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516

GEN

des ailes

&

des amibu1s , q•1i fervent dans les orne–

mcns

i

reprélen1er le> venu,

&

les pal!ions , comme

ccux qui foo1 peints p1r Raphael dam la galerie du

vieux palai> G higi

3 R o

me.

JI

>en fati de bas·rcliefs,

comme ceux d.: marbre b·1nc dans le 1re01e·deux lym–

pans de la colon nade de

V

afailks, qui fon1 par group–

pes,

&

!iennen1 des a11riburs de l'am >Ur, des Jeo•, des

plairir; ,

&c.

On appelle

génio fleruoniJ,

ceux don! la

parlie

i~térieure

fe 1ermioe en nailfance de rioccau de

f<uillages , comme daos la frife du frootifpice de N éron

:1

Rome ,.

f/oyo:. nos Planch. d'/lrchit.

O o fe fen au

tli

du mo1 de

glnie,

pour déGgner le

feo

&

l'invemion qu'un archü éte, un del!ina1eur, dé–

C<>ra!eur , ou IOUies au

~res

Anilles mellen! daos la dé–

c oralion de leurs ouvrages; c'ell une partie tres-nécef–

faire dans I'Archi1eéturc. Un humme fans

glnie,

quoi–

que muni des précep1es de Con an, va raremen1 loin:

l a diverfi1é des occafions

&

le dé1ail immcnfe d'un ba –

riment , exigeot abfol ument les difpofitions oa!Urelles,

qui foiem aidées d'uo exercice laborieux

&

fans rela–

che; qoali1és effeolielles

a

un archi1eéte pour méri1er la

confiance de ceux qui !ui abaodoooeo1 Jeurs imérets •

f/oyez

A

R

e

H

1

Te

e

T E.

G •

N

1

E

en Peintllre. Voyez

PE

1

N Tu RE.

G E N

1

O G L O

SS

E, adj. pris

[.

e11 tfnatomie ,

fe

dit

d " ''"

paire de mJ i'cles qui preooeot Jeur origine de

la partie imcroe de la fym phi[e du m nt;>n, au-detfous

{jes génio-hyo'id:ens; ils s'élargilfent enfui1e,

&

vont

s'macher

:l

la ba[e de la langue .

Voyez

L A

N G

o

f!,

M €

N ToN . (

L)

GEN 1O -H

Y

O 1D 1 E N, aj.

"'

tfnatomie,

fe

di! d'un murcie de l'o< hyo'iJe' qui aurn b'en que ron

pareil ell cuun, épais

&

chJrou; ils preuoen l leur ori–

gipe de la par!ie interne de la mlchoire ioférieure qu'

on appclle

menton;

ils h>lll larges

a

leur origine; ils

fe relrécilfem en fu ice'

&

vont s'auacher

a

la

p~nie

ru–

périeure de la bafe de !'os hyo'de .

f/oyez

H

y

o

1

o

e.

(L )

G ENIO-PHA R YNG

1

E

NS,

en

!lnat.

Ce

dit

d'une paire de rnui'des du pharytH qui vien oelll de la

fymph ife du

m~lllllll'

au-derr..us des murcies genio-glof–

fes,

&

qui s'auachetll aux p•nies Jacérales du pharynx.

J/oyn

p

HA R

Y

N X.

( L)

GEN

1

PAN lE R ,

r.

m. (

Hi/l nat. b•t.) genipa,

geore de planee ubfervé p:1r le P. P lum er; la fteur d l

m onopétale, cJm ,>a't'f.>rm' , évafée; il fun du ca!ice un

pillil qu i emre da••s la parcie pollérieore de la ft eur; le

ca lice devit!nt un fru't qui a ordinairem:nt ta

fi~ure

d'un

reuf, qui ell charllU

&

panagé en

deu~

rones Je

Jo~es

>

&

qui re:1fame d<S fem:tlC<S pla1es p1ur l'ordioaire.

Tou,nef.

rei herb. appm:iix Voy

e~

P

r.

A N T •. (

l )

GENIS rELLE,

f.

f.

geniftella, (H•ft nat.

bot

)

g"nre de platlle qui differe do geoec

en

ce que

fes feuilles nai1fen1 l'u11e de l'au1re,

&

loo

e

cnmme ar–

ticulées eofemble. Touroef.

inft. rei herb.

&

ilémem

4e Botaniq11e . Voyeo:.

P

r.

A

N

T E.

(l)

GEN 1 T /1 -M

/1

N

/1, (

iVI¡thol.)

déeffe qui préli–

.doit aux enfamem::llS; les

R omJIO'i

lui

facrifio'em. un

ch'e11, comme les Grecs en

ra~rífioieot

un

a

H!cate.

