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6IS

GLO

les voilfeaex do foie

&

les unie couc énfemble,

cap{~tlt

de G/iffo". V ole::.

F

o

tE •

G LO BE ,

m

terme de Glomltrie

,

el1 un cc.rps

rond ou

l?hériqu~,

appel\é plus commonémeoc

[phcre.

Vaya:. S

1'

HE RE •

t\u re11e

1~

moc

[phere,

entant qu'

il

lignifie un

globe,

ne s'employe guere qu'en Géomé–

trie : daos les aueres fcieoces ,

' mme la Phyfique, la

1\]échanique,

&c.

~m

die

globe

Oti'>e que

fphere,

lorf-

qu'on veut exprimer un corps

rfJitement

&

éga\ement

rond en cout feos.

Oo regarde la cerre

&

l'cnu comme formanc enfcm–

ble un

globe

que nous appellons le

globe terr.¡lre

,

&

que les Lacios ont exprimé plus propremenc par

orbtJ

t<rraquruJ

.

Voye:r.

TE

R

RAQuE'.

Ceue fuppofic'on ne f1•Jroi1 i:tre fort é\oignée de

la

véricé: car quoique les mefu res des degrés nous ap–

prennent que la cerre n'efl pas parfaitemeot ronde , ce–

pendan! la figure qu'elle a efl atfez peu éloignée de la

figure fphérique, pour qu'on puilfe la regarder comme

telle.

Voyrz

Gr. o

BE,

(

Aftronom.

&

Géog.

)

(O)

G Lo

B

l! ,

(

Aftronom.

&

Glog.

)

On appelle

globe

cllcjle

&

globe terreflre

,

deux inrlrumens de Mathé–

matique, done le premi<r fert

~

repréfenter la farface

concave do ciel avec fes conrlel\atioos;

&

le fecond

la

furface de la terre , avec les mers, les iles , les

ri–

vieres, les

la

es, les vil les,

&<.

Sur !'une

&

l'autre,

\'on trouve décriccs plulicurs circonférences de cercle

q ui cépondent 3 des cercles que

les Arlronomes ont

imaginés pour pouvoir rendre raifon do méchanifme de

J'u nivers.

L'on en diflingue dix principaux, favoir fi x grands

&

quacre pecits; les premiers font l'équateur, le mc!ridien,

J'écliptique, le colure des fol(!iecs, \e colure des équi–

noxes ,

&

l'horifon ; les íeconds font les tropiques du

cancer

&

do capricorne ,

&

les deux cerc\es pelaires .

V oye:r.

ceJ

moti

.

L e

globe

&

la fphere different, en ce que le

globe

e!l plem

&

la fphcre évuidée .

Voye:r.

A

R M

t L

LA I–

R E.

Nous ignorons par qui

&

en que! tems ces in!lru–

m ens onc. été

i~v~~cés

:

il

e!l certain cependant qu'on

en conn01!fon 1 uultcé du cem• d' Archimede. Strabon

liv.

!l.

p.

116.

nous parle d'un

globe

de Craces com:

m e d'un moren cri:s-avancageux pour repréfenter'au na–

t urel \es parues C'onnue de la cerre. Ce Craci:s étoit de

Mallos en Cilicie ; il avoit été malcre de Panretius de

R hodcs, qui vivoic

130

an,' avanc

J.

C.

Les principaux

glabeJ

que l'on connoi!fe depuis le re–

nouve\lement des Scieoces en E urope , fonc ceux de

T ycho, célebre a!lronomc, donc un de quatre piés fcpt

pouces une ligue de diametre, fuc exécucé en cuivre

que M Picard a vQ eo

1671

~

Copenhague, daos l'au:

dicoire de l'académie;

&

un aucre qui par fa g randeur

énorme frappa d'étonnemenc le czar Pierre le Graod:

douze perfonnes peuvenc s'afTeoir dedans aucour d'uoe

tablc,

&

y fa•re des obfervacions ; il fue craoíporcé de

G ouorp a Pttersbourg, o

u

M. Delisle

l'a!lronome

die l'avoir vO

&

orienté lui meme.

