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GOU

pi~s

&

de mi de longueur.

Voyez. lajig. 9· Plancht

/!l.

du Plombttr.

G

o

u

G

E, (

lllmrúferie)

la

got~gt

du menuifier dif–

fere peu de celle du charpeotier.

G o

u

G

E, (

'I"ourneur )

outil dont les T ourneurs

fe fervent; c'ell une efpece de gouttiere ,

le buut ell

srrondi

&

tranchan t .

Voyez-en la jig. PI.

l.

du 'I"our–

nutr.

G o

u

G

E, (

Art mEchan.)

le D oreor

&

d'autres ou–

~tiers

ont nuiYi

leurs

gougn;

mais elles ne different des

précédentes ni pour l'ufage ni pour

b

forme:

fJ

In

gou–

gt

e(l perite, on l'appelle

gougttte.

G O

U

G E T TE, f,

f

petite gouge,

vo)'tZ ci-dt–

vant leJ articln

G

o u

G E.

G 0 U

J

0 N

DE

R

J

V

1

ERE

,l(obio ftuviatiliJ,

f.

m.

(

Hifl.

noe . lllhyol.)

pctit poilfon appellé

goiffon

daos

le Lyonno:s;

rl

efl cou••ert de perites écailles; il

a

deux

petits barbillons pres de la bouche, deux nngeoires pres

des oüies, deuK

fous

le vcntre, une uu·delá de l'anus,

&

une fur le dos, qui ell tachetée de noir. Ce poilfon

a

la chair molle

&

de mauvais goúr, paree qu'il relle

dnns la fange,

&

qu'il vit de chair pourrie. L orfque

l'on a Jetlé daos l'cau une IC!te de cheval ou de bceuf,

& c.

les

goujonJ

vieonent en grand nombre pour en

manger ou p10t6t pot>r la fucer , car ils n'ont point de

dents: aprcs les avoir ainfi

ralfemblés, on les péche

aifémcnt. Ron d.

hifl.

de~

poijJonJ de riviert.

(

l )

G o u Jo

N,

tN

Archiuélurc;

c'efl une grolfe che–

ville de fer fans

tétc, qui fert

á

retenir des colonnes

entre leurs bafes

&

le fnfl; le chapiteau avec le fufl oo

rige; des balullres entre leur focle

&

tablette,

& ii

d'au·

tres ufages. (

P)

G

o u

1

o

N

n'u

N E

P

o u

L

1

E, (

Mlch.) voytz

BouLON .

G

o u

¡

o

N D E

Po

M M E S,

tn trrmt dt Dortur,

font des broches de

fe r fur lefquellcs oo

travaille les

pommes de carro!Te. On les monte fur le corrolfe . Ces

broches font prifes dans le corps

de

la pomme, quand

on la fond.

G o

u

Jo N, (

Mt

nui./irr.) C

e foot des chevilles que

J'oo calle,

&

que l<s

MenUJr.er

mellent au lieu de clés,

lorfqu'il

collent qu

elque piece

s de bois enfemble, foir

que ces pieces fuient

a

languettes

&

rainures' ou qu'

elles foien t

3

plat-toin t .

G O U JO N N E R,

v. aél:.

chez

lt~

Layttitr';

c'ell all<mbler de. planches avcc l<s pointcs de clous

dont les Maréchm

fe

fervent pour ferrer les chevaux.

G O

U

J

U

RE,

f.

f. (

Marint

.)

C'ell une entaille

fatte autour d'une poulie, afin ct'encocher l'étrope. Ce

rnot fe dit auffi pour celle qu'on fait autour d' un cap

de mouton, ou qui fcrvcnt

á

tcnir les haubans .

Goujurt de chou'{utt;

c'efl l'cntaille qu'on fait

3

cho–

que bout par ou paffe la grande étague.

(Z)

G O

U L

L\

M S, f. m. pi. (

Hifl .

mod. )

En Perfe,

ce font des efclaves ou fils d'efc!Jves de JOutes forres

de oations ,

&

principalement de Géorgiens renégats ,

qui forment le fecond. corps de

1'

armé

e

du

fophi .

11

en a env iran

14

mille

a

fon fervice. Oo apprlle

1

r

général

ko,.l/aJ·agaffi.

lis ont plufieurs graods feigneurs

daos Ieur corps. Thevenot,

voyagt d11 Ltvant. (G)

G O

U

LE

T

S,

f.

m.

pi. (Pi

cbt

.)

