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GNO
d'encens ''" qo<lques morceoux de bois,
&
on l<s vo·
}'O'<
cnnfum<r fans qu'nn eOt opprnché le
moindr~
feu.
Hordce re moque de ccue fourbcrie don [
Oll
le régala
dau> fon vvyage de Brindt'>; vo1ci fes propres paroles:
D ,binc Gnatia lympbii
l ratii ex trulla, dedit nfuf¡ue, jocofrue
D u·n
Jl-•mm.Í
fin<, th11ra liquefctre J.milte fa ero
1
Per[u11Jerr mp1t; crcdat JUd.t!ur Apella
,
Sat. v. liv.
l .
, Ce for peuple de
Gnatia
nous appre "
fort
a
rire;
il
nous déliirnir ferieufcmenr'
&
de mJnicre
a
vou·
loir nous p.:rCu3.:1c:r , que l'encen:t pofé fur une
pier·
re facrée
á
J'eurrée de leur
temple ,
fe fond
&
fe
con ' ume de lui mem e fans feo; cda feroir boo
a
,
dir< au ju·f Apello. (
D '].)
G N E 5 N E ,
Gnefna,
(
Glog.
)
anciennemcnt
Li–
miuji,t.·um,
ca piro le de la grande Pologne, au polalinat
de Ca.i>h , avec un archeveché dont J'archevéque efl
primar de Pologne
1
légat né· du pape , premier prince
&
viceroi durarl! 1' inrerregne . C' efl la premiere villc
bárie en
Poln~ne,
&
fondé~
par Lechos qui
y
ñr fa
r étiden ce , autli-b;en qn'un grand nombre de fes fuccef–
feucs. E le <'roir aurrefois b'en plus confldt!rable qu'elle
n'efl au¡onrd'hui. Le< ch.- nlier< de
1'
ordre de Prufie
la
prir<n r
&
la ravag<rent en
133
t ,
&
le feo
la con·
fuma en
161
3
E 'le efl
a
qu~rre
lieues nord · oüefl de
B ·e
bw,
4S ·r,rd·efl de Dantzick ,
fO
nord- oüetl de
C"covie.
L onK
35'
H
ltait.
52· 28.
(D. ').)
G N 1DE,
Gnid~t~,
(
Giog.
·'"'·)
c'é•oit ancienne–
m •n r une ville cnnfi dérab.e de la D oride , contrée de
la C:trie
dar1s
1' Afie m:neore,
IÜr
un promomoire
forc
a1•an cé, qu'on appelloit
7'riopum,
préfenrement
Capo–
crio.
Ourre les fi'tes d' Apollon
&
de Neptune qu' on
y
cé ebroir ovec la derniere mogn ifi cence • on rendoit
a
Gnile
"'
culre p1rriculior
i
V¿nus, furnommée
Gni–
dimnc;
c'éroir b qu'on voyoit la flatue de cene déef–
fe, ouvrag' de la mJin de Proxilelle, qui feul, dit
Pline, onw•bl•rfoir la vide de
Gnidt.
L es curieux fai·
foiem <i pre> le vnyage de
la Doride pour confldérer
de leurs propres yeux ce chd'·d're"''re de l'arr . N ico–
m ede avoir ranr d'envie de le P"tléJer , qu'il voulur en
donncr de quoi payer
les derres
immenfes que cene
vil le avoi r contraét·:cs ; elle le rdufa , paree que ceue
feule lbtue faófoir Jj gloire
&
fon rréfor .
H !Cace n'a p•
oublit! de c¿Jcbrer le culte que Vé–
nus recc:voit 3
Gnide:
Q11.r
Gnidon
Fulgentcfr¡uc tcnct Cydadar,
&
P aphon
'}11nélu vijit oluribur.
Lib.
11l.
od. xxviij.
, R éuniffon< nos voix pour chanrer la déeffe qui efl
" adorée
a
Gnidc'
qui rienr
(Í>US
fon empire les bril·
,
lantes
Cyclod~s
1
&
qui fu r un char uainé par des
,. cygncs
vir.rctOUI
les ans 1 i le de Paphos.
