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GLE

yant arriver, le dc!pouillerent de rout ce qu'il avoit de

manc i,

&

l'admirenr au nombre des dieux marios .

Apres rour

ce

détail, on ne peut plus confondre no·

rre

Glar~cM,

dieu marin dans la fable,

&

furnommé

glorieulemenr daos I'Hifloire,

Glarum le P ontique,

vee les autrcs

Gla11cuJ

dont nous ne parlerons pas ici,

quelle qu'ait été leur célébrité : on le difl ingoera done

fans peine de

Glaucm

fils

de M inos, recond rni de

Crete; de

GlaruuJ le Génlreux,

perit-tils de Belléro–

phon, qu' Enéc vit daos les enfers parmi les fameux

guerriers; de

Gla11ctu,

fils de Démy le, qui s'acquit

tant d"honneur par res viétoires daos les jeut gymniqucs;

de

Glauou ,

fils d'Hyppolite, étooffé daos un tonneau

de miel

&

reiTufcité par Efcul3pe;

&

en fin de

Glaucru

J'argonau te, fils de Syfiphe, qoi fot déchiré, (elon la

fable , par fes jumcns qo'il nourrirfoit de chair homai·

ne; ce que Palép

hare

explique de

les dépenfes excel·

lives

en

chevaux.

q.ui

le mirenr a la mendicité; folie

qui fut 1' occaóon

do

prov erbe latín ,

GlaucuJ alter,

qo'on a depuis lors appliqué

a

tous ceux qoi re ro ineor

en ce genre de magnifi cence.

( D .

'J.)

G LAURA, (

Hift. nat.

&

Chimie)

c'ef!le nom

qu' Augure!, le Lucréce de la philo(ophie hcrmétique,

donoe au birmurh.

Voy.

B t s Mur

H .

Paracelíe donne le m€me nom

a

un ambre qui n'efl

pas encare mar .

G

LA

Y E U L, C

m.

gladiolru,

(

Hifi. nat. B ot. )

genre de plante

a

fteor monopétale . liliacée. faite en

forme de tuyau par le bas, éva(ée

&

divifée par le

haut en deux levres dont la rupérieur en pliée en gout·

riere,

&

l'inférieure découpée en cinq parties . Le ca·

!ice íoOrient

la

fieur,

&

devien t en fruit oblong , di·

vifé en

trois

IO¡(eS ,

&

rempli de

íemences arrondies

&

eoveloppées d' une coelfe. Chacune des racines de

cene plante en tuberculeu(e, charnue,

&

íoOtenue par

une aurre racine. Touruefort,

inft. reí herb. Voyez.

PLANTE . (/)

G

LA

Y

E

u

L,

F

LA

M BE,

ort

l

R

t

S, (

Mat . med.

)

Voyez.

1

R

t

s .

-

G LA

Y

E

u L

P

tJ

ANr,

(

B otan.

)

e(pece

d'iris (au–

vage

a

fcuilles puanres .

Xyris,

D od. Mar

t.

1.

Bauh.

L ob. Call. Camer . Ger. Raii ,

hift.

U go,

offic. gla·

Jiol!u fa:tidus,

C. B. P.

30.

iriJ f<l!tidi.J!ima , fe

u

xi·

,.j¡,

in(\.

R 360.

iriJ fuliis en(iformibuJ coro/u/lis

im·

1

bubibus , pettJlis

inrerioribus

~

longítudine

jl1gmatiJ,

L ion. Hnrr. Ciiff.

19.

Sa racine efl dans les commencemens ronde ii-peu·

prCs

comme un oignon ; elle devient en fuite cour·

bée, genouillée, s'enfonce en rerre , poutle un grand

nombre de fibres lougtJes, entre-lacées, d'un goOt tr es·

acre: elle ¡elle q•Jan tité de feu illes longues d'un

a

deux

piés , plus étroites que celle de l'iris commune, poi

tue.comme un glaive, d'un verd noiriitre

&

luifanr, d'u·

ne odeur puante cummc la punaife, quand on les froue

ou qu'on

les broye daos la main.

