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GOR

¡:1chette a auffi fa

gorge. Vovt<. dam noi Plancho d,

S<r~urerit,

lo

gorgt

du

rdf<{, t

&

,do

13

gachctte

G

o

R G 8,

e

Tottrn•ur)

ce nom fe donue aux baroos

tourné> qu'on met au bas

&

au haut des planche;

/k

d•s cartcs de

Geo~raphie

qui les tienncn t tcndues quand

elle, font dép.oyées;

&

fur lefquels ou les rournc p<Jur

les fcrrer .

G o

R·G E, (

Vénerit)

oo dir cl'un chico qu'il a belle

gorge,

c'dl-a-dire qu'li a l'aboyement vigoureux

&

re–

tentitlam.

G o

R G E, (

Fa11connerie)

ell la poche ou fachct fu–

péricur des oifcaux de proie: il fam donner

grof{e gorge

a

l'oifeau, c'ell-a-dire de la viande grofficre

·&

non

trempée daos

!'en

u, non effuyée, en un mor

l~ur

faire

faíre une mauvaife chere.

On appelle

gorge cbaude

13

viande chande qu' on

dodne aux oifeaux de proie,

&

qu'ou prend do gibier

qu'ils ont amapé.

On dit auffi

donner bom.- gorge,

quand le< Faucon–

niers repaiffent les oifeaux;

demi-gorge

ou

'luar&

de gor–

ge,

felon ,que l'on les veur uaner.

Endrúrt

ou

dig(rer

fa

gorge,

fe dit de l'aliment que

J'oifeau a pris: on dit,

l'oifeat<

a

diglrl fa ,gorgc,

lorf–

que cene

gorge

pa!fe vire

&

que l'o<!enu é.nctltlt incon–

tinent fans prendre nourriture: on

tient que c'ell un

mauvais figne, qu'il devient étbique; ce qu'on appelle

mal ft<btil.

G

o

R G

F. -

R

o

U G E,

rubcct~la,

erithauu,

f. m.

( Hifl. nat. Orni&holo$.)

petit oifeau qui

pe

fe une demi–

ouce; il a un demi-p<¿ de longueur depuis

!?.

poime du

bec Jtlfqu'il l'extrémité de la queuo;

l'~nvrrgure

etl

de

netlf pouces. La poitrine

a

une couleur rouge ou o–

rangée, qui

a

fait donner

:l

cer oifeau le ncm de

go•·–

ge-rouge:

cette meme couleur entoure les

yeu~

&

h

par

ti

e

fupérieure du bec; il y a une bande blcue en–

tre la Ct>uJeur rougdtre

&

Ja couJeur dtl relle de

13

rete

&

du cou . Le ventre efl blanc; la

t~te,

le cou, le

dos

&

la queue, font de couleur brune, verdfttre Otl

jaun:itre, comme daos .les grives. La face intérioure

des alles

di

leguement teinte de couleur orangée; les

barbes exréricures des graoJes plomes font prefque rou–

te> de )a meme couJeur que le dO\: les bord' in térieur>

font Jaunhres. L a queue a deux pouces

&

dtlmi de J,>n–

gucur,

&

elle efl compofée de dou1.e plume . Le

be

e

en

mince

&

de coulcur brune; la languc e(l fvurchue;

l'iris des yeux a une couleur de no'fette;

les paues

les do'gts,

&

les ongles , fout de couleur brune mé;

lée de noir .

L'hyver ces oifeaux approchent des maifon• pour

chercher

~

manger: en été des q11'ils pcuvcnr

trouv<r

de quoi fe nourrir daos los bois,

&

que le froid

o

e fe

fa

ir plus fentir, ils fe retirent avec leurs petitl tlan1 les

Jieux les plus deferts. lls aiment la fotiru

le:

d'ou vient

le proverbe qui dir,

,

deux

gorger-rouges

nc vivent

,. pas fous le méme atbulle , :

unimm arht<fJttm 11on

alit

dr10J

erithaeoJ.