Suivant nos au–

teurs fur la péche, les

goul.tJ

foot des entrées qui

vont en s'étrécilfant dans

le mil

ieu d'un 61et ; enforte

que le poilfon qui fe préfente efl conduit par les

gou–

l•tJ

dans le corps du tilet, dont enfuite il oe peut plus

fortir,

3

caufe qu'il ne fauroit plus uouver le lieu

é–

troit par lequel

il

efl entré,

G O

U L E

T TE,

f.

f.

tn Architellurc,

pelit ca·

nal taillé fur des tablettes de pierre ou de marbre po·

fé~

en pente, qui efl interrompu d' e!"pace en efpace

par de petits baffios en coquille , d' ou fortent des

bouillons d'eau, on par des ehOres dans les cafcades,

&c.

On voit de ces

goulttttJ

taillées fur les tablerres de

la terralfe du jardin du L oxembourg, en fnce du ch3·

teau.

11

y a des

goulttttJ

en plomb . (

P)

G o

u

LE T TE,

(la) Glog.

fort conlidérable d'A–

frique fur la elite de Barbarie; ce fort efl compofé de

deu

chfttcaux. Le corfaire Barberoulfe le prit en

1

nr;

hartes V. l'emporta d'alfaut en

t

f36; m•is Selim l

l.

s'en empara en t

l"7+

JI ell

á

huir lieues N . de Tu–

nis'

fur la log

un<

de Tunis

a

l'endroit le plUS étroit .

LDHg.

28.

2f.

l.rt

.

37·

10 .

( D . ] .

)

G O

U

LO

T T

E, fub.

f.

ttrme

d'

Architellure

;

...y.

G ARGo

u

1 L LE .

G

O

U

L

U,

ad¡. (

Gramm.)

qui monge avec trap

a'a,·idit¿. C'dl-J ; ce qoi a fait :ippdlcr

z oulu

le poif·

'I'omr VIl.

GOU

657

fon

gal<uJ glaruuJ

d'Artedi. Voye"L

l'articlt fui'Dant.

G o u L u DE

M E

R ,

galtuJ glaltCftJ

d' Artedi , (

[.

llyolog.)

efpece de

[qua/tu,

&

!'un des plus voraces

de tous les aoimaus aquatiqucs .

11

efl d'un beau bleu

fur le dos

&

d'un blanc·3fgen tin fur le venrre; fes na·

rines

'étendent tranfv erÍ.1lemeo t

a

toute la longueur du

ne"L ; les trous de fes yeux font de forme elliptique: il

a

deux raogs de dcnts larges

&

triang ulaires; fa queue

ell fourchuc, mais une des fourches efl plus gro!fe que

J'autre ; enfin il a cette particularité remarquable ,

&

néaomoins commune ave

e

les autres poiffons de fon

genre, c'efl que fa valle gueule cfl

i\

la partie

infé·

rieure de la téte , enforte qu'il efl obligé de fe tourner

fur le dos avoot que de pouvoir attraper

f.1

proie. Si

les

poilfons ooxquels il donoe la chalfe, ne s' échap·

poient dans cet intervalle , dit le doéleur Hansloane ,

aucun d"eux ne pourroit l'éviter, tan t il a d'ardeur, de

vitelfe .

&

de force en nageant .

( D . ]

. )

G O

U

P

1L

L E , fub. f. perite cheville de laiton ,

&

quelquefois d' acier , door les

HorlogerJ

Ce

ferveot

pour faire tenir•plufieurs pieces enfemble. C'efl par le

rnoyen de

goupilla

que la pl3tine de delfos tient avec

les piliers,

&

le cadran avec la grande platine,

&c.

V oy.

PLATINE, CADRAN

1

CAGE,

&c.

( T)

G O U P 1L

LE

R ,

v. aét.

terme d' llorlogerie

;

c'efl faire tenir plufieurs pieces enfemble avec des gnu–

pilles .

Voyez

G o u

p

1

L LE ,

p

LAT t

N E ,

e

AG

1!'

CAD RAN,

f.!/

c.

11

lignifie auffi

fimplemen t

mtltre

la goupilleJ dam la troru qrú leur font dtjlinh.

