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GLA.

L' imperforation du

gland

demande d' abord qu' on

>'en

appcr~oit

la main adro;te , éclairée

&

les inflru–

mens de la cbirurgie; on fa ir' avec la lancene l'ouver–

ture néceffaire JUÍqQ'

a

ce que

1'

urine CDUle,

&

celte

ou•erture efl facile, loríquc l'imperforation ne confifle

que daos la peau qui couvre

le

gland;

quand les pa–

rois de l'urethre íont adhéranres, on doit obíervcr de

faire l'ouverture plus grande que perite,

&

d'introdui–

rt:

eníuire une petire cannule de plomb daos l'incilioQ

atin de former une cicatrice plus égalc.

Si l'urine coule gouue-a-gourte, paree que

le trou

du

gland

efl trop petit, il

taut l'élargir aux deux ex–

rrémirés avcc la lanceue ou la poiore du bifiouri,

&

puis inrroduire la perite cannule de plomb pour la me–

me raiíoo que nous venons d'alléguer.

Si le

gland

n'e(\ point percé dans l'endroit ord inai–

re, rnais au-deJTous, au-dela du 61er,

&

meme plus

loin,

il

ea

tres-dlfficile de rcmédier

a

ces facheux dé–

i1uts de conformatiou;

il

faut en méditer long-rems

la mérhode curarive,

&

ra(Jembler routes

les lumieres

de l'art pour l'enrichir par de nouveaux progres ou par

de nouveam¡ doutcs; car

les doutes couduiíenr

a

la

ícience,

( D. '].)

G

l. A N D,

en terme de

Tabletier-Cornetie~·,

efl une

eípece de pince de bois dont les machoires font plates

&

quarrées;

c'e(\

avec le

gland

que l'on

tient le pei–

gne pour le travailler.

G

l. A N D,

tn

terme de

lYlarchand de mudes,

font

deux branches faires en demi·cercle de (ooci d'hanne–

ton, de oreuds de

íoie, de bouclé,

&

que l'on met

daos les garnitures aux creux ou vuides formés par les

feflons; ces

glandr

íont faits par les Rubaniers ,

Vuycz

RuBAN.

G

1.

A N D,

(

Rt~banier

)

efl une efpece de bouton

couvert de perles ou de

lor¡gs filets d' or, d'argent,

de

íoie, de laioe ou de fil, a1•ec une tete ou ,•ra¡(ée

de la meme matiere.

&

des filets 'pendaos; ce íonr les

Tiffutiers-Rubaniers-Frangiers qui les t:obriquent.

GLANDE,

Í.

f.

terme d'Anat.

Les

glandes

font

des parties d'une forme parriculiere, qui réíulrcnt de

l'atremblage des plus petirs vaitfeaox de tous genres, ar–

teres, veines, nerfs ,

&

quelquefois de vaiJTeaux excré–

teurs

&

des lymphatiques, Elles íonr renfermées daos

des lllembranes parriculieres ; elles

~iffcreot

entre elles

par la figure,

la couleur,

&

la conliflence,

&

font

pour la plus grande partie deflinées

a

íéparer de la maf-

1e

du fang quelques liqueurs particolieres,

Voy~z

S

A N G

&

HUMEUR.

,

Les ancicns ont ero que les

glandes

ne

íervoient

que comme d'on couffinct pour íoOtenir les parties voi–

tines, ou d'éponge poor en abíorber les humidités fu–

perflues; d' nutres apres eux

les ont regardées comme

des .citernes qui contienoeor des fermens' qui venant

a

fe meler avec le Íang le

]Cttent

daos une fermentation,

duranr laqoelle il

fe décharge de qoelques-unes de fes

patries par les conduits excrétoircs qu'elles cootienoenr.

Les modernes croyent que les

glandes

font les or –

ganes qui íervent

a

Íéparer les fluides pour les ufages

dn corps,

&

ils les ont regardées comme des

ti

Ir res

dont les pares ayant différentes

fignres , ne donnent

paifage qu' aox parties fimilaires ,

Voyez:.

F

1 L T R

.~T 1 ON,

Les auteurs des derniers liecles oot confidéré les

glan–

des

comme des cribles dont les trous étanr de difiéren–

tes groiTeurs, quoique de meme figure, ne donnem

palfage qu'aux parties dont le diametre ell moindre que

le leur.

Les

glandes

paroiifenr

a

1'

reil des eípeces de corps

blancs

&

membraneux, cnmpoíés d'une enveloppe ou

tégument exrérieor qoi renferme un

titTu vaículaire .

Lcur nom vicnt de la reiTemblance qu'clles oot avec

les glands que les Latins appellent

glandes.

On a découvert a l'aide de la dilfeél:ion oo do mi–

croícope que les

glandeJ

Íont des vérirables rilfus ou pe–

lomos de vai(Jeaux ditféremment cntre·lacés; mais

les

anaromifles modernes,

&

Malpighi, Bellini ,

\Vh~rton,

Nuck, Peyer,

&c.

onr été plus avant,

&

ont décou–

vert qo'elles ne íom que des circonvolutions comiouel–

les des arteres capillaires.

V oyez

ARTe

RE.

Voici qoelle paro1t erre

leur formation: une artere

éta~t

arrivée

a

un endroit

elle íe divife en un nom–

bre iofini de branches ou d'c ramificntioos exrremement

déliées qui forment ditférentes circoovo]urions

&

des

comoors, deíquelles naiifent des oou veaux rameaux ou

vélicules qui formeor des veioes qui venan t a íe joio–

dre un peo plus loin

1

fe termindnt en des branches un

~e

u plus groJTes.