Gnidc
n'erl
;l
prt!li:nt qu' un village qui efl encare
nommé
Gmdo,
&
donr il rc rle un< grande quanrité de
ruines vcrs le cap de Crio en Narolie. L es
habit~ns
du
Jieu ne fe cloutenr pas m eme de 1' origin e de ces rui–
ne~
; etH:('Irc moins fa\'ent·
ils
que ieur
territoire a pro–
do ir amr<fo s un Crélia> medecin
&
hifl orien , qui avoit
comp:ofé en
X 111.
l11•re> •rne belle hifloire des ACfy.
rkns
&
de> P<rfe,, donr E uti:be
&
Phorius nous o ut
couferv¿ quelques fragmen . 11> ne conno'ff<nt pas da·
' "an rage_ E_udo'e. de
Gnidc
qui mourur
3fO
ans a1•3nc
J rfu. Chnll, q01 fm aflronome , géomctre ,
&
ce qui
v aur bien mieux , le l<gi;lareur de fa parrie. Le fpe–
éhcle de l'uoivers ne nous préfenre que des
pays de–
v enus barbares , o u d'au tres qui fonenr de la barbarie.
(
D
'].)
G N O M E S ,
f.
m. pi. (
Divir..)
nom que les ca–
b11ifle> donnenr
á
cenain, peup.<s invitlbles, qu'ils fup–
pofeo r habirer daos la rerre,
&
In remplir Jufqu'nu cen–
tre . l is r<ignent qu'ils font de perite flnture,
ami> de
J'homme'
&
faciles
a
commander; ils les font gardiens
des u éfors , des m inieres
&
des picrreries . Vigenere
les oppellc
Gnomonr ;
leurs femmes font appellécs
Gno–
midn.
V i~neul
Marville dnns fes
mlla11gcr de Littlrntllre
&
d
liiflo~re.
tom.
1 P·•g
100 ,
rapporre que daos
U·
ne
conf~rence
renue chcz M . R ohaulr, un philofophe
de 1' école foO!<nt qu'il y 3 uoc
inñniré d' efprirs qui
umpl flenr les
ét~mcus,
le feu
1
l'air, l'eau
&
la rerre ,
des Salatnludres, des Sylphcs, des Oudins
&
des
Gno-
GNO
mcr;
que ces derniers
font employés
~
faire 3gir
les
machioes des animaux qui habirenr fur la t< rre .
11 3JQ0 toir que quelques philolophe' de ta J"tae pré–
tendenr que ces efprirs fonl de dcux
fexe•
1
p~>u r
ré–
pondre apparemmenr aux dcux feX<> de> arrimau'; que
les plus grands , k
plus iogénicu)
&
les plu> habiles
de ces elj>rits, gouvtrnent tes
mJch111~s
de!>
antmau~
. .,
les plus grandes, les plu' compoke>
&
k'
P•lll
Fartar–
tes; qu'il
y
en avo:t une infioitf! de
f01
r
déli¿~ ,
de roo–
res efpeces , qui fo nr JOU<r
le
nombr~
infioi d' infeétes
que nous voyon;, ou qui éch•FP""' a
rros yeux
par
leur tstrcme perirdTe. Q ue rou
ces elprits en général
gouvcrncnr chaque machine felon
la dilpo tiuon de les
organes, de fon nmperamen t
&
de J'es
h' meurs , oc
fe
faitifianr pas inditl éremment de roures forres de ma–
chine , mais f<u lement d< celles qui ¡;,n¡ de leur cara–
élere,
&
qui vil enr dans l'é ément qui leur efl propre;
qu'un
gnomc
tier
&
fupcrbe , pa r eHmple· ,
fe
faiflt
d'un courlitr de Naples , d ' un genet d' Efpagne : un
3otre qui efl crud fé ¡ene dans un
tigre ou daos uo
liorr,
&e
Que de folies!
Chamb.
(G)
G N O iVl O N,
f.
m . (
Ajhonom.)
dl proprement
1< flrk ou aiguille d' un cadran
folai re
1
donr 1' ombre
tn.:lrque
le'i ht:Ufe!t .
f/oy.
CAD R A N
.
Ce mor efl puremcnt grec,
&
lign'fie
liuéralement
ttnc
cbo(~
t¡ui
01
fat& connoltre ttne autrr
; de
,,:.,_,,
con•oiJ/(m&c
:
les ancic!ns 1' onr appliqué au flile d' un
cadran
1
paree qu'il indique ou fair connoitre les heu–
rcs
.