On faifoit

á

cene d<erfe onc priere CL>n,ue en 1er mes

forc ringuliers:

o~

!ui demandoil la fav eur que de ce

qui oaicroit daoi la maifou rien oe devln1 boo. Piular –

que d1os fes quellions romaiues,

'l"eft.

fl·,

donoe dcux

explicatioo< de ccue

foc;oa

de parler

éni~matique;

l'uue

dl de ne pas emendre la priere des perfoooes, mais des

chicos . r\lors, d11-il, l'oo demaodoit

á

la déeffe que

ce1 anim1ux qui nalcroieot dans la maifon ne fuffeo t

pas doux

&

pacifigues, mais méchans

&

féroces; ou

bien , fe ion Piu

~arque,

en appliquaot la priere aux per–

fonnes, le m:lt

áevtnir bon

lign ifioit

mourir

·

dans ce

derokr feos J'on prio't la déelle qo'aucun d; ceo>< qui

n 1l1roieot dath la

rna.ifon,

ne

vint

a

m

Jorir

dan'i cene

me me m•ilon. Ceue dcroierc exp\ication ajo(he-t-il

ne

doit pas parol1rc é1range

~

ceux qui

fav~ot

que dao;

-un certaio 1railé de pai><

cooclu entre les Arcadieos

&

les Lacédémooíeos, il fut nipulé qu'on ne

f.roit bon,

c'ell->-dire, feloo Arinote, qu'ou oe

tueroit

peri'onoe

d'emre les Tégates pour les fecours qu'i ls auroieot ptl

pr~cer au~

LacéJémoniens.

(D. '].)

GEN [TAL, adj. daos

l'lconomie anima/e,

c'en

ce qui appartiem

a

la généralion.

f/oyez

G e'

N E' R A–

l'

1

O N.

P arties g!nitrrles

dénotent les panies qui ferveot

3

la

gé11éralion dans le$ dcux fcxes.

f/•yn

V

E R G E,

Te–

s

T

1

e o[.

e'

e

L

l

T

o

R 1 S,

By

~1

e

N'

&c.

&

les

Jl/¡nchu anatomiqrus.

GEN

L

fE S,

adJ. pi. pris fub. (

'I'héolog.)

c'c!l-

GEN

a-dire

cngendrh;

nom qui par mi les Hébreux ognifioit

ceux qui ddcendoieo1 d'Abraham fans aucun mélaoge

de faog é1raoger , c.

a

d. dont rous les

ance~res ~ate~nels

&

ma~ernels

é10ieot ifraeli1es ,

&

iffus en droae lt·

goe d'autres ifraeli1e; eo remoo tant ainfi jufqu'ii Abra–

ham. Les Grccs dilli oguoient par le nom des

genites,

les Juifs nés de paret, qui oe s'étoient point alliés a–

vec les Gentils pendant la captivilé de Babylone.

Cham–

bers.

(G)

G E'N

1

T

l F,

C.

m. c'ell le fecond cas dans les

Jangues qui en 001 re,u: foo ufage uoiver[el en de

préli:mer le nom comme terme d'uo rapport quelcon –

que, qui dé!ermine la lignitication vague d'un nom ap–

pe!latif aoque! il ell fubordooné .

AinG dans

lumen fo/is,

le nom

folis

exprime deux

idüs; l'uoe principale , défignée fur-tout par les pre–

miers élemeos do mot,

fol,

&

l'autrc accefToire, in–

diquée par terminaifoos

is:

cetce terminaifon préfente

ici

le folei/

comme le terme au-¡uel on rapporte le nom

appe!latif

IJ1men

(la Jumiere), pour en déterminer la

rignification 1rop vague par la relation de la lumiere par–

ticuliere dont oo préteod parler, au corps individue!

d'ou elle émane; e' ell ici une déterminatioo fondée fur

le rapport de l'effe t

a

la cauCe.

La détermination ptoduite par le

gfnitif

peut ctre

fondée Cur une infini1é de rappons différeos. Tantót

c'e!l le rapport d'une qualité

a

fon Cuje1,

fortitudo

re•

gis;

tamóc do Cujet

a

la qualité'

puer egregi.e indo/u:

quelquefois c'ell le rapport de la forme

a

la matiere,

vas auri;

d

1

aUtre fois

de la matiere

a

la forme,

attrTJm

7Jajis,

[ci c'en Je rapport de Ja caufe

a

l'effet,

<reatO>'

mtmdi

;

la de l'effet

a

la caufe,

Ciceronis ope,.a .

