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GEN

jleu que le quadrupede efl un

genre

fupérfeur, dont les

c(peces

en

comiennent encare d'amres, comme l'exem–

ple do chien vient d'cn fournir la preuve.

La ¡nérhode de former la notiou

¡:le

ces deux for–

Jes de

genre

ert ro[rjours la r¡¡€me,

&

1'

on continue

~

réunir Jes qunJités Com¡nunes

a

certains

genres

JUiqu'

3

ce qu'on foit arri•é au

ge12re

fupreme,

á

!'erre; ces

qualirés s' appellc nr

dJterminatioi'S génlrir¡ues.

Leur

nombre s'accrolt

a

mefure que le

gen

re

devient moins

érendu; il dimioue Jorfque le

gmre

s'éleve: ainfi la no–

¡ion d'un

gcnre

inférieur elr tOUJOurs compofée de cel–

ie du

genre

fupérieur,

&

des détermrnatíons qui font

propres

a

ce

genrc

fubalrerne . Qui dir un rriangle é–

quilaréral défigoe un

genre

ioférieur ou une efpece ,

&

il

exprime la notion du

genre

fupériel<~,

c.

á.

d. du

¡riangle;

&

enfnite la uouvelle détermination qui cara–

tlérife le triangle équilaréral ; e' efl la raifon d' égalité

qui

fe

¡rouve entre les trois c6tés.

Les

gmrn

&

les efpeces fe déterminent par les qua–

lités eUentielles . Si l'oo y faífoit enrrer les modes qui

font

chaugean~,

ces notions univerfelles ne feroient pas

(Jx~s,

&

ne pourroient

~rre

app!iquées avec fucces ;

¡nais comme íl n'el1 pas toOJOUrs pollible de faitir

les

qualités e(fentielles, on a recours en phyfique

&

dans

)es chafes de

fait aux qualités qoi paroiífent les plus

ponflantes

au~

pollibilités des modes'

a

J'ordre

&

a

la

figure des parties; en un mor

á

root ce qoi peot cara–

éleriíer les objets qo'on fe p1opofe de rédoire en cer–

taines cla!fes ,

La poffipilité des

genres

&

des efpeces' fe Mcouvre

~n

faiíant

~ttention

a

la produél;on ou géoération des

¡:bofes qoi fon1 comprifes

lous ces

genres

oo efpeces ;

daos les

~tre>

compofés

les qualités des pardes

&

la

maniere don( elles

font liées fervcnt

a

déterminer les

15enres

&

les eípeces.

Art. de

M.

F

o

R M E

Y.

GEN R E ,

m Gfometrie

:

les

lignes géoroet riques

font dilbnguées en

genres

ou ordres, leloo le degré de

l'équation qui

e~prime

le

rapporr qu' il

y

a entre

les

ordonoées

&

les abfcilfes .

V.

e

o

uRBE

&

G

e'o–

)'1 E'T R 1QUE.

Les lignes do íecond ordre ou feél ioos coniques font

~ppellées

courbes

du premier

genre,

les lignes do troi–

peme ordrc

courbes

du fecond

genre,

&

ainti des au–

lres.

L e mor

genre

s'employe aolli quelqoefois en parlant

des équation>

&

des quandrés dilt'érenrídies; ainfi qoel–

ques· uns appellcnt

équations

do fecond , do

troifieme

15enre,

&c.

ce qo'on appelle aujoord' hui plus ordinai–

rem~n t

fr¡uatiom

do fecond , du rroi fieme degré,

&c.

Voy.

DEGRE'

&

EQUATION . Er on appdleaulii

quelquefois

différenti<iles

do íecond, do ttoilieme

gen–

re,

&c.

ce qu·on appelle plus communémenr

diffiren-

1ielles

du fecond, du

troitiem~

ordre,

f/oy.

D

1F FE'–

~ENTIEL.

(0)

GEN~

e,

en Hift. nat.

Loríque l'on fait des dinri–

putions méthodiques

d~,

prodoélions de la nature , on.

déligne par le mor

gente

ks re0'1mblances qui fe trou·

venr entre des ob¡ets de dilféremes eípeces; par exem–

t>le

¡

le che..al, l'i\ne

&

le zébre qoi font del animaux

(le trois d'fférentes efpeces'

fe rapporrent

a

no meme

genre,

paree qu'ils fe relfemblent plus les uos aux au·

tres qu'aux anim1ux

d'

¡¡ucu ne autre efpece ; ee

genre

el1 appellé le

gmre d< folipedes,

paree que les ao11naux

qu'il comprend

n'

ont qu' un {co l doigt

á

chaque p1é:

ceux au contra!rc qui ont le pié divilé en deu" p3r–

ties , comme

k

laureau ,

le

bélier, le bouc,

&c.

Jont

ci'un aotre

genre,

:lppellé le

genre des

animfltJX

tl

pié

fourchrt,

paree qu' ils ont plus de rapport les uns avec

les autres qu'a vec les animaux folipedes, ou avec

les

pliipedes qui ont pi

u~

de deux doigts

a

chaque pié,

&

que l'on ralfemble fous un troitieme

genre:

de la me

me

fa¡¡on que l'on établit des

genres

en réunilfant des

efpeces, on fqit des claiTes en réunilfaut des

genres.

Les

animaux folipedes, les animaux

a

pié fourchu

&

les fif–

lipedes font tous compris dans la claiTe des quadrupe–

des, paree qu'ils on¡ plus de reOemblances le• uns a–

vec les aurres qu'avec les oiCeaux ou les poitfons qui

forment deux autres claOes.

Voy.

eL A S S

f,

E

S pE–

CE, ME'fHODll. (/)

GEN

RE ,

en Anatomit

.

