GOU
n'tft
p!! trap naurritranr, qoe In
terre n'y efl ni trap
llom1de
111
trop gralTe,
tt
qo'entio des poulaios oour–
ri\ au fcc
&
tenos daos de> écuri<S
~
l'abri do verglas
&
des tems froid
&
rigooreot, n'co ¡enene pas moios;
il a¡oute que des poobins qui ¡ettent fe guériiTent d'eox–
mémes étant
a
l'herbe; or commcnt une ooorritore qui
produít une maladic, pe ut-elle en
~tre
le remede? Fran–
chiffons
k
pos, ne f3ifons point parade de fylli:mes ,
eolTent-ils le caraélere de vraiiTemblance qui poorroit leur
donner du créjit; il efl infiniment plus avantageut aux
progri:s de notre art de confelTer notre ignorance, que
de vouloir paroitre en polleffioo de tous les myfleres
qui nous font voilés.
Quoi qu'1l en foic,
la
gounn<
anaque les chevaux
depu
S
l'!ge de dcux ans ¡ufqu'
a
l'ige de quntre,
&
quelquefois de cinq ans. Elle fe mnnitctle par un en–
gorgement, une toméfaélion des glandes maxillaires ,
fublinguales,
&
meme des paroddes, vulgairemeot uom–
mées
<t1Jivo;
par un écoolemenc d'une humeur vifqoeu–
fc, gloante,
roufsitre ou blonchSrre, qui Hue des
oa–
feaux; fouvenc aoffi par des tumeurs
&
des abces for
dilftrenres porties du corps ;
&
daos rous ces cas, le
che val e!l
trille , dégoOcé; il a la
u!
re baffe,
les o–
reilles froides, des friffons;
&
il toutre plus
o~
moins
violemmenc daos les deux premiers.
La
go11rmc
fe fair done jour de rrois manieres:
1°.
par
les naleaux; alors elle prend la roure la plus heureofe
&
la moins difficile; quelquefois auffi elle s'en oovre
de
u~,
uoe par les nnfeaux,
&
une par les glandes cu–
métiée< qoi s'nbcedenr, ce qui efl encare tres
a
deíi–
rer .
2
o.
par ces memes glandes
feulement ;
3°.
par
des dépóts, ainfi que nous l'avons dit , qui poneot un
pré¡udice conlidérable aux parties fur lefqoelles ils font
furveous, li
la fupporation n'a pil fe frayer facilemcn t
une itrue .
La
go11mu
peut arriver 3 l'age de f<pt
&
méme de
huit ans; alors elle ell appellée fon improprement
fauff•
gotJrm< .
Le cheval faic n'en efl en ef!et auaqué que
Jorfque dans le tcml qu'il éroit poolaio,
1'
évacuatioo
de l'homeur morbiti ¡ue n's écé qne mediocre;
&
l'on
comprend que c'cll
la premiere é\'acoa!Íon qui ayant
été fort legere' devroit
e
ere appcliée
faujfe gourmt.
&
1100
la derniere. Celle-ci ell accompagnée de dyfpnée,
de fievres, de banemeos de flanes; elle efl beaucoup
plus rtbelle
&
plus pórilleufe; elle fe termine rnrement
par le tlux de l'humeur qoi doit découler des nai'eaux,
par
les
glandes tum¿6ées,
&
elle s'anoooce commu–
nément par des dépOts fuppurés. ]'ai
y(\
des chevaux
jeuer ccue prétendue
ftlurre
go'"''"
par les oreilles, pu
les yeux, par les piés, par la queue, par les bourfes,
&c.
&
fréquemment ils
en
périiTeot, 3-moios qu'ils oe
foient
traités
rres-m~thodiquemenr,
&
que la nature ne
foic parfnitemen! fecoodée .
ll
efl de plus fort
~
crain–
dre, lorlque le cheval
:igé
de fep!
a
hui! aos ell aflligé
de ceue maladie, qu'elle ne dégénere en mor ve,
li
l'é–
coulement a lieo par les nafeau x ,
&
li elle efl mal–
heureo(emenr n¿gHgée.
