Table of Contents Table of Contents
Previous Page  647 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 647 / 922 Next Page
Page Background

GLO

pour le cercle polaire, cclle de 23 d

7,

c'ert-a-dire qu'il

faut roO¡ours prendre 13 tangente du complément de la

dirtonce du porallele

:1

l'équatcur;

&

l'on aura fucceffi–

vernent les ctntres de tous les paralleles.

Les méridiens fe traceroot, en divifant chacun de ces

ares de paralleles en trois parties égales ,

fi

on veut a–

voir ces méridiens de 10 en 10 degrés ou en íix par–

ties égalcs , pour les avoir de

í

en

í

degrés ,

&

en

¡oignam ces poinrs de divifions par des lignes droires.

11

ue rcfie plus que l'écliptique

a

tracer . Pour cela

il faut conlidérer que l'écliptique éranr un grand cercle

qui coupc

le

glob<

en dcux parties

~galcs,

&

qui e(l

incliné

il

l'équareur, la moitié doit s'en trou ver dans la

partie fupérieure de fix fuíeaux,

&

l'aurre moitié dans

la par tie inférieure des IÍI aurres. C'c(l pourquoi il fau t

prendre les rrois premiers fuíeaux qui fonr compris en–

tre le poinr

é~uinoxial

Y

&

le point fo!Oitial

<!9 .

D ivifez en degrés un des demi·méridiens qui fait une

Pllrtie de la circonférence d'un fu feau ; par

c~emple,

lB courbe

11 E

(

fig.

4 ) du

yer

fufeau

A E B

qui paf–

fe par le poinr

é~u1noxial

Y ,

&

qui fera aufTi le pre–

mier

m~ridien

fur

le

glob<

.

Prenez fur ce méridien

Ud. 16. que vous porterez de

B

en "

fur

les cour–

bes

BE, B F

des deux premiers fufonux ; porte"L de

e

en

b

10d. 38. fur

les courbes

e

F,

e

G

du fecond

&

du troilieme fufeaa; port<"L enfin 13 18. de

D

en

e

fur fa courbe

D G

du troilieme fu feau .

Joignez ces poin1> par des lignes droires, elles vous

donneront un quart de l'écliprique ; les trois

aurr~s

quaus

fe décriront de meme . en partan! roil¡ours du premier

&

du t8o< méridieo, qui fonr les colures des équi–

noxes.

Tous ces cereles étant tracés, l'on diviíera, fi

l'on

veut opércr avec eraéhude, chaque fufeau de degré

en degré, tant pour les méridiens que pour les paral–

leles;

&

l'on deffinera les elites, les rivieres, les iles,

en un mot tour ce qui peut e111rer de détail dans

la

com

1

>ofitioo géographique du

f.lob<

terrcfi re, d"apres

les

mémoire<, les carres les plus ex3étes ,

&

les obícrva–

tions )es plus autentiques. Ce ddfein du

glob•

terrefire

étant fa it. c"efl

BU

graveur enCuite

a

le meure íur le

cuivre pour l'ex écuter .

T oUtes les opérarions précédentes íont communes aux.

glob<r

céleOe

&

terreflre;

il s'agir cependant de

con–

venir pnur le célefle du calcul door on doit re íervir

pour y placer le1 étoiles. Comme l'on a remarqué pout

les étoile< deux mou vemens principaus, l'un d"Orieoc

en O ccident fur les poles du monde ,

&

l'aurre d'Oc–

cident en Orienr fur les potes de

l"écliptiq••e: le pre–

mier don•1e les afeen tio

11

droires

&

les déclinaifons des

étoiles (

voyn:.

A Se

E N

S t o

ll D R O

1

T

E

&

DE e

L I–

N A

1So

N ) ;

&

le íecond leurs longitudes

&

leurs la–

titudes. D ans le prcmier cas, les ccrcles qui nous ont

donné pour le

globe

terreOre les longitudes

&

les lati–

tudes, fe convertil!ent Cur le

'ílabt

célellc en aíeenfions

dro1res

&

déc!inaiíons;

&

L

équateur avec l'écliptique

auronr la meme diípofition.