L e
gnomon
d' un cadran folaire repréfente 1' axe du
m ond,, ou, pour parler plus JUf!e, l'exrrémité
dugno–
mon
d'un cadran Jolairc efl cenfée repréfenrer
le
cen–
tre de la terre;
&
f1
l'au tre bop r do
gnomon
paCfe
par
le centre du cadran o u point de
concoor> des
lign<s
horaires, le
gnumo»
•fl alors parallele
3
l'axe de la ter–
re;
&
on peur
le
prendre pnur cet axe méme ,
fans
erreur fenlible : mais
fi
le
gnomon
efl dan>
rou te aurre
fituation par rappo rt au cadran , par exemple ,
s'
il
efl
perpend iculair e au plan do cadran, alors il ne repréfen_–
te plus 1 axe do monde ,
á
moins que le cadran ne folt
équinoél: ;ai; mah 1' exrrémité ou
In pointe du
gnomon
efl
IOUJOllrs
regardée comrne le centre de la rerre.
A
u re fl e ,
le mor de:
gnomon
n'e(l plus
gu~:re
en
U·
fage pour tigniticr
le ftilc
dff
eadranr;
on fe fert phl–
rór du mor de
ftilc
ou
d'n't.ttille
:
on peu t d ' ai lleurs
ref'erver le mor de
gnomun
pnur les cadrans qui n' ont
poinr de fl ile, ma•1 J'eu lemenr une plaque percée d'un
trOU
par
OU
palfe J'i mage du Ú>icil.
f/oy.
CAD
R A N.
Ces cadran• font en perit ce que fonr en Aflronomie
les
g11omonr
dont non ' al lons parler.
GNoMo
N 1
m
/Jftronomie
'
flgoifie
a
la
!eme un
inftrummt
fervant
3
melurcr les haureurs méridiennes
&
les declinaifons du loleil
&
des éwiles.
f/oy.
M e'–
RIDIEN
&
HAUTFUR .
L e\ A fl ¡o<.omes préti:rcnr
le
gnomon
appellé par
qudqoes·un
le
grand g"omon aftronomlf¡fl<,
aox
gno·
monr
des cadrans' paree qu 'il el! plus exaa .
C'ell pourquoi
le • anciens
&
ks modernes
fe
font
fcrvi du
gnomo"
pour faire leurs opérarions les plus con–
fidérables. Ul ugh B<ig h prince torr are , perit- ñls de
Tamcrlan, fe
fi:rvrt en
1437
d'un
gnomon
de r8opiés
ro m aim de haureur; celui qu' lgnac< D ante érigea daos
l'églife de
S.
Pérrone
~
Bnu .ogne en
1
f7Ó,
avoit 67
pié> de haur;
&
M. Caffini en éleva un au rre dans la
méme églife, en l'année
IÓff.
1/oy<z
So
LST
rCE .
Elcvcr rm g"omo11 aftronomir¡uc
,
&
obferver par
¡._,
moym la hauterrr m<ridicnne du foleil .
Eleve~
un
rlrle perpendiculaire d' une hauteur confidérable
&
con·
nue fllr la ligne m éridienne ; marqun le poinr ou
fe
rermine l'ombre du
gnomon
projettée le long de
la
li–
goe m éridienne,
meture~
la
dillance de fon extrémiré,
au pié du
gnomon
1
c'efl-
a.
dire la longueur de 1' om–
bre : quand vous aorez ainfi
la haureur do
~nomon
&
la longueur d< 1' ombre , vous
rrouvcrez a1f'ément
la
haureur méridien ne du foleil .
Suppofe1., par <\emple, que
T S, (PI.
Opt. fig.
13 )
efl le
gnumon,
&
T V
la longueur de l'ombre ; co m–
me
le
triangle reétangle
S7'1/
donne
les deux córés
Tf/
&
7'
S,
l'angle
1/,
qui efl la qoanriré de la haureur
do foleil ,
fe rrouve par 1'
~nalogie
fuivame . La lon–
gueur de l'ombre
7'//
efl
a
la haureor du
gnomon
T
S
comme le finus toral efl
il
la tangente de la hnuteu:
du loleil au·deífus de l'horifon.
L' opération lera encore plus exaéte,
cr.
faifant one
ouverture circulaire daos une plaq ue de cuivre de for–
te que les rayons du fo lcil parTant par cerre ou'verrure
vieooent repréfenter l'image du foleil [ur le pa vé ;
ar:
ca-