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GEN

gue;

il

faot eneo(e donner une attention p1rticulicr

~

wutes les corrcf,·oudances des porties du difcours ,

&

w

nbferver avec 10i11 tous les dfets.

(E. R . ll1.)

G

E

N

1

T O ll' E

S

,

f.

f.

pi.

ltrmc ,('

/lnarumie

,

qui s'cntend quelquefois des tenicules de l'homme, par–

ce

qu'ils cnntribocnt

a

la génération .

Voycz

Tes

r

¡–

cutF.(L)

GEN

O

U,

f. m. (

/lnat.)

partie du corps humaio

lituée onréricurement entre la portie (upéricure de la

J3tnbe

&

la pmic inférieure de la cuitre ,

1'

os du

g•-

11011

o

u

la

rotule.

f/oyt:r.

Ro

r

u /,

1!.

(

L)

c.;

1!

N

o

u , (

JI'T,mig•,

Mari<bal.

)

partie des jambcs

antéricures du cheval.

Elle

en formée principalement

de fept os d'un tres· petit vol ume,

&

qui lui foot pro–

pres

&

particulicrs. Ces os par lefquels le cubitos ou

l'avaut·bras fe trouve 10int au caoon, font d1fpofés de

maniere qu'ils compofcnt deux rnogs;

il

en en quatre

a

u premiu,

&

trois au fccond; ils fembleot néaumoins,

attcndu l'intirnité de lcur union qui ell affermie par de

forr. lig,mens, ne fnire eofemble qu'un feul corps,

a

l'etccption

de

l'un de

ccux

du premier rang qoi parolt

érrc détaché des nutre< ,

&

d' oll. réfulte une érnioence

en·ardcre.

11

fert d':mache

1t

un ligament contidérable

qui

fe ñxc

eocore

&

d'une nutre part,

il

la partie fu–

p.!rieurc do canon

&

aux

pcrits oOelets oppofés

ce

dcrnier os . De-la !'arcade ligamemeufe qui livre paffa–

ge aux rendons fléchiOeurs du pié,

&

il

laquelle le pe–

rit

o~

détnché dont il s'agit conrribue, vil une ñnuofité

cuufidérnblc que l'on obfervc

~

fa partie interne . Cet

n!Temblnge

de

petites pieces otreuíes ne peur que rendre

cwe aniculation extri:memenr libre

&

mobile.

En la confidérant extérieurcmcor, on doit obferver

d'abord que la

b~auré

de

f.,

conformation dt!pend de

la régularité de

(¡¡

proportion nvec la ¡ambe .

11

faur

encare remarquer que la rondeur

&

1'

enAure de cen e

pnrtic annouccnr preíque rnOJours des ¡ambes travail–

lüs;

il

en en de

rn~me

Jorfqu ' elle fe trouve dénuée

d<· poils dan• ln pnrtlc

nnt~rieure.

Si nénnmoins !'ani–

mal •'ell courouué en mmbant,

&

r.

la eh Ote du poil

ne peut poiut étrc nrtribuéc

a

quclques nccidens exrra–

ordinoircs, o u

n

quelques heurts daos l'écurie, conrre

l'auge, oa nilleur•, centre un corps dur quelcooque.

Souvcnt autll on

npper~oit

une for\e d'inégalité dnns

l'unc des ponions latérnles do

gcoort,

plus communé–

mem cn-dedans qu'en,·dchors ,

&

il

mefu re de fon u–

nion avec le canon. Cene iné'galité efl une rumeur du

Jnon

me

me dé!lgnéc par le nom d'

offtlrt

,

&

dont

les fuites IX les pl<lgrcs nc peuveot ctre que fune!les ,

puiíqu'elle tcnd

:1

Jétruirc le mouvemem aniculaire,

&

3

rneure le chevnl hors d'état de íervir.

Tour

g<nort

qoi n•en pns eftñcé, c'en-n-dire, fur le–

qucl l'os de l'nvant-bra; ne rombe pas perpendiculaire–

ment, ell véritablement défetlueux. Datls cct étnr l'a·

nimal ell: dit

nrqr¡J

ou

bra.fli~otlrt

;

nrqoé , lorfque fa

j.1mbe n'cll en quelque fn\OO courbée en are, que con–

féquemment

il

un travail eKceffif, snnoncé d'ailleurs

par fon dge,

&

par une infinité de maut qo' un exer–

cicc vlolonr

&

ourré peut nttirer

&

produire ;

br..fft–

~·~~1'1,

lotrque cette difformité lui ell nnrurelle. Ce dé–

out cll plus

e!Tcnti~l

dnns le premier que d!!ns le fe -

cond; cnr l'un cll cotiercmeot ruiné, mais il

fa

m con–

venir auffi

a

l'égard de J'nutre, que vQ

CCIIC

lnu(fc po–

filian du

gmou,

In JBtnbe perd confidérablement de la

force qu'elle nuroit duns une fituation perpeodiculnire.

