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GOM

vee un grand fucc/:s dans l'apoplexie féreufe, l'hydro–

pilie, l'allhme humide ,

&

d'autres graves maladies ca–

larrhcufes.

lis prefcrivenl la

gomme-gNtle

depuis dcux graios juf·

qu'a quatre,

&

ils ont obíervé que ce remede donné

a

ceue dofe, excitoit peu ou poiot de vomiCfemeot;

&

que lorfqu'il en caufoit, cet effot celfoit d'ordinaire

a

la feconde ou troiliemc prife.

Ce remede depuis quatre graius juíqu'a fept , déve–

Joppé dans beaucoup de liqueur, purge par haut

&

par

bas, mais communément fans violence. Si on le don–

De a cette dofe Íous la forme de bol

OU

de pilules,

iJ

fait d'abord vomir; mais le vomiCfement efl tr/:s-leger,

ou n'arrive point du tout, li on joint la

gomme

avee du

mercure doux.

Cependant quand on a coofidéré que la

gomme-gut·

étoit du nombre de ces violens catarthiques, qui cau–

fcnl le bouleverfemeiH de l'elh>mac

&

la íuperpurgaaioo,

oll s'efl attaché

a

lui cherchcr des correélifs, pour mo–

dérer íon aélivité: oo a propofé

a

ce fuJet les íubflan–

ces incra{fames, les fels lixidels, tels que celui de tar–

lre, le fuere, le mercure doux ,

&

quelques autres mo–

yens.

M.

Boulduc a imaginé pour y parvenir, une expé–

rience aiTez finguliere ; il a enfermé la

gomme- gutte

daos un Cachet, a mis ce fachet daos un pain tout chaud,

&

l'y a laiCfé pendant vingt-quatre heures; enfuite il a

pulvérifé fa

gomme,

l'a rcm'fe dans un autre fachct,

&

n repété Ion procédé quatre ou cinq fois confécu–

aivemoot.

ll

nous afsOre que cette préparation a dé–

truit la violcnce irritante de la

gomme-grttte

,

fans di–

minuer fes venus .

11

ajofite que la cro\lte du pain ou

il avoit enformé ceue

gomme,

pofTédoit une qualité pur–

gative

&

émétique.

Tout ccl:1 íe peut; mais oulre qu'une telle épreuve

eíl tres faurh e, la

gomme-

J(tltte

de

M.

Boulduc n'en

étoit pas mo•m émétiquc ;

&

en ef!et 1ous les corre–

étifs du m rmdc ne íaun>ieot détruice ¡•éméticité de ce

remede : á"ailleurs, il n'ell pas befoin de recourir

~

des

correélofs, pourvO qu'on donoe la

gomme

a une petite

dofe, avec

un

adjoinr convenable , ou en la délayant

fuffi [a mmeot. D"autres ch·miíles préparent une rétine

&

un n,o)\illere avec ce fue; mais de telles prépara–

tion~

font iuutiles

&

font mame plus de mal que de

bien, car les rélines des purgatifs porgent généralement

tnúios,

&

allument un plns grand feo dans les vifce–

res .

Je finis par une obfecvation fur la

gomme-gutte

c'e(!

que tandis qo'e\le purge violemment, le fruit de l'ar–

bre qui la produit ell tres-fain, fe maoge avec dé!ices

comme nos oranges ;

&

quand il eíl íec,

il

íert de re–

m ede ellicace pour arreter les flux de ventre féreux

&

bilieux. (

D .

J.)

• G

o

M M

e'

terme de

e

hamoifwr.

c'eíl une efpece

de grail!e qui fe rencontre dans les peaux de moutons

ou de chcvr<s que l'on parTe en chamois. On fait for–

tir ce qui refle de chaux

&

de

gomme

daos ces peaux,

par le m oyen du coofit.

Voyez

eH A

~~o

1

S'

a

l'en–

droit oii i

1

eíl parlé de la maniere de pa tfer

&

prépa–

rer les peau• de moutons en huile ou autrement dit en

chamois .

G

O

M M

lE R, [m.

