GOE
phaliqnes;
&
l'on tieot que le figue de cette tumeur efl
daos la glande thyroi dienne.
11
y a
bi~n
plus d'appar<n–
ce que l'engorgement de l'humeor fe fatt daos le ti!fu
cellulaire, puifqu'oo
voit
aux habitans des Alpes
&
des
Pyrénées ces tumeurs tres-conlidérables, molles
&
pen–
dames fur la poitrioe.
11
y a, dit-on , des vi!lage> en–
tiers ou perfonoe n'en e(l exempt,
&
ou les hommes
&
les
fe
mmes difputent entr'eux de beanté, fuivant
la
difpofitiou plus ou moins réguliere du
goitre
qu'ils por–
tent.
I1
y en a de différeotes efpeces; quelquefois
lo
~u
meur cíl enkiOée
&
cootient une matiere plus ou moms
épailfe, qui relfe:Oble par fa conliflaoce
a
du miel ou
a
du fuif; daos d'
a
utres perfonoes la tumeur el\ far–
comateufe,
&
préfente une malfo charnue qui 3 la co.n–
fil\ance d'une glande tuméfiée, fans étre devenue sktr–
rheufe.
Ces différens caraéleres fonr conooitre que les mo–
yens curatifs ne doivent point etre les mémes dans tOUS
les cas . Lmfque la tumeur eíl enkiílée,
&
qu'on y fent
de la Auéluation, 6 elle n'efl encare qu'obfcurc, il ne
faut pas fe preffer de faire
l'ouverture; les émolliens
&
les maturatifs pourront avcc
k
tems favoriler une
plus parfaite di(fo\ution de l'humeur: on pourra alc>rs ob–
tenir par une limpie ouverture
3
la partie déc\ive, un
dégorgement complet de la matiere con tenue ,
&
la
guérifon fe fera aifément.
La
tumeur étant affaitTée, les
parois do kil\e peuvent le
réunir tres-folidement, s'tl
ne refle point de v
Oc
organique, ou que celui qui re–
íle foit fi peu de chofe que le
tems puiffe
le diffipcr
17oytz
E
N K 1
s
rE'.
La nature
a
que\quefois opéré ces Cortes de guérifons
faus
le fecours de l'art, au moyen d'une petite ouver–
tore faite par la peau ufée
&
émincée . C'efl la mol–
lelfe
&
la fiuéluation de
13
10meur qui feront raifon–
oablcment préfumer qu'on peut fe con't<:nter d'ouHir ces
tomeurs.
La
fuppuration fe foutient quelquefois plufieurs
.aonées pour menre les chafes en cet étal: elle fe faic
fi>Urdcment
&
tres· \encement; mais elle efi que\que–
fois
fi
complette, qu'uo feul coop de trois-quarts fuffit
pour les vuider '
&
donner occafion
a
la nature d'o–
pérer la réunion.
M . d'Eucery maitre en Chirurgie
a
Cavai\lon, a
communiqué
ii
l'académie roya\c de Chirurgie plulieurs
obfervations de cures radicales de
goitr.
d'un volume
conli dérable, obleOU(S
e
u ouvrant
CC!S
tumeors des deux
cótés,
&
faifant enCuite fuppure r l'inrérieur par le ma–
yeo d'un féton ou bandektte de linge cffi lé, chargée
des remedes convenabb.
Si le
goitrt
eil
fans fluéluation , il
faut
tacher de
donner de
la
fluidité
a
l'humeur, par les remedes dé–
layans
&
fondans pris
iu térieurcmenr;
&
pour
1'
ufage
des difcutlifs
&
réfulotifs extérieurs que nous nvon
in·
diq ués daos la cure des rumeurs fcrophuleufes,
Vo)'tZ
E
eRo
u
ELLes .
