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GON

plus acre, en ti o verdarre

&

fouvent félide oo de mau–

vade odt'ur.

E lle di accompagnée d'une teníion

&

inBammation

de la verge,

&

d'un~

ardoor oo acreté d'unne

qt11

cao·

fe au ma 1aJe une douleur fo rt vive daos le pallage u·

nnaire qu'otle déch re

&

excorie par fon acdmunie: de·

1~

nailfent les tumeur<

&

ulceres for le prépoce

&

fur

le gland' lcfquelles

atr~aent

aum

quelquefoi~

l'omhre.

La caufe de la

gonorrhl<

viro lente, fe ion

M .

Littre,

efl quelqoe humcur acide échaufl<!e

&

rarétiée, qui dans

le tems do coi"t fe

leve des parties intérieures do

pu·

dmdum

d'une fe mme infeélée,

&

vient fe

loger dans

l'urethre de l'bomme; elle • ditl"érens

fiéges daos le

corps: quelquefois elle ne s'attache qo'aox glandes mo–

cilagineufes de Cowper; quelqoefois oux proUotcs, qoel–

quefui~

aux \'éÍicoles féminales; qoelquefois elle aff. éle

deux de ces parties,

&

quelquetois tootes les

trois en–

femble.

C'<fl par rapport

a

cette diverfité de fiéges, que

M.

L iure ditlingue la

gonorrhi<

virulente en

fimple, qoi

n'off<éle qu'une de ces trois places,

&

en compiiquée

ou compofée, qui en afie éle plufieurs;

il

obferve que

celle qui

íiége dans les glandes muci lngineuf.s, peot

continuer d'étre fimple pendant tout le cours de la ma–

Jadie, paree que les

canau~

de ces glande

fo nt ouverts

daos l'urethre

a

un pouce

&

demi de diOance en des;1

des pral! ates,

&

ont leur écoulement en-bas, de forte

qu'eil<; d<-chargent aifémenr leur liqueur; les deux au–

tres e(peces fe prodoifent mutuellemcnt

l'une

1'

autre ,

paree que les condu'ts des vtficules féminaires fe

ter–

m inen! dans l'urcthre au milieu ce\ glandes des pro·

fintes; de forte que leurs liqueurs fe communiquent ai–

fément .

La

gonorrhl<

qui n' affeéle que les glandes mocila·

gin(o!c·,

clt

la moins cnmmune

&

la plus ailee

á

gué–

rir; la cure fe

fa11

par des cotaplafmes émolliens, par

des fomentations fue la partie ,

&

por des de mi baios.

Mlm .

¿,

l'ncad.

mm

I7ti.

Les

autrt~

dpeces de monden! des remedes plus forts,

dont les principaox font le mercore, l'émolfion de che–

nev i verd, os de feche, térébeuthioe, fuere de Saturue,

&<.

Les Anglois font beaoc<>up de cas du précipité verd

de meren re, de merco re doux :

le baume de Sarurue

lt.ebeuthiné , préparé

a

P"t;r feu, le fu ere de Saturno,

l'huile de térében thine,

&

le camphre, tont outfi tres–

bien. Q••aod \"inflammation e!l grande vers les reins

&

lrs

gémtoirt'S,

il

faot avoir recours aux

faignée~,

aux

émuliions, aux calmaos

&

adoucillaos, tan r intemrs

qu'externes . Une infufion de cantharides dans do vin,

e!l le remede fpécifique d'on fameux medecin hollan–

dois; ce remede me paroit !"ufpeél

&

peut avoir des

fnites bien fu neflcs: oo recomman ie auffi la réñoe de

gayac,

&

on re¡(arde romme un remede fpécifique le

baume de Copiiba;

a

qooi

il

faut OJOOter l'antimoine

diaphorétique, le bezoar minéral, l'ean dao

laquelle oo

a foit bouillir do m<rcure, les tn¡eélions d"eau de chaux,

le merco

re

doux, le fuere de '5aturne,

&<.