(Botan.)

arbre des lles d' A–

m érique , qui efl de la clalfe des cérébinthes.

Voy.z:.–

tn

la defeription

~

l'arti<ie

G

o

M M E

du Gommier.

• G O

M M

E R, v. aét . (

Gramm.)

enduirc quel–

que chofe de gomme.

Voyn

G o

M M

E .

Gommer

des

rubans, c'ell les humeéler avec de l"eau dans laque! le

on a fair diffoudre de la gomme, afin de les luther

&

les rendre plus ferrnes : mais les rubans

gommiJ

font

moins eílimés que les autres , paree qu· ils foot trop

roide

&

fujets

a

fe garer quand ils viennenr

a

etre

m ouillés. On

gomme

auffi les toiles, les étoffes .

Voy.

TotLE, DRAPER J E, SotE,&<.

G O

M

O

R, [

m. (

Hift.

an< .

)

mefu re creufe des

Hébreux, qui felon le P . Calm t, comenoit

a-

pcu–

prcs trois pintes mefu re de Paris. Le

gomor

étoit la

meme chofe que l'aCfaroo ou In dixieme partie de l'é–

pha.

f/oyez

E

p

HA & As

s

A R o N .

Dillionn. de la

Bthle .

(G)

GOMPHOSE,

í.

f. .,

Anaromie,

c'efl une cfpe–

ce de fynarthrofe ou d'articulation, par laquelle les os

font emboités les uns daos les autres d'une fa9on im–

mobilc, en forme de cheville ou de clou.

V

o

ya.

S

Y–

NARTHROSE, ARTJCULAT!ON.

Les dems fom eochallées daos les michoires par

zomphofo

.

Voyn

D

E N T

&

M

A

e

H

o

t

R E • (

L

)

G O M RO N, (

Giog. )

vjlle

d~

Perfe Cor le golfe

GOM

de Balfora, vis-a-vis l'ile d'Ormu<, daos la

provine~

de Kirmam.

Voyrz

BAN-DER-Ani\SSt.

(D.

J . )

• GO N AR G

U

E,

Cm.

(Gnom)

erpece de cadran

folaire, pratiqué fur les furfaces ditt"érentes d'un

cor~s

an¡:uleux, d'oñ

il

fut appellé

gonargue.

• G O N D, f. m. (

Strrurerie)

morceau de fer plié

en équerre, de la gro!leur

&

de la largeur qui convien–

nent

a

l'ofage .

11

fert

:1

foOteoir la porte lufpendoe;

&

c'efl fu r fes

gond¡

qu'elle rourne, s'oovre

&

fe ferme.

Les partics du

gond

ont différentes forme•; celle qui

entre dans la pen tore efl ronde

&

fe oomme

le mame–

Ion;

celle qui doit étre fixée dans le beis ou dans

platrc ell quarrée, poimue par le bout

6

le

gond

ell pour

bois, fourchue li le

gond

efl ponr platre: daos ce der–

nier cas,

il

doit Etre fcellé en plomb,

&

l'oo pratique

avec la traoche des hachures fur les quatre faces de la

q ueue. En fin on diflingue daos le

gond

trois chot<:s; le

boua du mamelon qu'on appelle

la trte du gond ;

la

portion comprife depuis la tete jufqu'a la pointe, qu'on

no

m

me

le corp1,

&

la poinu

.

11

y

a des

gond1

de différeotes fones. Le

gond

a

cla–

vette, aoque! on perce une ouverture, 3-trnvers Jaquel–

le on pafie une clavette qoi empeche qu'on ne puiífe

l'arracher. Le

gond

de fiche, ou la partie inférieure de

la fiche, fue laque! le le

gond

ell monté: la fupér icure

fe nomme

penture .

Le

gond

~

repos, celui o

u

l'on

voit

a

la trte un épaulement autour du mame ion; on

l'appelle

gond

a

repo¡'

paree que l'ceil de la penturc

p<>fe defTu<: on l'employe aux portes pe(lUJtes; alors

on y ajufle

&

l'on y rive un mameion. Tous ces

gunds

foot en bois

&

3 piS tre. Le

gond

double

a

re–

pos, celui oii le mameIon excede la fiche ou l'ceil de

la peoture , de

1'

épaiCfour de la íeconde branche du

gond.