D ionis recllmmaude l'emplatre dia–
botaoum,
&
dit que fi
la tumeur ne fe réfout pas, 'il
faur en fuire
1'
euirpation: c'dl le précepte de Celfe
fu ivi par Aquapcndente. Mais
fi
1'
on fait attention
i
la nature de la tumear quien indolente' on trouve peu
de maladf.s qui veulent foutt'rir cene opération, \orfque
la tu m ·nr fera d'on pctit volume;
&
lorfqu'c\le en
au–
ra acQ•>is un plus coofidérab\e,
ii
faudra que
le
chirur–
gien
e
amine bien attentivemcm li l'extirpation
ell
pof–
Ghie: ¡'en ai peu vti que \'on eut pü extirper fans un
péril m rnifefle de ls vie. L 'importance
&
la quantité
immeofe
~es va'!T~aut
qui artofeot ou qui avoiGnent les
parttes ou foot lrtuées ces tumeurs
défendent au chi–
rurgien de le> emponer; mais elles' ne
foot
pa~
toO–
joors incUtables,
&
hors de la portée des fecours de
l'art, quoiqo'elles nc foieot ni dans le cas d'etre tim–
plement
'?uvert~S
ni euirpé'es
<.ntie~ement,
$'¡)
n'
y
a
aucone dtfpofitton sktrrheufe qut putlfe craindre qoe la
tumeur dégénere en carcinomo, on peut l'att•quer dans
un endroit d'deaion avec la pierre
a
caotere;
&
lorf–
qoe la premiere cfcarre lera tombée' continuez
a
\'en–
lamer peu-a-peu avec prudeuce par d<S appltcarions réi–
térées d'un caofiique coovenable jufque dans foo cen–
tre, pour y caufcr une déperdition de fobflance, au me–
yen de
laquelle les remedes foodans extérieors qui a·
voieot écé ioefficaces \orfque la lOmear étoit emfere ,
(
1
~
Quo,ue
b
meilleure.
intbpretuion
qo"on
poüf~
do11ner.aax nomr
1
.e
~o~&.
M.tJ;'Jg
(l)u
c::clle det
n3.tiO:t\
enne~:et
de
D1eo,
8c
de
eg
• "'
q
ue ee1t
pour ceJa qoc les
interpriuuoru de
B«ban,
t.<
'f'
:~.arres
Cl"T!f'!l..::•
(.u~rét
font fort dootcafe.s
~
cepeodant on ne
ou
pi-1
omerue •
'JUC:
Moyfc
d.u!•
le
X.
a,.~¡.
dt 1• GPU{t
appeUe
GOl
produifent un dégorgement conlidérable qui conduit 3
la
font~
de la tumeur
&
3 la gnérifon . Le choix_ du
caullique n'efl poiot une chofe inditrcrente;
il nc !Jut
pa. qu' il foit irritant,
&
qu'tl crifpe le; (elide;. On
fait des merveilles avec le beurre d'notirnoinc: c'e
n
un
caullique putretiant ; mais
il doit
~tre
ndmini tlré avec
bien de la circonfpeélion. On en pune quclqoc1 gour–
tes avec un tuyau de plome, ou une petite bou\e
de
charpie ou de coton: on panfe enCuite avec les teme–
des qui foot propres
a
procurer la
leparation des crear–
res.
Voyez
dans le
premier volume
des pieces qui nuc
concouru pour le prix de l'acnMmie royale de Chirur·
gie, le
mimoire
de feo M Meda ion fur la diftérence
des tumeurs qu'il faut e>tirper ou ouvrir,
&
fur le choiK
do caotere ou de l'ioOromeot tranchnnt dr,os ces ditft–
rens cas. (
T)
G
O E T T RE
U
S
E,
f.
f.
vo¡•ez
P
f.' L
1
e
A N.
• G
O
G
& M A
G
O G , (
Tb<ol.)
c'ctl par ces
noms que l'Ecriturc a Mflgné des nations ennemies de
D teu. Ceux qoi fe font
m~lés
d'ioterpréter cet cndroit
de l'Ecriture, ont donné libre c3rriere
o
\eur imagina–
tion; ils ont vQ dans
gog
&
magog
tout
ce
qu'ib ont
voulu; les uns des peup\es futurs, d'aurres des peuples
fubfiOans, les Scyrhes, les Tartares, les Turcs,&c.
( 1)
GOlA
M,
(Giogr.)
royaume d'Afrique dan> l'A–
byffinie,
a
l'exrrémité' méridionalc du lac de D ambée;
il efl prefqu'enfermé de tous c6tés par le Ntl . Quei–
ques favans prennent cetre péninfule pour
\'tic
de Méroé
des ancieos.
Voyez
ME'RoE' .
(íle de)
(D.