Mais

fi

!' on re fert des longitudes

&

des latitudes

céltiles , pour lors le cerc!e qui nous

t<rvoit d'équa–

teur rur les fuleaux dn·

globe

terrefire. deviendra l'écli–

ptiq ue fur ceux du célelle;

&

l'éq uatcur fe 1racera íur

ces derniers, comme l'éclip1ique !"a été fur les pre–

miers. D aos ce dernier

cas

,

íuppoíant les courbes des

fufeaux rracées , il ne s'agir plus que de donner une

méthode pour décrire

les colores dcs équinoxes , les

trop1ques du Cancer

&

du Capricorne ,

&

les cercles

poiaires.

Pour rracer

le

co!ure des équinoxes, il s'agit de trou–

ver

les poinrs oii ce cercle coupe la parr'e fupérieure

des trois premicrs fufeau;,

&

par conféquent la dirtan–

ce

de ces points

:1

l'écliptique;

ce

qui s'opere aiíément

par la Trigonométrie fphérique (

voye<.

T R:1

c.

o

N

o–

M E T R 1E ) ,

en dilanr: le linus rotal ert 8 la tangen–

te de

66.

31. inclinaifon de

ce

colore 3 l'écliptique,

cnmme 30

&

6o

dc¡:rés pnur

11

B

&

A

e

(

fig.

í· )

font

a

49d

&

63"

iO.

Porrnnr done 49él depuis le po;nr

B

juíqu'en

a

a-

des

circonf¿rences

BE, B F

des deux premiers fuíeaui ;

pouanr auffi 63d 3' de

e

en

bb

íur les circonférences

e

F,

e

G

cu

li:cond

&

rroilieme fuíeau;

&

enfin 66d

~2·

de

D

en

e e

fur la circontérence

D G

du rroifieme

rufeau , les !ignes droites tirées par ces ¡mints donne–

ronr le quart du

col

ure . 11

faut répéter la meme opé–

ration pour les rrois autres fufeaux qui Cuivcnt,

&

agir

de m¿me poor la panie infbieure des fix aurres .

Quanr aux rropiques, l'oo prendra ,

fi

l'ou veut, cer

Tomr

f/ll.

.

GLO

6I9

luí do Cancer qui fe trouve dans la parrie fupérieure

des fufeaux . L'on fair qu'il rouche l'éclipuque au point

marqué

~

ou

11

.

En partalll de

ce

poinr, l"on por–

tera 3d 13" de

B

en

a

(

fig .

6.

)

fur les círconférences

B H, B l

des deux

¡ en

fuleaut; nd

n'

de

C

en

b

l(rr

les circonférenccs

e

1,

e

K

du fecond

&

rroitieme fu–

íeau; lfd 46' de

D

en

e

íur les circonférences

D K,

D L

du rruiliemc

&

quarriemc fu fea u ; 37J lf' de

E

en

d

fur

EL

,

E M;

44·

39·

de

F

en

e

Íur

FM

,

F N;

en fin 47d fur

G N,

circonférence du dernicr fu–

feau: ce qui fair la mouié du rropique. La meme o–

pérarion fe fait pour le tropique du Capricorne, en ob–

lervant qu'il doit toucher

1'

édiptique au poinr oppofé

au premier,

&

~u'il

doir fe rracer

d~ns

la partie infé–

rieure des fix nutres fuíeaox.

Le cemre commun aux ares qui doivenr paffer par

les poiots correfpondans d'un méme fufeau, fe rrouve

de

ce

ue manie1 e . L'on ¡oint ces deux poin1s, tels que

A,

",

par une ligne droite, au milieu de laque!le on

éleve one perpendiculaire indé6nie. L'on prend enCuite

avec un campas la Jnngueur de la tangente de. 66d 31'

proportionnelle au rayou du

glob<;

l"on pofe une polO•

te de ce campas íur un des poinr;

A

de la courbe

AH,

&

de l"autrc poinr 1' on trace une íeétion; 1' on fait la

meme chofe

a

l'au1re point

A

de la courbe

B H,

&

le

point d' intcrfeétion qui re

trouvc dans la perpcndicu–

!aire cO le centre de !'are requ is.

