a
l'ell par la balTe Car–
niolc,
.'ll
le A lpc> la (epatelll do Frioul. Ce comté
ell
entré daos la mailon d'autrirhe en
1
f
1
j';
les prin–
cipau>
Ji,·ux fon t Grad1fca, Gémund,
&
Gorice
capí-
tn i<. (
D
']
)
.
G o" 1
e
t,
Goritia,
(
Giog . )
les Allemands écmeot
Gort:t,
' il le
&
c3p•tale
nu
comté de
mi?
me nom, en–
tre
le
Ftioul, la haute
&
la baile Carniole , au cercle
d'Aut rtche lor le L •fnii?.O ,
a
6
li~ue;
N. E. d'Aqui–
léo, 7
d'UJine, 28 N. E. de Venife.
L ong.
31. 18.
lat
46
12
( D '].)
G O
R L
J
T Z.
Gorlitium,
(
c;og.)
ville d'AIIcma–
gne, capila
e.dela haute Lu face,
&
fu¡ette
a
l'é'ieéleur
de Sn'e . El le a été cent fois íncendiée, commc
il
ar–
rive
a
1a plilpart dt> ,.iJ Jes d'A llemagne.
Voya.
l'hifloi–
re que Zeyler en a donnée daos fa
topographie de Sa–
xe. Gol,tz
efl fur
la
NdC.
a
20
licues de Drelae,
6
de RtHtdftn, 28 N.
E.
de Pragoe.
Long.
32 fO.
lae.
51.
to.
(D . }
)
G O R N A R D ,
f.
m.
voyn
R
o u
G
E T •
G
O
R1 Y
N E, (
Gtfog. Rnc.)
a11cienne ville de l'i–
le de Crete, au mílieu d.:s terres, fe ion Ptolomée.
M.
de Toornd'ort apres avoir été vi Ji ter fes
ruines, en
a
jotnt l'hilloire
a
la def'cription:
Life;;,-la
daos fes vo–
yage .
L 'origine de
Gortyne
el! auffi obfcore que celle de
la plílpart des aulrt
villes do monde: on fait
feule–
ment que
Gorty•u
avnít partagé
1'
em pire de
1'
ile de
Crete, avaut que k> Romains
~en
foffent emparés .
Les ruines de cetlc ville quí font
a
lix m illes du
m otu
J
da, prou•·ent encere qu'elle a dü
~1re
fa magni–
ticence, puilqo'on ne découvre de toos cótés que cha–
pi:eaux
6t
architraves, qoi font peut-étre des débris de
ce fam cux «mple de Diane, ou Aun·bal apres la dé–
fa ite d' miochos, lit
11
mbbnt de cacher fes
thréfors;
on y voyoit encore dans le fiecle paflé plufieors colon–
nes de ¡afpe rooge, femblablc ao ¡afpe de Cone en L nn–
g•Jedoc,
<'<
plulicurs nutres fcmblables ao campan em–
ployé
ñ
Verlil'll<s: mai
comment regarder ces ob¡.:ts
précienx ¡jo
qoelqoe peine? O
u
laboore, on
fe me ,
o
o
fa•• paitre de> troupeau
x
au milieu des
reOes d'une
prodigieufe qoantité de marbre, de ¡alpe
&
de granite,
rravaillés avec le plus grand foin: ao lteu de ces grands
hommes qui
avoient fait éle vcr de
Ji
beaux éd tñces ,
on ne voic que de pauvres bcrgers. En parcourant tant
de pa ys, amrdoi, le (é¡our des Arts, au¡oord'hoí celui
de la barb.uie, on fe roppelle 3 chaquc pas
i'Et cam–
pus 11bi Troja [11it.
A
l'excr¿miré de la vílle, entre le feptentrion
&
le
courhanr , coot pres d'on
ruifleau, qui fans doote ell
l e 6, uve L eth¿, Jeqod ao rapport de S11abon
&
de
Solin, fe répandoit dans les rues de
Goreyne
, fe
rroo–
ven c encare d'afkz. bcaux rclles d'uo t.:mple du Paga–
nifme.