Ca

o'feau fait fon nid parmi les épines, dans les en–

drnit

les plus touffus des bois

&

le1 plm

remplis de

feuilles de ch2oe,

&

il le couvre avec ces feuille>: on dit

qu'il o'y entre que par un ft ul endroir,

&

que routes les

fois qu'il en fort, il ferme l'ouverture avec les memcs

feuilles. On dillinguc

le mAJe de la'femelle, par les

p~ttes

qui fonr plu1 ooires,

&

par quelques poils qu'il

a de cb.1que d)ré do bcc. Ces oifeanx fe nourrifleot

de petits vers

&

d'autres infeétes, d'ceufs de fourmis ,

&c.

W lllughbi ,

ornith. f?oya:.

O

1 S E A

u. (

1 )

G O R G E', E N F LE', adj. fynon. (

Manlgt)

des

jambes

gorgées,

des boolets

gortéi. f/oyn

E

N

f

L

u

RE

&-]AMBfS.

(e)

G o

R G E',

m

ttrmt de

Blnfon,

fe dit d'un !ion;

d'uo cygne, ou autre animal, dont le cou

cll

ceinr

d'une couronne; auquel cas l'on dit que le lion efl

gorgé

d'une couronne ducale,

&<.

G O R G E R,

en terme d'llrtificier,

c'~fl

remplir

de compotirion le trou de !'ame d'on 'artitice ; ce qui

ne fe fim que rarement .

G O R G ERE,

ott

T

A

l L LE

M

E R,

f.

f. (

Ma–

ri'u

),

c'el1 une des principales pieces qui compofeot la

poulame ou éperoo.

La

gorgtrr

s'érend

a

l'avant da vailfeau, deptlÍS

l'extrémité da brion ou la naitTance de l'étrave, JOfqu'ii–

peu-pres au niveau du premier pont, fuivant dans wutc

cette étendue le meme courant que l'étrave, fur

la–

quelle elle ell appliquée esaétement; elle repofe par

en·bas fur une denr qu'on ménage fur le brioo ou fur

l'étrave

3

laquelle elle cll

liée par plu!ieurs che,·illes

qui font clavettées fur virole aU'·dedaos du vaiíJeao •

Tmu

{7

Il.

GOR

A

la hauteur du prernier pont,

la

gorgtrc

qu

tle l'e–

trave donr elle s'écarte en formanr une granut: ¡¡urge

qoi remOnte a-mefure qu'e[Je

~'éh>igne

du V31llt:aU,

&

va

fe

termioer

a

la

fi~ure.

Le dchors de la

gorgue

repréfcote 01\e e[pece de con–

foJe qui vieot fe term iner par-en-baS

a

Ja dent que th>US

avons dit érre fur l'exrtémité du brion oo

a

la naif–

Canee de l'érrave.

La

gorgere

ell forméc par deux ou un plus grand

nombre d< pieces qui Ont Ja

rnem~

épailleur que J'é–

tro i'C ,

a

l'endroit OÚ elles Ja

toochent,

&

qui d<mi–

nuenr un peu d'épaiffeur a-mefure qu'elles s'en écartent:

tOMts ces pieces fonr liées ]'une

a

l'autre par des em–

parures,

&

rerenues avcc des chevilles de fer.

Voycz:.

PI.

IV.

fig.

I.

¡,.

gorgtr<

ou

taillemer

,

cottie

193·

(Zl

G O

R

G ERE

T,

f.

m. inllrnment de

Cbimrgie

qui fen daos l'opération de la

taille, pour intrudu're

les renettes dans la vcffic;

[on

corps cll un canal en

forme de gourr'ere longue de cinq pooces: fon com–

mencemenr ou fa partie la plus large a enviran huH li–

gnes de diametre

&

truis lignes

&

demie de profon –

deur; il va eofuite en diminuaót infentiblement de lar–

geur

&

de profondeur, fe terminer par une coupe rctl>de.

La cavitc! de cette gourriere etl exaétcment ccintrée

&

polie,

&

fes ailes ou parois font auffi

forr polis,

afin de

ne qufer aucune irriratic>n

aux

parties. L'en–

trée du canal ell coupée en

talud de

l'étcndue d'un

travers de doigt .

