Table of Contents Table of Contents
Previous Page  664 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 664 / 922 Next Page
Page Background

GOB

des ou autres fub!lances qui leur ferveot d'apph

&

qui

les attirent daos les piéges qu'on leur a tendus.

GoBE·MOOCHE,

[.m . (Hift. nat. Z oolog.)

pe–

tit lezard des Amilles qui o'ell guere plus gros que le

doigt, mais un peu plus grand; le male ell verd

&

la

fe melle ell grife

&

d'un tiers plus petite que le mft le;

ces lezards ne vivent que de mouches

&

de ravets :

ils les pourfuivem avec tant d'avidité , qu'ils fe préci–

pitent do haut des arbres pour les faifir; ils fe

tienoent

fouvent pendant une demi-journée fans fe remuer pour

découvrir nne mouche; ils font tres·communs non ·feu–

lement fur les arbres des fo rets, mais encare dans

les

maifons.

Hifi. nat. deJ AntilleJ,

par le

P.

du Tertre.

tome

ll.

page

21

o. (

l)

• G

O BE L E't-,

[.

m. (

Economie domeftiq.)

vaif–

feau de verre ou de quelque fubflance métallique, qui

efl plus haot que large, ordinairement rond

&

f~ns a~fes, foit qu'il foit de verre ou de métal,

&

fans p1é

quand il ell de verre' d' une capacité

a

pouvoir erre

cmbrslfé commodément par la main,

&

dont on fe fert

pour prendre les liqueurs qui nous fervent de boilfon,

foit en fanté foir en maladie. Comme les liqueurs donr

en remplir le vailfeau, fur·tout quand il ell

d'ar~enr,

font quelquefois fi chaudes qu'on auroit de la pcme

a

ten ir le

gobefet,

OD

le revet que!quefois d'un bOiS tniD•

ce

&

leger creufé aotour, de la forme meme do

gobe–

let:

ce

u

e enveloppe s'échauffe diffi d lemellt,

&

par fa

narure

&

par l'imernfptioo; car il efl d'espérience que

la chaleur fe répaod avcc moios de force

&

de facilité

daes un corps fair de plufieurs pieces, que s'il étoit d'u–

ne íeule, daos

le cas mcme ou les pieces différeores

feroienr tomes de la m€me mariere . Celte idée que nous

jetrons ici, peur avoir fon applicarion dans un grand

nombre d'autres cas pi os importaos, foit pour la con–

fl ruél:ioo de certaines machines , relles que les fourneaus

(

voyn

1

article F

o

o

R N E A

o ) ,

foit Jlí>ur 1' explica–

tion

de

plufieu rs phéoomenes .

T or<rJ de

G

o

BE L E T

s , (

Art d'efca motage.)

On

appel lc aioli des eípeces de tours de gibeciere, qui coo–

lilleor en

""e

douuine de pafTes qu'on exécure avec

des balle\

&

des

gobelrtJ

faits expri:s. M. 07,aoam s'efl

amuíé da

m

fes

rlcréationJ

mathlmatit¡ue~,

a

expliquer

toures ces forres de JelH de main.

Les

gobeletJ

dont on fe fcrt ordinaírement pour les

exécurer, Í<lnt de fer-blaoc; i

1

ell bao qu'íls aye nt dcux

pouces

&

íepl lign•s de hauteur, deux p.mces

&

demí

de largeur par l'ouverture,

&

un pouce deux lignes par

le fond . Le fond doit erre en forme de calorre ren–

verfée,

&

a

voir trois lignes

&

demíe de profondeur: íl

y

aura deo! cordons, l'un 6xé daos le bas , pour ren–

dre les

goheletJ

plus fans,

&

l'aurre

a

trois ligncs do

bas, pour empechcr que les

gobeletJ

oe tiennenr enfem–

ble quand on les mer l'un dam J'aurre. An refle, fes

dimenfions ici propoíées pour le

gobelet

oe font pas ob–

fo lamem nécelfaires ;

í1

fuffit d'obferver que ceux dont

on joue ne foient pas trop grands; que le fond n' en

foir pas trop perir,

&

qu'íls ne tiennenr pas fermement

J'un daos l'autre.

O o fai r les bailes

a

efcamoter de liégc,

&

on leur

doune

In

grnífeur d' une noife1te; en fui re on les brfile

a

la chandelk;

&

quand elles íont rouges, on les rourne

daos les mains, pour les rendre bien rondes.