:\

la rete de laquelle l'on

a

fait un ceil' comme

a

celle fur laquelle le mamelon efl 6xe. Cene Corte de

gond

efl pour les grandes pones cocheres .

GoNDS ET RosETTES

o

u GouvERNI\tL,

(Mar.) f/oyez ci-aprh

GouvgRNA J !..

G ONDA R, (

Glog.)

lts uos écrivent

Gonder,

d'autres

Gumdtr,

&

d'nutres

Gondar;

grande ville d"E–

thiopie, la rélideoce des empereurs des Abyffins , de

merne que du patriarche chef de la rel igion : mnis n'al–

ln

pas emeodre par ce mot de

vil/e ,

unt vil le murée

&

fol idemeo r bíhie comme les nemes; ce n'efl'

a

pro–

prement parler, qu'un vnfle camp, qui difparoitrn det

qu'il plaira au oégus "de choilir

un

autre lreu pour fon

dornicile.

Le medecin Poncet qui fit le vnyage

d'

Ethiopio en

t6s/8, 1699,

&

en qoo, dit que l'étendue de

Gondar

ell

de trois

i

quatre lieues; que l'empereur y a un pa–

lais magnifique,

&

qu'il fe fait dan• ce camp un tr/:s–

graod commerce. L'or

&

le íel •font la moonoie qu'on

y employe; l'or y efl en lingms, que l'on coupe JU[–

qu'a une demt-dragme: on fe fert de fel de coche pour

la petite monnoie . On tire ce fe! de la montagne Laf–

ta_,

&

il

y

efl porté daos les magafins de l'empereur,

ou on le forme en tableu"s

&

en demi-tablettes pour

l'ufage.

(D.

J. )

G O

N

DO LE,

f.

f. (

Marint

) ,

c'efl une peti–

te barque plate

&

longue, qui ne va qu'avec des ra–

mes. L'ufage en etl particulier fur ¡._ canaux de Ve-

" nife. La figure

&

la> legeret<' des

tondo/o

efl

tout-

a-fait

extrnordinaire . Les moy.ennes ont t;ente-deux

, piés de long,

&

n'ont qoe quat<e piés de large daos

, le rnilieu, 6nitfanl infenfiblement par les deux bouts

,. en une poiote trcs-aigue, qui s'éleve route droite de

, In hauteur d' un homme. On met fur la proue un fer

d'une grand_eur

e,uraordinair(;

il

n'a pas un

demi·ua–

" vers de dorgt d épais, fur plus de quatre do;gts de

large, pofé fur le tranchant; mais la partie fupéricu–

re de ce fer plus applatie que le refle, avance un

, long

&

lsrge cou en forme d'une grande hache de

plus d'un pié de face; de Co rte que fwdont l'air com–

" me en

mena~ant,

a

caufe du mouvement de la

gun·

,

do/e,

il femble qu'il va couper tout ce qui s'oppo–

ferott a fon paffage.

Dillionn. dt .111ar.

(Z)

G ON DO LE,

i11{1rumtnt de Chir11rgie,

prtire iou–

coupe ovale.

ub-comml>de

pour laver 1'

ce.il

.

J/o)

1

tZ

B

A

s s

r

N

o e

l'

LA

r

R E. (

T)

G O N DO L

1

E R S ,

f.

m. (

Marin~

)

ce font

ceux q01 menen t k< gondnles

a

Veoik; ils ne font

JO·

mnis que deux daos les gondt>lcs . meme dam celles

des ambafiaJ curs, e"cep<é lor fquc les perfonnes de mar–

que

VOIH

a

la campagne ; aJOrS iJs fo mrltent qnatre .

Les

gondolicrs

lont deboot,

&

rarnent en pouflanr de–

vatll eux . Cdui qui vogue devant, efl daos l'dpace

qu'il

y

:l

depuis la. panie couverte de la gondole JUÍ•

qn'