Pircarn traite la

gonorrhie

virulcnte de cette manie–

re . Au commencement de

la maladie, il purge avec

une rifanne

laxativc de fenn é, de fel de

tartre

&

de

fl eurs de mélilot ; il prefcrit dn pet:t-lait pour la boif–

fon do maladc. Apres l"avoir purgé ainli peodanr rrois

ou quatre JOUrs, ti \'orine e!l moin<

échaufi~e,

le Hux

moins confidérable ,

&

la couleur

&

la conlitlence de

la mntiere devenue meilleure, il lui fJit prendee pen–

dant fix ou fept JOUrs des bols de tér<'benthine

&

de

rhapontic;

fi

ces bols lui tiennent le ventee libre, c'oll

on bon figne.

11

faut évirrr ablolument de douner.des

remedes a!lringcns; la

gonorrhl<

no

dégénerant prel4uo

jamais en vérole, 3-mo·ns qu'nn ne

Ce

prelfe trop de

l'arre'~r

. Pitcnrn

1

in manu fcripto

.

Do Blegny veut que l'oo commencc la cure d'une

gonorrhle

par un carhartiqoe bénin de cafre, de fenn é ,

de cryflal

min~ral

, de

tamarin, de guimauve,

&

de

rhubarbe, que l'on prend alternativement de deux ¡ours

l'on; enlui1e des diurétiques,

&

far-tout ceux de tóré–

benthine;

&

en

fin

des aflringetls bénins, comrne. les

eaux minérales, le

<roou MartiJ

aflringent, les te\Otu–

res de rofe

&

de coratl en cochenille ,

&

<.

Le ptyalifme ou la falivarion ne guérit pmais la

go–

"orrhfe Chamb. (Y)

G

O

N N U S,

ott

G O N N

1,

r,,,·,

dans Strabon,

rori<

daus Lycophron, (

Geog.)

ville de Grece d_ans la

P<rrhrbtc ; tous

les ancieos auteurs grecs

&

launs en

parlent;

M .

de Lisie place

Gon

11

u

1

a

l'entrée de Tem–

pé, au nord du fteove Pénée,

&

a

vin¡:t millcs de La-

GON

rifTe; cette ville efl nommée

Goune.f!a

par Eullathe,

fur le 11. liv. de /'!liad<. (D.

J.)

G O R, (

G/og.)

vil le des Indes, capital e d'un petit

royanme de

m

eme no

m'

qui fait partie des éra!l do

M ogol ,

au~

contins du Tibet.

Long.

JO+

latit.

3r.

(D.

J.

l

G O

R

t\

O,

C.

m.

(

Comm.)

étotre de foie cramoi·

fic, ou poncean , qui fe fabrique

a

la Chine.

G ORA N T O, (

l\<1

o

N T S DE- )

Géog.

chaine de

montagnes daos la Nn:olie, au cou<hant de

la

pctite

Caramanie , entre le golfe de Macn

~

cclui de Sata·

lie . Les monragnes de

Goranto

vu•rrt

a

leur lon11net

do feo, des flarnmes

&

de la fumé

e

;

la eh

m

re de

Lycie, célebre chez les poctes, en faifoit pan e.

(D.

J.)

G O R C U M ,

or<

G O R K U M,

Gori<hrm11m,

(

G/og.

)

ville tone de la Horlande méridionalc, com–

mer~ante

en fromages, beurre,

&

aurres denrée> ; elle

efl

ii

l'embourhure do L ingc qui la travede,

a

dnq

lieu<S

E.

de Dordrechr, fept

N. E.

de Bréda, treize

S .

E.

d'Amflerdam.

L ong.

u .

29

lat.

)!.

49·.

Gorkum

efl la parrie de plulicur> hommes qut le fnnt

illullrés daos les

Scknce~

&

dan

la Peimure; il fuffi·

ra d'en nomm t·r ki

oueh.¡ue!.~uns.

Erpenius, (

7homr.J)

mnt t profe!Yeur en arabe

a

Ley–

den, le

IJ

N ,¡vembre !62+,

a

i'3¡(e de foixante ans:

nous lui

d~v ons

une

grammlllre

arllbe,

&

d'au tres

ou~

vrages en ce gen re, dans le14uel

il

a e>cellé.

Eilius, (

G«illaumt

)

s' efl fair une haute ré,·otation

par fa

thfologi<

m

dn'x val

in- fol.

&

par ks

<um–

mttmreJ

!in

les épltre; de S 1-'aul.

