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GOD

pailla(J'e ou oo fommier de crin; on les'

~ppelle

auffi

tnftmfoirJ

.

G

O

BE TER, (

Arbitcélure)

c'e!l, daos

1'

art de

b11ir, jetter svec la uuelle du pliltre,

&

paller la main

de(fus pour le faire entrer daos les JOints des murs fairs

de pl1tre

&

de moillon. (

P)

G O BE

U

R, f. m. (

Comtmrce)

on nomme ainfi

fur

la riviere de Loire les forts

&

compagnons de

riv iere qui

íervent

a

la charge, décharge

&

condui–

te des bateaox, mais qoi n' y peuvent eotrer ni

tra·

vailler

3

les conduire contre la volonté do maltre ma·

rioier, íuivnnt

la

déclaradon do roi du 24 Avril 1703,

pour

le

rétabliff~ment

du commerce

&

na,•igation de

la Loire.

Diéliotmaiu de Com.

&

de Trfv . (G)

GOCH,

Herrnatium (Gíogr.)

petite ville d'AIIe–

magne ao duché de Cleves, (ujette au roi de Proffe.

Elle e!l for le Néers enrre Cleves

&

N "megoe,

d

doo–

?.e licues fud-oü, !l de

la premiere

Gocb:

c'étoir vraif–

femblablemenr une habitation des ancicns Gugerniens

(

Gugemi),

qui habitoieor le territoire de

J

olic:rs.

Lon·

git.

23d.

44·

latit .

rrd .

40'.

(

D

J. )

GOD/\H,

(Giog.)

ville d'Arie dons l'lndou!lan,

fermée de murs, mais beaucoup rroins ftorifTante que

daos le fiecle paffé, paree que le RaJa qui gooverne

hérire de toos fes fu¡etl; cepcnda01 fa fitoation

a

cn–

viron 20 lieucs de Brampour, e!l admirable poor le

commerce,

&

In

terre

V

e!l trcs-fertilc

e

o blé, en co·

ron

&

en

p~turages

.

Longit.

95"·

45"·

latit.

:1.1.

)O.

(D.

J.)

GODA R D,

( S

A

t

N T -)

Glogr.

le moot

Saint–

Godard

oo

Saint Gotbard-1/d,.la,

fclon Ptolomée

&

Strahon. D efpréaux l'a francii"é,

&

l'a nommé

le mont

Adul<,

mor qui efl effeél:iV<menr rres·beau eo poélie.

C'e!l une des plu; haute; montngnes des Alpes , fur

les con6ns

de

la .SuiiT<, do Valais

&

do pays des Gri–

fons; auffi cctte montagne e!l-elle la fonrce du Rhin,

du Ru fs, de

1'

Aar, du Rhnne

&

do Teffin. On a

une dt·s v

O

e<

des plus étendues do mon de fur fon fom–

met, daos l'endrnit ou fe

tronve un hópital de Capu–

cins étahli pour

hébor~er

les pa!T.•ns . (

D . ').

)

G O DE,

C

f

r

C

ommere<

)

mefu re étrangere des

Jongbeurs dont il

di

parlé daus

le>

tarifs de

1664

&

1667,

aux

endro"t<

ou

il t'll fait mPC•tion des frifes blan–

ch<s appellée; de

c<HOO

qu;

r'e

'endent

a

la

gode.

Par

ces tarifs

qui

ne dilctn puint e11 que! pays ceue me–

fure

en

en

ula~e,

il paro\t

q~e

k>

100

f!:Odel

font

12.)

aunes mefure

J<

Pam; fur ce pié la

gode

con tkndrnit

cioq quam d'aune de

P>ris.

V

oye~

A

u

NE.

Diélion.

de

Commtrt<

&

de

Trlvuux.

(

G)

G O

DE

T ,

C

m. (

c,am.)

petlt vniffeau rond, plus

Jarge qne hant, fa

u<

anfe; íl a plulieurs accepuons

dif~

f<rentes.

Vo¡•<z

In

artirles

fuiv.

G o

o

t:

T, (

Hrfr.

nat. but

)

e!l la partie d'une fleur

qui fotrrient

&

renferme les feuilles.

G

o

o

E

T, (

H)'dr.)

ce íont de perites auges qui le

pratiquent dan<

i<S pompes

a

chap•let.

f/oyez.