'

'

L 'on connolt en

Franc~

les beau!

globu

que

le

cardinal d'Ecréc

fit exécucer

&

dédia

a

Louis XIV.

i,ls onc douu.

pi~s

de

dia~ecre.

lis avoient é¡é placés

a Marly, mat

s lis O

nt prélencement

a

París daos la bi–

blioche.que. du

R.oi.

Corouelli fe fignala par des

globu

de croJS p1és

h~

n

pouces de diamctre, pour \'exécucion

defquels l_es prm.ces de l'Europe foufcrivirent; le céle–

!le

fuc

fau en 1· rance,

&

le terre!lre a Venife. A u

commencemettt de ce fiecle , Guillaume Delisie en com–

pofa d' un pié de diametre. Les plus nooveaux en fin

font ceux qui furenc faits par ordre du roi

&

publiés

en

17p.

L ' Aoglecerre a vQ ceux de

Sen~x

célebre

:i!lronome ;

&

l'on altead les nouveaux donc 'la (ocié–

té royale de Go11ingue avoic publié le projet de fou–

fcripcion, Iorfqu'elle rélidoic

a

Nuremberg.

II

íeroic inu cile de s'écendre davancage couchant cou–

tcs

l~s ~ifférences

Cortes

?e globu

qoi onc été publiés

depUis; 1ls

font p!Ocóc 1ob¡ec do commercc de

leurs

auceurs , que la preuve de leurs connoifTances daos la

compofition de ces ouvrages.

ll convieot p10c6c de

tr~iter

de la

con!lru~·on

de ces inllrumens; ¡e la di–

!lmgue en deux par11es, \'une puremeot géométrique

&

l'aucre méchaniq ue .

'

L1 premiere donne la méchode de difpofer fur une

furface plane tes élémens qui conllituem la furface íphé–

n que du

globe;

&

la fe conde donoe la conrlruélion des

boules

&

do tour ce qui ea conceroe la montare pour

faire des

glabe<

comp\ecs .

'

Si l'on confidere uoe boule dont les deux po\es fonc

GLO

marqués,

&

dont l'équaceor e!l divifé en 36o degrés;

les cercles qui palferont par les deux poles

&

par cha–

cun de ces dcgrés, reofcrmeront un efpace qui va coQ–

jours en diminuant depuis l'équateur ¡ufqu'3 l'un

&

l'au–

tre pole: c'e!l cet efpace que l'on appelle

fufcau

11

s'agit de crouver les élémens de la courbe qui renfer–

me cec efpace.

11

femb\e que plus on muhiplieroic ces

fufeaux, plus on approcheroit de l'exaélitudc : mais la

pracique contrcdit en cela la théorie; c'e!l pourquoi l'on

fe comente ordinairement de part3ger

1'

équaceur en

douze parties égales.

Pour tracer /u fufeaux.

Tire?. la droite

A

B

(

fig.

1. ) ,

éga\e au rayoo du

globe

que vous voulez con–

!lruire.

Voyez

la

PI. a'e1 globu,

a

la fuite des

PI. de

Glographie.

.

.

Du point

A

comme centre, décnvez le quart de ccr–

conféreoce

ABe

,

c¡ue vous di viferez en trois parcies

égales aux points

D, E.

Tirez

BE,

corde de creme degrés .

Coupez en deux également au point

F

!'are

BE.

Tire'/. la carde

B F;

elle fera la demi-largeur do fu·

feau,

&

trois fois la corde

BE

de creme degrés, don–

ne•~

la longueur du meme fu feau .

1\ s'agic préfen temenc d'en décrire la courbe : pour

y

parveair , cirez la droice

G H

égale

a

deux fois la cor–

de

B F

de quinze degrés.

Fig.

r.

Elevez fur le milieu

l

de celle ligne

GH

la pcrpen–

diculaire indéfinie

I K.

