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GOT

:¡o

nord-oüefl de Copenhague, 6o fud- otie!l de Stock–

hu! m. Ce

u

e vil

le

n'ell pas •ncienne; elle ful fondée

en 16o7 fous le regne de Charles

IX,

&

depuis ce tems

les rois de

S~ede

Joi 001 accordé de grAnds priviJéges;

c'ell ici que la mort arreta les vaOes pro¡ers que tor–

molt Charles GuiJa ve

X.

contre le Danemark.

11

y

mourut le

~3

F<vrier róóo a l'§ge de 37 oos.

Long.

:>.9-

2j.

latit. [epttnt.

j].

40-

í4-

(D.

J.)

G O T H 1E, (

L A )

ot<

G O T H L A N D E,

Go–

Jhia

,

Glogr.

une des grandes parues du royaurne de

6uede; c'ell le pays le plus méridional, le plus fende

&

le moins froid de roo te la Suede. O o le divife en

trois grandes panies, qu'oo appelle

Weflro-Gothie, Oflro·

Gothie

&

Srmd-Gothi<.

La

Wertro-Gothie,

on la

Go–

thie

onentale ert au Jcvam ,

&

comprend

/'Oflro-Go–

lhie-propre,

&

la Smalande avec les llcs d'Ocland

&

de Gothland. La

Srmd-Gothie,

ou la

Gothie-méridio–

nale, qu'on nomme quelquefois la

Scanie,

ert au midi.

La

Gothie

appartieot a·la Suede depuis t6í4; fes vi!les

principales fonr Clamar , Laodfcroon, Gothenbourg,

Lau den, Malmone, Wexio,

&c.

(D.'].)

G O T H l QUE, ad¡. (

Hrf/ . mod.)

qui appartient

aux Goths.

Voy.

G o

T 11

s.

Caraélere on écriture

gothi–

'1"',

ert un écriture ou un caraélere qui dans le fond

e(! le meme que le romain, mais qui a beaucoup d'an–

gles

&

de tonuofités, fur·lOUl

a

u commencement

&

il

la fio des jambages de chaque iellre.

f/oyez

CARA·

e

TER E

&

LE T

T

RE. Les manufcrirs en caraéleres

goehiquu

ne fonr pos ancieos.

Ulpilas éveque des Goths, fut le premier inventeur

des caracfreres

goehizr•es,

&

le premier qui rraduif1r la

bible en langoe

got

irr~e.

Les Jemes runiques font fouvent appellées

caraflueJ

gothiqun. 17oyn:.

Mabillon,

de

rt

diplom. liv.

/ .

chap.

ij.

Mais ceux-la fe trompellt'-- qui croient que le cara–

élere

gothíque

ell le meme que le runique; ils n'ont

qu'a conful!er OlaÜ$ Vormius,

&

la préfacc de Junios

fur un Jivre des évangiles, écrir en Jemes

gothiqun

1

&

J'oovrage de

M .

H1cks íur la laogue runique.

f/oye:t

RuNtQUE.

Architeélure

gothique,

e!l crlle qoi s'éloigne des pro–

ponions

&

du caraél<re de l'antiquc.

f/oyez

ARe

H

TECTURE

&

0RDRE.

L' Architeélure

goehique

ell fouveot tres-folide, trcs–

pefaote

&

tres-matlive;

&

quelqucfois au contraire ex•

uemcmcnt déliée, délicate

&

riche. Son principal cara–

élere ell d'étre chargée d'ornemeos qui o'ont ni goOr

ni ¡ulleffe.

On dillingue de

u~

forres d' Architeélure

goehique

1

l'une ancienoe

&

l'autre moderoe. L'ancieuoc ell ce!le

que les Goths om apponée du nord daos le v. tiecle.

Les édifices conllruits fuivant ceue maniere, font maí–

fifs, pefans

&

grotliers: ceux de la

goehique

moderoe

fonl plus délicars, plus déliés, plus legers

&

furehargés

d'ornemens inutiles. Témoin l'abbaye de Wellminller,

la cathédrale de Lirchfreld ,

&

r.

Elle a été Jong-tcms en ul3ge, fur-toul

en

ltalie,

favoir depuis le treizieme fiecle, ¡ul'qu'au rétabliflemeor

de

1'

Architeélore amiq ue daos le fdzi<me. Toutes les

ancienoes cathédrales íont d'uoe Architeélure

gothi'fue.