Perfonne n'ignore que la pciocipale difficulré du jeu

des

gobe fets

oe confifle que daos l'efcamotage,

&

que

ce pelit art d<rnande de l'exercice joint

a

quelque mé–

thode :

íl

faut, par exemple, pour bien efcamorer, pren–

dre la baile avec le milieu du pouce

&

le bour du pre·

rnier doigt,

&

la faire roaler av ec le pouce entre le fe–

cond

&

le rroifieme doigr, ou

1'

on tienr la baile en

ferraot les deux doigrs

&

en ·ouv rant la maio; tenir les

mon s'appellerenc

eux-memes

GnoO:iqnes. Comme j'ai é:raminé cene

diff.!rence

d~

opinions non plu.t q_ue

la

d:ftin~l:ioo d~s

Gnoftiqucs

qui fe trouve daos S. Ep1pbane a l'hl!réfte XXV!.

&:

m~me

dans

S. Anguflin dans le thlpír. VI.

dt

h~rt.filnu,

je

croi~

qu'on :milfe

rcndre raifon de root en ;¡lfllrilnt, qae les Gnoftique.s s"étlblireo

1

t

p.u

des di\'l'edes

p1~céJemes

feéles , dont ils reje:tterent le nom pour em.

brafftr celui de Gnoftiqnes . qui s'aff"emblerent en

corr3. Oli

enlfelt:e

du tems de Saim Anicete , comme f.1varnmeat le

Do1nc;~s

Je de–

rnonnc d;ms

tmC

de

(~,

ditfcrt:iÓOOi.

\loici oUpeuvenr (e r.eduire le! principales doatiocs des

Gnoniquu

J

• •

11,

enfcgnoienc

&::

pcr(o.ldoient

aulü

1~

plus

gr~ndel

immon.dices

~noncéct

Jam

r.et

~nicle ,

&

(ur

lef.:¡oclles il

f.nJt

cocfoltcr S.

Epi.

phliH~b~''f.

XX,./

Tout

ce qo'ont

écriul~

Carpocratc

Clémenc

d'A–

IexomJn~

J,¡nj ),

111 Uvrt

Jt

Str•mtll

&

Nicéphore C.¡Jhfle

dac,

le

1\"'

hv~e

de t·hmoire eceiéli:úliqoe chap. IV.

il

fant

J•atuibqer

:tu .Goo(hq.oes. qui.

difoienc 1ne les faletés JanSltfqoelles

iiJ

fe plan ..

ICCieDt

étOIC:Ot

le Vt:li moyen pour panenir

i

la perfeai_on,

1•.

ll1

GOB

doi~ts

les plus étendus que l'on peut, afio de faire pa–

rol~re

qu'ou n'a rien daos les mains. L orfqu'on veut

rnettre fous uo

gobelet

la baile que l'.on a

~fcamorée,

on la fait forrir d'enrre les deux premters dmgts , en la

poufJant avec le fecond doigr, daos le .troifiell)_c ; on

leve le gobelet en l'air,

&

en

le rabatffanr vtte, on

rnet la baile dedaos .

Le joüeur de

gobelets

doit fe

place~

dorriere la rabie

pour joücr

&

ceux qui regardent dmveot

~tre ~evam

du córé de; bailes que le joüeur tient daos fa gtbecte–

re.

Poyn

GJDECIERE.

( D.

'J.)

G O

B LE T TE S,

f.

f.

ou

HE U

LO T S, (

P<–

ebe

)

bareaux plars fervant

a

la Peche; ils fom en u–

fage daos le relfort de

1'

amiraaté de S. Vallery en

Somme.

.

,

GOBELINS

(LES)

Hift. des Am;

IJeu paru–

culier du faubourg S. Marceau

a

Pa~is,

ou coule la P.e–

tite riviere de Bievre: ce lieu efl amfi nommé de

Gil–

les

Gobelin,

teioturier en laine, qui mit en ufage fous

le regne de

Frao~ois

l.

l'arr de teindre .la belle écarla–

rc, appelléc depuis

écarlate deJ Gobe/tnJ.

~aos,

fa–

meux

tapiffier

d~

Bruges , exécuta les premte:es

ta–

pílferies de haute

&

ba(fe lilfe qu'on y

m~

fabnquées:

mais Louis

XIV.

a fait bfttir dans ce

lteu un hórel

nommé

l'hótel

des

Gobelint,

qui efl de!liné aax manu–

faél:ures royales. Cn

y

loge auffi des artifles

~

des ou–

vriers qui travaillcnr ordinairement pour le ro1, fous la

direél:iÓn du fur-intendant des bhimens. C'ell -13 que fe

fonr les plus belles rapilferies de I'Europe, .qu'on nom–

me

tapifferier de1 Gobelins.

Les grands pemtres du ro–

yaume

iont

char&és de compofer les cartons de ces. ta–

pilferies .

Poyt z a

/'

article

T

A 1' 1S S E R 1E,

l'exphca–

tion de ce travail.

