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f

GOL

les deux grandes peoues no1res, les jarnbes

&

les

pi~s

coul<ur de i.:u,

&

armés de pctits oogles nqirs.

To~t

cela prouve que la clalfe des

go;/andr

eCI fort éteodue,

&

qu'el le fouffre plufieurs fubdivilions que nous oe pou–

vons encore que fai<e ues-imparfaiternent.

e

D .

J.)

G O

K

O K

F, (

Hif!.

nat.

du ']apo11.)

ce rnot ell

un wme géoérique de la langue du Japoo·, qui ligoifie

lo &itu¡ frru:IJ d.. lo t.rre·,

don_t les Japonois fe nour–

rlífent. Krempfer nous apprend que le gokokfrenferme,

1°.

le kome ou

¡,

ri'l. qui ell chez oux préférable

a

celui des indcs;

2.

0 •

l'ornugi qui e!l notre orge,

3°.

le koomugi . qui e!l ootre froment;

4°.

le daYd-fec,

c'efl-a-dire les féves de dai<j, efp«e de féves de la grof–

feur des pois de Turquie ,

&

qui croi!fent de la me–

me maniere que les lupias. On trouvera la figure

&

la

defcriptioo de la ¡>lame qui po¡te ces féves , daos les

Aml nief; exoeir11a

de ootre auteur,

pag.

839.

í

0 •

le

fod-fu ou féves-fo; elles croi!fent auffi commc les lu–

pins, font blancbes

lll

re{fernblem aux

leo tilles; c'ell

felon que

~es

cir.q fruits abondem eo quantité

&

en

qualité qu'on e!lime au

] a

pon la valeur des terres, la

fertilité de l'anoée,

&

la riche!fe des po!felfeurs; ils font

Jes priocipaux

mm

des habitaos,

&.

fuppléent au défaut

de la viaode que la

religion leQr défend do manger.

Oo comprend auffi quelquefois impropremen t fous le

nom de

gokokf,

le millet, toa tes fortes de blé

&.

de lé–

gumes.

( D .

J)

GOLCONDE,

(Giogr . )

roy~ume

d'A(ie daos

Ja preCqu'lle de !' Indo, en-d

: ~a ~u

Gaoge; il ell borné

au nord par

la provioce de Bérar, au nord-t:fl par la

riviere de Narfepille qui le fépare du royaume d'Orixa,

au fud-efl par le golfe de

B~ng_ale

,

&

nu

fud

P."'

la

riviere

de

Coulour. La plus grande partie des terres y

efl

li

fertile, qu"on y fait

deo~

récoltes de ri1. par ao,

&.

quelqtlefois tenis. 11 ell arro(é de pluliems rivieres,

&

a drux ports tre. -avantageux , favoir Narfapour

&

Ma1.ulipatan; fon commerce conlille eo roiles de

c;u~on

peint.s , en borilles

fi nes, en

riz

&

en indigo; m ais

fes fameufes mines de diamni1t font fa pl

us gr

ande richef–

fe,

&

celle-la ml'me qui porta Aor.eng-

'l.cb

cooquérir

le pay• qui pnlfedoit daos foo

fein de

s tré

fors li pr-é–

cieu:X. D epui> ce tem,-13

le fflyaume de

Golconde

fait.

patrie des états du grond-mogol; la ville de

Gulconde

autrefois nommée

B .,gnagar

,

en ell

la capitale . La

lungie.

de cene ville ell par les

n-td 40'.

loe.

19d. 40'.

&

lelon le por

e

N >el, feulement

17d. (

D.

J.)

GOL D BE

R

G, (

(Uogr . )

ville de Silél>e au

duch~

de

Lignit~,

Cur le ruilTeau de Kat•tbach.

V

oye

'l.

l"hiflnire

de ceue ville

&

de f<s malheurs dans z , yler

Si/u.

Topog . pag.

147·

L011g.

33d. 45"·

latir .

pd. 3· (D.

'J.)

