GLU
ve eetle
ieorce
daos le tems de la
[~ve,
&
!pres l'a–
voir loitTc!e pourrir a la ca ve dons des tonneoux , on
la
bot daos des marticrs jufqu'a ce qu'clle fait réduite
en piite; an lave enCuite cette pate en grande eau, dJt>S
laque
ti
e an la mnnie
&
pétrit
a
diverle> 'eprtle•; an
la met dans des barrils paor la laitfer perfeélionner par
l'écume qu'elle JCtle
&
qu' an óte. Enfin on la mer
pure daos un autre vaiífcau paur l'ufage.
Ccpendanr commc la
glu
perd prampremenr fa for–
ce,
&
qu'clle ne peut fervir
ii
l'enu, on a inventé u–
ne farte particuliere de
gl"
qui a la propriété de fouf–
frir l'enu fans dammage : vaici comrne il faut la pré·
parrr,
Prenez une livre de banne
gl11
de haux, lavez-la daos
de l'eau de faurce jufqu'ii ce que fa fermeté fair dif–
fipée; alars battez -la bien jufqu'a ce qu'il n'y refle
pnint d'eau, lailfez-la fécher; enfuite mcttez-la d1ns un
por de terre, a¡otltez-y autant de graitl'e de volaille qu'
il ell nécellaire pour la rendre coulante ; nJoutez-y en–
care une once de fart vinaigre, demi-once d'huile
&
autant de térébenthine; faites boüil\ir le tour quelques
minutes a petit feu eo le remuant taOJaurs,
&
quand
vous voudrez l'emplayer réchautf,z-le ; enfin pour pré–
\lenir que votre
gl"
fe ¡;ele en hyver, vous y incor–
porcrez un pe u d'huile de pétrole.
Ce n'ell pas pour prendre de JOlis oifeaux qui font
les plaifirs des champs, ou qui vivent de milie infeétes
nuitibles, qu'on vient d'indiquer les diverfes préparatians
de la
glu;
un tel amufement ell trop contraire
a
l'hu–
maoité pour qu'on le jullifie; mais on peut tirer d'au–
tres ufages de la
glll:
elle peut fervir
a
fauver les vi–
gncs des chenilles ,
&
a
garalllir plufieurs plantes pré–
cieufes de l'nttaque des infeétes. Les anciens medecins
l'cmployoient avec de
la rétine
&
de
la cire en quan–
tité égale , pour amallir les tumeurs
&
fécber les ulce–
res; ¡e ne prétends pas qu'ils euífent raifoo, je dis feu–
lemeot qu'on doit chcrcher les ufages otiles des cha–
fes,
&
non ceux que la nature defavoue.
Au reO e, quclque finguliere que foit la nature de la
glu,
qu'an ne peut munier qu'avec
les maitJS frattées
d'huile, foit que cette
glr<
foit faite avec le houx, les
baies de guy, les rucines de viaroe ou les fébelles; ce–
pendant Je ne doute paint que ptuficurs nutres ¡us de
plantes,
ti
on en faifait des eiJ'ais, ne fe trouvaífen t a–
vair la meme nature vifqueufe
&
gtuante; fi
l'on cou–
pe une jeune branche de fureau, ou en tire un fue trc -
gtuant , dont les fi lets fuiveot le couteau comme la
gl"
du houx;
&
il parair que le ¡us vifqueut de cet arbrc
n'ell pas logé daos l'écorce, mais daos \es cercles du
bois
m~me;
les racines des oarciífes
&
de tomes les
hyacinth:s fournifTent aulli un jus g\uant
&
filamenteur .
Enfin pour parler de matieres aoim lles, les entrailles
de cheoilles pourries, mélées avec de l'eau
&
hattues
avec de l'huile, font une forte de
glu
renace.
(D.'].)
G
L
u , (
']ardinage )
eft une liqueur qui découle de
certains urbres, camme du cerilier
&
du prunier; ce
n'cll autre chofe que de la gomme qu'il fJu t dillin–
guer de la gommc arabique provenant de
1'
acacia en
Egypte .