(D. '] . )

·

G

O BE R, v. aél:.

e'

ell en général avaler avec

vt–

telfe ; mais

il fe dit,

en Faruonnerie

,

daos un feos af–

fe?: différent, d' une maniere

de

chnlfer ou valer les

perdri~

avec l'autour

&

l'épervier.

.

.

G O

BE R G

E, f. f. (

Hifi. nat. Iahtolog. )

potlfon

de mer qui ell une

efpe

ce de

merlos ,

afelllu;

on

l'apporte de Terre-N eove to.ut

folé ;

il ell plus large

&

plus grand que la morue;

d

a

le venrre arcqué en–

dehors

fa baoche perite

&

les yeus alfez grands .

Ce

poilfon' ell coovcrt d'écailles

&

de couleur

ceodr~e

;

il o'a point de denrs ; il relfemble aux aurres merlus

par le nombre

&

la pofirion des nageoires; il a la chaír

plus dure que celle do merlos ,

&

moin~

gluante que

celle de la morue. Rondelet ,

hiftoire

de~

poijfons

,

liv . IX. Poyez

Po

1

s so

N. (/ )

• G

o

B E R G

n,

[.

f. (

Layetier )

petites planches de

herre, fil<;:onnées de maniere qu'elles onr un pouce ou

environ d' épailfear d'u.9 có té,

&

un demi · pouce de

J'autre; cioq, fi

X

a

fept pouces de largeor,

&

depuis

deux piés jufqu'a quatre de hauteur : voila les dímen–

fions des

¡:obergu

ordíoaíres. Les autres qui fe nom–

meot

layeteJ

n'ont ni plus ni moins d'épailfeur que les

communes ; mais elles onr depuis dix pouces JUfqu'a trei–

ze de large,

&

dix piés aa-moins de long. On les com•

pte par poignée,

&

fe veudent par millicr. Les L ay:–

tiers

&

les Coffretiers employent beaucoop de ce boJs

daos leur oovrage.

G

o

n

E R G E, (

Mart¡rteterie.

)

Les Ebenilles appel–

lenr ainO des perches donr ils fe fervenr pour teoir far

l'érabli leur befogne eo étar apri:s l'avoir collée,

&

juf–

qu'a ce que la calle foit feche ; ce qui fe fait en ap–

puyanr un boat de la perche contre le plancher,

&

l'au–

rre contre l'ouvrage en maniere d'étréfillon .

f/oyez

E'–

TRE,SILLON.

G

o

B E R

G

E S, (

T apiffier

)

petits airs de quatre

a

cinq pooces de laq¡e, liés avec de la fangle,

&

pl4-

cés fur le bois de lit' ou ils ferveut

a

foQrenir onc

pail-

c;!~¡f:~i~td~!u~:~~~~':;eser;r:b~~;~

1

~b~;;:;~~

1

n;n

1

faf:é.a~

~onti~~

dans le /,

lir~r~ ~h11p.

XII!.

d~

fis fdlu hiriri91H1.

S.

lre

née

d:tat

1~

cb•f· X XX/l!.

1:7

XXXJV.

tl11

1.

lit~rt ,

&:

S. Epiphane daos

l'hírifir

X X ,rl.

3•.

lls

adrneuoient dant

Jet

homm~J

fidcles deux

ame.s. done l'one

l!:Eoit

(aime

enlevé~:

de

la

(ubftaace

d~vine.

&

}';mue forruite: femblab1t

.1

c:lle deJ 2nim;aux commc: nous apprencl

S.

I.ten~c

dans

le

I liwt. th•ph. XXXIV.

4•.

lis c:roroieat

In

Acz~

ges

engendres par le

foa~~raín

l'erc:.

&.

rilr

l'.Eu

.3 t·es:ceptíon

de

fe¡t qo'üs di!o;ent

prodom

p3r le eh .une cornm::rcc dtt hornmet.

5 .

(I.J

établireat dea.z: Dienr

ou principes, donr

l'oo

étoir

bon, l'2a.

tre múh..1n[.

6".

lh

nioient

l"inarnation du

Vcrbe .

7"·

Jlt

ne

croyoient

pa.t

obJigis

1~ 6J~Jes

a

fonffrir

te m.:myrc en défenfe de

la foi Ces f•uffes doatmes auriboée, aux

Gnof'bqua par Je,

fofiJiu

!'eres noa'

foor-

connoíuc

que

lc.s Valeatíniem,

les M.amchéens.

Be

le~

Prifdlli:lniR:es fo!U

aocaar

de

roitfeaux qu.i vitnnenr

d'aDs

méme (ouru na.imeot

pcO"ifere.