Kamphuyien, en latín

Campbufiru,

min;flrc focinit•n,

naquit

~

Gorwm

daos le der11rer liecle,_

&

_déc,arn daos

fe~ écrit~,

qu'il auroit vécu

~

to,ute fa_ vte tans

~thg1un,

s'il n"eOr

lo des ouvrages ou

1

on cumbat la tt!Oité,

&

daos

lefque les on enfeigne que les peines de

1'

enfer

ne feront pas r'ternelles .

Bloemnrt,

(

llbraham)

:i

Gorcum

en t f67 ,

&

mort en 1647, <'dl ditlingué par'!'' les peit_w., h"l–

landois ,

&

daos le

g,_, a,

de ia na11on: on fart fur-tout

beaucoup de cas d

le~

payf.ges ,

.

,

.

V.rfchuring, (

Henri)

né en t627, exc:ellort .• pem_–

dre des a11imau1, des chalfes,

&

de> botarlles:

rl pérr t

fur mer d' un coup de ven¡ ,

~

deux

lrooes de D or–

drechr, en t690.

Vao-der· Hcyden,

( J •an)

mort en t7n

a

quatre·

vingts ans, avoit utt 1uknt

pardculit!r

pour

pemdre

des

ruines' des vues de mailons de plaifance' des temples

&

de; lointain• . (

D

J

)

• G O

R

D,

ott

G

O R

RE,

f.

m. (

Pi<h<)

efpece

de pécherie compofée de p1olieurs parr'es, d<>trt la pre·

miere s'oppdle

gurd;

ce font deux rangs de perches ou

pali!Tades convergentes d' un cóté ,

&

par conféquent

divergentes de l'aotre; elles conduiient

le

poitloo qui

entre par

le cóté le plu

large , daos un verveux ou

guidou

6

Ké au boot

le plus érroit.

L '

embouchure du

gord

efl quelquefois il-moot

&

quelquefois a-val, f,¡i–

vant le moovemcnt de In mnrée .

11

fu it de ce qui pré·

cede, que la pnlifrndc fert comme d' entonooir au gui·

deau qui la ;ermine ,

&

que les

gordJ

relfembletlt beau–

coup aoK bouchot<.

11

y a des

gordJ

d'ofier avec pieox

féd entaires; ils

foot en ufage

á

Touque

& :\

D ive ; ils o• t, comme

l<s bouchots de Coucallc , quarre

a

rinq p;és de hou–

teur, fue

fept

~

huit de

long ;

le

trei.l•s

eri

foOteno

par

r,,

pieux,

&

l'e\lrémité en efl entonuée don• une

perite naiJe aru!rée par

dtox

pieu~

en • .Je\·anr

,

&

un

troilietne

a

la qoeue: l'ooverture en di e< pofée

a

i'~b·

be; la peche fe fait au reHux . Cnmme certe pé hcric

n'exige ni ponrre ni alle, nr

cloyonna~e

ierré,

1'

ul.1ge

n'en E1uroit érre pernicicux; car

il

<il

féderHaire

&

af·

fe-¿ ouvert pour

lai!Ter échapper le frai.

Voy.

leJ

PI.

d< P iche.

On établit ouffi des

gordJ

dnns les rivieres. Voici la

delcription de celui de !J r·viere d'

E

é, daos l'amir·1111é

de Qu1mper en Breragne: cene pech<rie ou l'on _prcnd

do fnumoo,

e

JI

p'acée entre deux monragne< ,

&

na·

veríe en c:ntier

le lit de

13

riviere ; les

toll11e)

font de

mas;onneric

& """

de p;eu x fcrrés ou de pieux cla·

yonné

.

11

'y

a

fepr

toones ;

1'

intervalle de

e

elle qui

efl

a

l'oü

il

cfl cio'

Je

IUUS

cl\réS par de

ratcliers

garuis d' óchel<>n< ;

&

c'ell le relen oir de la pecherie.

Quond on fJ;t

la peche

&

qu' il n' y a encnre cien de

pri); pour

fnire ltrvlr

ceue

tonne commc

les

autres

,

on leve dcux de ce; r11elier1,

&

l'on met

a

leur

pin–

ce deux guidaux qui arrl'tenr les faumons qui chercheot

i

remonrer: lorfqu' ils defccndent, ces poiJfons qu' on

ne