Porte 'l. fur cette perpendicu!aire trois fois la loogueur

de la corde

e

D

de la premiere figure, de

30

degrés :

favoir de

I

en

L,

M,

N;

&

fubdivifez chacun de ces

cfpaces en trois porties égales , elles vous donneronc fur

la ligoe

I K

un poioc

1

o,

20, 30,

&

e.

de chacun des

cercles paralleles

a

\'éqnaceur.

D écrivez enfuite

fur une ligue égale

a

G

I-1

de la

fig.

2.

une demi-circonférence

G O N

(

fig .

3· )

Divife1. chaque quarc de cercle

G

O, NO,

en neuf

parcies égales, c'el1·a-dice de

10

en

10

dcgrés. Par ces

divitioos corrcfpondances

10 , 10; 20, 20,

&c.

tirel

des lignes para! le les au diametre

G N.

Portez la moitié de chacune de ces cordes íucceffi–

v~menr

fur les lignes parallelcs qui coupent

la

ligne

1 K

(

fig .

2 . ) .

Par exemple, \a moicié de

la corde

10,

10

du demi-ccrcle (

fig.

3· ) fur la premi<re pa–

rallele

a a

(

fig.

2. )

de

10

en

a

de parr

&

d'aucre; la

m oicié de la corde

20 , 20

fur la feconde parallele

b

,

b,

&

ainfi de fui te ¡ufqu'en

N .

J oignez cous les points

a,

b,

e,

d,

e ,[,

g,

b, N,

par des lignes droices, vous aurez la courbe chcrchéc

du demi-fufeau.

L'oo remarquera aifémenc que celte courbc fera d'au–

t•nc plus

¡u

!le, que l'on aura diviíé la ligne

l N

(fig.

2. )

&

la demi-circonférence

G O N

(fig .

3· ) en un plus

grand nombre de parcies .

11 e!l avantagcux de cracer ce fufeau en cuivre, pour

le faire auffi ¡u!le qu'on peor le defirer. Ce fuíeau é–

tanc done aiofi conflruic , il fauc

tracer fur une feuille

1

de papier une ligoe indéfinie , fur laquelle l'on portera

12

fois la largeur

G

I-1

du fufeau,

ti

on la faic de

30d;

o u 24 fois, fi elle comprend

1

.f

d.

Vous divifere'l. chaque cípace en deux parcies égales;

&

par cous ces points de divifion vous éleverez des

perpendiculaires. Pour lors,

ti

vous pofez avec préci–

fion ce demi-fufeau de cuivre, enforce que fa bafe con–

vienne avec la ligne,

&

fa pointe avec \a perpendicu–

Jaire qui combe fur le milieu de chaque douzieme par–

cíe de ceue meme ligue, vous cracerez les courbes des

fufcaux.

Pour décrire fue ces fufeaux les ares qui font parcie

des cercles paralleles a \'équaceur, divifez en neuf par–

cíes éga\es chacune des coorbes qui forrncat la circon–

féreace des demi-fufeaux; par ces poincs d" divifion

&

ceux de la ligne du rnilieu de chaquc fuícau faitcs paf–

fer des porcions de circoaférence de cercle, elles feront

les parties des paralleles cherchés .

1\

e!l facile encore de crouvcr les centres de ces ares

par le moyen des

tangentes (

'VOJ<Z

T

A N

G

E N TE )

calculées de

10

en

10

ou de

5"

ca

.f

degrés, eu égard

au rayan du

globe

que l'on veuc con!lruire. Pour le

8o• para\\ele, il faac preodre avec un compas fur une

échelle ou fur le campas de proporcion la longucur de

la tangente de

10

degrés, pofn une pointe du compas

for la ligne du milien du fufeau au point du 8oe para\–

lele,

&

porcer l'autre poince de ce campas fur la

m~me ligne, proloogée aucam qu'il en fera befoin; cecce

longueur donnera le centre de !'are propofé. Poor le

70<

parallele, il faut prendre la tangente de

2

o degrés.

pour '