1000000038

620

GLO

3°0

Un demi-cercle de fer ou de cuivre (

figo

3o)

dont la circooférence iotérieure f01t en bifeau

JU!Ic

du diametre de la boule

confiruire o

doit etre d'u–

ne largeur

d' une épailfeur alfe'l. con!idérable pour

pou,ooir réfifier o Vers ie milieo de ce demi-cercle l'on

réferve une partie plus large percée de deux trous, pour

etre montés

vis !br un morceau de bois épais

ob–

Jong, au milieu duqael fe trouvc auffi un uou pllr le–

que! l'on fait paiTer une forte vis , poiJr fixer le tout

fur un établi avec l'écron que l'on ferrc en-de!Tous o

ce demi-cercle font anachées par-derriere au¡ poims

deux équerres vi!Tées auffi dans le meme morceau

de bois o

E F, GD

!'ont deux perites broches cylindr\·

ques

oreille, qui font partie du diametre du deml–

cercle; elles fe pourTent

fe tircnt dans un trou cy–

liodriquc;

on les fixe,

qua~d

on oveut, par le mo_–

yen des vis

F G

o C' efi de 1 exaébrude de cet ouul

que dc!pend la' préciGou des oboules que l'on veut f.ire o

figo

repréfente des c1feaux montés fur un mor–

ceau de bois taillé en coin,

que l'on vilfc auffi fur

l'établi

q~and

on veut s'en fervir oJls font defiioés pour

couper du canon de tellc épairTenr qu'il foit o

our commencer une boule, l'on prend une feuille

de cartoo de pare le plus mioce que l'on trouve; l'on

fixe fur cene feuille le fufeau de cuivre

ABe

par fon

fommet

l'on trace avec un fiiler douze demi-fufeaux

qui fe tiennent rous par le fommet o

faut enfuitc en–

duire de favon humide la demi-boule de bois; de forte

que la couche de favou foit a!Tez épaiffe pour ne pas

etre dilfoute par l'humidité du canon que

on doit

appliqurr,

de peur que la calane que l'on veut mou–

ler ne s'y auache o

L'on zpplique ceue premicre couche de fufeaux bien

imbibee d'eau fur la demioboulc, enforte que la pointe

de ce maule (

figo

20)

pa!T~

par le trou commuo

au fommet des de mi- fufeaux o Ce canon humide , o–

béi!Tant

u coup qu'on luí donne avec la main, s' ap–

plique exaélement o On retient le rout par une carde

que 1' on tourne au- dclfous du trait

A B

quí marque

l'équateur de la boule,

l'on y fait un nreud coulant

pour pouvoir la délicr quand on veut o

faut tailler enCuite vingt- quatre autres demi -fu–

feaux détachés que l'on imbibe auffi d'eau,

que l'oo

enduit de bonne calle de farine o On en applique une

nouvelle couchc; en Corte que chaque demi-fufeau rc–

couvre d' un tiers les ¡oinrs de ceux de la premiere

couche, comme on le voit par le profil de la

figo

Ayanr fait de m8me pour la troifieme couche , !' on

enduit le tout de colle;

quand ces demi-fufeaux pa·

roilfent bien unís , on lzi(fe fécher le tour naturelle–

mcnt

o 11 elt avantageux d'avoir auomoins deux maules

de méme calibre pour expédier l'ouvrage,

l'on doit

f.11re en été une provifiou de ces calones o

Lorfque la calone efi bien feche, l'ou y trace avec

un trufquin ouvert de la difiance

A D

(

figo

20)

trait qui termine la moitié JUfie de la boule o JI faut

dénoüer la carde qui maintient la premiere couche de

fufeau,

avec une lame mince détacher les bords du

cartoo de delfus le maule o Si J'on a de la peine

en–

)ever la calone, il faur frapper delfus par-tout avee un

maillet de buis ;

il cfi rare apri:s cela que

an ne

J'enleve pas: autrement ce fcroit un défaur de favon–

nage, auquel il faur toO¡ours bien prcndre garde ..

Ayant deux calones feches

enlcvo!es du moule ,

on les rognera au trait marqué par le trufquin avec les

cifeaux defiinés

cene opération o (

figo

40)

Ces calottes ainfi rognées,

on en rape la coupe

pour aggrandir la forface de la tranche,

pour don–

ncr plus de prife

la colle-forte qui doit les JOÍndre o

Sl<e de bOiS appellé ordinairetncnt

mort

caufe de fa forme déliéc vers fon milieu ,

qui a

pour longueur le diametre intérieur de la boule qu' on

veut faire, fert

allembler les deux calones o Ses

cx–

uémités doivent etre un peu fphériques ;

l'on

ré o

ferve

chaque une douille qui doit palier aotravers le

pole de chaque calotte que l'on pcrce avec un cmpor–

te-piece du diamctre de la douille o Lorfque les boules

foiH d'une grofTeur confidérable , au lieu d' un limpie

axe, l'an fe fert d'un antre (

figo 6o

)

