GLO
&
L
u
M
1
r
R
r .
Les
globrtfu
de D efcartes forn
a
u·
JOUrd'hui peu e
o
honneur, meme parmi Ce
UX
qui fui·
vent fa philofophie lur d'aucres point>.
(0)
G Lo
n u
LE, (
Phyfiol.)
ce terme e(l employé pour
d~figner
de perites panies arrondics en forme de fphe–
re, de globe, qui ftottent daos la féro!ité qui conflicue
le véhicule du faog, de la lymphe, du laic, du chyle,
&c.
C'efl de la ditférence de ces
globuler,
qui font rou·
ges dans le faog, blanchftcrcs dans la lymphe, que dé–
pend la ditférence conliflance, la ditférente denficé de
ces humeurs . Ces
globuler
ne peuveot etre difliogués
les uns des autres , lorfqu'ils forment une mnffe
liqui–
de, que par le fecours du microfc6pe.
Les plus bellcs
&
les plus curienles obfervntions
a
ce fujet, fe crouvcot dans les ceuvres de Lcwenhoeck,
&
daos les mémoires de Gafpnrd Banholin , fils de
Thomas ,
ioférés dnns
les aé\es de Copenhague,
vol.
1/l. obf
3·
Voyez les articla
L
Y M P
HE ,
S
A
N G.
(d)
G LOBU LE U X, adj.
(
Phyfir.)
compofé de
globules: ainíi on dit une mntiere
globulmfe,
pour di–
re une matiere compolée de partics décachées , qui ont
la forme de petits globcs .
GLOCESTER,
Cla~dia
Cajlra, (Géog.)
&
le
Glev11m
des anciens ; ville d' Angkrerre, capitale du
comcé du méme nom , avec un éveché fu!Iraganr de
Cantorberi, fondé par Henri VIII. en
lf54 ·
La caché·
drak efl
tres-b~lle.
Glocef/er
efl íur la Severne,
3 28
licues N. O. de Londres ,
8
S. de Worcefler.
Long.
1
5'·
26.
la
e.
p.
r6. (
D
J.)
G LO CE S TER- H
l
RE,
(Giog.)
province rnn–
ritime d' .'\nglecerre, fituée le long de la Saverne qui la
traverle. Elle
e(!
bornée au S. par le Sommerler-shi–
rc, E. par Wi lt-shire
&
Oxford- shire, N. par War·
wich-shire
&
\V,ncel!er • sh're,
O.
par Henford- shire
&
Monmouth- shirc. La province de Glocdlcr a t 30
milles
de
tour,
&
contient enviran
8oo
mille arpens .
Elle efl belle·, fertile en parurages , abonde en blé, en
lames, en bois, en fer, en acier , en ccdre,
&
en fau–
mon. Elle efl
le lieu de
la demeure des anciens Do–
bunes; Atkins a donné
1'
hiCloire de ceue province :
Glocefler en en la capicnfe.
( D.
J.)
GLOGAW,
(LE
DucHE')
Giog.
duché con–
tidérable d' i\llemagne daos In Siléfie, aux confins de
la Polugne.
11
comprend pluGeurs vil les,
&
un grand
nombre de villages. Zeyler en donne l'hi!loire daos fa
topogrnphie de la Silélie. Un ufage parriculier dans ce
duché, c'efl qu'ii l'égard
.ie
la fucceffinn des ficfs, les
filies fuccedent au défaut de
fils, prt!férablemenc aux
autres parens
&
collatéraux.
(D.
:'f.)
GLOGAW,
(legrand) Geog.
11
y
a deux villes
de ce nom en Siléfie, qu'on di (lingue par les épitheres
de
grand
&
de
petit Glogaw.
Le
grand Glogaw
,
Glogaria
, anciennement
Lt~gi
drmum
efl une ville furte en S1léfie , capirnle du du–
ché du 'meme no
m.
Elle efl l'étape
&
le grenier des
prOVÍOCCS VOIÍJnrs ,
a
caule de
1'1
f•rtilité de fon
ter–
rein , qui n'efl guere inférieur
a
cdui. de B_reslaw: c'ert
aulfi la villc )a plus
peupJé~
&
Ja JllleUX
f11uée Je
!Oll·
te la Siléfle. Elle e(l fur I'Oder,
a
18
lieues
N.
O.
de Breslnw,
20
N. E de Gorlitz,
46. N . E.
do Pra–
gue.
L0>1$.
33· 48.
lat.
fl.
40.
Le
peert Glogaw
efl
11
deux
Jieljes du grand
Glo–
K""'•
&
ne mérite aucun détnil.
(D.
J.)
