GOM
cettc
crrrsv~(atión
fe rroove quelquefois en plufieurs
endroits d<
la me m" pomme. L« prunes domefliques
&
lituvng<s, oftient fouveut aux obfcrvarcurs nne
gom–
"" root fomblable; le lanrier-cerife ¡e
u
e une fine
gom·
m<
tranfparcnt~
1
de couleur blanche, fans go!n,
&
qu
1
on peut
m~r,ger,
Can
qu
1
il eo arrive aucun mauvais
efict
1
rnndis que l'infufion des feuilles du mcme arbre
cauCe
M<
convulfions, la paralyfie,
&
la morr.
(D.'}.)
G
o
M M E, (
Cbimie, P barmacie,
&
Mat. mfá.)
lrs
gommes
prc.premcnt dites remplilfen t avec les mu·
ci~agcs
une dh•iliCln de la clafTe générnle des corps mu·
queux végéraux. La
gomme
cfl foluble dans les men–
nruc
aqueo~;
elle cll cnpable de la fermentation vi–
nco fe, ello efl nourrilfante.
f/oyn
V
t
N
&
N
o
u
R·
RISSANT.
Cene Cubnance qui a beaucoup d'eau daos
t,
com–
pofition , quoiqu'elle ait déFt erfuyé une véritnble defli–
carion (
voycz:.
G
o
M M E
Phyfi'f""),
en preod encore
une quantit¿ conlidérable, avec lsqaelle
elle
scquiert la
confillJnce d'un mucilage mou
&
gélarineux: réduire
une
gomme
dans cet écat, s'appelle tscs-improprement
dans le langage ordinaire de la Pharmacie,
tirer
le
mu·
<ilage á'11ne gomme.
La
gomme
Ce
rédu ir en poudre,
&
momé en pou–
dre ttes-fubcile , fi on la piJe dans un mortier cres-chaud;
cette précautin11 en fur·tour nécetraire pour pulvérifer
la
gomm<
udrngant .
Ll
gom
me m'Ji!
fur le fea fe bourfoufBe, bouillon–
nc,
&
fe
ré.iut bien-tót en une matiere friable
&
de–
m i-corréfi
¿e, qai ell foluble daos l'efprit-de-vin, com–
me rous les nutres fue' végéca••x
legerernem grillés.
O n employe en PhJrmacie Jo
gomme
arabique, la
gom·
m<
du
S·né~;al,
&
la
gomme
adraga11t: 011 ne fait au–
cune dillinét'on dam l'ufage de; deux premieres;
&
on
leur peor fublliruer
fJn>
i11eonvénienc
les
gommes
de
ootre poys; celle du c<rifier, de l'amapdier, ou du pro·
nier .
Voye'C
A
n
R A G A N T
(gomme.) f/oyez au.fli
A·
R A
n
1
Q
u
E (
gomme )
.
On donne encaro en Pharmacie le nom de
gomme
a
deux efpece de Caes végéraux ooncrets b'en dltférens
de ceh>i-ci; (Avoir
a
de<
réline<
&
:l
de<
gommeS·rtfi·
,,.s .
.floyez
RE'SINE
&
GoMME-RE'SINE.
Les Cublla11ces qui (out daos ces cas
fonc
les fui-
vanre'ii
:
Gomm~
tm;mé,
vo~ez A~
1M R'
.
Gomme copa/e
'
'IIOJ<Z
e
opA
L.
G om
n~
caragne'
voy(z
e
A R A N N A.
G
O M M E·
RES
1 N
€.
(Cbimie, Pbarmacit
1
&
M>~
t.
mlá.)
Le;
gommer rifiner
(onr formées par le mélan–
ge d'une fubfhnce gommeufe
&
d'une fubnance réfi–
oeu fe foiblement unies .
Cecee legtre union fe maniferle lorfgu'on eCfaye de.
les
faire f •odre dans les mennrues aqueux , en ce qu'
on n'obrient point une diJfolution tranfparence, mais u·
ne liqueur
lniteufe. Cette
liqueor éclaircie par le re·
po<, fournir un dépóc ou la rétine pare domine,
&
dont on peur
la retircr par le moyen de
1'
efprir ·de·
vin .
