GON
i:¡u'amt deux marches de l'entrée , appuyant fa rame do
c6té gauche, fue le tranchanr d'uoe p1ece de bo1> plus
ilaute d'un pié que le bord de la gondole, épailTe de
deux doigts,
&
échaocrée en rood pour y loger le man–
che de la rame. Le
gondolier
de derriere eft élevé fur
la poupe, afin de voir la prouc par·deflus
la couver–
rure;
m~is
il nc fe tient que fur un marceau de plan–
che qui déborde de quatre doigcs [ur
le
c6té gauche de
la
gondole, ne fe tenant qu'nu manche de fa !oogue ra·
me, qui ell appuyée au c6té droit. (
Z)
G O N D R
E'C
O
U
R
T,
Gundttlphi e11rit1,
(
Géo–
graph.)
petite vi!le de Lorraiue au duché de Bar, fur
Ja riviere d'Ornain,
a
8
lieues S. de Saiot·Mihel, 7
de Bar·le·Duc.
L ong.
2.3.
1
2..
lat.
48. 30.
( D .
J·)
G O N E S S E,
Gone.f]iz, Gone.f]ia,
(
Géog.)
bourg
de France,
il
trois lieues de París, au milku d'un ter–
roir de [ept milles arpeos de terres labourables,
&
tri:s–
fertile en blé. Ce bourg ell bien ancien; car il en ell
parlé daos un concile ten u
il
Soiffons en
8n. 11
y a
deux paroiífes,
&
un hllpital fondé l'ao
1210
par Pier–
re feigneur do Tille
t.
Long.
20.
6.
4
r.
lat.
48.
í9·
lf.
Philippe
1!.
roi de France, communémeot furnom·
mé
At~gu.fte
3 caufo de fes conquetes, naquit
a
Gonef–
{e
le
22
AoOt
11 6í;
il
fut Curnommé le Conquéraoc,
&
ab aliqrlibus Attgtt/hu, vir forlttnatiflimru,
'f11Í
re–
gnum PPatuorttm
fere
dupla- !fmpliavit ; hic in omni–
bus afiibus felix, ecelefiartlm
&
religio{amm perfo·
nnrum nmator
&
faJJtor
1
&
[puialiter
udejrartlm
fanfii Dionifii,
&
{anfli v;aoris Pari/ienfis
.
Obiit
anrso
1
u3.
Ann. de S. 1/itfor. ( D. ].
)
G ON F
J\.
LON
ou
G O N FA N O N,
C.
m.
(
Hi[t. mod.)
grande baoniere découpée par le bas en
plufieurs pieces pend•ntes, donr ehneuoe fe oomme
fa–
non
de l'allemaod
fanen,
ou du larin
pannru,
qui rous
deux Ggn;fieot
un
drap,
tme
piece:;!;.,étoffe
dont éroien r
compofés ces aociens étendards . Oo donnoir priocipa–
lemen t ce nom aux baonieres des églifes qu'oo arbo–
Ioit, afi11
M
lever des troopes
&
de convoquer les vaf–
faux pour la défenfe des églifes
&
des biens eccléfia–
.fliques. Les couleurs en étoieo t différeotes, felon
la
qualité du fainr ou parron de l'églife, rouge pour uu
martyr, verte pour un év8que ,
&e.
En France elles
étoieot ponées par les avoüés ou défenfeurs des abba–
yes; ailleurs par des fdgoeurs dillingués, qu'on nom–
moi¡
gonfaloniers.
D aos cerrains érars l'éteodard de la
couronne , du royaume, ou de la république, étnit aufli
appellé
gonft~non.
Aux affifes du royaume de ]érufalem,
liv.
Il.
eh.
x.
il e!l parlé de
la maniere que le coo–
nérabk
&
le maréchal devoient ch:tcun
a
leur tour por–
ter le
go¡¡fanon
devant le roi' lorfqn'il paroifl"oit
a
che·
val dans ks ¡ours de cérémonie .
Poyo;
E
N sE
J
G N
1! •
(G)
G o
N
FALo
N, (
Eli.ft.mod.)
rente ronde qu'on por–
te
a
R orne devaor l
es proceffiuns des grandes égl ifes ,
en cas de pluie, dont la bnnniere ell un racourci.
1/o–
yez
/'
t~rlicle
prlcédent. 17oyez aufli
/'
artielc
B
A
N·
)<
1
1!