Sa rige s'éleve du milieu des fcuilles; elle efl droi·

te, li!Te, porte au íommet des Aeurs fernblables

a

cel·

]es de l'iris , reulement plus perites, compofées de fix

pétales, d'un pourpre rale, tirao t fur le bleuihre.

Lorfque ces fieurs font pa(fécs ,

il

leur fuccede des

fruits oblongs, anguleux, qui s'ouvrant daos leur ma·

turité en trois cndroits, comme ceux de la pivoine ,

montrent des íemences rondeletres, grolfes commé de

petits ppis de couleur roogc ,

&

d'une faveur acre

&

brO ianre.

L e

g layeul-puant

croit airément par-tou r, aux Iieux

hu mides , le long des haies , daos les buis taill is , dans

les brotlailles,

&

d•ns les vallées ombrageu(es; il

tleu·

rir en

1

uin

&

J

uillet,

&

fa remence mürit en AoQr

&

Septembre .

Sa racine féchéc

&

pulvérirée,

a

la dore d'une drag·

me ou deux, dans un vébicule convenable, en un puif·

lanr bydragogue, mais qu'on employe rarcment , par·

ce qu'on en conooit de beaucoup meilleurs. Needbam

&

Ilowles en fon t un grand éloge daos

les écroüelles

&

l'aflb rne hu mide: mais l'expérience n'a point juflifié

leurs

élo~es.

(

D .

'J. )

G

L

A

v

Eu L

p

u AN

T, (

Mat. med.

)

La racioe

&

la íemence de cette plante, tonr diurériques

&

hydra·

gogues; elles ronr vantées par quelques auteurs con rre

l'hydropilie, les ob!lruét"ons

les rhumatifmes, les é–

croüellcs,

&

l'aflhme humid'e; mais routes ces verrus

parriculieres n'onr ríen de réel

du-moios de conflaté.

Ce remede en tres . peu uli té; on pourroit ce¡1endan1

l'employer dans le cas de néceffi té contre les affeét ions

qui iodiquenr l'emploi des hyd rngogues.

a

la dofe d'un

ou deux gros en décoélioo.

(b)

7

ome VII.

GLI

617

G L

E

BE,

(.

f. (

'Jurifpr.

)

fign ifie

le fond d' une

terre;

il y avoit ch ez le1 Romains des e(claves qu1é·

toien r attachés

a

la

glebe,

&

que l'on nommoit

fervi

gleb.e ad[cripeitii;

il y a encore daos quelques provin–

ces des rerfs

auachés a

la

glebe. Voyez

Es e LA vEs

MORT AIL

LABI.ES

&

SERFS.

Parmi nou

s il y a e&

rtains droits iocorporels qui foot

attachés

a

une

glebe .

c'efl-a-dire a une terre dont ils

ne peuvent erre réparés";o tels que le droit de Ju(lice,

le patronage. (

d )

G L E N E, r.

f. (

Anaeomie)

efl un nom qui re donne

a une ca vité de moyenne grandeur creufée daos un os

daos Jaquel le s'embolte ou efl

re~

O quelqu'aurre os, ce

qui la diflingue du cotyle, qui efl une cav ité plos gran·

de

&

plus profond"e • de(\inée a la méme fonét ion .

Voyrz

CoTYLE, CorYLO"iDE , GtENO"iTE.

(L)

.

G L E N O

1

DE, adj.

en dnaeomie,

efl le nom que

l"on donne

a

la cavité que l'on remarque

a

l'angle an·

térieor rupérieur de l'omoplate.

Voyez.

O

M

o

P

LAr E.

(L)

G LE S U M,

í.

m.

(Hift. nat .)

nom donné par plu–

fieurs an ciens naturali(les,

a

l"a.mbre J3UOe

OU

au ruc–

CÍn.

Vopz

S

u e e 1N.

G LE

T

TE,

í.

f.

(Chimie , M hallurgie)

nom que

les Moonoyeurs donnenr quelq ucfois

a

la litharge;

ils

nous vient des

A

llemands qui l'appellent

glotte . 1/oyez

L

t

T

HA

R G E.