-

L'exrrémiré anrérieure ell une petite crete qui s'éleve

doucemeut du fond

&

du milieu de la fin de la gout–

tiere doot nous veuons de parler; elle a enviran fdze

ligncs de longueur dans le canal,

&

fa hautenr a pres

de dcux lignes en forrant du canal, ou elle forme une

languette

de

quatre ligues de longueur fur deux ligues

&

demie de largeur, recourbée de dehors cn-dedans,

piate fur les coté

S'

&

arrondie par roo extrémiré.

L'ex rrémiré potlérieure de cet

inllrtlmenr ell arbi–

traire · elle eft c'lmmunérnent en croix, cornme le man–

che

d~s

condnéteur . Nous avons fait graver,

PI

IX.

fig.

uo

gorgeret

fnrt é1roir de l'invention de

M.

le

Dran: le manche

~n

en forme de cce<tr.

11

préfet~

ce.

prtit

gorgeret,

paree qu'il fe

toUrne aifémenr

d.n,

la

'eme, comme il le juge a-propos, pour rY.lliur¡u.r

au–

taor qu'il el! prdfible les .furfaces

&

le volume

J~

la

pierre;

il

rourne

~nfuirc

la caw>elure du coté de la tu–

béro!iré de l'ifchion,

&

il

y

fait couler ion pctit

couc

reau

(fig.

10 ) .

pour incifer la prollate

&

le cou

de

la veffie.

Le

J!.orgeret ( fi&

I 1.)

ell vu du c6té con

vex

e ; fon

manche

eH

llll

anncao.

11

y

a fur

f.1

partie latérale cx–

t~rne,

du c6té ga'ucbe, une rain ure qui pcut fcrvir f11rt

urilemenr

i

condoire un billouri pour l'inctlion du col

de la veffie.

M. Foubert a imaginé par fa nouvelle méthode de

tailler, un

gorgeret

formé de d<uS pieces ou b• anches

qoi peuv,eol

'ccart<r

&

fervir de dil.ttaroire .

Voy. fig.

11

oem fervir au graud app1retl,

&

p<>orroit avoir tans

incnnvénienl ln rai'lure dll

gorgeret. fig.

JI.

(Y)

G O R G E R

1

N, C m. (

Hi(t. mod.)

partie d'une

aocieoue armurc qui fervoit

ii cou1 rir la gorgc qtrand

un homme ét<>ir arm:! de

lOo tes pieces.

f/oyc<.

A

R –

ME

&

ARMURE.

Cbambers.

(Q_)

G o

R G E R

t

N, (

tfrchit.)

ell la perite frife du cha–

piteau dorique, entre l'a!lragale dn haut du

fut de

la

colc>nne

&

les anneler1; on l'appelle a.uffi

colarin.

G O R G E T,

f.

m. (

Mmttif.rie)

efpece de rubor;

il y en a de plu!ieurs

fa~ons:

il

y

a le

gorg<t

p<•rram

un quarré, le

gorg<t

porrant double quarré: ces ourds

fervent aux Meuui!iers pout faire les gorges des muu–

lures.

G O R G O N

A,

(

Glog.)

petite ile d'Iralie dans la

mer de Tofcane, pr(:, de

l'ile de Caprai.l, entre la

córe du Pifan

~

l'ell

&

l'ile de Cot fe au fitd:

fc>n

circuir e(l d'enviroo rrois licues.

Longit.

27. 3.f·

latit.

43·

H.

(D .

'J.)

G O R G O N E

(

LA- )

Gl og.

petite ile

iu~a

bitée

de

la mer do Sud, fous le rroiúemc degré de l.am. fepten–

rrionale;

a

envimn quatre

lieues

e!

u contment.

&

a

trente-huir de Capo-Cocientes; nord-quarr ao r.ord-ell,

&

fud-quarr au fud-oüell:

il

y

pleut perp( tuellcment,

ao rapport de Dnmpierre, qui la nomme

Gorgon;,..

On

y trouve quantiré de perirs

finges noirs,

l5i

quelques

hullre< qui o>t de¡ perles.

(D. '}

)

G O R G O N E

1

O N,

f.

m. (

L

istE

ra-t. greq.)

nom

de ma(qne parriculier, en ulage

fi.tr

l'ancien

théatre

des Grecs: c'ell proprement le oom qu'on doonoit

a

N no o

cer-