G
L U
A
U X,
f.
m. pi. (
Cha./Je)
ce fant des ra–
mnres enduites de glu,
&
dont on
fe
fert pour attrn–
per les petits olfcnui, foit
a
l'abreuvair en les fichant
en terrc
a
l'ombre, foit en garnilfant un arbre de ces
giNaux.
G L U C K
S
BO U R G,
gl11ckJburgum,
(
G<ogr.)
petite ville de Dannemark avec un fort daos le duché
de Slefwick. Elle appartient aux ducs d'Holllein·Giu–
cksbourg ,
&
elt le chef- lieu d' un bailliage du méme
nam daos le petit pays d'Angcln.
Long.
27. 29.
la&.
54· 38. (D.
'].)
G
L U
C
K
STA
0
T,
Gluekuadit~m,
(
Glog.
)
vil–
le maJerne d' Allemagne dans le cercle de la baile Sl–
J:e. au dno de Hollldn, nvec une fortereffe bitie por
Chrillian IV. de meme que In ville en 1620. Elle ell
fu¡ette au roi de Danemark,
&
ell fituée fur
1'
Elbe
a
87
lieoes N. O
de H1mbourg ,
10
de Kiel , 1
l
de
Lubek N. E. 20 de Brefme.
f/oy.
Hermanides ,
Da-
ni.c áe(eript.
long.
J.Ó
)O.
la&.
f3 ·
p. (
D .
'].),
GLUTEN,
(
Hift.
nat. Mmlralogie
)
m.atlntt~
adopté par les naturalilles paur détigner la mauere qu1
fert
3
lier
\e<
parties terreufes dont une pierrc ou rache
ell
compof~e,
ou
il
¡oindre enfemble ditférenres pierres
d~tachées
pour. ne faire plus qu' une feule marre. On
fatt que
les pterres ne ditferent des terres que par
la
canfillence
&
la dureté · c'ell au
gl
11
&m
ou
a
une efpe–
cc de matiere colante qu'elles font redevables de ces
qualités .
11
ell tres-difficile de déterminer en quai
cettc
GLY
63I
matiere canfilie,
&
il
quel paint elle ell variéc, il n'y
a
que le tcms
&
les
e~périences
qui puilfent naos don–
ner la-delfus les lumiere' dont nou' m1nquans ; peut·
Ctre trau l'era-t-00 qudque JúU r de> raifons pour Croire
que le
glttten
feul conllitue les différences que t'on re–
morque entre les dilli!remes efpeces de picrres ,
&
il
pourroit bien
fe fJire que
la matiere qui leur ferr de
bafe fnt conOammeut la mtme. Un des meilleur> mo–
yens pour conno\tre la nnture du
gltttm
,
ou du
lien
qui ferr ii joindrc les particules qui compafent une pier–
re, feroit d'e,aminer les eaux que l'on trouvc dans les
grottes
&
cavités de la terre; ces eaux fe filtrent pet–
pétuetlement
a
u- travers des raches daos lefquelles
ces
ca vités fe rencontrent,
&
les remplilfem peu·:l-peu, au
bien elles y forment des llalaétites, des concrétians, des
incrullarions
&
des cryllallifations.
Voy. l'art.
GRo T–
T E , joignez a cela que !OtileS les C3UI
tMtninées a–
vec attention doonent tOilJOUr< par l'évaporntion uu dé–
pót plus ou moins caufidérable de terre attenuée, qu'
ellts aor charriée avec el es apri:s les avair mit'es
en
dilfolmion. Si ces eaux font cbargécs de parties fali–
nes, comme d'acide vitriolique, d'acide marin,
&c. aa
de quelques nutres príncipes du regne minéral, on fent
qu'elle• fant en érat de former une infinité de Ct>mbi–
uaifons ditférentes, d'agir diverfemcot fur les fubllan•
ces par ou elles palfent;
&
ces unions qoi peuven t fe
faire daos ces eaux etles-mémes doivent néceiTairement
donner des praduits dilfércn',
&
faire des
glutem
de
dilférente Oature ,
f/.
/'art.
C R
Y
STA
L!.
1
S A
1'
rO
N
1
CRYSl'AL, PtERRES, GROTTE,
&e.