On doir placer f¿parément !OUt cheval qui jeue. La
gortrmt
re
communiqoe ooo-feulement de poulaios
a
pou–
hins, m1is de poulaios
~
de vieux chevau¡. On ob–
fervera cependant que la contagiun n'efl réelle qu'
eo–
fu ice d'un con10él immédiar,
&
qu'il1mporre feulement
d'emp~
her que le cheval rain oe leche
1'
homeur qui
Hoe des oafeaux du che\•al malade; on doit
p~r
con–
féquent 0\'0tr attention de ne point faire boire ce der–
nier daos les
feaux qui (erveot 3 abreuver coute l' é–
curie
La cure de
la
goumu
qui arrive aut poulains, ell
des plus fimples;
11
(uffir de maimenir le faog de l'a–
uimal daos un état de dooceur, pJr un régime déla–
•ant
&
adouciiTant,
&
de pré,•enir ou do! calmer ce feo
ou la fécher<ll'e des vifceres do bas- venrre, par des la ve–
meo$ émolli<ns. On appliqoera encore,
&
1'
on tixera u–
ne peso de mouton fou' la gao:u:he, apres avoir gcaiffé
ceue portie avec fuffilante quantité d'huile de laurier
&
d'onguem d'althéa; la chaleur s'o?pofc 3 ce que
l'h~meur ne le coogule daos les glandes; 3-meforc que le
mc>uvement euuurdioairc do Jilng s'aopJife ou dimi–
nuc, elle roprend fon coors,
&
nous évitoos les dé–
pOli qui pourroient fe fmmer en d' nutres
lieux. Les
•~wdio·u
en ent<eteoant la fouplelfe des libres, concou–
rent
~
¡
prolluc ion des memes
erfet~
.
Les in¡edinns par les nsfesux d'unc décoélion d'or–
¡;e, daos
l~qoelle
on J<Ue une legcre qoantilé de miel
commu~,
en operen! de mer•<illeux ,
&
almene la
grande mthmmat·on de h membraoe pitoiuire.
Quam
i
ce <1oi cooceroe la
g••rm<
qui, fe mootce
Tmu
f/1/.
GOU
659
d'uoe maniere plus formidable, il paroit a1Tc1. difficilc
de prefcrire une mérhode régulicre dans le craitcm<n l .
11
.n
cres-certaio que lorfqu' on appw;oic une iolhm–
mation conlidérable, une gene totale daos la circula–
tion, géne qui efl aononcü par le bauemeoc de fl•nc,
par la difficulté que !'animal a de refpirer, le meilleor
&
l'unique remede efi
la
faiguée; bien loin
d'emp~-:her,
fe loo le pré¡ugé ordioairc, le développemeot
l'éva–
coation de l'humeur nuilible , elle les facilite, paree qu'
enluhe de ceue opération, la marche circolaire efi plus
libre,
&
qoe les liqueurs éraut moins contrainte daos
leurs toyaux,
&
le mouvernenc inteflin en érant plus
aifé, l'efpece de fermentation nécetraire au développe–
meuc defiré , fe fera plus heureufemeot .
Si l'humeur arretée daos les glandes ou daos les autres
parties qu'elle ruméfic, oe prend point la voie de la
réfolurion,
&
s'il y a fluéluation, on pourra ouvrir on
avec le biflouri, o u par le moyen d'uo bouton de feu .
Qoaot
3UX
cordi3UX , ils doiveO! etre abfoloment pro –
fcrits malgré le grand ofage qu'eo foot les Maréchaux;
ils
o
e doi veot étre adminillrés que daos le
e
as oil
la
nature efl réellcmeot en défaut par la lemeur du mou–
vement circulaire, par l'épaifTiiTement du fang, par Ja
foibletre des libres ,
&
par l'nbfence de la fievre
&
de
rome ioHammation _
A
l'égard des dépórs qoi arrivent
dans la prétendue faulfe
go11rmr
en fa, orifanr la fuppa–
ration, on ne peut qu'etre afsOré d'uo pleiu fucccs;
il
efl meme quelqucfois utile d'avoir recours aux purga–
rifs, poor débarratrer entieremeoc la matre; mais ils ne
doivcnc
~lre
employés qu'avec la plu
graode circoo–
fpeél ion.