C

HA·

l'nLJOT.,

PoMPF

&

Roul! .

(K)

G o

o

E.

T

(

Fo11derre)

c'e!l une efpece d'entonnoir par

Jeque!

le méml fondo qui en daos l'écheno paffe dans

le1 ¡rt<.

1/oya. les Planche1

a,

la Fonderie en ftatr<e

lrrufl"

.

G

o

o

E T, (

Púntrtre)

on

appelle

god<tf

en

Peint~re les petits vaiffeaux oií les Peintres meaent leur

OUl–

!e

&

kur~

couleurs ; les Peintres en mignature o'éta–

lent point les couleurs fur

la palette comme les Pein–

tres

a

huile, mais les tirenr immédiatement des

godetf

oo cuquilles.

G

o n

E

1',

( Barre de) voyez.

BAR R E .

G

O

D

1V E A U,

f. m. (

Ct~i.fine)

efpece de p&te

de ''eau haché

&

mis en aodouilkttes, avec d' amres

ingré~ien<

, comme culs

d'

anichaux , sfperges, écte–

vi!Tos , champignons,

&c.

G

O E

G H

Y, (

Hift.

de

1'Afi,)

nom d'une feéle de

Béuinns daos les Jodes; ils fe dillinguent des nutres

B¿–

nians par les Jellnes

&

les

aullérités les plus outrées;

ils ne po(fedenr aocuns biens, vonr tour nuds, couvrant

feulement les partit\' que la pudeur fait cacher dan

s nos

climat'; ils le frottent le vifage

&

tour .le c,orps

av.ec

des cendres pnur

re

dé6garer da,•antage; tls n

0111

pomt

de temples, vivent dan

les bois

&

daos les

def~rts,

&

font leun priere

&

leurs adurations daos de vreux

b~timens

ruinés. Mandes lo ajoute plulieurs aotres dé–

tarl~ ~ur

leur genre de vie • leurs rits

&

Icor

cr~yanc_<

;

mars rl e!l

vr~ilfemblable

qu'il n'en a pas été mreux

m–

formé qu'uo v<'yageur indien le feroit de l'ordre

des

ca·

pucin

, en

traverfanr qnelques villages d'

Eípa~ne

( D.

J.)

GOE

637

G O EL E T TE,

f.

f.

(Marine)

quelques-uns prc·

noncent

gaulette,

petit bfttiment du port de ro

~

6o

tonneaux'

&

..¡uelquefois davanrage; il a deux mats por–

tant enfemble trois principales voiles, donr deos s'amar–

rent aox piés des mats,

&

fe manreovrent de bas r.o–

haut, au moyen d' une cnrne

a

l~quelle

font attacbés

un dériffc, une balan cine

&

des halebas; le point de

la grande voile oppofé

a

l'armure dl porté en-dchors

do bGtimenr, foit :\ draire ou

a

gaoche par uno baume

ou grande piece de bois mobile,

&

retenu par des pn–

lancs. La troifiomc voile

eft

un foc

fe

lll1lnceu,•rant

le long de l'étai qoi defcend du haut du mar d'avant

fur l'extrémité du beau-pré; aux grandes

goelettef

011

ajoute quelquefois un faux foc

&

de petÍt> huniers vo–

lans. Les

goeletttf

(ont

tort

eo ufage aux

iles de I'A–

mérique; elles f<rvent 3 faire le caborage ou naviga–

tion de cap en cap, ou d'une ile

a

t'autre.

11

y a u–

ne autre perite

goel<tt'

qui n'e!l pos plus grando qu'u–

ne moyenne. chaloupe;

00

la nomme

goelette

a

chatt.llj.

fervant

a

pecher au fond

de

la mer les pierres dotrt

on fair la chaux, ou

á

tranfporter la chaux brOlée daos

les lieux ou on en

a

befoin.

,On

peor obferver en paf–

fant que les pierres dont on fait la cbaux aux

iles de

1'A

mérique , ne fonr aotre chore que des madrepores ,

des coralloydes

&

des coquillnges.

A

..e.

de M.

LE

RoMA

IN.

G O

ER

E'E, (

c:;ogr.)

perite ile des Provinces-u–

nies daos la

H

>l lande rnéridionale, entre l'ile de

V

oorn

&

celle de Schouwen, au couchant leptentriooal de l'i–

le d'Overftakée; la bonne rade qu'il

y

a devant cctte

ile lui a dooné le norn qu'dle porte

(D.