Voyn:.

A

R

e

R 1 T E

e

T

u

R E .

Le~

iovemeurs de

1'

Architeélure

gothique

crurelll fans

donte avoir furpafT¿ les Architeéle; grecs. Un édifice

grec o'a aucun ornemem qui ne íerve a augmeoter la

beauté de l'ouvrage . Le, pieces néceffaires pour le foO'–

tenir

1

ou pour le meme

a

couven

1

comme les colon–

nes

&

la cornic_he, tirem Jeur beauté de Jeurs propor–

tions : lOUI ef! hmpJe, lOUl e(] rnefuré lOUI efl

boro·~

a

J'ufage. O o o'y voit oi hardietfe ni

~aprice

qui im·

pofe aux yeux. Les prop<:rtions íonr ti JUI!es, que rien

ne paro!r fort graod, qu01qoe tout le foil. Aa cootrai–

re l'Architeélure

gothique

éleve fur des piliers rres-min–

ces une voute immcníe, qui monte ¡ufqu'aax oues. O u

c(oir que rout va tomber, mais tour dure pendam bien

des fieales . T'oul efl ,plein de fenetres, de rofes

&

de

poimes; la p'erre íemble découpée comme du canon

tou r ell

~

¡our, rout el! en l'air.

Letlr< de

M .

de F<ne:

Ion fur l'ilo:¡sance.

Colonne

gothirue

ell un pilier rood daos un bgtimenr

¡rorhiyue,

qui ell trop court ou trop mtnu pour fa hau–

teur .

f/oyez

C

O

LO

N N

e

&

0 R D R

E.

C?n en_trouve qui om ¡uíqu

1

:i

w

diamerres, fans dimi–

nuuon m

renflem~nt.

J\le'DA1LLE

GOTHIQOE

,voyer:;i\llF.'DA CL·

J.

E S.

D,a,.,,_

de Trlvoux

&

Chambas .

(

G)

G OT

H 1

Que, (

mani.re)

en

Peint.

c'ert comme

OQ

le 4it

d~ns 1~

d'&lOooajre des beao¡ arts, une maoie•

GOU

re quí ne reconnoit aucune r<gle, qui n'ell

dirig~e

par

aucune étude de l'auuque,

&

da1h L.qudlc

ou

n opper·

cyoit qo'on caprice qui n'a rien de nob:e,

Cdte man11.:re

barbare

a

infeélé les beoux Art•,

d<~ui,

Ótt

¡ul~o'en

14j0

1

t<ms

a

pmais mémoroble,

OU 011

cornmcu~¡

:1

rechercher le beau daos la nature

&

dan;

l<s

uuvrog<s

des anciens. (

D . '].)

G O

T

LA

N

D

1

(

/'íle de) Glogr

lle de la mer

Baltique fur In c1'>1e oriemalc de Suede . Elle

>ételld

en

latitud•

du

nd.

IUfqu'au 68, depui< fon milieu qui

ell coupé par le 37d. de

longi•r1d<.

Elle

[C,

termine en

deux poimes, dont la feptentr ionale ett par le 37d.

2{.

de

long.

&

la méridionale par les 36d

40'.

Ceue

ll~

qui ITI3iotenant apparllelll a la Suedc' a eu

autrefol~

fes roi1 p3rticuliers. Wagcnfeil lu1 donne qumze mille.

d' Allemagne dan< fa Jongueur ,

&_

cinq. daos fa plu<

grande largeur. \.Visbyen en ell la teule-vlllc.

( D . '].)

G

OTO (

Glogr.)

on écrit auffi

Gotbo

&

Goteo,

royaumc du' Japoo compofé de cioq petil<' lles, litué<>

prefqu'a l'entrée de

h

baye d'Omura

a

l'oüetl

1

au midi

de Firando, par les 32d. 33'- de

lae. fep_t.

La capitale

de ce royaume fe

no

mme

O

cura.

( D.

J.)

G O TT

1N

GEN,

Gottrnga,

(

Géogr. )

ville d'AI–

lemagne au duché de BrunCwick, pa1tage de l'éleéleur de

Hanover a qui elle appanieot au¡ourd'hui. Elle

eH

fur

le Leine,

a

10

Jieues nord-eH de Caflel,

t

1

fud-oüelt

de Gmlar.