R E .
e
bamber
1
.
(
G
)
GON Ft\ LONlER,
r.
m.
(Hifl. mod.)
nom
de celui qni ponoit le gonfanon ou la banniere de l'é–
glife.
(G)
G o
'l
FALo
N
1
E R, (
Hifl. mod.)
chef du gouver·
nement de Floren ce, daos le
tems que cec état écoit
républicaio.
ll
y a encore
á
Síenoe trois
gonfaloniers
cu capitnioes, qui commao deu r chacun
a
un des
rrois
quartiers de la ville. La république de Lueques ell
gouvernée par un
gonfalonier
choili d'enrre les nobles.
11
n'e(l que deux mo1s en charge;
il
a une gardc de
cene bommes'
&
loge d:tns
le palais de la republique.
O o lui donne pour ad¡oints daos
l' adminifiration des
affaires, neuf coofeillers dont le pouvoir ne dure que
deux mois comme le ilen; mais ni lui ni eus ne pea·
vent rieu entreprendre d'impotlant fhns la participation
~
l'aveu du grood·con.feil qui etl compofé de vmgt·fix
cltoyeos ( t). Le mag1flrar de pollee de Sienne con–
ferve aum le tiere de
gonfalonicr,
&
porte pour marque
(1)
A
fin c¡ne foir convoqué
le Conft!:i l de In Républiquc de Lucque.s ,
:luqncl appartieot le fouverain pouvoir, curre In préft:nce du Col–
Uge dl!s
Anci~m
&
Gonfalonicr,
il
f¡)m
Jumoins
qu~il
y'
intervien–
ncot quatn:-vingr Sen.:néur.s tle cem-
vtngt
qui y peuvent
in~rvcnir,
L'on
f.lit
pourrant r.lenx Congrégntions de qu:me-víngt dtx Sena–
tC\lU chnetLne, ld'qnelles an p=tr an doivent inter\·enir
tour-8-rour
dalU le con(cil;
8c.
dans l':mné.o du gouveroemenr de l'uno, treme autli
d_e
l':ume
Y
ioterv_iennent rous
1<~
5
qt1atrc:
ruois. C'eft pour faci–
hter
les congrl:ganont qu' on élit tous les deux mois
trente fu–
propql
hors Ju nombre des
d~ux
congrégations pour
htpplé:er
1
GON
de fa dignité une robe ou maoteau d'écarlate, par·de[–
fus un habic noir;
Ion
autOrité el! fort hor11éc depuis
que les ducs de Tof'cane o'oqt laiiTé
a
cette ville qu'u–
ne legere ombre de foo aocieune aotorité. (
G)
*
G
o
N F
LE
R •
(S
1!)
V.
p.
Gramm.
il
ro
die de
roo te (ubflance qui preod, ou par la chakur, ou par
quelqu'autre caufe que ce fo11, plus de volume qu'elle
n'eo occupoit auparavaut.
11 a
lieu au fimple
&
au
ti·
guré;
&
l'on di< J'ellomac
gonft/
par des veors le crear
gonftl
d'orgneil. De'
gonftu
,
on a fait
gor;,f/ement.
G O N
r
LE S,
C.
f.
en terma de :t'irwr·d'or,
ce
[ont des cavirés qui reofe rment de l'air,
&
empechem
ab[olumeot de fouder l'or, qoelque précaution qu'on
y
employe' a·moios qu'on ne les ait crevées.
GONG A, (
Glog.)
ville de la Turquie européen·
ne, daos la Romanie, pres de Marmora,
a
If
lieues N.
E. de Gallipoli.
Long.
45·
6. lat.
40.
5'3·
(D.
J •)
GONG RONE ,
f.
f.
(Md.)
i'ti'i'IM"•
gongro–
na.
Hippocrate
(lib.
VI.
epid. [efl. iij.
t.
14-)
&
Ga·
lieo (
ibid. eomment.)
fe lervent de ce mor pour dé ·
figoer une Corte de tumeur dure , indolente, qui efl
f~illante
&
arrondie comme celles qui
fe
forment fur
la Curface des arbces, que les Grecs appellent
)·•'YJ'I"'.
Ce terme ell paniculierement appliqué aux wmeurs du
cou, c<>mme le goccre, qu'oo appelle auffi
bronchoce·
le. Dilf!iow.
de Cafiell .
Voyez
B
Ro
N
e~
o
e~
L
J!,
G
o
1!
