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G-EN
pour !e roi, chacon dans les atfaires de
leur
territoire
qui l'intéreffoknt.
Depuis ce tems
1
on trouve des preuves non équivo:
ques qu'il y avoit deux avocats
&
un procureur du
rc?l
au parlement . Philippe le
Bd
en parlan! de ces trots
magiOrats,
les nommoit ordinairement
gentu 11of1ras,
c'e!l-a-dire les
gcm dt< roi;
litre qui ell demeuré aux
avocats
&
procureurs géoéraux des cours fouveraines,
&
qui e!l aum commun aux avocats
&
procureurs do
roi des bailliages
&
au¡rcs fléges royaux .
,
.
Avant la
''éoalité des charges, ces íortes
d
offic1ers
éwieor choifis dans
1'
ordre des avocats ;
&
prdeme–
ment il faut encore qu' ils ayem
pr~té
le íerment
d'~vocat
1
avant de pouvoir po!léder uo office d'avocat ou
procureur du roi.
Les
gms dtt roi
daos les coors íouveraines font
les
avocats généraux
&
le procureur général, lequel a rang
&
féance apri:s le premier avocal général: il n'y a pas
de mcme des
gcm du roi
au coníeil '
a
cauíe que le
roi e!l préfent ou réputé préfent. L'infpeéleur du do–
maine donne foo avis,
&
fait des requifiwires lorfqu'il
y
échet dans les matieres domaniales.
Daos les
(J~ges
royaux inférieuro,
il
y
a ordinaire–
ment un avocat do roi ; daos cenains fiéges il y en
a
plufieurs; il y a dans tous un procureur do roi
1
qui a
rang
&
J'éance apri:s le premier avocat du roi.
L'habillcment des
gens du roi
e!l
le bonnet quarré
&
le rabat, la robe
3
longues manches, la foutane,
&
le chaperon hermiué de meme que )es 3YOCaiS.
Les
gcm dtt roi
des parlemens, cours des nydes
&
s::ours des monnoies, c'ctl·3-dire
les avocats
&
proco·
reurs g¿u¿raux, porten! la robe rouge daos les céré–
monies : ccue prérogative ne
parhit
point
leur
avoir
été
accordée por aucun litre particolier; elle paroit une fui–
te du droit que les avocats au parlemcnt 001 pareille–
ment de poner la robe rouge, ainfi qu· on le dira en
fon lieu; les avocats
&
procureurs du
roi de qoelques
prélidiaux JOQi(fenl auffi du méme honncur; ce qui dé·
pcnd des litres
&
de la poffeffion.
La place des
grm d11 roi
e!l ordinairem, nt
~
la tete
do barreau; les avocats généraux du parlement fe pla–
cent encore au premier barreau dans les petites audien–
ce> ;
a
l'égard de cclles qui fe
tiennent fur
les hauts
ftéges
1
le procureur général fe meuoit de
tout tum
fur le banc qui e!l au-de!loos des prélidens
&
des con–
feil lers clercs: les avocats généraux fe
pla~oient
autre–
fois
a
ces audiences fur le banc des baillis
&
fénéchaux;
ce n'eíl que dcpuis
1
;89
qu'ils fe placent fur le banc
au ·deílous des préfideus
&
des confeillers- clercs: ce
changemcnt fUI
fait -pour
la commodité du premier
prélident de Verdun,
t¡ui tarde audiebat.
Dans les cé–
rémonies, ils marchem
a
la fuite du tribunal
1
&
Iom
précédés d'un ou deox huiffiers .
Lorfque les
gtns d11 roi
portent la parole, ils font
debout
&
coov ens ,
les deux mains gantées. Tous
ceux qui out féance apres celui d'entre eux qui porte
la parole, fe t;ennent aufli debout
&
couverts pendant
¡oUt le tem qu'il parle .
lis ont le privi lége de ne pouvoir etre interrompus
par les patlie> ni par les avocats contre defquels
ils
plaident.
