GLA
tels font eocore
lo
canal bépªtique , les ureteres , les
caoau x déférens,
&
e.
O
o
con~oit
que les
glanda
conglobées o'étanr char –
gées de l'ouvragc d'aucone fecrétion, n'ont propremen t
aucuos
canau~
fccrétoires & excrétoires; & leur mini–
fiere étant borné
a
l'afrermilfement des va ilfeaux lympha–
tiques.
a
l'affinement
&
a
l'anénuation de la lymphe.
il s'eofuit que les fecrétions
&
les excrétions s'operen t
formellement par le fecours des
glandes
cooglomerées,
&
a
l'aide des cryptes ou des follicules glanduleux-
La premiere clalfe des
gl.andn
cootien t les cérumi–
neufes ; les
glandes
de Me1bomius, les labiales, les bnc–
cales, les linguales, les épiglottiques, les bronchiques;
les
glandes
du veotricule, les mnlaires, les patatines , les
refophagieooes,
les laryogiennes, les pharyogienoes; les
glanda
des in teflios, de l'uterus, les fynovia les de Clo–
pton Havers, les febacées, les muqueufes, les odorifé–
rantes de Tyfon , les botriformes du vagin ,
&
celles
de l'oretbre.
La fecoode comprend les jugulaires, les fous-fcapu–
!aires, les maxillaires, les mefeotériques, les lombaires ,
les iliaques, les facrées, les inguinales; les
glande~
de
Cowper,
&
la
glande
de L ittre.
En fin la troifleme fera compofée de la
glande
lacry–
male, des parotides, vulgairemeot appellées
a'IJi'IJn,
de
la
glande
inoomioée , des max illaires, des fublinguales,
des
glander
des mammelles, da foie, du pancreas, des
reios,
&
des proflates .
Au furplus , l'impoffibilité de cooflater préciíémeot
le genre de la
glande
pioéale, des deux tyroYdes, du
tymus,
&
des capfules atrabilaires,
&
l'ignorance daos
laque!le oous fommes de leurs véritables ufages, m"eoga–
geroiem
a
créer une quatrieme clalle de
glandes'
que
Je nommerois
glandes anomales.
M ais la
glande
pitui–
taire efl fongueufe, poreufc; elle abforbe l'bumeur qui
vieot par 1'
infimdihnlum
.
D aos quelle catbégorie la
meme? Enfin, o
u
placer les teflicules qui forment des
glandes
conglobées, quand oo en con lidere la flruélure,
&
des
glandes
cong lornérées, lorfque l'oo en envifage
les fooélioos?
(-e)
G LA N DE', (
Manlge, Marhba/1.)
adjeélif
cm–
ployé feuleme
ot daos le cas de ruméfaélioo des glandes
maxillaires
&
Cubliogual.es,&
non dans le cas de l'en–
gorgement des autres .
17oyez.
G
A N A
e
H E ,
G o
u
R–
MI!, MoR vE,
&c.
L'état contre nature de ces glandes annonce ordinaire–
ment, ou que l'aoimal n'a pas jetté, ou quelques mala–
dies plus ou moins dangereufes; quelq ucs maquignons
oot recours
a
un artitice peu cooou pour !romper l'ache–
teur fur ce point. Auffi-tót qu'ils
s'apper~oivent
en eft"et
que celui-ci cherche
:i
s'alfllrer par le taél de la fitua–
tion aéiuelle de ces corps glaoduleux, ih glilfeot fubti–
lement un doigt íur les barres pour exciter
la
laogue
a
toutes Cortes de mouvemeos,
&
pour folliciter fpécia–
Jemeot l'aoimal
a
la tirer hors de la bouche. Or daos
cene aélion,
&
daos la plllpart des
a
utres,
la
bAfe ou
la racioe de cene partie íe trouvant élevée, elle entra1oe
nécelfairemeot avec elle celles qui y font comme aue –
nant~s,
&
cfes-lors les glandes dont il s'agit, ou s'éva–
noüilfeot, OU fembleot perdre beaucoup de leur I"Oiu–
me , en
s'eofon~ant
daos !'auge.