('I)

G O U P 1L LO N,

r:

m.

e11 terme de

1/ergttt~er;

c'efl un inll rument garni de tous fens de foies de pnrc

prifes daos des

ti

ls·d'arch31 palfés

a

l'extrémité d' un

manche de bois ou de tnétal . Le

goupillon

a

plufieurs

ufages différens.

11

fert

3

I"E~life ,

ou

il

a remplacé la

queue du renard,

a

diflribuer aux Chrétiens l'eau·béni·

Je; dans les maifons '

a

nettoyer ditrérens vailfeaux'

&

fur-tout ceux qui

fervent

a

des ufag<s honteux ; daos

les atteliers'

a

répandre fur des ouvrages des

fubllan–

ces fiuides par goums ,

&c.

Voye"L

le1 articltJ fui·

vanJ.

• G o

u

p

1

LLo N,

chez leJ CartitrJ;

c'efl une grof·

fe bro!fe faite de foie de cochon

&

emmonchée d' un

manche de

bois,

qu'ils trempent dans le pot

a

la calle

dont ils fe

fervent pour coller les quatre feuilles de

papier dont ils fabriquen! les canes .

11

y

a

encare un autre

got~pillon

fait en

forme de

bro(fe

dont on fe fert auffi pour coller;

&

1'

un

&

l'autre' fervent encare

ii

puifer la couleur que

I'on ap·

plique fur les canes par·de!fus les patrons .

Voyt:t.

ltJ

Planche~

dtt Cartier .

La premiere repréfente un ou·

vrier qui prend de la calle avec un

goupillon;

la

jig.

feconde repréfente un autre ouvrier quí pa!Te avec uo

goupillon

de la couleur fur un maule.

• G o u

l'

1

LLo N, (

Chaptl. )

e' e!l un

b~ton

d' un

pté

&

demi de lon$ueur, don t le bout efl garni en· tra·

vers de plufieurs bnns de foie ou poils d< cochoo. Les

ChapelierJ

fe fervent de ce

¡,ot~pillon

pou r arrofer le

baffin

& '"

feutriere' lorfqu'ils travaillent

a

feutrer les

chapeaux. C'efl ce qu'ils appellent

arrofor lt ftutre

ou

arro{tr lt chapeau.

G O U

R

A,

G~tra,

(

Gt-og.

)

ville de Pologne au

palatina! de Mnovie , appartenant

a

l'évcque de Po–

fnanie. Celui qui vivoit du

tems de Jean Sobieski ,

peupla cette vil!e de monafleres, éleva des autels daus

tous les bois de cnvirons;

&

d'une butte de f3ble, en·

tourée d'épailfe·

for~ts,

il en fit une parfaite Jérufa·

le m polouoife. Elle efl fur

13

Viflule

a

cioq !ieues de

Wadovie,

&

preod fon oom de fa lituation

fur une

hauteur ; car les Polonois appellent

go11ri

tout c6teau_,

toute mootagne, tOU> lieux un peu élevés ; on écnt

d'ordinaire

gura Long. 39·

~f.

lat.

p .

(D.

l

• G O

U

R G O

U R A

N

f. m. (

Comm.

)

étoffe

travaillée en gros-de-Tottrs, 'mais plus forre. eo chalo.e

&

en trame; les foies n'en font poi

m

mouhnées, maos

elles fonr feulement gommées

&

préparécs por faifceau x

de huit brins.

VD,J'.. 1' articl•

G

R

os· DE-ToU R

S.

Le

gourgouron

vieñ t des Indes, oii l'on fait employer

la foic comme elle fe devide de delfus les cocons .

N os ouvrier n'en font pas encare venus lo .

G O

U

R

l\11

[\N

D , (

Gramm .)

il fe preod tant6t

fublbutivement

&

taot6t adjeélivement ,

&

fe dit

en

général d'un auimal qui mnoge avec eices

&

svec a·

vidité.

V

o)'.

ci-apr.

G

O U

R

~~A

N

D

1 S E.

GOURMASI>

ou

LAR

RON,

ad¡.

(

Jtrrd .)

fe

dit d' une branche qui s' échappe

&

emparre

route

1>

nourrito:e de l'arbre; on a grand foin de la rctrancher .

Vo)'~

T

AJLLf.

(K)

Oooo

GOUR·