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624-

GLO

té occidental feront ccus ou le foleil fe leve: les lieui

qui fe trouveront (ous le demi-cercle fupérieur du mé–

ridien (eront ceux ou

il

fera midt ;

&

les lieux qui

(.,

1rouvcront fous le derni-cercle infériour, f<rOIH ceux

ou il fera minuit: en fin daos les lieux qui fe uouve–

ront daos l'hémifphere fupérieur, il fera JOUr;

&

il fe–

ra nuit daos ccux de l'hémifphere inférieur.

T

rort'Vtr

(l qtuh tndroits de

la ttrre

une

planett,

p~r

cxemple la

/uno

,

ejf verticale un jour áonni.

1°.

Marquez le lieu de la plaoete fur le

globt,

comme

il ell dit ci-dellus.

2°.

Pone•¿ ce lieu fous le méridien,

&

marqucz-y

le degré nu elle répond.

0 .

Tournez le

glube;

les lieux qui pa(!eront fous ce

poin t font ceux que ••ous chcrche7..

La álclinai(on á'une ltotle o

u

de 'luelqut autre phl–

n(lmtHt leant

donnle,

trouver

ti

t¡tulle

partte

~t

_la

ttr~

re

/'

ltoile efl vtrtteale .

Comptez fur le ménd1en de–

puis l'équatcur vers le polc un nombre de degrés égal

a

la déclinaifon donnée: favoir, ve" le nord,

fi

la dé–

clinaifon cíl fepmminnale;

&

vers le midi, Ci elle ell

rnéridionale . Enfuite rournant

le

globt,

les

lieux qui

paffcroot par l'eurémité de cet are fous le méridieo,

1otH les lienx que l'on cherche.

D lterminer

le lieu ori

ttnt itoile, ou nutre 'orps

dleft• Jera wrtleal une ctrtaint hwre áonnic.

1°.

E–

]evez le polc fuivanr la latitude du lieu fur le midi oo

miuuit duquel oo a compté les heures.

2

°.

Porte?. fous

¡,

méridico le

lieu ou le foleil e!l

ce

¡our-1~,

&

mette7. l'aiguille fur

12

heures .

3°.

Détermine7. le lieu de l'étoile fur

la furface du

globt,

&

porte1.-le fur le rnéridien , l'aiguille marquera

la ditférence de tems entre l'arrivée du foleil

&

de l'é–

toile au méridien du lieu; rnarquez le point du méri–

dien qui repond au lieu de l'étoile.

4°.

Cherche7. en quels lieux de

la terre il ell midi

daos ce

tems- 1~ ,

&

rnettez l'aiguille fur

12

heures.

s

0 .

Tourne7. le

globe

vers l'occident jufqu'a ce que

l'aiguille ait paffé fur l'interva\le de tems qu'il y a en–

tre le poin t culminant du foleil

&

de l'étoilc,

&

pour

lors vous trou verez te

lieu cherché fous

le poiot que

vous ave?. marqué fur le méridien.

Par le meme moyen vous pouvez trouver dans que!

licu une étoile ou autre phénornene, fe leve

o~

fe cou–

che au tems donné.

P IRctr le globt áe manitre, que fous

tm<

latitudt

áonnh, lt jo/cil lclairt fu mimts rlgions álpeinta

Jur lt globe 'fll'il iclairt aéluelltmmt fur la tcrrt.

Re–

tltfie7.

le

globt,

c'e!l-3 dire élevez le pele fuivant la la–

titude du lku ; portez ce lieu fous le méridien,

&

met–

tez le

globe

au nord

&

au fud par le rnoyen de la bouf–

fole; pour lors, comme le

globe

(era dans la meme

fi–

tuation que la terre, par rapport au foleil, cclui-ci é–

clairera la meme partie fur le

globe

qu'il éclaire atluel–

lement fur la terre; d'ou il s'enfuit que dans ceue

fi–

ruation la !une éclairera auffi la rnéme partie fur le

glo–

b•

qu'elle éclaire aéluell<:ment fur

la terre.

De la

m~me

maniere en peut trouver

les lieux ou

le foleil

&

la lune fe

levem

&

fe couchem ao tems

donné.