Le 21 Février 172 1, M . l'avocat général parlant
daos l'attaire du duc de la Fnrce qui étoi¡ préíent, ce•
lui-ci l'imerromp 1; M. l'avocat général dit qu' il ne
pouvoit étrc imerrompu par qui que ce loit qtte par
M . le premier prélidem.
11 n' c!l pas d' ofage que
les juge< imerrompcnt la
plaidoirie des
gmi
dll
roi
'
quo·que 1' heure
a
laquelle
Paudieucc fin it ordinairement vienne
a
íonncr ; mais
il y a des exemples que daos de grandes atfaires les
gens d11 roi
ont eux -memes panagé leur plaidoirie en
plulieurs audiences.
Daos les af!aires oii
le mini!lere public e!l appeiJgnt
ou demandeur, l'avocat de l'imimé ou du défendcur a
la replique lur les
gens du roi:
mais
i1
e!l auffi d'ula–
ge que
ceu~ · ci
ont la replique en dernier .
On dit communément que les
gem
du rui
font fo–
lidaires,
c'c!l-~-dirc
qu' ils agiffeiH
&
parlem tOí'tJOUrs
en nom colkélif; ill font préfumés fe concener entte
eux pour les conclulions qu'ils doivent prendre.
11
y a néan moins des exemples que daos la meme
af!aire un des
gem
du
roi
n'a pas J'uivi les m.?mes prín–
cipes que fon collegue ,
&
s' ell fait recevoir oppofant
a
un :lrréc rendu fur
les
conclutions
des
grJtJ
d#
roi
.
Le procureur
~énéral
ou
procur~ur
du roi pcut
luí–
mame fe faire .recevoir oppofant
it
un ¡ugemcnt rendu
fur fes conclullons .
GEN
Le miní!lere des
gtns dtt roi
eil purement gratuit ;
excepté que daos les atfaire• civiles appumtées,
&
daos
les atfJires criminelles ou il
y
a une partie ctvtle
1
lcurs
fobllituts ont des épices pour les conclulions.
On n'adjoge jamais de dépeos ni de dommagrs
&
intérér nux
g~ns
drt
ro1;
tnais
on ne
le~
cunJamne
aum Jamais
a
aucune amende, dépens ,
01
dommages
&
intérets.
Les
gau
d
11
roi
de chaque fiége ont un parquet ou
chambre, daos lequel les
avoc~ts.
&
procureurs vonr
leur communiquer les caufes ou lis dotvent porter la
parolc: e' e!l auffi daos ce mi!me lieu que 1' on plaide
devant eux les atfaires qui duivent étre vuid<es par leur
avis: les fub!l iwts y rapportem auffi au procureur gé–
néral ou au procureur du roi
1
li e' eíl dans un
fiége
inférieur, les atfairrs civiles
&
criminelle> qui leur font
diíldbuées .
1/oy.
C
o
M M
U
N
1
CA T
1
O N D
~
S G
E N S
nu
Rot
&
PARQUET DES GENS
ou
Ro1.
(A)
GENs DE
M
E
R,
(Marine)
on donne _ce .nom
i
ceux qui s'appliquent a la navtgation
&
au tervtce des
vaiffeaox.
GENS DE L'E'QUIPAGE,
(Marine) 'VOJ<:(.
E'·
QUIPAGE.
GENTE S ,
f.
f. pi.
urmr dr Charron;
pour les
grandes roues , re fon t fix pieces de
boi~
d'orme for–
man! un cercle entier,
&
jointcs enfemble par des for–
tes chevilles: chaque partie démomée forme un lhieme
de cercle . Les petites rones
fon t
a
quatre ou
a
cmq
gent<I. Voyn la fig .
2.
PI.
du Charron.
GEN Té
DE.
Ro
N
o,
ttrm< de Charr011
1
c'e!l uoe
piece de bois compolée de quatre
grntes,
&
qui forme
un rond qui ell tnchaffé fur la fel ue de l'avant·traio.
Voy .
la
fig .
1.