G o

L D B E R G, (

terre

¿,)

Miniralog .

efpece do

terre bolaire qui fe

trouve

a

Goldb.-g

en Silétie,

&

qu'oo employe pour les ufages med1cioaux daos quoh

ques pharmacies d' Allemagne ; on lui amibue d'/'¡¡c

allringeote, cordiale

&

fudori fique: on s'ell imoginé fauf–

foment que ceue recre contenoit de l'argtnt,

&

que

c"efl

a

ce métal qu'ou étoir

redev~ble

de fes bons effets;

on dit qu'elle e!l compaéte , d'un gris clair,

&

qu'elle

s'attache fonemeot

a

la langue.

f/oyez. le {t•ppllment de

Chambers.

GO L D

1

N GEN,

(

Glogr.)

petite vil!e de Cur–

la!lJe,

avec un chftteau fur la riviere de Weta,

&

fur

ta route de Kooígsberg

a

R iga.

Elle

efl au roi de Polo–

gne.

Lon¡: .

40. 6.

/ae .

)6. 48.

( D.

'J.)

G O L F E ,

voyet.

G

o

L P H E •

G O L G O T HA,

f.

m.

(

Glogr.

&

Thlol. )

mot

hébrcu qui

lignifie

&alvoire

,

·>m du lieu o

u

J

tf"th–

Chrifl fut crucifié proche de J érufalern. Quelques anciens

ont cru, on ne fait

fur quel foodement , que c'éroit

)'eodrnit oti Adam avoit été enterré,

&

qu"il y étoit

appellé

<alvaire,

paree que le crane de notre prem ier

pere ·· étoit. lis oor imaginé Ja-detfus qu'il convenoit

que

1~

nauvel Adam fút crucifié en ce lieu, afio que

fon fang

coul~t

fur les oiTemens du vieil Adam pour

en expier les crimes . Saint Jéróme méprife

&

r.:¡ette

cette allégorie,

&.

croit avec plus de vraiiTemblance que

ce liou t!toit appellé

<alvaire

,

paree que c"étoit-13 oti

fe fai(oient les exécutions ,

&

ou rdtoient les cranes

des fupplicié<. (

G

)

GOLGUS,

Golmm., (Giogr. ant . )

ville

d'~lie

daos l'lle de Cypre, toure conlacrée

a

Vénus ;. e ell

pnurq11ai

pluÍieurs auteurs

entr' autres Théocnte

&

Lycophron , oe nous

parle~!

qoe du culte que l'on Y

rendoit

a

ceue déeiie; Catulle !'invoque en ces m0ts:

GOL

639

fl!t.e

An<olltlm, Gnidumr,;c arttndinofam

Colif, qu.rque

Amothontt~,

'i""'r'" Golgos.

,, O div ioité qu'oo adore

a

Gnide,

a

Ancone,

a

Ama·

,

thon¡e,

a

Golgos ,,

!

&

pour lors

i1

n'a¡oOte point

Paphos: Paphos

&

Golgi

feroienr- elles dooc une feule

&

mérne ville?

Voycz.

P

A P H

os.

G O

L

N O W,

Golot~ovia

, (

Glogr.)

petite ·ville

d' Allet¡1agnc daos la Foméraute ulténeure , fu¡ette au

roi de l>rulfe; c'étoit a·¡trdois

1~

dixieme

&

la derniere

des villes haoféatiques. Bogislas JI. en tit une ville murée

en

r

180;

Un

duc de l'oméranie-

toa

vers le milieu du

flecle RBlfé, daos une bruyere voiline de cene vil le,

un cerf doot le bois avoir

34

andouillers.

Golnow

e!l

fur l'lna p10che I'Oder,

a

6

Jieues oord·elt

d~

S1é!in,

7

fu d-e!l de Cammio.

Long

30. 16.

latit.

f3·

32..

(

D

'J.)

.

GOL P

HE,

f.

m.

(

Grog. ) finttJ,

&

daos la

balfe

latinit~

gulfhur.

Le

golpbe

ell un bras ou étendue de

rner qui s avance dans

les terres , ou elle ell renfer·

mée tout-a-1 'entour,

cxcopt~

dtL cóté de Ion embou–

chure.