Voyrz.
au forplus
l.
moe
JeT T ER. (•)
G
o u
R M E R
u"
eH E'lA L,
(
Manlgr
)
c'el1
prendre la gourmeue par fon estrémité pendante,
&
la
6J<er au crochet mobilemenr atremblé 3 l'ceil du ban–
quet de la branche gaoche do mors. L'aélion de
gour–
mtr
tJ11
tbtval
demande qoelque·altcntion.
JI impone, en premicr lieu, que le cavalier qui doit
toil¡ours
le
go~~rm.r
lui-méme
&
ne fe
rapponer de
ce (oin
a
perlonne, fe place de cóté
&
non devant
!'animal,
a
fin d'évicer les coups de pié auxquels il fe–
roit c>pofé, s'il n'ufoit de cene précaurion.
JI
faut, en fecond lieu, qu'il faitilfe avec le pouce
&
l'indeí de la main droite, In gourmeue par les mail–
lous, en obfervam que les mailles ne s'embarcaffent poio t
mutuellemeoc ,
&
que
I'S,
quelquefois oon exaélement
termées (upérieurement, ne morde poim le banquec
&
jone librement dans l'ceil. Cene chaine écaot exaélemem
étendue,
il
paffe
1'
indes
&
le doigr du miliea de la
main gsuche eutre le banquet
&
la ¡ooe du cheval ,
&
il maintient avec ces deuK doigts
&
le pooce, qui
agit exrérieurcmeot,
le crochet daos la poli tion
ou
il
doit etre pour recevoir le maillon.
Troiíiemement, la
roo
in droite efl Caiíie de la gour–
meue, qui cfl dirigée daos fa defccnte
le long de ls
branche, de maniere que !'une des extrémités de cha–
que maille etl tour
e du cOté de ceue branche, tan–
dis que l'autre de
s
extrémités regarde en-arriere de
!'animal,
&
répood perpendiculairemenr su pouce du
cavalier, done l'oogle efl tourné en-haut; or il efl ef–
fendel que ceue meme maio dans
le chemin
&
daos
le moovemem qu'elle fait pour accrocher le maillon ,
Ce
rerourne, de
fa~oo
que l'ongle qui éwit en-dcffus
fe
trouve précifément en-derTous
au momeot ou ce
mailloo prend au crochet; paree que dcs-lors la gour–
meue ne peut
~lre
que for foo piar, attendu que cha–
qu~
extrémité de. chaque maille ne
s'apper~oit
poiot ex–
téneuremeut apres qo'elle etl placée. La néceffiré de
la
fixer for
fa panie
la plus applatie, eO
fondée for
la dooleur qu'éprou1•eroit !'animal ,
&
for
le pcu de
¡ufldfe
&
de folidité des poin11 d'oppoi, ti elle por1oit
for la barbe par fes faces cortueufes
&
inégales.
Entio le mailloo qui doir O:tre accroché, ell celui qoi
efl atrernblé
a
la derniere maill e
&
oon c<lui qoi Je
~u
ir; autremen! la gourmeue
n'au~indroit
que rrcs-dif–
hc!l~ment
&
par hafard fur
le poim
feofible, elle ne
garmro11 pa , elle n'embralfcroit pas euélement la bar–
be,
&
cous les appuis fero1en1 égalerneoc falti 6és. Le
dernier maillon o'ell done allemblé 3 l'nulre que poor
foulager le cheval ,
lorfque le csvalier le de[ceod;
&
qn'ao lieu de le dé.:oormer eotieremem
&
de laiiTer la
gourmette fufpendue par une fe ule eurémité, il dé–
croche l'aotre.
&
patre celui-ci daos le crochet.
e~)
GOURl\lETTE,
f.
f. (
f11,még•)
panie d'aa–
tant plus elfeucielle daos une emboochare, que la per–
feélion de l'appui Mpeod de In ¡u!loife de fes propor–
cioos
&
de fes
effets ; c'etl une charoe compoféc de
rnaiUes, de maillons, d'one
S,
&
d'ao crochet.
Oooo
2..
Les