Jl

en de plUS des

ChCVOUX

d011t les

gtnottX

fe

r3p–

p10Chent, IX fon t extrcmement fer rés l' un cootre l'nu–

tre, randis que

l~urs

piés dcmeurem écnrtés. Ces Cor–

tes de

grnon>.·

font appellés

geno11x

d.

ba.·uf,

&

ce vi–

ce doir tOl)lours cltre imputé

il

la nnture.

Enfin

il

n'arrive que trap fréqucmment cn-nrriere

&

dsns le plis de cette nrriculntion , de.s cfpeces de cre–

va(fcs que

1'

on nomme tantót

maltmdrts

,

tantOt

ra–

ra.

Quclquefois la panie la plus fubtile de 1' humeur

qoi

y

donne Jieu s'étnnt évaporée

&

diflipée par la voic

de

la

fuppurntion , In portie la plus groffiere fe c!urcir ,

&

forme une efpece de tumeur cnpable d'embarrnrTcr

&

de

g~ner

le

ffiOllVCtnCnt

0

&

arfe~

douJoureufe pour

OC•

c:aflonner une claudication .

Voyrz

lVI

A.

LA N D R Es

&

.R t\rss. (•)

GEN o u, (

JII.,ttg<

. ) EI preffion par Jaquelle nous

défig~on

le pli ou In courburc qne 1' on donne qoel–

quefots aox bra!lches du mors en- avant ,

&

enrre le

coudc

&

la gnrgouille . C'ell ordinnirement dans la p;¡r–

tie

~u

plus

é~inente

de ceue courbure, que l'ceil defli–

nl! a recevotr par un tOUliCt la chainette IJ plus élen!e,

fe

uouve placé.

V

1'<-l:

l\1

o

R

• (,)

G

E.

N

o u ,

(

1\larill<

)

ce foor des picccs de bois

GEN

SI9

trcs·conrbEs qoi s' empatent fur les varangues

four–

cats, c'dl-a·dite, que le

gmou

en placé

a

lo rnoit

t:

de

fa loo¡;ueur fur le cOté

de

In vnrangue , oú il crl

al~

fujcui pnr de fom

clou~

rivés qui percent toutc l'é–

parlfeur de la varangue

&

des

gmotJr;

aioli la varangue

dl alon¡;tc de la moitié de la longueur do

gmo;.,

qui

prolooge verticalement le conroor do vaiO'eao.

O o dilliogue

ces

pieces en

genoux

de fond

&

gmoux

de revers.

Les

genoux

de fond s'a!fembleot fur les varaogues de

food, de

fa~on

qu'nynnt leur convexité au-dehors do

vailTcau , ils en augmen rent les capncités.

Les

gmor1x

de revers font ntremblés fur les varan–

gues acculées

&

fnr les fourcats; mai1 comme Icor con–

,·cxité en en-dedans do vailfeao , ils en diminocnt la

C3pacité.

f/oy•z PI.

V.

fig.

r.

les

genot<x eotb

"-7·

&

daos la

PI.

IV.

fig.

1.

••téJ

27.

1/oyez

auffi

PI.

VI.

fig.

Óf.

la forme de cene piece de bois qui dans les

vailfeaux du premier rnog doit nvoir on pié deux ou

trois pooces d'épailfetlr fur le droit . (

Z)

GeN o

u,

r.

m. (

Hyár.

)

ell la pattie

no -

detrous

d'u n niveau qui le foutient ,

&

qui (en

a

le monter

a

u

moyen des douilles ou

fe

forment de longs batons fer–

rés.

Voytz

D oU t L!.ES

&

GENOU

(ArtJ.) (K)

GEN

o o , (

Econom.

ruflit¡.

) fe

dir en pnrlaor dts

grains tels que le blé, l'avoioe

&

au

tres ; ce font des

nreuds qui fe voy

cm

le long de leors riges,

&

qui lor–

veor bcaucoup

ii

1

es faire croirre ,

&

il

Icor douncr

alfe-z. de force pour fe foO tenir .