Les

golphes

d'une éteqdue c¡oolidérable fonr appellé's

mer1;

telles l'on t lamer Ba ltique, lamer Méditerranée,

la mer de Marmara, la rner .1'-Toire, la

tner Rouge,

la

me~

V errneille _

On di(tingue les

golpber

prnpres

&

les

g_olpher

.irn-

,

propres, les

golpha

médiats,

&

les

golpba

1mméd1ats.

Lu golphu propreJ

font féparés do I'Üoéan par des

bornes naturelles,

&

n'oot de communk ation avec la

mer

a

iaquelle iJs appartie1¡neot,

'4UC

par quelque dé–

troit, c'ell-3-dire po.r une ou plurieurs ou vaturcs moins

larges que l'intérieur d•1

golphe.

Telle ell la M éditer–

ranéc qui n'a de communicatíoo

a

I"O céao, que por le

dérroit de Gibraltar; tdle e!l la mer R ouge, qui com–

rnuniqu.c

a

I 'O cén~>

por

le détroit de

B

.belmlndel; tel

efl le

golphe

Perlique qui n·a point de lortie que pat

le détroit d'Ormu' ; telle

efl

la mer Boltique, qui a

pnur entrée

l~s

déuoits du Bel t

&

du Sond; tel eft

le

golpbe

de Kamtfcha1ka,

a

l'extr<tnité orientale de la

Tanarie: tels

fon~

en fin In mer B.aoche

&

le

golpbe

de Veoile,

fdc.

L e<

g.,tp.hes

impropres font plus évafés a l'entrée,

&

plus ou vens du c61é de la rper , doot ils font partie;

teb fom les

golphes

d.: Gafcogoe,

&

le

golphe

de Lion

en F1"aocc ,

k

gulphe

de

~nint-

Th.,rnas en AfriQue,

les

golphtr

de Cambaye, de Beugale ,

&

de Siam en

A(ie, le

golphe

de Panama en Amérh¡ue.

J.,.e

&•iphe midiat

ell cdui qai commuoique

a

1'0.

céao , l"afls nutre

golphe

entro

deu~

, comme la mer

Baltique, la mer Rou¡;e, le

golphe

Ptrlique,

&<.

Le

golphe immédtat,

en

celui qui efl féparé

de

1'0·

céan par un autre

golphe;

foit qu'il en talfe une partie,

comme le

g•lphe

de Ven1fe,

le

t•lpbe

de Smirue , le

golphe

de Sa1alie , le>

golphn

d'Engiu , de V t!ln , de

Salonichi ,

&e

qui font pa11ie de la Méditerraoée

o~

de I'Archipel; foit qu' il forme une mer

á

part, re!fer·

rée daos fes propres limites , que la nature lui a mar·

quées, comme la mer de

MM

mara, qoi commuoiq ue

a~ec

I'Archipel ; ou comme la mer Noire qui com–

muoique avec la mer de M .•rmara.

Le

goJphe

dilfere de

la

ba~e

, en ce qu'il eft plus

graod,

&

la baie plus petire .

JI

y

a

pourtaot ¡les

cx–

cepcions

a

faíre,

&

l'on connoit des baies plus grandes

que cerrains

golpher

,

&

qui par cooféquent mériteut

mieux d'etre appt:llés

golphn

.

Telles font la baie de

Hudfoo, la baie de Baffin,

&c.

Mais oo leur a don–

né ceue qualitication de baie, uvam que d'eo avoir con–

nu l'étendue;

&

d'ailleurs les N avigareu'rs qui fnnt les

prernieres découvertes, o'y regardeor pas de

Íl

pn?s,

&

ne cherchent pas tant de ¡ultetre daos les

dénomioation~

.

L'anfe el} une efpece de

golpbe,

mais pi os petit en-

core qpe la baie.

.

Les petits

golphM

des iles fran,oifes de 1'Aménque ,

foor appellées

ct<l-de-{u<.

,.

.

Les

gnlphu

font en li graod nombre, qu 1l fero1t

lre,-d,fficito d'en donner une lille exaéte ; rna1s pour

drelfer "une tab le des

golphe1,

nous ex polúons aux

ye~I

la rnéthode que M. G ordon a ébauchée; elle ferv1rn

de regle a

ceu~

qui voudroot la compléter daos; leurs

travaux géographiqu<' .