GLO!RE, GLOR !EU X, GLOR!EU–
SEMENT,
GLORIF'IER,(Gramm. )
La
gloire
efl la répuration jointe
a
l' eflime ; elle efl au
'l'ome
f7
JI.
(1)
Jc ne puit pas
comprendre
pourquoi on clife , que l'firce fuprC
..
me, ou Oieu ne
putlf~
pas avoir de l:t glolre. Je
¡me
le
teé}eur
de
r~A~chir
que
!;1
gloire _n't:A: a,utre. chofe que la notice
rep~ndu~
prtrmi
l~s
hommes de.s a8:ton.s, qn:thtés
&. :mribuu
d~
cehn qm
•'appclle glorieux,
&
qui conn\1
par
les autres
méntl!
tl'étre loul:,
efttmé, auffi bien qu'admiré. Dieu
dmnc
en (e
fnif.1nt
connotrrc
::mx hommes moyennant fes :utribnu .
pour
cela fe
f.lit
voir
?UX
ho~ml.!s
la gloirc de .
Oi~Lt
prt:Cque rcp_etl..oe
d:m'
totn.e
la. fJmre
Ecmurc. Et comme Du::u
t~.d
txtra
princlpalement fe
fu1l
votr avec
In
tourepuiil"llnce.
les
onvr.1ges
auiTI de
routc:puiiTnnce
foor
ceux:
d~na
lefqueh
fpecialement écl:ne la gloire
de Dieu.
P~)Ur
cela _on
dlt dans
l~s
Pft:numes.
que le.s
Cicux r:tconrent
la
glo¡re de
Daeu
&:
_que la
t~rre
eR:
rcmplie de
la
gloire de.
Dieu. Notre.
auten
r
de~
voa
réA.6:dur,
CJ,U'cn
Dieu,
ad
fntr;~,
ne
peut .
p:ts
arnve!
::1.11:un
ch:mgcment,
pu1fque
les
a&ions
de Dicu
.sd
•nrra
font mfi.mcs.
ct1Cocidlcs •
pc!t~tuel\el
8c
imn~:~
1
w
111
s;
mai$
la
gloire en On!U ft:
contider~
ad
tAlrrS.
&
relativcment aux
cré:uures,
qui conrc:mplent
la
gloire
de
Dieu
dan5
fes ami
bu~
m
3
nifeRés par fes opérations
·
On
appelle aWii.
dao•
la
fainte ·.licriturc
¡:loire
<le Dieu la ma.
GLO
625
comble, qunnd
l'~dmiration
s'y JOint. Elle fuppol'e toll·
jours dl!s chofei éclatante!ll, en
aéhnlS ,
en
venus
t
en
raleos ,
&
ruGjoors de grandes ditlicultéi fornh>mees .
Céliu, Alexandre onr eu de la
glo;te
.
011
ne peut
goere dire que Socra<e en ait eu; il nuire J'eflime, la
v~néra~iou
' la
p
1
tté ,
l'indignadon comre
re'\
ennc:tnis
;
mais le ccrme de
gloire
leroic
impropre
a
Ion égnrd .
Sa mémoire
en
relpcé\able, plíldlt que
gloríet~Je.
Arti·
la eut beaucoup d'éclat; mais il n'a pomt de
glutre,
paree que l'hifloire' qui peut-etre' fe· trompe ' ne luí
donoe point de verrus . Charles X
1
l.
a encere de In
gloire,
paree que fa valeur, Ion delintérelfcmem, fa
libéralité , om été extremes. Les fucci:s Cuffil'ent pour
la réporuion , mais non pas pour la
ghire
. Cellc
de
Henri l
V.
augmenlc tous les Jours, paree ·que le tems
a fait connoltre toutcs ((:s
venus,
qui étoit'nt
incom–
parablement plus grandes que fes défaurs .
La
gloire
efl auffi le partage
des
inventeurs daos les
beaux A
m ;
les imitateurs n' unt que des applaudiffe–
mens . Elle efl encore accordée aux grands
talcns ,
ma's
d~ns
les
arts
fublimes. On dira bien la
gloire
de
Virgile, de Cicéron, mais .non de Manial
&
d' Aulu–
gellc.
On
a
ofé dire
In
gloire
de D ieu;
i1
crnvaillc pour la
gloire
de D ieu, D ieu
a
créé le monde ponr fa
gloire:
ce n'efl pas que I'Erre fupreme puiae avoir de la
glui·
re;
mais les hommes n' ayant point d' expreffions qui
luí conviennent , employent pour
luí celles dom
ils
íoot les plus Bnt<s. ( r)
.