J .)
G O 1F O N ,
voycz
G
o u
J
o
N •
G
O l
LA N
D, f. m. (
Ornithol.)
eo
latin
larrtt;
genre d'oifeau maritime qu'on peut ainfi caraaé'riftr fui–
voot
M.
Ray. lis font rous ,.
~
l'exception d'un petit
nombre,
a
piés plats, JOÍnts par une membrane te\le
que dans les oies; le01 bec efi droit , étroit, un pe
u
crochu
a
l'cstrémité; \eurs narines font ob\nngues' leurs
ailes grandos
&
fortes , lcurs j3tnbes b1fTes ,
&
\eurs
piés petit;: leur corps
en
tre>-lcger, couvcrt d'nn épnis
p\omage; ils planent daos !'3ir
av~c
.fracas, ¡ettent
?•
grands cris en volant,
&
vrvenc prJnc•pakmeor de po•f-
Jon.
'
On compte deox genrcs fubordonnés dans la clalfc
généra\e de ces fort<S d'oifearn: les pr<mic" d'une gran·
de ta i\le ont la queue unie,
&
le bcc bofTu daos la panie
du bas; les aocres
0111
la queue fou1choe,
&
n'ont point
de bo!fe
ii
la partie inférieure du 'bec .
Ces oiíeaux cha(fent fur terre
&
fur mer; on
en
trou–
ve fur les bords de I'Océan,
&
de tres-bcauK dans les
mers du Pérou
&
do Chily; te\ cfl celui des cOtes de
ce dernier roylUme décrit par
le P. feuillée,
&
qu'il
appelle
lanu
~
Aun
,opb.oN',
fl
cor~rtt
tpttut.
Ce
gotland
é1oit
de lagrolf<ur
d'u:~e
de nos poules,
fon bec éroi1 ¡auoe, loo¡¡ d'environ deux pouces, dor
&
pointu, ayaot la portie lupérieure recuurbée
~
la poime,
.!t
la partie ioférieure relevée en bofTe. Le couroone–
rnent , la tére
& &
le
parem~or
étoient d'un beau blanc
de lait;
&
cetre mt'me cou leur defcendant fous
k
ven–
tre , s'érendoit jufqu'á
\'e>tr~rniré
de la queue . Tout
foo vol aiofi que (on manteau, éroit d'un mimme oblcur
&
Juifant, mais l'eKrrérnlté des pennes étuit olanche;
il avoir les piés ¡aoo3tres, hJuts de deo K
~
troi. pon–
ces,
&
les ferres JOintes par des Carti\agcs de Ja
m
eme
couleut.
Ces forres d'oiíeaux nichent íur la rochc ,
&
ne pno·
dent qoe deos ceufs un peu plus gros que ccux
de
nos
perdrix, teiots d'un blanc fa le, couvem de tach<> d'un
rouge de faog pourri, les unes p>us claires que i<s
a
u–
tres. Leur \angue de deux pouces de long, ell
f,,,.
en f<lrme de feui\Je de faule, fendue
o
l'eurémiré, «tmi–
née par d<ox poiotes fort aigues;
la
partie iu(éricure en
efl pla¡e,
&
la panic fopéricure cannelée en long par
le mitieu.
lt
y
3 d'autres
goilandr
de ces poys-Jj dont la par–
tie inférieure du
bc.>c ctl toure droire; cm rn
V()Ít
de
toot noirs, de la grolfeur de
ur>s
pi~wo'
&.
du111
1
qucue
ell
fourchae comme
cel~c
des
hironddie;;
d
:s:IJHC~
font Ccndrt!S 3 queue non fourchue: enfiu \ou
CO VOl(
de tri:,-petirs doot
le
corp; elt mi-partí de dill!fcnres
cooleurs , a¡aot le paremenr d'un blanc
de
~o:r
tnclé
de coo\cur de rofe, le mantelo
&
les cuiffcs cendr<'<s,
les
M:agog le lits
de Japbet.
l!c
que
Ez.echt.eldtru
le
X X
\'J.'
~J,•t
de
Ca
propherie
&it
meatioo
ck
G~
l'rmce d e Ll rut on
6c
d:J p.17•
ú
M.1gog
Cet
dew:
bom.me.a pot!rQllt
d.a.osJ'
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