'Írouvtr par le moycn du globt de combicn dt lima

Jwx

e~Jdrotts t¡t~clcont{ttts

fone iloignls /'un dt l'autre .

Prenez avec le campas

la ditlance des

lieui donnés,

&

porte'l.·la fur l'équateur; les <:legrés que ceue dirlan–

ce donnera étant réduits en milles, licues,&<. donne–

ront la dillance cherchée .

Voyn Harris , ChRmhtrs,

1/'olf,

&

l'ttfage

da

¡¡loba de

Bion.

( O )

Oo peut faire

la merne chofe en peu plus commo–

dément, en étendant fu r les deox lieux le bord du quart

de cercle ou font marqués les degrés,

&

en cornptant

les degrés qui y font cornpris.

G Lo

B e DE FE

u

(

Phyfi'l·)

e!l une boule arden–

te qui pour l'ordioaire fe rneut ton rapidement eo l'air,

&

qui tralne le plus fouvent une queue aprcs elle .

Lorfquc ces

globts

vieoneot

a

re diffiper, ils laiffent

quelquefois daos l'air un petit ouage de couleur cen–

drée; ils font fouveot d'une grolfeur prodi¡¡ieufe . En

1686

Kirch eo vit un 3 Leipfik dont le drametre é–

toit p'refqu'auffi grand que le dem'·<iiamme de la tone;

il éclairoit

ti

fort la tcrre pendant la noit, qu'on au–

roit pO tire fans lumiere;

&

il

difparut iofeo(iblemem.

On v:r auffi le meme

globe

daos la vil!e de Schlait'l.,

litu~e

fur les fromieres du Voigtland, fur on bras de

la ri' ere de Saal, eoviron

a

on-z;e

rnilles d' Allemagne

de Le,púk; d'oü l'on peor conclure que ce

globe

avoit

-au-moins

li1

mllle< de Hollaode d'élévation perpeodi–

cullire au-de(!us de

la Terre. Par cooféqoem

ti

on

GLO

donne

a

uo mili e

1200

pi~s

de longueor' le diarnetre

de ce

globe

ardent aura été du-moins de

33~

pi¿s · Ce–

luí que Balbus Vtt

á

Boulogne en

1719,

etolt beaucoup

plus gros; foil diametre paroiffoit égal

a

celur _de la

pleine tune; fa couleur étoit comme cdle du camtre ar–

dent,

&

¡enoit une

lumiere au

!Ti

éclatanre que celle

que répand

le

toleil

lorfqu'il ell prefque levé: on y

remarquoit quatre gouf!rcs qui •<;>miffoient de la

~umée

,

&

l'on voyoit en-dehors de pemes flammes qUt repo–

foient de(!us,

&

qui fe 1011oient

e~·haut; f~

queue é–

toit fept fois plus grande que fon dtametre; ti creva en

faifnnt un bruit affreux .

On voit quelques-uns de ces

globcs

qui s'arrctent en

un endroit

&

d'aotres qui fe meuvcnt avec une grande

rapidité .

11;

répandcnt par-tout ou ils paífent une odeur

de

foufre brOié , qui décele leur nature . Ces

globo

font fans doute une efpcce de nute entiere , dont la

plus grande partie efi de

loufre

&

d'

nutres rnatiercs

combufiibles, car la couleur blanche camfrée indique

une

compo~tion

, le foufre ne donnnnt qu'une ftamme

bleue. Toutes ces matiere

raffemblées prodnifent une

ellervefcencc, fuivic d'inflammation.

e fluid

e

ardent

pretlé de toutes pam par l'air, autre Buide, s'arroodit

eij

gfobe,

comme cela ne manque pas d'arriver

a

!OUS

les fluides qui nagent dans d' nutres .

Eflais de Ph)'fi–

'1'"

par M. Mutlch.

art.

1694-

&

jiov.

M.

Mulfchenbroek con¡eélure que le phtnomenc lu–

mineux obfervé par Montan

olÍ

en

1676 ,

éroit un

glo–

be

de cene efpece. Cette maiTe de lu miere traverfti la

mer Adriatique

&

l'ltalie,

&

fit entendrc du bruit par–

deffus IOUS

les endrous ou elle palfa '

fur- tour

a

Li–

vourne

&

co Corfe .