GUHR,
&<. (-)
GLYCONIEN
ou
GLYCONlQUE, adj.
(
Litttr.)
torme de pacfie gre
que&
latine. Un vers
glyeonien,
(elan quelques- uns,
e.tl campofé
d~
deo:
piés
&
d'une fyllabe; c'ell le fentlment de Scaltger qut
dit que le vers
gly<"onim
a été appellé
euripidrm. l'o–
yez
V
E ll S.
D'autres difent que le vers
gl)'conien
ell compafé de
trois piés' qui font un
f~ondée
&
dcux
~oétyles'
ou
bien un fpondée, un chonambe
&
un pyrnt:¡ue: ce fen–
timent ell le plus fui vi. Ce vers ,
Sic te div11 po&enJ
cypri
ell un vers
glyeoniqtu
.
Chamb.
(G)
G LYPTOGRA PHlE, fubll.
f.
(Antirr<itb)
La
Glyptograpbie,
ell la fcience des gravures en creUJ.:
&
en rdief, fur des cornalines , Jafpes, agathes , a–
gathes-anyx, lapis , améthilles, opates, fardoines , hya–
cinthes,
chryfolites, topafes,
&
autre• pierres précieu–
fes qui é10ient employé<s par les anciens pour des ba–
gues, des cachets, des vafes
&
nutres arnemens . Ce
terme ell
com~afé
des deux mots grecs ,
"'"~~ ,
gra–
""", &
H·~•,
defcription. f/oyez
les détahs a
G
R A–
v
u
RE
en crwx,
G
R
Av
u
RE "'
relief,
&
P t
t
R·
RE
GRAvt'E.
f/oye:r;
auffi GRAVEOR
m
p~erres
finu.
(D.
J.)
GN
GNAPHALIUM,
f.
m .patte de/ion;
(']a~dinage)
il y en a de trois fortes,
g"ttfhalium mttnt•–
mum
,
gnt~phalium
filago,
&
gr,.•pb,•lmm
alprnt~ln
ou
leontopo.imm,
en fran<;oi>
ptttte
d•
/ion;
nous ne dé–
crirons ici que le dernier, on le trouve fur les Alpc>;
fes
feuilles
lont oblangue.
&
coronn<ufe,;
fa
tige a
quatre pouces de haut, portant
~
fon fommet p.lutieurs
fleurs blnnches
&
J3Uncs di fpofées en rofes , d'
o
u for–
tent qoelques fruits blancs qui renferment des graines
menues
&
nigrclettes: on
le cultive dans
les jJrdins
d' Angleterre .
G
N...l
r
H.A L
J'U
M,
(
Mat. medir.
)
Comme on
~m
ploye en Mcdecine fous le mame nom de
l{"aphalmm
deux plantes de différent genre, favuir le p1e de chat,
&
l'herbe
a
coton'
voye:r;
les HE RBE
S
,¡
eoton
'
&
P
1 E'
de
e
ha&. (D.
J.
)
G
N A P
HALO DE S,
f.
m. (
Hi[l.
nat. b•&.
)
genre de plante
a
fleur compofée de
plulieur~
fteuroo s
flérilcs;
les embryons qui formaient le caltce de fa
fleur deviennem un fruit qni e
ti
furmanté d'une
cr~te,
&
qui renferme une fcmence ordinnirement obluogue .
Tournef.
inft rei herb. f/oyez,
P
r
~N
TE . (
1)
G N A T 1.'\
Gnatia
au
Egnafl<' ,
(
Glog. ane.
)
étoit une ville
d~s
Salentins ; on
1'
appelle nuJilurd' hui
la
Ter
re d' Ana::.zo;
elle ell
a
qunrante milies de Bari ,
&
fur In meme cóte. Cette vil le n'avoit que des eaux
falées ,
&
fe> habitans étoient
fort fuperllirieux .
lis
momroient aux écrangers un
pr¿tend.u
miraclt ( c3r
tout le monde en
3
fait ) : ils mettoient, dit Plioc,
li–
vrr l .
tbt~p.
<vi;.
fur le feuil de leur temple des grains
d'eu-