(e)
G LA N DE
V
E
1
Glanatica
ou
Glanali'lla;
(
GJogr.)
c'étoit autrefois une ville de Francc en Pro vence, éri–
gée dans le moyeo age; mais maimenant ruinée. Elle
étoit fur le Var, au pié des Alpes, aux contim du
comté de Nice,
&
a
8
lieucs N. O . de N icc.
JI
ne
refle plus rieo de l'aocicnne ville de
Glande'IJe
que la
maifoo de l'éveque, qui efl íuff"ragam d'Embrun . O o
Jle compte qu'eoviron cioquame paroilfes daos íon dio–
cefe;
mais il y en
a
une doot le nom efl deveou im–
mortel, paree que
M.
de Peyreíc, l'un des plus doéles
&
des plus venueux hommes de [oo tems. l'a porté.
11
mournt
a
Aix en
1637,
agé de cioquanre-fept ans.
Galfeodi a écrit fa vie,
&
c'efl un chef-d'reuvre en ce
genre .
Lo~1 ·
de
Glande'lle
détruite par les débordemens
do Var. 14 . 38'.
latit.
43d. í 9·
( D .
'J. )
G LA N D U LE,
f.
f. (
'Jardi,..)
petite glande par
Jaquel le fort l'bumeur
trop vifqueufe, afin que le íuc
qui refle daos l'imérieur de l'arbre foit plus nourriffant.
GLANDULEUX, adj.
( ll11atomie)
compoíé
de glandes.
f7oyez
G
LA N
DE.
I.;es mammelles foot des corps glanduleux .
17oyez.
MAMMI!LLE.
La fubflaoce conicale do cerveau efl
glat~dulwfe,
a
ce qu'on croit commuoémeot; mais Ruyfch qui a fait
de_
íi
belles découvertes, au moyen de fes iojeélioos ad–
m irables, prétend qu'il n'y a aucuoe glande dans ceue
•
GLA
6
I
5
partie.
f7oyez.
CE
R
V
E
A U .
L es anciens dillioguoient
une efpece de cbair particuliere, qu'ih appelloieot
cbnir
gla>zdulmfe. 1/oyez.
C
HA 1R.
Corp>glandulmx,
qu'oo oomme plus commonémeot
proftates. Voy<-::.
P
R
o
STA TE
S.
(
L)
G L A
N E R,
verbe aél.
&
neut. (
Jardinage)
fe
dit ordinaircmem des graios tombés daos uu
cb~mp
moif–
fonné, que des fe mmes vieoneot cbercher apres que les
gerbes íont liées.
Ce mot efl fynooyme
a
grapiller
,
doot on fe fert
en parlaot des perfonnes qui vicnneot vifitcr une vigue
apres que la vendange efi faite.
(K)
G
L A
R
r
S,
(LE
e
A N ToN D
t-)
Glaronen./is pa–
gus,
(
Giogr.)
le huitieme des cantoos fu ilfe1, borné
E. par les Grifons, S. par
le
canton de Schwitl ,
O.
par celui d'Uri,
N.
por la riviere de L imath . C'efl
un pays qui o'olfre qu'aff"reufes montagoes,
&
dont le
feul commercc conÍille eo fromages
nommésfcbabz.iger.
L es Suilks s'emparereot de ce pays IÍlr les Autrichtcns,
&
en firent un cantón qui n'a guere plus de
lix
lieues
de
long fur cioq de large : Zuing le y a établi le pro–
tefiaotilme. L e gouveroemen r
y
cfl démocratiquc ,
&
les éleélioos íe foot au fort. Le íéoat eft compofé de
foi:<ante-deu¡ perfonnes, du nombre defquelles prélideot
le laodaman,
&
le pro-cooful appellé 'ulgairoment le
lands-jlatthalter;
&
ces deux prélideos ne foot Jarnais
de la
m~me
religion.
Glaris
e(l la capitale de ce caoton.
(D.
J.)
G
LAR 1 S,
Glarona
(
Géo.g. )
ville de Suilfe, chef–
lieu du cantoo de méme nom: c'efl aujourd'hui ou re
tienoent les alfcmblées
~énérales
du cantan, auxqoeli<s
cheque perfonne ügée de feiu ans efl obligée d"affifler
le fabre ao cóté.