T
RE.
(d)
G ON IOM E'T R 1E,
r.
f.
(Mathlm. prae.)
ea
l'art de mefurer les aogles. Ce mot vient de deux mots
grecs,
">'";~,
anglc,
&
pl.,. 1 .. ,
me[11re.
O o a doooé au
mot
A
N G LE,
la maoiere de mefurer les angles, foit
fur le papier, fo it fur le terreio,
&
de preodre les an–
gles formés par crois objers quelconques;
&
on a
ex–
pliqué au
mqe
D
J!
G R E',
pour]1uoi oo fe fert do cercle
pour la mefure des angles: ain6 nous renvoyoos
a
ces
anicles.
(O)
· G O N N E,
(.
f. (
iWar.)
c'efi un barril qui ell d'un
quart pjus grand que ee1ui o
u
l'ou mer de la bierre, du
viu, ou de l'eau·de-vie : cene fmaille o't(l poiot d'u–
fage en Franee, mais chez les Hollandois. On enfer–
me auffi le faumon íalé dans des
go1111«.
G O N O R R H E'E,
r.
f.
en
termes de Jloled<'cine
,
figni6e un flux ou écnulement iuvo lontaire de
la
temen–
ce, ou de quelque autre humeur , fans déi<éhtion
&
fans éreétioo de la verge.
f/oyez.
S~
M E N
e u . Ce mot
ell formé du grec
')'Óm,
femence,
&
pi• ,
¡e cottle.
l l
y a deox fones de
gonorrhée,
!'une flmple
&
l'au·
tre viruleore.
Lagonorrhle
fimple, fans virus ou malignité , efl cau–
Cée quelquefois par des
e~ercices
violeos, pur 1' nfage
immodéré d'alimens chauds
&
fur·tou r de liqueurs fcr–
meorées, comme le vio, la bierre, le cidre,
&e.
on
en guérit en prenant du repos, des alimeos oourrilfans ,
d.esbouillons,
&e.
Cene efpcce fe fubdivife en
gonorrhle
véricnble, dans
laquelle l'humeur qui s'éeoole ell réellement de la fe–
menee;
&
en
gonurrhle
fauífe ou batarde, ou l'humeur
qui fe vuide n'ell point de la Cemeoce, mais une ma–
tiere qui fort des glandes plaeées autour des prollares .
Poyez
P
R
o
S
T A T E S .
Cetto deroiere efpece a quelque relfcmblaoee avec les
fleurs blaoches des fe mmes,
&
oo en pcut C::rre incom–
modé long· tems faus perdre beaucoup de fos
forces:
quelques-uns l'appellent
gonorrh/e catnrrwfe.
Son fié–
ge ell dans les glandes
~roitates,
qui
font trop rela–
chées ou ulcérées .
La
gonorrblc
virulente vient de quelque commerce
impur ; c'ell le premier fj'mptome de
!.1
maladie- l•éné–
rienoe,
&
ce qu' oo appelle
la
tbrJude·piff'e
.
f/o¡••:y.
MAL A D 1E V E' N E'R 1
J!
N N E
&
e
11 A
u
1)
¡¡- p
1S S
e.
Les panies que ce mal affeéte d'abord, fonr les pro–
fiares dans
les
hommes
&
les !acunes dans les femmes.
Ces parties étam ulcérées par quelque markre contagíeu–
(e
qu'elles ont
re~
Oe dans fe co'c'r , elles commcocen t
par Jetter une liqueur b!anchiltre
&
aqueufo,
&
caufen r
une douleur aigue: cnfuitc certe liqueur devieot Jaune,
plus
Cenx qni pour
nbf~nce.
mort, mC\Ia.dic, ou quclque autre moti( ne
peuvent
¡1as
s'y rerrouv-er . Mais
rous
dotvenr €trc nobles 3gés
phu
de
L~'i
·
C::,~~'ge
de.J Ande:ns
&
Go.nfulonie:r, ou des Déeemvin, on
ne l'enrend pas aff'emblé
fi
~umoms
ne fom fept, aumoins qu' ils
ne foicnt
pan.iculicremenr
d1fpentCs. Le nombre done de ccu.x qui
rendem (ulfrage dans. le
grand
Conf~il
n'dl
pas de 1.6. rn;tis roO–
jouu
plus de
quatre~vtngt
done le.s
déliberatioru
orúina.irement
von'
par le• trois quaru de.t ftúthges.