L ong

27.

40.

lnttt.

jl.

34·

Elle efl la patrie de Calle! ( Jean), íavanl littér1-

teur, morr a Helmllad le

19

Avril r613 3gé de 8o

QOS •

(

D.

'J.

)

G O U A

CHE,

f.

f. (

Peinture) peindre

a

goüa·

che·

la manien: de peindre qu'on dillingue par ce uom

efl

~oe

des plus aocieones de <:1'iles que nous cononií–

fons, fi ce n'eil pas celle qu'on doit regarder comm•

ayanl précédé toutes les autrcs . L'eau eH fans dome le

moyen le plus facile de donner

a

des matieres colorées'

miíes en poudre la ftuidité néeeflaire pour pouvoir les

étendre fur des furfaces,

&

les y incmp01er. Le; pre"

mieres cou leurs ont été vraiffemblablernent des terres

&

des pierres broyées , qu'on

a,

rendu liquide< par le

moyen

d~

l'eao · mais comme 1 ofage a fau

vo1r

que

Jnr(que J'humidit'é de ces coulenrs étO;l totalement dlf–

lipée, elles n'étoient plus retenues,

&

qu'elles quiuoient

rrop aifément les corps íur lefquels on les avou emplo·

yées

1

on a cherché

a

leur donner plus de con ti nance

par des mélanges de molieres viíqueufes; alors les gom–

mes que cenains arbres fournifTeot abondammeot,

&

qui

par Jenr tranfparence ne peuvem ahérer les nuances des

couleurs, fe font offenes oaturellemenl pour cet ufage.

La

gorlache

n'ell autre chofe que cel appret fimplc

des couleurs broyées, délayées daos de J'eao, que l'on

charge plus ou moins d'une diffolution de g<•mme. On

employe les couleurs aiofi

préparée~

fur routes fones

de corpl, principalement fur la toile, le ••élin , le papier,

l'yvoire,

&

e.

On fe fert communément de la gomm •J

arabique

1

que J'on fnit fondre dans l'eau commune,

comme on fait pour peindre en miniature ;

&

apr

<

avoir proponionné le mélange de la gomme avec les

différentes couleurs, on couche ces couleurs on les cm·

pStant,

&

en Icor doonant do corps, ce qui o'a Jieu,

ni dans le

laviJ,

comme je le dirai, ni daos la

minia–

tttre

. [

1

efl des coulcurs qoi demanden!

a

etre plus

gommées les unes que les autres; J'expérieoce donnera

des regles

~

cel égard;

&

les incovéniens qu'il faur

évirer ferviront

a

les établir . Ces incoovéniens font

que les couleurs qoi ne font poinl affet gommées, li:

di!lipenr Jorfqu'elles fom feches,

&

qu'elles ; 'évaporenr

Elles s'écaillent, fe fendent,

&

fe détachent par mor·

eeaux Jorfqo'elles fonr uop gommées: des ellais faciles

a

faire io!lruiront mieui que rout ce qu'on pourroit dirc

a

ce fujCI . La

goiiach<

ell tres-propre a peiodre le

payfage d'apres nuurc; elle fen auffi a faire des

eíquifTe~

colorées pour de grande• compotitioos,

&c.

Ceue ma–

niere efl prompte

&

expéditive

1

elle a de l'éclat; mais

on doit fur-tout éviter, en la meuaol eo ofage, une

féchereffe qui dans ceue efpece de travail, doir provenir

de la promptitude

~

vec laqucile

le~

couleurs fe fechent .

L'artifle qui n'a pas rot'ljours le tems néceffaire ponr

dégrader fes teiotes, pour fondre fes ooances,

&

pour

accorder roo ouvrage. Jaiffe échapper des looches dores

&

des paffagcs de roos trop marqués. La miniature

dan~

J'ufage de laqaelle on ch<rche

~

é_viter cet inconvénienr,

en poiotillant,

comm~

¡e le

d~rat,

1ombe a(fez. fouvem

daos ua défaut

contra~re

;

&

ti efl aulli commun do

vo1r des

goüacha

trop dures

1

que des miniatares donr

la maniere eO

!rCip

molle.

Vo;-ez

LA

v

1

s

1

M

1

N 1

ru&e,

f$<.