On voit par ce récit, qu'il

y

a quelques-uns de ces

globcs

qui ne font point de bruit ,

&

d' autres qui en

font: ce dernier cas arrivc .fur-tout dans les tems ora–

genx . On a pluíieurs obfervations des

globcs

de

feu

tombés

avec

bruit daos le rems qu'il tniíoit des éclatrs

accompagn~s

de

tonnerre ,

&

fouvent ces

globcs

ont

caufé du dommage . On peut

en voir le détail daos

M. Tvluffch.

effais dt Phyfi'l'"•

§.

1716.

La rnatiere de ces

$/obes

en évidemment la meme

que celle de l'éleélricné .

Voye~

done

C

O

U P F O U–

D Ro

y

A N

r,

E

r. E e

T

R 1

e

r

T

ti,

F

hu r,:' L

1!

e

r

R

t–

Q

U E,

&

fur -tout

M

E' r E'o R

l!

S

f.:/

TON N E R Re .

(0)

G

Lo

BE, (

Scienu Jcs Embl;m.,

.)

Le tems tenant

entre fes mains un grand

globe

,

déúgne le

globe

de la

terre, qu'il reo forme eo lui, pour ain!i dire, paree qu'

il regle conlointement avec le foleil, la do, ée des heu–

res

&

des jours ,

&

qu'il eogloutit tous les évenernens

de cetre durée . Daos d'autres emblemes, la Providen–

ce porte une baguene dont elle femble toucher un

~lo­

be,

pour rnarquer qu'elle gouverne le monde

(D.'].)

G Lo

BE, (

llrt numifmat.

)

Sur les médailles , le

glube

~

la main d'un prioce e(l le fymbole de fa puif–

!aoce;

&

lorfqu'il paroit of!rir le

glo/Je

~

ceur qui !ont

au rour de lui , c'efi pour déli¡;ner que comme maitre

du monde ,

il e!l en meme

tems !e di!lributeor des

graces . La ba!Te flatterie a imaginé ces fones d'emblc–

mes pour les emporeurs romains .

(D. '}.

)

G

L

o

DE

DE FE

u ,

(

llrtificicr.

)

On appelle 2infi

une forre d'artitice fphérique, ou par fon effet, ou par

la figure de fon cartouche.

G LO BO S 1TE S ,

f.

f. pi. (

Hi[l. nat L)'thol

)

nom que l'on donne

a

des coquilles pétn6ées qui fom

renflées par le milieu ,

&

fon femb lables

á

des noix ,

Elles ont ordinairernent une ouvertore fort

large,

&

des tubercules

a

la partie fupérieure . Wallerius,

minl–

ralogi(.

GLOBULAIRE,

f.

f.globularia, ( Hifl. nat.

bot.)

genre de plante

a

fleur ' compo(ée de plufieurs

fieurons qui n'ont qu'une levre,

&

qui fonr découpéi

&

foOtenus chacon par un calice .

11

fort du fond de

ce enlice un pi!lil qui entre daos la parrie

inf~rieure

du

fleuron,

&

qui devient une fe menee rentermée daos u–

ne capfule formée par le calice du fleoroo . Les capfu–

lcs portent fur un placentn , qui nccupc

le milieo du

enlice common . Tournefort,

tlljftt. rti hcrb. 1/oye:z:.

PLANTI! .

( 1)

GLOBULE,

f.

m.

(Phy_/ir¡)

Cigniñe

a

lalcttre

un pttit globe.

Ce mot _e!l d'utage en l\ledecine, peor

clprtmer les petnes

p~rtres

rondes

&

rouges do fang,

voye~

r

arti<le

IJIII

futt.

&

Defcartes a

dono~

ce nom

aux petits globes de maucre fubtile, qoi forment ce

qu'il appelle

fon feconá illment .

C'e(l dan\ la preffion

des

globula

qo co'!lpofent ce fecoi!d élément , qo' il

fait conllfler la lu011ere

f/oye;;

CA

R

TE'~¡

AH

¡

S

'111

&

Lu-