GLA

613

Toutes ces rmnificatioos, taot des veines que des ar•

teres, formen¡ des pelotoos ,

&

forment diíférentes cir–

convolurions , des angles deíquels Íortent plofieurs ao–

tres vai(feaux déliés qoi confliruent la partie la plus eí–

feotielle de la

glande,

Le íang étant porté du creur par J'artere daos le

plexus g!ondulenx , parcourr rous les tours

&

les dé–

toors de ía panie nrrérielle, juíqu'a ce qu'étant arrivé

a !a

panie veineuíe, il reworne de nouveau au crour.

T~ndis

qu'il circule daos ]es replis artériels

&

veineux ,

il s'eo abíorbe une partie dans les orífices des petirs

robes qu i íorrent de leors courbures.

Ce

qui entre de ce tluide daos ces conduits, que l'on

peut appeller

conduits (ecritoires,

efl

re~t'l

par d'autres

qui en fortcnr: ceux-ci venaor

á

s'unir, compoíent un

feo] canal appcllé

conduit excrltoire;

qui

íortant du

corps de la

glande,

cooduit

la mariere

íépan'e daos

un reíervoir deUiué

ii

la

recevoir .

Voyez

E

M

o

N–

CTOtRE.

Les

v~iffenox

fecrétoires aboutiJTeot quelqucfois eux–

memcs

ii

un reíervoir ou ils dépoíent la

liqueur qu'ils

contienneot, T e!le eft la flruélore générale

&

J'office

des

glandes,

que nous éclaircirons plus au long

a11 mot

S

E

e

R E'r

ro

N.

Une

glande

efl done un amas de diiférentes eípeces

de vailfeaux; favoir, uoe artere

&

one veine, des con·

duirs íecrétoires

&

excrétoires, auxqucls on peot aJo(}–

ter un nerf que l'oo

rrouve daos chnque

glande,

qui

efl répaodu dans toure ía íubflance, afio de lui fournir

les eíprits néce(faires pour harer la

íecrérion;

&

une

mem brane qui

íourien~

les circonvolurioos de la veioe

&

de l'artere,

&

les accompagne dans toures leurs di·

vilions les plus déliées; enfin.des vai(Joaux lymphariques

que l'on

a

décooverts daos plufieurs

gland"s. Vuyez

V

E 1 N E,

A

R

r

E RE,

N

E R F ,

S

E

e

R

E'r

o

1 R E,

Ex

e

R

E'r o

r

RE

&

L

Y M P HA r 1QuE.

On confidere

les cooduits íccréroires comme

les

principaux orgaoes de la

gland<;

car eux feu ls compo–

íent quelquefois la plus grande parrie de ce que nous

appellons

glande

ou

corps glmzdulmx.

M. W inslow croit avoir découvert une eípece de

dnvet au-dedans de Jeurs cavités, qu'

il

imagine faire

1

'office d'un filtre.

&

íervir

a

íéparer une certaine hu–

meur de

la maife commune du

íaog. N ous expoíe–

rons íon íentiment quand nous uaiterons de la íecré–

tion,

11

y

a diiférentes eípeces de

glandes

par rapport

a

Jeurs formes, Jeors flruél:ures, leurs fouél:ions

&

leurs

uíages:

on

les diviíe pour J'ordinaire en

cot?globlcJ

&

ea

cunglomlrles.

Les

glandes conglubées

ou

.fimpleJ ,

íonr cornpofées d'une lubnaoce conrinue,

&

ont une

!urface égale .

Les

glandes conglomlrécr

ou

compo(Jes,

íont un

a–

mas irrégulier de plulieurs

glandes

llm,Pies, renfermées

<laos une méme membrane. Telles fonr les

glmzdes

maxillaires .

Toutes les liqucurs íéparées du

f.1ng au moyen de

ces

glandes

ont toures différens caraélercs; aulli obíer–

vc-r-on une flruélure différenre daos chacune de ces

glandes;

les conglobées paroitrent

f~r

tout deflioées aux

vailfeaux lymphatiques.

17oyez

L

Y M P nA T

r

Q

u Es.

L a íynovie ou l'humeur birumineofe des articulations

efl íéparée par une eípece de

glande

conglomérée d'u–

nc flruél:ure parriculiere,

Voy.

S

y

N

o

v

t E

&

S

Y N

o–

v

t

A!.,

L es liqueurs qui ne fe coagulcnt pnint, fortenr im–

médiaterneot des arteres exhalantes.

Voy.

/\

R T

1!

RE.

La íalive e(l Íéparée par des

glandes

cong lomérées

que les anciens out

li

bien dilhngoées des aotres,

a

c~uíe

de leur réuniou en íorme de grappe de

railin .

1/ oyez:.

SALIVE.

Les humeurs muque¡¡[es íont íéparées preíque plr–

tout daos les linus ou

les

glandes

creu[es auxquelles

on donne particu!ierement

le nom de

folliwle

&

de

crypte' Voyoz

F

o

L

l.

1

e u

LE

&

e

R

y

p

T E '

J;:!les íoot encare íéparées par d'aurres

gla12des

appel–

lées

congl11tinées,

&

par d'aurres qu'on nomme

com–

pofées

&

par les

attra,.plcs, /7oyez:.

e

O M PO S

E.'

E S

éJ'

ArrRourE'Es.

Les

glandes

íébacées íéparent particulierement toutes

les liqueurs inflammables.

Oo d1viíe au(fi les

glandes

eo

aven~nrines

&

en

glm•–

des

perpétuelles.

On appeile

aventr~rines

les

.~lander

qui viennent quel–

quefois íous les aiffclles ou au cou. Telles íont les

é–

croilelles

&

les tu meurs qui viennent au larynx

&

daos

le milieu de la truchée mere,

·

Les