On peor auffi
retirer du
corp< emier des
gommes–
rf/iNes
par le m'lyen de J'efpric-dc-vin,
&
fnr-tout de
l'efprit-de-vin alkllifé, la partie réfineu(e ,
&
la teparer
aioti de la pa1 tie g'lmmeo{e.
Le rorps eotier des
gommo-rf/i>~cs
efl dilfous par le
vin
&
par
IC"
vinaigrc; ces diffi lu1inos ne font pounant
pas parfaices, mais ell" font fuffifantes pour les ufages
pharmaceur'qucs ; 011
introduic commodémenc par ce
mo\•cn dnns
la
compofirion des cmplitre' les
gommer·
rljines
qu'on ne pourroir mettrc que diflicilcmcnt en
poudre, telles que le galbanum, la
gomme
nmmoniac,
l'opoopansx,
le C:•gapeoum. Au relfe celle
-ci
meme
peuvem fe
réduire en poudre qunnd elles font melées
avec beaucnup d'aurres
dro~ues,
comme daos la pou·
dre de la thériaque . Les
gomm<S r/finer
el11jllnyées en
l\1edecine , Cone les fuivanre : la
gomme
ammoniac ,
!'alfa fcetida, le bdellium, l'euphorbe, le gnlbanum, la
mynhe, l'oppopauax,
le
Cag<~penum
&
la Carcocole .
Voyez. les nrticles partimliuJ.
T ouces ces Cubílances,
a
l'cxccption de 1' euphorbe qui dl un purgatif
&
on
errhm trc¡-violent, foot fur·touc connues eo Mcdeci·
ne por
lenrs qualités communes.
&
011
les employe
aiTn
fréquemment enfemble . Elles Cont emménago·
guo:s,
hyl~<riques,
&
antifpalino~iqnes
daos l'u(a¡¡e in–
tt!neur,
&
elle pn(fenc pour des pui!bns réfoluttfs daos
l'uf.1~e
e'térieor; c'efl
a
CC"
titre qu'elleS entrene daOS
un gra11d nombre d'emplacres auxquelles elles doooeot
une nutre quali1é, fiuoo piu< réelle
du-m'>ins plus
é–
\'idcnre,
c.,
voir de la vifcolité.
f/.
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1• LA T R
i: ,
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T ome llll.
·
GO M
6 43-
s o
L
u
T 1
~,
&
T o
P
1
QuE.
L'auteur d'un pecit cra;–
té qu'on nous a 1raduir de
1' ang lois depuis quelqnes
années fous
le nom
pharmaeien moderne,
pré'tend qu'
il
faur meme l' oliban au raog des
gomm<J. riji"u
•
(b)
G
o "M E
E
LE M ',
'~~"Y'"
E
La M 1 .
G
O M M E
T
A e A MAQUE,
voy.
T
A e A MAQUE.
G
o
M M
e
A
M M
o
N
1A
e,
voy. l'art.
A
M M
o
N 1 A
e.
G
o
M M E D
1!
N
o
T R E
1>
A Y S ,
gummi noflras
,
(
M at. med.)
offic. no m abrégé
&
m;G
daos les bou–
tiq ues , pour de!igAer
la gommc
qoi aécoule des ceri–
!lers, des pechers, des pommiers, des pruniers,
&
nu–
tres arhres de nos cl imats. Leur
gomme
a les memes
propriétés que la
gomme
nrabique; msis on préfere certe
derniere en Medecine, paree que fes vertus
íonr con–
nues
&
approuvées par une Jongue expérience,
&
l'on
réfer1•e la
gomme de notre pap
pour
les
uíages de Mé–
chanique. (
[). '}. )
G
o
M M E D
u
G
o
M M 1E R
1
(
Hifl.
n:rt. du Dro–
gtus.) •hibou-gummi,
&
par nos Epiciers
gtdipot d'rJ–
mJri'luc.
C'en une gomme ou réfine blaochc, aCTe1.
femblablc au galipot, mais moins puanre, qui décou–
le en aban dance d'un grand arbre des iles de
1'1\
mé–
rique, appellé
gommier
par le Fran<;ois,
a
cauCe de la
grande qoamicé de
gomm•
qu'il ¡elle.
JI
fe ·trouve deux fortel de
gummier.
en Amérique,
&
fur-tout
ii
la GuadeiHupe, le blanc
&
le rouge .