Artic/e de

ji¡J.

DE

V

1 L L

tER S.

GLETSCHERS ,

( Hifi. nawr.)

nom que l'on

doooe en allemand aux montagnes de glace de la Suif·

fe,

&

aux phénomenes qui les accompagnent; oo les

no mme en

fran~ois

glacierJ. Voyez

G

LA e tER S.

G L

l

M M E R, r. m. (

Hifi. nae. Minéralogie)

c'efl

ainfi que les miné ra logifles all.emands nomment la pier·

re talqueure

&

luirante, que l'oo déligne communé·

ment par

le nom de

mica. /?oyez

M te A.

G L

l

P HE

ou

G

L Y

P HE,

f.

m. du grec

glyphi1 ,

gravure ,

t<rme d' /lcbiteé!ure;

c'en généralemeot tou r

canal crcu(é en rond ou en onglet, qui ferr d'ornemenr

en Architeéture.

Voyez

T R

1G

L

1 P HE .

G

L l SC

0 -M A

R

GA, ( Hift. nat. Min lral.)

ce nom

a été employé par Pline; M . W al lcrius croit qu'il a

voulu défigner par-la la maroe blanche ; d'autres pen–

fent que c'efl la craie .

G L

l

S S E', í. m.

(

Danfe)

en terlne de D aníe; .le

pas

gli{fé

(e

fait en paiTanr le pié doucemem devant

íoi,

&

en rouchao t le plan cher rri:s-legerement . On doit

entendre que ce pas e!l plus lenr que ti

l'on porroit le

pié fans qu'i l touchar

a

terre: aioii

glif!er

figni6e

un

pas trh·lent.

Ce pas

fait en partie la perfeétion du

coupé.

G L

1

S S

E

R, v. neut.

(

M échan.)

íe dit quand un

corps

íc

meut íur une fur face plane, de maniere que

la meme partie ou le meme point du corps rouche to(l.

jours corte furface: c'e(l ce qu'on appelle en M échani·

que,

{uperinuJ!tu radens

.

Si fe corps le meut lur une rurface plane , de ma·

niere qu'il npplique rucceffivemcnt

a

ce.tte rurface dif·

férentes parti

es

o

u différeos points, on dit alors que le

corps

rorde

:

il en efl de meme s'il íe meur íur une

Íurface courbe Íur laquelle il applique tOfijours la me·

me partie; car alors

il

ne peur fe mouvoir fans rour·

oer au-moins en partie; de maniere que

fa partie fu.

périeure a plus ou moins de mouvement que ía par·

tie inférieure. relon que la rurface efl convexe ou con·

cave . Le mor

glijfer

pris dans le

rens le plus exaét ,

fu ppoíe que tolltes les parries du corps fe rneuvent d'un

mouvemenr égal, c'ell-a-dire décrivenr daos le m

o

me

tems des lignes égales

&

paralleles .

L oríqu'un corps e(\

frappé íuivant une direétioo qui

pa!Te par ron centre de gravité,

&

qui efl perpendicu·

!aire

~

l'endroit frappé de

la íurface du corps, ce corps

tend

a

re mouvoir en

glif!ant.

&

il

fe mouvroit en

effer de cette maniere, Ji

les afpérités de fa furface

&

celles de la lurface Íllr laquelle

il

íe meut , ne

l'obli·

geoient quelquefois

a

rourna.

Voye>:.

Ro u

LE M

E

N

T'

FROTTEMENT

Ro uE o'ARrsrorE,

&c.

(o)

,

GLISSON

(

eAPSULE DE)

Anatom.

Glií–

íon, doéteur

&

profelfeur en Medecine daos l'univer–

lité de Cambridge,

&

membre du collége des mede·

cins de Loudres, a compo(é un

traitl

rur les parties

coutenaotes en général,

&

en particu lier fur celles de

l'abdornen, avec un

traie<

rur le ven tricule

&

les in·

teflins: il a donné íur·tout une

anatomie

tres·exaéte du

foi~

. On appelle l'efpece de membrane qui enveJoppe

1

i i

i

les