J.)

G o

E R n'E, (

GEog

)

1

e de l'Océan ainli nommée

par les H •llandoi; qur l'ont

poU~dée

le> prcmiers. Elle

apparticot prélenrement aux

Fran~

>i< qui s'en rendirent

maitres

en

1677;

fon no m lignifie

bonne rade,

&

c'ell

oniquement ce qu'elle

a

de bon' car elle en perite

&

rout-á-fait !l érile.

L ong.

luivant de! H ayes, de la H i–

re, Ddplaces

&

CaOíui, od.

26·.

30".

latit.

~.¡d.

39'·

rr·.

(D.').)

GOES, "" TER-GOES,

Gotia , (Giogr.)

vil–

le

tone

des Provi11ce< uuies en Zélanrle, daos la par-

-

tie feptenlrionalc do Zuyd·Beveland; ce fut

la fcule

qui écbappa

a

l'inondat ion de

1'

année

If32.

Elle

e(t

a

quatre lieues de Middelbourg,

a

cinq de Bergop-zoom,

done nord-niie!l de Ga nd.

Long.

fuivant Defplaces

21d.

31'. 30".

&

fu ivant Ham< ,

21d.

31'

t{.

lar.

fui·

v~m

le mcme Det"p13ces ,

ftd

3o'. 30'.

&

fuivnnt

Harris,

rrd.

30'. feulem ent .

( D . '].)

G O E T

1E,

f. f. (

Magie)

eCpece de magie infame

qoi n'avoit pour ob¡et

que

de faire do mal , féduire le

peuple, excitcr des paffions dérégléés,

&

poner au cri–

me. Les philofot,hcs P\otin, Phorphire

&

Jamblique ,

définifloient la

go<tie

l'iuvocation de démuns malfaifaus

pour nuire aux hommes avec plus de sil reté.

Les minillres de cct art fune!le

&

ridicule, fe van–

ioient aulf1 de tirer par leurs enchantemcns les manes

de leurs demcures fombres.

Voy. /'are.

E

v

o

e

ATto~

deJ mann.

lis employoient dans routes lcurs cérémonies tour ce

qui pouvoit rcdoubler la

terreur

&

l'eff,oi des efprits

foibles; nnit obfcu re' cavernes folltcrreines

a

pro~

imi–

té des tombeaux, olfemeos de morts, facri6ces de vi–

él:imes noires, herbes magiques, lam<nrations, gérnifle–

mens, felon

1'

appareil ordinaire de

leurs cérémonies

ils parToicnt meme pour égorger de jeunes eufans'

&

chercher dnns leurs entraLles l'horofcnpe de !'avenir .

C'etl ici qu"il faut bien ditlutguer cetre mngie

guititfa<

ou forcellerie odieufe, de la magie thé'urgique; daos c<tte

derniere

on

n'invoquoit qoe les dieux bienfaifaus, pour

procurer du bien aux hommes

&

les poner

á

la vet tu.

Les rnagiciens théurgiques fouffroient dé¡a autrefoi< tres–

impariemmont qu'un les mit dans la claffe des

Gui"ti–

l{lieJ

qu'ils regardoienr avec horreur.

f/oJeZ

T

H

t u

R–

GIE .

(D.

'J)

G O E T RE,

f.

m.

tcrme de Chi<urgie,

quelqocs–

uns écrivent

go1tre

ou

goruerc;

c'efr uue tumeor in–

dolente' mobrle

&

fans changement

d<

couleur

a

l:l

pea u, qui vient au-devant de la

gorg<.

Les Savt•yards

&

rous les hr!bitans des mnntagnes fon_t .

f<>rt

fujets

a

cctte maladie · on attribue cene endém<e au"" eaux

&

neiges foudue;

&

de fources froides qn'ils f0ut obligés

de boire.

Le

mor

gollre

e!l formé par corruprion

du

latín

gut–

"", gorge; plolieurs autre; ont

~nnfondu

mal-a-propos

le

goitu

a'•ec une nutre maladre de

la gorge, nnm–

mée

bronchocele

.

Voya.

13

R

o

N

e

H

o e

E L E •

Le

zoilre

cll formé par uue conge(lion de fucs _lym-

.

pna-