Glaris
ell compofé
de
catholiques
&
de 1-uingliens , qui y íoot ·eocore plus oombreux que
les catholiques ; ils font
le
fervice divin
tour-á-tour
daos la mt'me é¡(life,
&
viveot cordialement eofemble:
car la diveríe maniere d'enviíager
les m)'fleres de la
religioo. oe doit poiot ctre un obfiacle
a
la paix
&
a
l'unioo frateroelle. La ville de
Glaris
efl fur In perite
riv iere de L io!z,
il
dix lieoes N. E. de Schwitz, oeuf
N . O. de Cuire, ueiu S. E. de Zurich.
Long.
:>.6.
48.
latit.
47·
6 ( D .
'J.)
•
GLASeO
W,
Glarona ,
(
Glog.)
ville d'Ecoífe
daos la province de Clydale, nvec une célebre univerfi–
té; elle étoit autrefois archi-épiícopale : la ca1hédrale
fublifle eocore,
&
c'efl un benu morccau
d'
Archite&o–
re . On appelle Glafcow
le paradis d'Eco.f[e.
ll
s"y
fait un grand commerce,
a
caufe de fon pon
&
do fon
bav re; elle efl fur la C ,yde,
il
qoatre licues S. O.
de
Dumbartoo, quatoru O. d'Edimbouq¡, fix de Srerling ,
cent-qoator7.e N. O. de Londres.
L ongit.
13.
36.
latit.
jÓ.
20.
Cette ville a produit plu6eors gens émioens daos les
Sciences; Je n'eo oommerai que deux qoi fe préfentent
á
mn mémoire, Cameroo
&
Spootfwood. Le premier
s'efl difliogué par fes
remar'lues Jtrr
le
nou<~eau
tej/a–
mmt,
qui l"oot également favaotes
&
JUdicieufes; il mou–
rut
a
Montauban vers l'au
1Ó25
a
qUtltante-fix aos.
Spootfwood deviot arcj¡eveque de Sailll-André,
&
pri·
l!'"t de toute I'E colfe: il couroooa Charles
l.
en
1633,
fot lord chaocelier,
&
moorut en
1639, lgé
de foixaore–
quntorze ans . On a de
lu i une
hifhire
ercll.fiafli'!"'
d'Eco.f[e
fort efii111ée; elle s'étend depuis l'ao
203
de
].
C.
jufqu'en
tfí24.
( D .
'J.)
G LA S-HU T TE N, (
Glog.)
boorg de la haute
Hnngrie, :\ trois
lieues de Chemnit7., remarquable par
fes excelleos bains chauds, doot Tollius
a
fa ir un détail
curieux. Le mor
Glas-Httttm
tfl allemand,
&
ligoifie
des
'/Jerreries
:
mais les Hoogrois doonent
it
ce !lléme
lieu le oom de
Trplie::.,
a
cauíe de fes bains;
&
c'efi
aulfi fous ceue dénomiontioo qu'ils fotH
le plu• conous.
( D .
'J.)
G L
ll.
S T E N B U R 1,
o"
G L A S T O N ,
(
Glog.)
bourg u'Aoglernre au com<é de Sommerfet:
c'étoit autrefois une ville
&
une abbaye tres-célebre, o
u
plnlieurs rois ,
&
emr'autres
le
roi A.nhur , oot été
inhum~s.
Les mémoires de eelle abbaye
la doonet1 t
pour
la plus ancienne églife d' Anglererre.
17oyez.
le
monaftic. anglitam<m,
&
l'hift. de J"ordre de S. Be–
noit.
Oo trouve
a
Glaftenht~ri
plufieurs pyramides aotiques
dont Guillaume dé Malmsbu ry fni t mention; mais com–
me les ioícriptions ne font pas eotieres, on ne peur que
conjeélurer toiblemcnt par qui , quaod ,
&
comment
elles ont été conflrnites.
f7oyez.
Cambden .
( D .
J.)
G L A T Z, (
Glog.)
comté de Boheme fertile en
eaux mioérales: on
y
trouve quelques mines d'argent,
du