(K)

• GEN

o

u,

f.

m. (

Arts mlrhanit¡llci

)

efpcce d'af–

femblagc de pieces de fer, de cuivre,

de

buis,

&e.

dont

le no m

a

été pris de In nawre du moo• ement des pt<–

ces aOcmblées. Si on corps coocave

dt

6~e

&

fe meo t

fur un corps convexe embolté daos

fa

enviré, ces corps

foot arfemblés

&

fe meuvcnt

il

gctJot<.

Quelquefois

on

limite ce mouvement ; en d'aurres occafions on lui

bi!~

[e

toure J'étendue qu'il peut nvoir . Le mouvcment

i

gmo11

ell trcs-doox,

&

l'arrat en en folide, paree qu'il

dépend de l'applicntion exaae de deux

rurt~ces.

GE N

O

U

1

L LE RE ,

f.

f. (

Art. mili:.

)

daos

l'arrillerie erl la pnrtie bafi'e de l'embraíure .:!'une banc–

rie: ell e a depois la plate·forme jur<¡u'a l'ooverrure de

J'embrafo re doux p!és

&

demi de haut ,

&

m~me

juf–

qu':\ trois piés. Elle fe uouve immédiatement fous lu

volée de la piece; fon épailfcur qoi cll un t!lfcinage ,

e n la memc que celle des merlons

&

le rene de l'é–

paulement . Elle fe nomme

genot~i/lr,.e,

paree qu'clle

fe trouve

a-

peu- prcs

a

la hauteur du geuou.

Vo)'tZ

BArrER t E.

(Q..J

GEN out

L LE RE,

en &trine de Botticr,

c'eft la

partic d'une botte qui furpatrc la lige ,

&

enferme le

genou. 11 y en a de plutieurs formes , qui tirem Icor

nom de la choCe

11

laquelle elles reffemblent le plus ,

comme

chaudrons,

á

bonnets,

&c.

Voy<::;

>JOI

Plan–

rbr~

&

leur 'xplt<ation.

G

E N

o u

1

t, l.

E

(l.

E' (

Arrifiee

)

les

x<nottilleni

font

pour l'srtifi¡:e d'enu , ce que les ferpentcauK font pour

J'anlfice d'ait; on les employc

~

garoir les pots

a

íeu,

les ballons d'eau IX les barrils de trompe; on les nom–

me nufli

áauphi>u

&

rannrdJ;

lcur effet el\ de ferpen–

rer fur l'eau , de s'élancer

3

plufieurs reprifes eo l'air,

&

de fioir par c!'dater nvec bruir . On donne au> car–

touches lu longueur de ncuf diametres intérieurs , non

compris In gorge,

&

on les charge íur ut¡e pointe de

culot qui air d'épairfeur le quart du meme diatnctre.

Apres trois charges de compoútioo, on

y

met une de·

mr-chnrge de pouffier ,

&

ninfi en continuant de rrois

char¡;es en trois chargcs,

&

Jorfqu'on a sncint la hau–

teur du feptieme diametrc, ou frappc uo rampoo fur la

compolition,

00

le perce avec le point;on

~

arre!'

011

met un peu de pouffier daos le trnu,

&

oo y

v~rrc

de

la poudre graioée ce qu'il

en

peut tmir , en rél<n•an t

de la place pour un tampon dont on la couvrc,

&_

pour

l'étranglemeot. On anache enfilitc le fourreau Cor ce

m~me

bout de la fufée; c'en uo cnnouehc

~uide:

fon

mmce, de m<me grolleur que

lo

fuf~e,

&

lerme pnr

un bout, foir par un úranglemeot, ío11 P,ar un rond de

canon callé delfus · on le décoopc par 1nutre boa! en

pluficurs

lan~uettes

; oo (ait enrrer la fofée daos ccue

parrie découpie qui fert

a

couder le fonrre3u : ceue

coudore doit former un angle d'coviron cinquame d -

grés, ou le

Ji

e delfus avec

~e

gros

ñ

1,.

&

on col! e

une baode de pnpier

f~r

In h.garure; le lourreao , n.o.n

compris la Jig31ure, dott

31'011

de Joogueur la monr6

de cclle du cnrtoocbe, oo les eogorge

&

on les amor–

ce comme les Jels .

out miticc d'esu doif etre todnit de fu'f poor em–

Pt·