muni de quarre

branches perpendiculaires entr' elles, qui font defiinées

foQrenir la foudure des deux calones o

L'on commence par fixer cer axe premicremeor daos

une des calones avcc de la collc-forte que l'on met

une de fes exuémités' de

me qu'au pole de la ca–

lotte oii il doit erre arrété o En fuite l'oo attache fur la

moirié des exrrémités

D, E, F,

des quatre autres

lnanches le bord de la calotte

vec de la calle- forre

GLO

de petites pointes o

Lorf~ue

cet axe

elt

ainfi fixé daos

la premiere calone, l'on fair de mCme pour

fccondc

calonc o

faut

cene opération la plus grande pram–

ptitude poffible, pour ne pas donner le tems

In col–

le-forte de fe prendrc avant que l'alfemblage foit fait o

Lorfque cet a!Temblagc efi iait,

s'il

efi r6llé quelques

cndroits de la joinrure faos colle, l' on

en inuoduit

avee une perite fpatule o La colle éranr bien durcie ,

l'on rape la foudure JUlqu'a ce qu' elle foit bien unie,

l'on

applique enluire deux ou trois bnndes de gros

papier imbibées de colle de f.1rine o

Les baules ainfi préparO:es font d'une grande folidi–

té ; mais elles feroíent encore trop groffieres , paur

pouvooir

appliquer les épreuves imprimées du

glob<

Coefi pourquoi il faur procéder

les rendre encare plus

parfaites o Pour cer effet l'on fe fervira du demi-ccrcle

de fcr doot on

parlé plus haut ; 1' on coopera les

deux bouts excédens des douilles de l'axe qui traverfe

la boule, Jllfqu'3 ce qu'ils foicnt pris jufies daos le dia–

metre du demi-cercle o L'on percera chaque bout d'un

uou tres-fin pour recevoir les petites broches cylindri–

ques du demi-ccrcle qui doivent tenir la boulc comme

daos

tour. S'il arrive que quelque petite éminence

du carton frorte le dcmi- cercle, il faur les raper a6n

que la boule n'y touche en aucuu endroit. L'on fe fert

eufbire d'une compofition de blanc dont nous parlerons

plus bas , pour enduire la boule Jofqu':\ ce qu'elle roo–

che de routes parts le demi-cercle oL'on doit obferver

n'en pas trop mettre a chaque couche, de peor qu'

ne vienne

fe fendrc o La boule ainfi enduite tour–

ne daos le demi-cercle qui en emporte le trap ; on la

retire enCuite pour la faite fécber naturellemeor.

faut

répéter la mcme opération ]Ufqu'a Ce que

!'00 OC

VO•

ye plus de jour entre le demi-cercle

la boule oLorf–

qu'elle el! prefque finie, 1' on doit éclaircir le blanc ,

en forte qu'il ne foit que comme une eau blanche on

peu €pailfe : il fert

la polir ;

le mafiic étaot bien

fe e efi d'uue. confifiance tres-dure o

Voici la maniere de préparer ce blanc ou ce mafiic ,

ll fsut prendre du bhnc en gros paias dont fe fervent

les D oreurs, l'écrafer avec un rooleau de bois

paiTcr aa tamis, poar ioavoir le plos fin qu'il efi poffi–

ble; prendre de la colle de Flandre , la plus blanche

efi la meilleure, paree qu'elle ne colore point la com–

opofition; une livre pefant de cene colle efi la dofe

pour huit pains de blanco L'on mer tretnper dans l'eau

cette calle la veille;

lorfqu'elle en bien amollie' on

la fait fondre fur un feu doux ; puis on la palfe par

un ramis, pour n'y pas lailfer de peaur qui feroient

mauvais effet o Lorfqu'eli'e efi ain!i palfée , 1' an mer

tour le blanc écrafc! dans une grande terrine propre

al!er fur le feu;

l'on

verfe perit·aopetir ceno col–

le fondue, en broyant bien le tout avec les mains

comme fi l'on pétriiToit une pateo Le blanc on le ma:

fiic étant ainfi achevé peur erre mis tout de fuite fur

les boules;

lorfqu'il efi refroidi, il faur le faire re–

foudre fur un petir feu ,

le rernuer avec un batan

de peor qu'il ne vienne

br61er o

La boule éraot entierement achevée , il ert bon de

s'afsOrer fi elle efi abfolumcnt fphérique ; elle en fcr–

vira elle·rnemc de preoveo JI la- faut remcttrc daos le

demi•cercle;

pofant un llilet de cuivre

la divifion

de l'équateur marqué fur cct infirument, l' an traccra

ce cercle fur la boule en la tournant. Si l'an divilc en –

fuile ce cercle en quarre panies égales,

que les

points oppofés foienr préfemés aux chevillcs cylindri–

ques du demi-cercle, en tournanr cene boule, l'un Ira–

cera avec le fiilet un cercle qui fera un des méridiens o

Si enñn l'on prend fur

dcrnier cercle deux poims

diamétralemenr oppofés

une difiance quelconque

des polcs de la boule,

qu'oo les préfenre de méme

aux chevilles du demi- ccrclc, 1' on rracera encorc

troifieme cercle qui doit coupcr les deux autres

leur

commune feélion, fi la boule efi parfailemenr ronde o

Telle efi la précifion

laqudle

fuis parvenu' lorf–

quc ¡'ai drelfé un ouvrier pour ces inflrumcns o

s'agit préfemcment de pofer les épreuves impri–

mées

glob<

fur cene houle o Pour

parvenir avec

f~cilité,

il faut divifer certe boule en

dou~e

fufeaux

tracer les paralleles

l'équateur' de mé:rJe que l'é:

cliprique, les tropiques,

les cercles pelaires o Le de–

mi-cercle ou inllrumem que l'on

divifé exprcs de ro

degré! ,

ou l'on a remarqué auffi les puints

des tropiques

des cercles pelaires ' fcrvira

tracer

ces cercles, en faifant touroer la boule dedans

ap–

pliquaot fur chaque divifion le fiilet o Quam

au~

douze

fofeaux , l'oo ll!vifera l'équateur en

dou~e

partics éga-

les;