Théophralle,
V
arron
&
Pline parle
m
d'une placane
qu i fe
·¡oyoit
a
Gort;nc,
&
qui ne perdoit fes
feuii–
Jes
qu'a
m<fure que ks nouv elles pooffoient . Peuc–
erre
~n
rroveroit-on ettcnre quclqo'un de cette efpece
parmi ceux qoi naiflent en grand nombre
le
""'11
du
ro1fle ao Ltthé , qu'Eorope remouta ¡olqo'a
Goreyne
fur
le dos d'un taoreao . Ce plataue toíl¡ours verd , patut
aorrefois li fingul ier a
o~
Grccs, qo'ils publierenc que les
promieres amuun de
J
oplter
&
d'Europe s'étoient paf–
fée' foos fc. feoillagc>.
Cette ava111 Ure, qouiqoe f,¡buleofe, don na vraiffem–
blabt<meot occalion ao\ habitons de
Gurtyne
de frap–
per une m édaille , quí ell dans le cabiuer du roi. On
y
voit d'un c6té Eorope affe1. trille, affifc for un arbre
moitir.' platane, moicié pa m ier, au pié duqoel el\ uue
aigle
a
qui elle tourne le dos : La
m~rne
princelfe el\
rep1éfentée de l'ao rre c6ré allJie for un I3Urc3u, emoo–
ré d'unc bordore de fen ill<> de l•urier. Amoine Aogo–
ll•n ••che"eqoe de Taragone (
dial.
t. ) ,
parle d'on
fttnb.able rype . Plina die que l'on t3cha de rnultiplier
daos l'tle l'efpece de ce platane; meis qu'dle dégéoé–
ra , c'ell-3-dire que les noov caux pié! perdirent
leors
feo ill<s en hy>.:er, de m cm c que les communs.
Naos avons encort des médailles de
Gorty;u
frap–
pées aux tétes de G<rmanicus
de Caligula
de Tra–
jan! d' A dr'en, door peOI-étre '¡a plus belle ;fl
dan~
le
cab1ueL
du
ro1.
Elle
marque qu'on s'affembloit ;\
Gor-
GOS
ehyne
pour
y
célébrer les ¡eox en l'bonoeor d'c\drien .
(D.
J.)
G O S E,
f.
m. (
Commerc.)
no m que
~·on
doone
en Mofcovie aot
princípau~ commer~ans
qo! rrañqoenr
poor le rouverain ; ce (ont proprement les taéleoes du
prince . Les
gofeJ,
ootre leor> tiHlél
o~lS
daos . le com–
merce , en ont aullí dan; le
éérem•Jntes pobltques;
&:
lorfque
le fouvernin donne audtcnce aox ambarfodcurs
é rrangers, les
gafes
font teou> de s'
y
troover
r~vecus
de vellcs magntnques,
&
avec
d~s
bounctS de martre
qui font des marque de Icor protdlt
>11,
&
en
qoclqoe
forte de leur digoité oarmi une
ri
Ilion
nu
le commer–
ce el\ honorable.
D1él1onn . de Commerce
&
de Tri–
'IIOIIX.
(
G )
G O
S
1
E
R ,
í.
m. (
¡/,,ztom .
)
la partie fupéríeore
do conal qui condu it
le< a ••mens
dan~
J'ellomac, ap–
pellé
f'••{opha¡;e.
floye;;,
Ot S
o
P HA G E •
G
O S 1
lo.
R ,
G
R A N
D
•
G
O S 1 E R •
f7u)'e:t.
P
E' L l–
e
A N.
G
o
S 1
t!
R
(
ll1anége
M,,
1
thal.
)
le
g•./itr
n'
en
proprement
d~ns
le che val
a•nn
<¡ue daos
1'
homme ,
que le fac mufculeox
&
membraueox quí el\ collé
a
tou te la furface interne de l'arrie1e booche,
&
que noos
connoiffons daos l'u11 comme daos l'autre, fou, la
dé–
nominacion de
phary"x.
On a né>nmoins
tré>-tnal-~propo~
étendu celle
·~prelllon
•
r~lativement
a
l'antm al.•
de maniere qu'e le delí¡;ne noo-leolemcnt ce fa
e,
mnts
encere la téce cartilagineufe que
,Pr<if~nre.
l'extrém ité fu–
périeure du conduit par
legue!