Le

genr• nervettx

,

e(t

u–

De expreffion allá fréqueme daos oos aoteors,

&

tigni–

fie

les nerfs

conCidérés comme un aJJernblage ou íylle–

me de parties timilaires dil1ribuées par

tout

le corps .

f/oy.

N

E R F.

L e rabac contient beaucoup

de [el

pi–

qu3~t,.

C3Uíl:ique

&

proprt:

a

irriter Je

genre ntr'VeiiX;

le vma•gre pm en trop grau¡je quamité incommode (e

i,ll/fC nerVCIIX

C

hamb,

GEN

G

E ll RE D

1!

S T

Y LE, (

Littérat.)

Comme le

gen–

re

d'ex écor(on que doit employer

e

out "'tille dépend de

l'objct qu' il traite ; commc le

genre

du Pouffin n'ert

poinr celui de Teniers, ni

1'

aJchiJeélure d' un temple

cellc d'one maifon commune, ni

la

muli~ue

d' un o–

péra rragédi.: celle d' un opéra boutfon: aulli chaque

genrc

d'écrire

ª

íon nyle propre en profe

&

en vers.

ün lait

alle•¿

que le tlyle de l'hittoire n'e(l poinr c<lui

d'une oraifon funebre; qu' une déptche d' amballadeur

ne doít point erre écrite comme un fermon; que la co–

médie ne doit point

te

Cervir des \Ours hardis de l'ode,

des expreliions parhétiques de la

trag~dic

, ni des mé–

taphores

&

des comparaifons de l'épopée .

Chaque

genre

a fes nuaoces diftéren tes; on peut au

food

les réduire

á

deu

x,

le

Ji

mpie

&

le relevé. Ces

deux

genres

qui en embraffent

tant d' nutres ont des

beautés oécelfaires qui leur (ont égakment communes;

ces beautés íont la julle!fc des idées, leur convenaoce,

l'élégance , la propriété des exprellions,

la poreté du

langage; rout écrir, de quelque 'natu re qu'il foit, exige

ces qualités. Les différences con Jil1ent dans les

idées

propres

a

chaqoe ÍUJCt

0

daoS les

figure~

0

datiS les tra–

pes; ainfi un perfoonage de comédie n'aura ni idées fu–

blímes ni idées philoíophiques, un berger n'aura point

les idées d'un conquérant, une épitrc didaélique ne re–

fpirera point la paffion;

&

dans aucun de ces écrirs oo

n'employera ni métaphores hardies, ni exclamations pa·

thétiques, ni exprellions véhémentes.

Entre le fimple

&

le íublilne

il

y

a plulieurs nuan·

ceS;

&

c'e(l l'art de les a!Tortir

lJUÍ

con tribue

a

la per·

feélon de l'éloquence

&

de la poélie: c'cl1 par cet arl

~ue

Virgile s'eft élevé quelquefois dans l'églogue; ce

vc:rs'

Ut

vidi! ut perii

1

r<t

m• malus abftulit error!

feroit aulli beau daos

1~

bouche de D idon que daos cel–

Je

d'on berger; paree qu'il ell na1urel, vra1

&

éléganr,

&

que le fentiment qu'il rcnferme convknr

á

rout<s for–

res d'états. Mais ce vers

t

Caftanea-r¡tJe nnces m.a r¡uas Atnarillis amabat.

ne convieodroit pas

a

un perfonnage héro'ique ' par·

ce qu'il

a

pour objet uae chofe rrop perite pour un hé–

ros.

Nous n'eotendons point par

petit

ce qui

e(l

bas

&

grollier; car le bas

&

le groffier n'cl1 point un

gmre,

c'etl un défaut .

Ces deux exemples font voir évidemment daos que]

ca on doir fe permettre le mélange de,

ll

y

tes,

&

quand

o

o

doit fe

le défendre. La rragédie peut s'abai(fer,

d–

Ie le doit méme; la limpl•ciré releve fouveot la gran–

deur felon le précepte d'H..>roce.

Ee tragictu plerttmr¡rtc do/ee fermom pedeftri.

Ai~Ci

ces deox beaux

vers

de Titos fi naturels

&

li

tendres,

D eprtÍI cim¡

ani

entierJ

chaqtte

jour

;~

la

'lloÍf,

Et

crois torijours la voir por1r la premiere fois.

ne feroient poiot do tour déplacés daos le haut comi·

que.

M

ais

ce

vers d'Antiachus,

Dans l'orient defert r¡rul devint mo" cn;mi {

ne pourroit convenir

a

un 3mant daos une comédie,

paree que cette belle exprellion

figorée

dans l'vrimt

defert,

efl d'on

genre

trop relevé pour la tíwplicité dés

brodeqoins.

Le défaur le plus condamnable

&

le plus ordinaire

daus le mélnnge des nyles. etl celui de de6gurer

les

fuJet

les plus féfleux en croyan t les égayer par les plai–

fautcries de

la con \'erfation familierc.

Nous

avon~

rema_rqué déj:i au. mot

Es

1'

R

1

T

,

qu'

un auteur qu1 a écru fur la Phyhque,

~

qui prétend

qo'il

y

a eu un Hercule phyricien, •JoOre qn'on ne

pouvoit réfiller

á

un philof<>phe de cettc force. Un au–

tre qui vienr d'écrire un petit livre (Jeque!

il Joppofe

étre phytique

&

moral) conrre l'utilité de l'inoculation,

dit

'!'"

fi

on met en ufage la peeite v(role areificiel/e

la mort Jera bien aetrapée.

'

Ce d¿faut vieot d' une affcéhrion ridicu[e ·

il

en ert

uu aurre qui n'ert que l'effet de la

oégligenc~,

c'dl de

me-