La
vaine
gloíre
efl cene petite arnbition qui fe cou–
tente des npparences, qui s'ttale dans le grand fafle,
&
qui ne s' él
e
ve jamais aux grandes chafes . On a
v(\
des fouvérains qui ayant une
gloíre
réelle, ont encare
airné la vaine
gloire,
en recherchant
trap les
loüan–
ges, en aimnnt rrop l'appareil de In repréleotation.
La fau!fe
gloire
tient fouvetlt
ii
la vaine, mais fou–
veut elle fe porte
3
des exces;
&
la vaine fe renferme
plus daos les petiteiT'es. Un prince qui mettra fon hnn–
neur
a
fe venger , chachera une
gloire
fauffe plOcót
qn'une
gloire
vaine
.
l:'air• gloír<' [aire vanitl' fe faire honneur
'
re
prenneut qiJelquefois daos le méme (eus ,
&
onr auffi
de
feus dicférens. On dit égnlemcnt,
il filie gloirf, i/
fait vanitl, il
Ji
filie honmttr de fon lttxe, de fa ex·
eh:
alnrs
glo;re
fignifie
fnttff< gloire .
11
faic
gloíre
de
fuuffrir pour la bonne ca
u
le,
&
non pas il fait
<~tmieJ.
l l fe fair
honnmr
de fon bien,
&
non pas il fair
gloi·
'
re
ou
vanieé
de loo bien .
Rendre
g/oire
fignifie recouno\tre, attcfler .
Rmdez
gloir~
ti
la vfrité
,
reconnoirfc'l.
la
vtrité.
llll Ditu
'!"'
vour
[rTV<Z,
princeffe, rendez g!oire
( Athal. ) ,
anellez le Ditu que v0u1 ferve1. .
La
glo;re
ell prife pour le
cid ;
i1
efl au
féJOUr
de
la
gluire
.
0 ¡)
le
condt~ifez-Voll!?
...
J
la mort ...
.l
la l(loíre,
Polkuete.
On ne fe fen de ce mor pour défigner le cie\ que
daos notre religion . 11 n' efl pas permis do dire que
Bacchus , H ercule , ftlretlt
re~us
daos In
gloire,
en pnr–
lanr de leur apothéofe.
Glorimx,
quand il efl l'épithete d' une chofe inani–
rnée, efl toG¡ours une loliange, bataille, paix , arlaire
glorieufe
. R aog
glorimx
fignitie
rang
<levé,
&
non
pas
rang qui dorme d• la gluíre
, mais dans lequel on
peur en acquérir . H vm me
gloriwx
, elprit
glorimx,
efl tOUJOUrs une inJure;
i1
ligoifie celui qui fe doone
il.
K k k k
Iui·
je~é.
l'écl:l.t ,
Je
conége. la pompe :wec l:tquelle
Di~u s'd~
fuit
votr en 'Juelqlle m:tnie:rc
:¡u¡¡:
yeux Jes mortcls,
&:
en ce
(en~
qu.:l–
qur:foí5 les t'rophctcs difcnt c.l'avoir vít In gioire de Dien
&.
que le
temple é-levé
(Htt
Snlom·on
fe rernplit de la _gloi:c d_u Scigne ..ur
·
Or _commc b majefté
,
&
13 gr.,
11
d
cur d~ On u léf,m
~on~o1rr.c
fpecut.lemem en
Cic:l
ame
ames
dt5
cornprchcnftn.au>
d\!·l:t
IJ
enfu\[
qne le fiége
heurCUX
Je
CC$
dprit1
(~
dit p.u antonomMiC
Ja
gloire.
On dtt pouuanr
qu'
1
m
Jrnvaillt
poM
In
J.lon·t "'
Dl~t•
.raree 911'on
l.t–
c_he
tl'~ug~cnwr
la pompc,
.1~
m.:ajeAl:
&
t'éda~
de
D•t-u
quon¡~·e~tC
neur a hu avec l'accompllilement
de
(~5 prcc~pn:.J, :tVc~
lmuta–
tion de fes venus
dont
Dicu
eft le
tft:5~parfatt
cxempl;urc
&
én
avan~ant
fon colt; principJ.lemem :tuprC'
11!§ vrais
ador::ucurs.
·Le Sniccrus dans fon
néfor ecdéllnllique obferve,
que le Fil
de Dieu
auffi.bicn qne
le
S:tinr-Efpri.t
fonc
appellb
gloire
de Dan1
par
pluGcurs
Peces Grco dont r.'lppone
l~s
témoignages. L:t ma–
nifdl:<nion de
l'une
&
t·.,,ttre Perfonne futte
nu
monde
pour
le!
(,tU–
ver rend plus écl:ttantc la gloire e:rterne de Dlcu
qui,
paur
ce Jou–
ble titte eft
bcaucoup plus adoré, 10tH!
8c
admiré par les borome.t .