A !'!gard des cercles pelaire , il fuffir d'en tracer la

moitié , tnuchant le pole de !' écliptique au poinr

K

.

L"un portera 43d de

11

en

g

íur la courbe

AH

du pre–

mier fu fea u

AHB

;

48. 44· de

B

en

b

for les courbes

B H, B 1

du premier

&

du íecond fuíeau; en fin 6fd.

18' de

e

en

i

íur les courbes

el, e K

du fecond

&

rroilieme fufeau. L "on troovera les centres des ares qui

doivenr pafTer par ces points

g

h, h

i, i

k,

en prenant,

comme ci -deffus , avec le cbmpas la longueur de tan–

gente de 13d 18' , elle fera le rayan des cercles qui

doivenr palfer par ces points.

Ces fufeaux do

gluúe

céleOe érant done confiruirs a–

vec roos

les cerclcs dont

il

dott

~rre

compoíé , 1' on

divifera !OUS

fes para\Jeies

a ]'

écliptiquc OU

latitudes ,

de mome qoe les longitudes célertes. de degrés en de–

grés. p.our pouvoir poíer les étoiles

a

leur jurte place,

conformémenr aux meilleurs catalogues que 1" on en a

fairs ; l'on enveloppe enfuite les amas d' étoiles appel–

lécs

confttllaJiom,

daos des figures d' hommes

&

d'a–

nimaux dont on efl convenu; enfin l'on 3J00te

a

cha·

que étoi!e., dirtinguée íelon fa grofTeur' les caraaeres

introduits par Baycr, doot les AOronomes font uíage

pour pouvoir fe reconnoitre dans leurs obfervations;

&

le deffein do

globe

célerte ert enrie rement fini.

D es deus mérhodes de placer les éroi!es, íavoir par

les aícenfions droites

&

déclioaiíons

&

par

les longi–

tudes

&

latitudes cé!eOes, la derniere e(\ préférable par

le tems

&

le travail q.u'elle épargne; d'aurant plus qu'

il nc faut qu'a¡nilrer aux rabies calculées par longitu–

des le nombre de degrés

&

de minutes , eu égard au

rems auquel ces rabies onr éré calculées,

&

a

raiíon

d'un degré en 71 ans; au lieu que par les aícenfions

droires

&

les déclinaifons ,

il faur calcoler le lieu de

chaque étoile pnur ces deox ob¡ers difieren<. Or, quand

on íeroit afsilré de n'avoir poin t fait de faote dans fon

calcul, il e(l toil¡ours cerrain que \' épargne du

tems

auroit été un gain plus conlidérable..

D<fcription áe

la ml<h<>nÍ'f'" áo globo

.

Daos la

confiruétion méchanique des

glob<J,

ríen n'eO plus ef–

fenriel qoe la précition dans

la rondeur

&

la monture

des boules. C"c(l

~

l'expéricnce ¡oinre 3 la théorie que

j"ai de ces infirumens, que je íui1 redevablc du détail

dans lequel Je vais entrer.

Les outils néceffaires qui entren! dans la main-d'c:eu–

vre d'uo

gloh<,

ne font pas en grand nombre .

11

faut avoir premieremcnr un demi-fufeau

ABe

de

cuivre ou de fer-blanc , proportionné aux boules que

l'on veur confiruire .

11

ert la pninte du fuíeau ,

B

e

fon pié de diametre; il faut

y

laifTer enviran un pouce

&

demi de plus que la moitié de roo grand

are .

Fi–

gr~re

t.

Planche

/l.

1°. Une ou plufieurs demi-boules

11 Be

(

fig .

1.)

de

boÍ> b1en dur, tel que des íouches de racines d'or–

me torrillard' qui ayen! été long-tems cipoíées au ro–

lei!, pour ne pas érre fu¡ettes

a

fe fendre . Ces demi–

boules doivent erre portées fur un íeul pié> quand elles

ront perites;

&

fur rrois piés. loríqu'elles doivent fer–

vir

a

faire des groffes boules.

11 B

ert un trait daos le

plan de l'équateur de la boole,

&

~

foo pole

e

e!l u–

oc poiote.

l iii

2

3°. Un