P I.
dtt C barron.
GEN
f
1A N E,
f.
f.
gentiana,
(
Hift...nat. bot.)
genre de plame
a
flcu r monopé1ale
c~mpan11orme
' é–
vafée ou 10bulée
&
découpéc . Le p ll>l ton du cali–
cc, trave rfe
le fond de la Hcor ,
&
devicnt un fruit
mcmbraneux, o••oYde ,
&
p<>intu ,
compof~
de deux
panneaux
&
d'une
cspfulc,
&
rempli de temences or–
din3irement
piare~
,
rondes,
&
c.-moort!c:s d' un
limbe,
Tourncforl ,
inft. r.i
herb
Voy .
PLAN T
1!.
(
1)
L e¡. Botani!lcs comptenl plulieor> elpeces de
gentia–
nc,
dont quelques-unes fon t cultivées dan> les Jardms
des corirux, rntr'
3Utres
la
gentranelle
,
qoi en vaut
bien la peine; Bradley dit qu elle c!l d'un
ti .
beau bi<u,
que 1' outre . mer oc 1' égole pas . On col uve auffi
la
grande
gen.tiane
¡aune ,
gcntiana ma¡or
lrttt.l
de C.
Bauh. Parkn11, Tournef. 13oerh. die efl employée des
Medecins,
&
e' ell celle qu'il nou> fu !lira de décrire .
Ses racines fom longues, charnues, ¡aunatres, un peu
branchues'
&
fort amere>; fes fieurs retfemblém
a
cel–
les de l'hellébore blanc ; elles íont en grand nombre
prcs de la racine, placées ' is-a-vis les unes des autres
le long de la tige, qu'elles embraíl'ent en fe réooi!Tanc
par leur bafe; elles ont trois ou cinq nervures , com–
me les feuillc< de plantain ; elks Com unies , luilantes
ce qui les diílingue des feoilles de 1' hdlébore blanc
~
fes tiges on t une
a
deux
coudécs,
&
quelquefois da–
vantage; elles fon t fimples, liíl'es,
&
ponent des fleurs
qui naiilent par ta, au nombre de hui! ou de dix , di·
fpofées en maniere d' anneaux ; elles font d' une feule
piece , en forme de cloche , évafées , décnupées en
cinq quaniers, de couleur d'un ¡aune-pale, gornies d'un
pi!lil de memc couleor' qui
~'é.cve
do fond du calice
a
la hameur d'un pooce'
&
perce la panie inférieure
de la fleur : ce piílil devient enfuite un
fru it membra–
neox,
ovale,
cerminé en
pointc,
qui n 'a qu'une
lnge:
cene loge s'ouvre en deux panneaux,
&
eíl remplie de
plutieurs graines rouge5tres, rondes , applatics,
&
bor–
dées d'un feuillet membraneux.
Pline prt'tend que ceue plan te doit fon nom
a
Gen–
tius roi d'lllyrie. Elle vient daos les Pyréoées, daos
les momagnes d'Aovergnc,
&
fur-tout daos les Alpes.
Haller en donne une charmame defcription poétique _
, C'e!l ici, dit·il en parlnnt des Alpes, que
la noble
,
gmtíane
ékve fa tete altiere au· dcffus de
la
foole
,
rampame des plantes plébei'ennes; 10u1 un peuple de
,
fleurs
r~
range fous fon étendard; l'm de fes Bcurs
, e!l formé en rayons, il embraile la tige; fes feuille¡¡
, peimes d'un verd- foncé, brillent du feo d' un dia–
" mant hu mide; la nato re fuit ehez elle la plus ¡u!le
, des lois, elle unit la venu avec la beauté , . 11 e!l
du·moi'ns ,vrai, pour parler plus limplement, que fa ra–
cioe eíl d un
~res·grand
ufage .
f/oyez
GEN T
1
AN
E
( Matúre m<d.)
'
Je n'a¡oOte qu'un mot fur la petite
gmtimu
d'Amé–
riqae,