Ail–

leurs c'en le rapport de la panie au tout,

pes montiJ;

de l'efpece

a

l'individu,

•ppidum Antiochi.e;

du coo–

teoan t au c011teou

modiru frumenti;

de la chofe pof–

fédée a

o

poffefTeur',

bona cÍ7JÍ1lm;

de l'aéhon

a

l'objet 1

mett<S {ttpplicii,

&c. Par·tout le nom qui efl au

$.¡.,¡.

tif

e¡prime le terme du rappon; le nom aoque!

ti

efi

a(focié en expr:me l'aotécédenl;

&

la rermioaifon pro–

pre

du

g lnitif

anuouce. que ce

ráppo~r

qu: elle indique

efl

une idée dé!erminauve de la ltgmficatton do nom

ao1écédeo1.

Voyez

R APPoR

T-

Ceue diverfi1é des rapports auxquels le

¡;lnitif

peut

avoir trail 1 a fait douner

a

ce cas dilférentes dénom i–

oalioos, Celo

o

que les uos ont fi xé plus que les au1res

l'aueotion des Gra mmairiens. !:.es uus l'ont appellé

pof–

fef!if,

paree qu'il indi4ue fou vent le rapport de la cho,

fe po!Tédée

a

u porteffeur,

pr,.dium Tcrentii;

d'au11es

l'onc oommé

patrius

ou

paternrrs,

a

cauCe du rapport

du pere aux en fans,

Cícero pater T,.l/i.e:

d'autres

11xo–

r iu1,

a

caufe du rappon de l'époufe au mari,

H el!oris

/lndromache.

Toutes ces dénominatioos péchent en ce

Qu'dles ponent fur un rapport qui oe tieot poio1 dire–

él:emen t

a

la rigo ificatioo do

g¿nitif,

&

qui d'aillews

efl accidente!. L 'ctfe1 géoéral de ce cas ell de ferv ir

a

déte rminer la rigo

1

fi c01 on vague d'uo nom appellatif

par un rappon quelcooque dom

il

exprime le rerme;

c'é10i1 daos

cwe

propriécé qu'il en falloit prendre la

dénomination,

&

oo l'auroit appellé alors

diterminatif

avec plus de fondement qu'oo o'eo a eu

a

iuhfoooer

too! autre oom . Celui de

génitif

a été le plus uoani–

mcmeot adop1é, apparemment paree qu'il exprime J'un

des urages les pios fréqueos de ce cas;

il

nalt du oo–

mioalif,

&

il en le généra1eur de tous les cas obliqucs

&

de p!u (ieurs efpcces de mots: c'e!l la remarque de

Prifcieo

m~

me,

lib.

f/.

de ca{tt:

Geni1ivus, dit-il

na ·

t11ra/e

vinculttm

generiJ

poflidet ,

na{citur

r¡_uidem

tl

no–

minativo, generat nutem omne1

oblit¡ttol

jequcnteJ;

&

il

avoi1 dit un peu plus haut

Generalis 7Jidett<r ejfe hic

cafru

genidvus,

ex

quo

ferC omnn

derivationa,

&

maxime apud Gr.ecos Jolent fieri.

En effet les Cerv ices

qu'il reod dan> le fylleme de

la

for matioo s'éteodent

a

IOU!eS les b1aoches de ce fy!lcme.

f7oyez

FoRMA–

T

1

O N.

1.

D aos la dériva1ion grammaticale , le

gEnitif

en la

racine prochaioe des cas obliques; taos fuivent l'analo–

gie de fa term naifon , tous en cooferveot la tigorative.

Ainli

horno

a d'abord pour

gfnitif hom-in-is,

ou J'on

voi1

o

du oomioattf changé en

in-is;

is

e!l la termi–

naifon propre de ce cas ,

in

en e(l la 6gurative: or la

figurative

ir~

demeure daos 1ous les cas obliques,

11

feule rerminaifon

il

r

dl

chang.ée;

hom-Ín-ÍI' hom-ht·

í ;

hom-in-em,

hom-1n~e, hom~1'!-e1

1

hom-in-um-,

hom–

in-ibus.

De m.?me

?•

temp-or-tS, g!nitif

de

temp11 s,

foo[ venus

ttmp-or~t,

temp-or-e

,

temp-or-a, ttmp-or–

ttm, temp-or-ibtu.

C'e!l par une

Coi

te de cet oCage du

g!nitif,

que

ce cas a

été ehoili

comme le

tigoe de la

dé·