L e gommiar blanc cil un des plus haurs
&
de> plus
gros orbres de cetce
11e.
Son bois en biaoc, gommeux,
dur' traverfé' fon'
&
par conféqueot diffici(e
a
met–
tre en ccuvre.
Ü•1
en fai1 des canots;
il
a les feuilles
femblables au laurier, mais beaucoup plus grandes. Ses
fieurs font petices, blanches, difpofées par bouquets aux
({>mmet< des rameaux. Son fcuit efl gros comme one
olive , prefquc
triangutaire, uní , verd au commeoce–
ment,
&
enfuire rouge-bruu :
Ca
chair efl cendre,
&
remplie d'une réone gluance
&
blanch~tre
.
Le gommier rouge a le tronc alfn gros, droir,
&
élevé; fon bois ell fon
t~od re
&
bl'!>!'charrc; ron é–
corce épaifTe, verdAcre,
&
couveue d une pellicule Oll
epiderme roulfe, forr déliée,
&
fort aifée
á
déracher
par do grandes lames en-uavers. Ses branches s'éten–
dent
a
la maniere
de
celles de nos grauds piO>. Elles
fonr garnies
3
leors extrém icés de quelques rooffes de
feo ille> prefquc f•mblables.
ii
celles de nos fr enes, mais
un peu plus
larges,
&
fans aucune dentclure . Elles
LOnt
lilfes, vcrc-fo11 cées ,
&
chargées de quelques peti–
t~s
ncrvures. Le; Hours blanches
&
menues uailfenc par
bouquers au buu1 des rameaux; le pinil qui ell au mi–
líen de chaque Heur, devienr un fcu ir charou
lembla–
ble aux pillachcs, gros comme une oJi,•e, prefque trian–
gulaire, uni
&
vcrd dans fa
formation, enCuite rouge–
l>run dans
(a
macurité. Sa chair en tendre,
&
remolíe
d'une rélioe blanchftrre
&
gluaore. Ce fruir renkrme
un nnyao dur, un
pe
u prellé par les cótés
&
de la
gro!feur d.'un grain de mays_.
L e gommier 'rouge efl
moms etllmé que le gomm•er blanc; fou bois en de
peu de durée,
&
Ce
pounit bien-lÓt.
. Le P. P lum1er _Prétend que les gommiers dont on
vtenl de parler , d1tferenr feulement de nos. lérébinthes
pa;
la Llruélure de
leors fteurs qoi oe foor pas
a
éta·
mmes. On uouve quantité de ces arbres dan < les !les
de 1' Amérique, particulierement dans les lieux Cecs
&
arides.
Hernandez,
liv.
lll.
chap. xx. de fon hiftoire áeJ
P!ant.s du Mcxirue
,
appelle le gommier
copa/tic
,
&
d1t que les Mexiquains foor on grand cas de fa réline
da~s
toares forres de flux·de-faug. lis s'en Cerveer ex–
l~neurement
pour amolllr, pour réCoudre ,
&
pour
~or·
ttfier .les nerf . lis employent en
qu~lité
de vuloéra1res.
ex1éneurs les feuilles de l'arbre ·quf ont été t<empées
daus de l'eao·dc-vie bouillante. En fin ils bcOient quel·
quefois
cette réline au licu d'huile. On dit qu'el
le forc
~ar
inci
!i.ondo tronc des gommiers en
fi
grande
qu.an–rué, qu
11 ya cel de ces arbres d'ou l'on en pe
or orerJUC~u·a
cinquanre livres.
N oos l'employons en Europe. aux memes ufnges que
l'hUile de cér¿ben1hine · 011 oous
i'apporre des
~le1
de
1'Amérique, daos des 'barrils de différen
poids, enve–
loppées dans de larges fcuilles qoi nallleot fur un graod
arbre du pays qu'ils appelleor
cach,boti,
d'ou efl venu.
le nom
chibott
de la
gomm•.
Les Amériquains
Ce
fer–
venr des
teuilles de l'nrbre par préférence
a
d'autres
daos leurs paniers d'aromates , afin d'emp&her qoe l'air
n'y péoerre.
Quelques marchands rrompeurs tant en Amérique qu•
en Europe , fofiniquent la
gomme cbibou
en
la Javant
Mwrnrn~
d~