1
atr
tnfp1ré P.•r les na–
feaux
pcot
fan~
celfe s'ín liooer daos fes va1ífeaux
aé–
rien~
'du poomon,
&
en forcir enfu ce avec la
m~me
liberté
lo{,
de l'expiration. C 'ell ce11c tete, cene
ex–
trémicé fupéríeure aopellée le
l~>rynx
,
quo les maqui·
gnon~
ou autre< grand> connoilleurs preHent ,
&
com–
príment avec force pour excíter le cheval
a
toolfer .
(.)
G os
1E R ,
(
Lt~tl,.r.
)
ce
font. dans les foofilet<
d'
nrgue.tapartie
O R, fiJ!. .
23, par ou le vent palfe do
fouf!l et dans le
P•"'"
venr · cette portion de ruyau
a
en–
de·lan> une fnupape
X, ji'g.
2f,
Planch. d'or,ru<,
qni
lai(fe paiTer
le
veor du
l;>u fflet. dan_s
k
porte vent,
&
ne le Jailfe poinc rentrer.
Vvyo: 1artiCie
S
o
uF P L
~
T S
n'O
n
G U E.
G O
S
LAR,
Gas/aria,
(
Glog.
)
vil le de la baffe–
Saxe ou elle efl enclavée dans l'état do duc de Bronf–
wick, elle el\ pourtant libre
&
ímpérialc. S
a.
limation
fe
troove entre les monragnes du Hart7. qot ont de
fameufe< m ines
d'ar~"",
qo'on a décoovenes par h•–
fard en 972. Soivant D raer,
Go,/ar
fot b3de par
Hen–
ri l.
&
fnrlitiée pour 13
premiere fois en
1 201 ;
elle
el\ fur
le ruiffeau de Gofe, 3 t9 lieues fud - ell d 'Hil–
desheim,
12
fuJ-oikll d'Aiberlladt.
10
fod-oüell
de
Brunfwik
L onJ!..
28.
12.
lat .
5" .
fí (
D ]. )
G O
S
S
!1.
M P 1
N ,
C
m
(
Botan exuti'l.
)
arbr<s
des Jodes, d'Afriqoc
&
d'Amérique, dont
le
fru 'r mur
prndoir une efpecc de Jaine ou de coron; c'ell le
g•{–
fampinuJ
de Plíne,
arbor lanigera
de Pifon,
&e)'ba aCit–
leata 'l!iticis folio
de Plumier,
&
le froma¡:er de nos
il cs franr;oifes. JI tire fon nom de deux m o ts
la
ti
m ,
gof/ipium,
colon,
&
pinui,
pin, paree qu'il
a
quelqoe
relfcmblance avec le pin,
&
qo'il porte une efpece de
coron.
11
s'éleve fon haut,
&
Íl
l'on ne prend foío de
le
tailler , fes branches
>'
écarrent au loin ;
1'
écorce
eil
verte dam la ¡euneffe de l'arbre,
&
a cinq oo
(ix Ji–
gnes d'r!paifleor : enfuite elle brunit
&
'épaiffi t eocore.
Les f,uiJies
font
lnn~ues
&
paroiffent éuoites , :par–
ce qn'o les
font div ilecs en troi porties comme celle
do cref!le; elles fonc
tendres, mince , d'un verd bril–
)aut daos leur nai ffance, mais qui perd bien·IÓt fon é–
clat: elle< tombent pour faire place
~
d'aucres feoilles
qoi leur fuccedent, de forre que daos l'cfpace de pcu
de cems cet arbre change de livréc.
L'écorce efl hériaée d'épines droices, forres, de for–
me pyramidale ,
&
d'on pooce
&
demi de
longueur _
Elles n'on t pos leur racine ao-dela de l'écorce; elles
y
tíennent m eme
(j
peo, qu'íl fuffi t de les toucher
le~e
remenl avec u
u
batan poor
les
aba
u
re;
&
dans le heu
d'ou elles tombent, il oe relle qu'uo velbge blanc
a
l'endroít qu'elles occopoíeot.
Quelques ¡cors apres que l'arbre a chaogé de feuil–
les, ce qui anív e dons nos
il~s
au commcncement de
la failon feche, les 6eurs
pa.rorfl~ot
en groffos couffe1;
elles fonc petites, bl3nches,
IJ
déltcaces, qo'elles nc (ob–
líllenc que huit ou dix ¡our>. On voít fuccéder 3 leor
place une coque verte de la forme
&
de la grolfeur d'un
ceuf de poule, maís
un
pcu
plus
poíotuc par les
deu~
bouts ;